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Le flood officiel estampillé « Insoumis » est ouvert !
Bonjour!! -Vous m'excuserez mais je vais chercher Kronos qui joue à cache cache dans son manteau, c'est bien trop tentant- Prenez y a des crêpes sur la table en attendant.
Je t'en prie Dawn 

Je suis toute décoiffée moi du coup. -Il faudrait que je me rajuste mais c'est ça d'aller chercher Kronos -
Un petit extrait de Corto Maltese, Les Fables de Venise parce que j'ai pensé à Nephilim, aux Insoumis un peu et aux Originels
"J'avais quatre ou cinq ans, peut-être six, à l'époque ou ma grand-mère me demandait de l'accompagner jusqu'au Vieux Ghetto de Venise. Nous allions rendre visite à l'une de ses amies, madame Bora Levi, qui habitait une veille maison. On y accédait par un escalier extérieur en bois appelé l'Escalier fou, l'Escalier des rats d'égout, ou encore l'Escalier turc. Madame Bora Levi me donnait une dragée, une tasse de chocolat épais et bouillant et deux biscuits sans sel que je n'aimais pas du tout. Puis grand-mère et elle, immanquablement, s'asseyaient et jouaient aux cartes, souriantes, murmurant des phrases qui m'étaient incompréhensibles. (...)
Un peu embarrassé, j'allais à la fenêtre de la cuisine et regardais en bas une petite place herbeuse et sa margelle de puits recouverte de lierre. Elle porte le nom de Cour secrète, dite de l'Arcane. Pour y entrer, il fallait ouvrir sept portes, chacune d'elles portait gravé le nom d'un shed, démon de la caste des Shedim engendrée par Adam lorsqu'il fut séparé d'Eve après leur acte de "désobéissance". Chacune d'elles s'ouvrait sur une parole magique : le nom du démon, tout simplement. Je me les rappelle encore, ces noms terribles : Sam Ha, Mawet, Ashmodai, Shibbetta, Ruah, Kardeyakos, Nà Amah.
Un jour, madame Bora Levi me prit par la main et me conduisit dans la Cour secrète, éclairant notre chemin avec un menorah, le candélabre à sept branches. Chaque fois qu'elle ouvrait une porte, elle soufflait une bougie. Cette cour était pleine de sculptures et de graffitis : un roi armé d'un arc et de flèches enfourchant un dieu ; un nouveau-né ; une chasseresse avec flèches et arc elle aussi ; une vache à un seul œil, une étoile à six pointes ; un cercle tracé sur le sol pour y faire danser une jeune fille nue ; les noms des anges déchus, fiel de Dieu : Samaël, Sataël, Amabiel. La dame juive me parla de toutes ces choses et répondit à mes questions. Elle ouvrit ensuite une porte au fond de la cour et me fit passer par une ruelle aux herbes hautes qui menait à une autre petite place merveilleuse. (...)
Je me souviens que, dans la Cour secrète, il y avait une dame très belle, toujours entourée d'enfants et d'adolescentes qui jouaient autour d'un gigantesque papillon fait de morceaux de verres colorés. C'était Aurélia, le papillon gnostique. La gnose se représentant elle-même comme source inépuisable de sagesse et offrant, en mille reflets colorés, ce que chacun désire. (...)
Dans cet endroit splendide, je jouais avec des enfants juifs qui savaient aussi bien raconter les choses de temps anciens qu'escalader les murets d'enceintes interdits. (...) Ils furent les premiers à me faire découvrir les abraxas de Basilide et les symboles pythagoriciens, les serpents en croissant de lune et les dessins de Menandre et de Saturnin. Ce fut là que, pour la première fois, j'entendis les noms de Simon le Magicien, Mani, Origène, Arius, Valentin, Justin, Carpocrate, Epiphane, Tertullien, Augustin, Hypatie et tant d'autres. C'est dans ce monde envoûtant que l'on me parla aussi de la Clavicule de Salomon et de l'émeraude de Satan, qui, selon la tradition hermétique, se serait détachée du front de l'ange du Mal pour devenir le symbole de la Science maudite parmi les hommes."
Un petit extrait de Corto Maltese, Les Fables de Venise parce que j'ai pensé à Nephilim, aux Insoumis un peu et aux Originels
