Kaylee Sutton - Skjaldmeyjar

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KAYLEE SUTTON

"Arms wide open, I stand alone.
I'm no hero, and I'm not made of stone.
Right or wrong, I can hardly tell.
I'm on the wrong side of heaven, and the righteous side of hell."

Δ QUI SUIS-JE ? Δ

Δ NOM : Sutton
Δ PRÉNOM(S) : Kaylee
Δ RACE : Nephilim
Δ GROUPE : Skjaldmeyjar
Δ ÂGE RÉEL : 1300 ans
Δ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 24/10/717 à Poitiers en France
Δ ETAT CIVIL : Célibataire
Δ MÉTIER/OCCUPATION : J'élime de l'emplumé.
Δ QUALITÉS : Efficace, loyale
Δ DÉFAUTS : Têtue, froide, solitaire
Δ CÉLÉBRITÉ : Ali larter

Δ UN CORPS SAIN DANS UN ESPRIT SAIN Δ

Δ CARACTÈRE : Avant : Je ne suis pas une fille facile à vivre. J'ai un caractère de chien, mais je n'y peux rien, je suis née comme cela. J'ai été élevée avec mon père qui m'a fourni une éducation stricte. Je n'étais pas née, que déjà il savait ce que je deviendrais. Parfois je me dis que si j'avais été un homme, ma vie aurait été toute autre, mais je ne peux en être sûre. Jamais je ne me serais permise de lui poser cette question. Malgré tout je ne regrette pas ce que je suis devenue quand on voit dans quel monde sont contraints de vivre les Nephilim. Je ne suis pas une gentille, je le sais. Je déteste les pétasses, les prétentieux, les personnes imbus d'elles-mêmes, les égocentriques, les narcissiques, etc... Je déteste quand il fait trop chaud, trop froid. Je râle, tout le temps, énormément. Et je plains celui qui prendra ma foudre, car cela peut tomber sur n'importe qui.

Maintenant : J'essaye de rester la même, car je ne veux pas montrer que j'ai changé... que l'Eden m'a changé. Je suis une sans famille. Je sais que cela ne va pas plaire à certains, mais je suis seule, plus que je ne l'ai jamais été. Et en même temps, je n'ai jamais été aussi sereine de toute ma vie. Une sérénité m'envahit en permanence. Ce qui auparavant m'aurait fait bondir, glisse sur moi comme une pluie d'été. Je n'ai plus la rage et j'ai peur qu'on le remarque. Alors je mens, et je fais semblant - tout le temps. Je reste loin des personnes qui me sont chères car je ne veux pas qu'ils me voient telle que je suis devenue. Je ne veux pas qu'ils me confondent avec l'ennemi.

Δ PHYSIQUE : Avant : Vous dire que je suis jolie n'a aucun intérêt. Comment pourrait-il en être autrement quand on est Nephilim ? Vous dire que je suis une grande, blonde, filiforme, aux yeux bleus en amandes, non plus. Je peux vous dire que je suis une femme compliquée. J'aime me faire jolie et sexy quand je veux séduire. Je peux facilement devenir votre fantasme, mais dommage pour vous, cela n'arrive pas souvent. Je me considère comme une guerrière. J'agis le plus possible comme tel. J'aime les casquettes et les jeans. Les lunettes de soleil et mes gants de cuir. J'aime porter des armes cachées sur mon corps. Elles me procurent un sentiment de sécurité. Je ne laisse jamais rien au hasard et cela se voit sur mon apparence. Je ne cherche pas à être jolie, j'attends, sur mes gardes, prête à en découdre.

Maintenant : Désormais, je ne suis plus Nephilim. Je ne sais pas vraiment ce que je suis. Je n'aime pas croire que je suis devenue Elohim. C'est impossible et surtout, ça me donne envie de vomir rien que d'y penser. Ma nouvelle condition m'offre pas mal d'avantage, alors malgré tout ce que cela signifie d'être dans cet état, je m'en contente. Je suis redevenue "virginale". J'ai la beauté innocente. J'aime toujours autant mes casquettes et mes jeans, mais le sexe est pour moi du passé. C'est la condition pour pouvoir me mélanger aux Elohim.

Δ IL ÉTAIT UNE FOIS Δ

Δ HISTOIRE : Je suis née le 24 octobre 717 sur le territoire de l'antique civitas de Poitiers, en France. Ma mère était une veuve paysanne qui avait déjà quatre fils avec un précédent mari. Personne ne la soupçonna d'adultère, car je vins au monde prématurément. Cela peu le remarquèrent, seuls les regards avisés comprirent. À cette époque, la mal nutrition faisait rage et les enfants chétifs étaient fréquents.

Nous vivions dans une maisonnette à l'orée de la forêt à l'abri du tumulte de la ville. C'est certainement cela qui plu à mon père. Il avait disparu pendant presque deux ans quand il apparu à ma mère ce matin là, de l'autre côté du champs, beau comme un dieu. Elle avait longtemps espéré son retour et lui montrer le fruit de leur union. Folle de lui et heureuse de pouvoir se reposer sur un homme, elle le laissa gérer la famille comme il le désirait. C'est donc lui qui mena la danse. Mon père ne m'a pas élevé comme beaucoup de mes semblables. Beaucoup de Nephilim ne se préoccupent pas de leur progéniture avant qu'ils atteignent la majorité et révèlent leurs pouvoirs, ce qui ne fut pas mon cas.

Je fus tout de suite éduquée de telle façon à devenir une guerrière, je restais cependant une enfant joueuse et maligne. Mon père m'enseigna l'art du combat dès que j'ai réussie à me tenir debout et avec un bout de bois à la main. J'ai travaillé dur toute ma vie et avec acharnement pour satisfaire les ambitions de mon paternel. Jeune fille, même sans avoir reçue mes pouvoirs, je me révélais déjà être une adversaire redoutable. Agressive et acharnée, les coups ne me faisaient pas peur. Mes grands frères ne m'avaient pas épargnés lorsque j'étais toute petite et plus je grandissais et plus je prenais en assurance et plus ils regrettaient leurs jeux.

Le jour de mes quinze ans arriva. En ce temps, avoir 15 ans était déjà un signe de maturité. Je savais que bientôt je pourrais partir me trouver un homme. Ce jour était comme la majorité de nos jours et ce fut le dernier jour avec les êtres que j'aimais. Le pays était en effervescence et une guerre religieuse entre les catholiques et les musulmans faisait rage à nos portes et le jour suivant signa l'invasion. Une bataille se déroula le 25 octobre 732. Elle opposa le Royaume Franc et le Duché d'Aquitaine au Califat Omeyyade. Notre forêt si calme fut envahit par la cavalerie d'Abd el Rahman. Ils ne se demandèrent pas un seul instant si nous étions innocents ou pas et ils décimèrent ma famille. J'étais avec mon père à plusieurs kilomètres de là pour nous entraîner sur les hauteurs quand le massacre eu lieu. Quand on revint le lendemain, les Francs dirigés par Charles Martel avaient gagnés la bataille, mais ils n'avaient pas sauvé ma mère. Ils accordèrent leur victoire à un désir d'Elohah de les soutenir dans leur quête. Je détestais la religion. Je savais qui était Elohah et je pouvais déjà dire qu'il n'avait rien avoir dans leur décision mutuelle de se détruire. Il avait d'autres chats à fouetter.

Cependant, nous devions régler une affaire. Je ne demandais qu'une seule faveur à mon père de toute ma vie et lui promis de toujours faire ce qu'il me demanderait. J'étais prête à payer cette dette durant toute mon éternité. Je voulais aller décimer ce peuple qui avait détruit les êtres que j'aimais. Il accepta se disant certainement que ce serait un très bon exercice pour moi. Quand on arriva dans le camp de l'armée d'Abd el Rahman, on découvrit que les soldats Berbères d'Afrique du Nord, étaient venus sur nos terres avec leurs familles. Mon père me demanda une nouvelle fois si c'était ce que je désirais et en réponse, je chargeais le premier soldat qui se présenta devant moi et le décapitais. Oeil pour oeil, dent pour dent, je ne ferais pas de quartier.