"J'avais quatre ou cinq ans, peut-être six, à l'époque ou ma grand-mère me demandait de l'accompagner jusqu'au Vieux Ghetto de Venise. Nous allions rendre visite à l'une de ses amies, madame Bora Levi, qui habitait une veille maison. On y accédait par un escalier extérieur en bois appelé l'Escalier fou, l'Escalier des rats d'égout, ou encore l'Escalier turc. Madame Bora Levi me donnait une dragée, une tasse de chocolat épais et bouillant et deux biscuits sans sel que je n'aimais pas du tout. Puis grand-mère et elle, immanquablement, s'asseyaient et jouaient aux cartes, souriantes, murmurant des phrases qui m'étaient incompréhensibles. (...)
Un peu embarrassé, j'allais à la fenêtre de la cuisine et regardais en bas une petite place herbeuse et sa margelle de puits recouverte de lierre. Elle porte le nom de Cour secrète, dite de l'Arcane. Pour y entrer, il fallait ouvrir sept portes, chacune d'elles portait gravé le nom d'un shed, démon de la caste des Shedim engendrée par Adam lorsqu'il fut séparé d'Eve après leur acte de "désobéissance". Chacune d'elles s'ouvrait sur une parole magique : le nom du démon, tout simplement. Je me les rappelle encore, ces noms terribles : Sam Ha, Mawet, Ashmodai, Shibbetta, Ruah, Kardeyakos, Nà Amah.
Un jour, madame Bora Levi me prit par la main et me conduisit dans la Cour secrète, éclairant notre chemin avec un menorah, le candélabre à sept branches. Chaque fois qu'elle ouvrait une porte, elle soufflait une bougie. Cette cour était pleine de sculptures et de graffitis : un roi armé d'un arc et de flèches enfourchant un dieu ; un nouveau-né ; une chasseresse avec flèches et arc elle aussi ; une vache à un seul œil, une étoile à six pointes ; un cercle tracé sur le sol pour y faire danser une jeune fille nue ; les noms des anges déchus, fiel de Dieu : Samaël, Sataël, Amabiel. La dame juive me parla de toutes ces choses et répondit à mes questions. Elle ouvrit ensuite une porte au fond de la cour et me fit passer par une ruelle aux herbes hautes qui menait à une autre petite place merveilleuse. (...)
Je me souviens que, dans la Cour secrète, il y avait une dame très belle, toujours entourée d'enfants et d'adolescentes qui jouaient autour d'un gigantesque papillon fait de morceaux de verres colorés. C'était Aurélia, le papillon gnostique. La gnose se représentant elle-même comme source inépuisable de sagesse et offrant, en mille reflets colorés, ce que chacun désire. (...)
Dans cet endroit splendide, je jouais avec des enfants juifs qui savaient aussi bien raconter les choses de temps anciens qu'escalader les murets d'enceintes interdits. (...) Ils furent les premiers à me faire découvrir les abraxas de Basilide et les symboles pythagoriciens, les serpents en croissant de lune et les dessins de Menandre et de Saturnin. Ce fut là que, pour la première fois, j'entendis les noms de Simon le Magicien, Mani, Origène, Arius, Valentin, Justin, Carpocrate, Epiphane, Tertullien, Augustin, Hypatie et tant d'autres. C'est dans ce monde envoûtant que l'on me parla aussi de la Clavicule de Salomon et de l'émeraude de Satan, qui, selon la tradition hermétique, se serait détachée du front de l'ange du Mal pour devenir le symbole de la Science maudite parmi les hommes."
Bonjour tout le monde.
Avis de tempête avec des vents à plus de 130 km/h de prévu demain chez moi et dix monstres à la maison. Je sens que Kurt va pleurer ( il n'aime pas le bruit ^^). On va dire merci aux jeux de société et tant pis pour la chasse aux fantômes.
Avis de tempête avec des vents à plus de 130 km/h de prévu demain chez moi et dix monstres à la maison. Je sens que Kurt va pleurer ( il n'aime pas le bruit ^^). On va dire merci aux jeux de société et tant pis pour la chasse aux fantômes.

Coucou Harper! Fait les jouer au jeu du roi du silence! Personnellement j'y ai toujours perdu.
Sinon bon courage pour la tempête! Et à Kurt! Et un bon anniversaire à la puce!

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