Mon père n'eut pas de difficultés à se débarrasser de ces soldats avec ses pouvoirs. Même s'il me laissait décharger toute ma colère dans mon combat, je savais qu'il était toujours à mes côtés pour surveiller mes arrières. Je ne cherchais même pas à savoir où il était. J'étais emprise avec mes démons de vengeance. Tous moururent, femmes, enfants, fils, pères, frères. Ils avaient péri comme ma famille, sans que je me demande s'ils étaient coupables ou innocents.

Mon père fit disparaître les corps avec son don de désintégration et quand l'armée du Duc d'Aquitaine attaqua le camp, il ne restait plus âme qui vive. L'annonce officielle fut, que comme ils étaient avec leur famille, les musulmans préférèrent fuir. Cette défaite de Abd el Rahman marqua le terme de l'expansion musulmane médiévale en Occident. L'Europe se retrouva sous la joute du catholicisme, mais je ne regretterais jamais mon geste. Le sang appel le sang. Ils sont seuls responsables de leur sort.

Après ce jour, mon père décida que j'étais prête à rejoindre une communauté particulière. Je retrouvais un groupe de guerrière dénommées les Skjaldmeyjar. Mon père m'avait éduqué depuis le début pour que je rejoigne cette armée. Seules les meilleures combattantes y étaient acceptées et j'y trouvais rapidement ma place.

Les siècles passèrent et j'avais une nouvelle famille dans laquelle je me sentais bien. J'étais la fille de mon père et je suivais ses traces. Je devenais instructrice des jeunes Skjaldmeyjar. Je me suis consacrée à l'éducation des jeunes Skjaldmey, mais surtout à leur entraînement. Je les poussais à bout pour leur faire dépasser leurs limites. C'est pour moi, le seul moyen pour elles d'apprendre à se connaître.

Quand l'attaque des Elohim nous submergea, beaucoup d'entre nous moururent en tentant de protéger les Nephilim. Beaucoup de mes amies sont mortes et je m'en suis voulue d’abandonner les survivants en fuyant vers Pachad. Seulement, c'était les ordres et on a beau dire qu'à cette heure, je serais sans doute morte moi aussi, je ne peux m'empêcher d'avoir des regrets.

J'ai tenté de prendre ma revanche quand nous sommes arrivés à Vegas. Je me suis battue comme je l'avais fait lors de mes quinze ans, le coeur rempli de haine. Mon coeur est toujours envahit de ce sentiment et cela risque de perdurer de longues années. Il y a des désavantages à être immortelle, on a le temps pour ruminer nos haines.

Je me suis retrouvée seconde du clan des Skjaldmeyjar alors que je n'ai jamais voulu de cette place. Être l'objet des regards me rend mal à l'aise et je déteste ça. Si j'ai accepté, c'est parce que personne ne pouvait prendre cette place et que j'ai un profond respect pour Erika. J'ai accepté ce poste avec la seule condition qu'il me soit temporaire. Cela dura presque deux ans. Je voulais trouver quelqu'un digne de cette place, la former et me libérer de toutes ces responsabilités. En attendant ce jour, j'ai continué d'entraîner les survivantes et j'ai gardé l'entrée du portail en sécurité. Ma mission consistait aussi à détruire tous les artefacts dissimulés par les Templiers, qui se cachaient dans Vegas et puisaient la magie du dôme. J'ai été victime d'effets secondaires à leurs contacts. J'ai fusionné avec eux jusqu'à ce qu'à chaque contact, mes ailes se transforment pour se couvrir de plumes. A partir de ce jour, j'ai décidé de ne plus en toucher, et la promesse était plus difficile à tenir que c'en avait l'air. La sensation que je ressentais à leurs contacts était si grisante et l'envie dévorante, qu'y résister était un véritable supplice.

J'avais mis tout cela derrière moi, mais le regard des Nephilim avaient changé. Ils ne savaient pas ce que j'étais et je ne pouvais pas leur en vouloir, car je ne le savais pas non plus. J'acceptais une mission pour retrouver un champignon capable de soigner les phobies. L'ordre était des Originels et me permettait de prendre du recul avec les autres Nephilim. J'acceptais sans regrets. Mais je me suis faite piéger. Je suis persuadée que c'est par Harahel. J'ai fini par trouver la porte de l'Eden et je l'ai franchi. J'aurai dû mourir, car aucun Nephilim ne peut atteindre ce monde, mais ce ne fut pas mon cas. Ce fut pire que la mort. J'en ressortais transformée. L'aura changée. Désormais, on me confondrait avec un Elohim. Je revenais avec une information importante sur l'emplacement des forges Elohim, mais à quel prix ?

Aujourd'hui je ne peux plus vivre à Vegas, coincée en Kabbale quand je ne suis pas en mission, car je ne veux pas me faire surprendre sur Terre. Mon aura est Elohim, mais je ne veux pas me faire remarquer. J'arrive à m'infiltrer doucement parmi eux, mais c'est tellement loin de ce que je suis capable de faire. Je suis impatiente qu'on me donne l'ordre de les décimer.

Δ POUVOIRS ET VOLEUSE D’ÂME Δ

Δ POUVOIR DE NAISSANCE : Les innés : Force, Rapidité, Endurance, Résistance aux éléments, Immortalité, Régénération

La Cryokinésie : Elle peut geler tout objet ou personne par simple contact physique.

Δ POUVOIR DE CLAN : Les Skjaldmeyjar n'ont pas de clan. C'est un corps armé, sans Originel à sa tête.

Δ NOM DE VOTRE VOLEUSE D’ÂME : Andromède est le nom de ma voleuse. Elle se compose d'anneaux qui forment une longue chaîne se rétractant et s'enroulant autour de mes poignets au repos dont les extrémités sont composées de lames. En action, Andromède s'éveille et s'anime d'elle même. Elle s'agrandira de plusieurs mètres. Elle pourra ceindre mes bras et me permettre de parer les coups les plus tranchants. Elle a l'agilité et la rapidité du serpent et notre harmonie au combat nous permet de ne former qu'un.

Δ POUVOIR DE VOTRE VOLEUSE D’ÂME : Andromède a le pouvoir d'entendre et de communiquer avec les autres voleuses, qu'elles soient Elohim ou Nephilim.

Δ AMIS ∞ ENNEMIS Δ

Δ LIENS AVEC D'AUTRES PERSONNAGES :

Lia : Cheffe des Skjaldmeyjar. J'ai une grande confiance en elle. J'espère qu'elle réussira là où Erika a échoué.

Erika : Ex amie. Je ne sais plus trop ce qu'est Erika pour moi désormais. Ancienne cheffe des Skjaldmeyjar, elle nous a laissé pour rejoindre les Infiltrés. Elle devait bien avoir ses raisons, mais la manière dont ça été fait, j'ai du mal à le pardonner

Elsee : Mon bras droit, ma plus fidèle amie. Cette jeune recrue m'est fidèle et m'a suivie plus loin qu'elle n'aurait dû. J'ai beaucoup d'affection pour elle, ce qui croyez-moi, est rare.

Kurt : Tous les deux c'est compliqué. Il est mon talon d'Achille. Je pourrais l'aimer si les choses étaient différentes. Je suis son pire cauchemar et je le regrette. Malgré toute notre affection l'un pour l'autre, on ne peut faire autrement que se déchirer.

Lana Kay : C'est ma fille, ma petite guerrière, malgré le fait qu'elle soit humaine. Elle ne sait pas à quel point je suis fière d'elle et à quel point je l'aime. Je ne peux pas lui dire et je ne lui dirais sans doute jamais. Ce n'est pas ce que nous faisons. Ce n'est pas ce que j'ai appris.

Raven : Cette fille m'insupporte. Je déteste son côté rebelle et indiscipliné. Pourtant, je respecte sa force de caractère. Si seulement elle était plus docile, elle ferait une parfaite recrue pour les Skjaldmeyjar

Harahel : Je le soupçonne d'être responsable de ce qui m'est arrivé. Qu'il avait prévu tous ces changements qui me sont arrivé. J'écoute ses ordres car il est Originel et parce qu'il est mon "Seirim" comme les autres, mais je me méfie désormais de lui.

Heru Ur : Mon ami. On se connait depuis très longtemps. J'aime me battre contre lui et il est sans doute le seul Nephilim capable de me comprendre. Nous sommes faits du même bois.