Satsobek Anahk - Sans clan

Satsobek Anahk

"Sat-So-Bek ! Ouais, ok... Appelez Anna, ce sera plus simple"

Δ QUI SUIS-JE ? Δ

Δ NOM : Anahk
Δ PRÉNOM(S) : Satsobek
Δ RACE : Nephilim
Δ GROUPE : ... Joker, je n'ai jamais su m'entourer convenablement
Δ ÂGE RÉEL : J'ai arrêté de compter à deux millénaires.
Δ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Égypte, je crois que ça correspond à quelques siècles avant votre Jésus.
Δ ETAT CIVIL : Veuve, plusieurs fois d'ailleurs...
Δ MÉTIER/OCCUPATION : Ancienne Déesse à la recherche de son trône. Mante religieuse en attendant.
Δ QUALITÉS : Nephilim déjà, grande dessinatrice, très belle (pour une Nephilim).
Δ DÉFAUTS : Indécise, particulièrement raciste.
Δ CÉLÉBRITÉ : Jessica Biel

Δ UN CORPS SAIN DANS UN ESPRIT SAIN Δ

Δ CARACTÈRE : J'aime prétendre que je suis déterminée. Certains me qualifient de têtue parce qu'ils n'ont aucune honnêteté. La jalousie obscurcit leur jugement. Les déesses comme moi méritent le respect, mais l'humanité a oublié sa place. Heureusement, maintenant que nous ne vivons plus caché, nous allons pouvoir reprendre notre place sur le trône des dieux.

Prétentieuse ? Non objective ! Regardez toutes ces humaines et regardez-moi ! Miss monde ? Bande d'idiots, c'était une Nephilim infiltrée. Elle était loin d'être la plus jolie d'ailleurs. Oui, je sais, il n'y a personne de plus insupportable qu'une femme prétentieuse qui a raison. Mais c'est comme cela. Je suis une Nephilim et vous n'êtes que des humains. Je vous déteste, vous avez profané la tombe de mon père. Ce n'est pas uniquement une rancune tenace (deux millénaires au moins), je déteste surtout votre race parce qu'elle ne respecte rien, ni la planète, ni les ordres établis. Vous êtes épris de liberté, alors que vous vous réduisez vous-même à l'esclavage. Pourquoi ne pas accepter simplement notre suprématie ?

Δ PHYSIQUE : Si je commence à me décrire, vous allez me trouver prétentieuse et snobe. Je suis simplement réaliste. J'incarne la beauté des dieux, la perfection que l'humanité ne peut approcher. Qu'est-ce qu'il y a mademoiselle ? Non, je peux manger trois Big Mac à chaque repas, je ne prendrais pas un gramme. T'es dégoutée ? Bien, tu commences à comprendre que tu ne pourras jamais arriver à ma cheville. Vous me détestez ? Et alors ? Ne me faites pas croire que vous vous intéressez à ce que votre poisson rouge pense de vous. Moi, c'est pareil, les humains ne intéressent pas.

Δ IL ÉTAIT UNE FOIS une femme qui n'avait jamais su s'entourer Δ

Δ HISTOIRE : D'ascendance Nephilim, je suis née comme la fille légitime d'un grand pharaon. Ma jeunesse sonne comme un souvenir merveilleux malgré les âges qui sont passées. Je me souviens de l'Amour de mes parents, de cet empire coloré aux statues gigantesques. Nous vivions comme des dieux et les humains se prosternaient à nos pieds.

On me nommait Satsobek Anahk. Je portais la croix de vie autour du coup et je la caressais souvent du bout de mes petits doigts. Je fus élevée dans la plus pure tradition égyptienne. Je ne connaissais rien des Nephilim et des Elohim. De mon temps, Ra traversait le ciel chaque jour pour réchauffer la Terre. Nout, la déesse de la nuit l'avalait au bout de sa course pour le recracher le lendemain.

Ce monde de paix et d'harmonie me manque parfois. Quand mon père s'endormit, on commença les longues cérémonies pour passer de l'autre côté du fleuve. Nous préparions sa mort bien avant ma naissance, alors nous connaissions chaque détail du rituel. Il fut enterré sous le temple. J'étais assise à ses côtés avec deux de mes sœurs quand ils refermèrent le tombeau. Le sable commença à recouvrir nos pieds puis notre taille. Je n'avais pas peur, car je savais que j'étais immortelle, nous devions simplement traverser le Nil.

Mais il ne se passa rien. Je mourus et les siècles se succédèrent. Un jour, des pillards ouvrirent la pièce et commencèrent à déblayer le sable. Je me suis réveillée alors qu'il profanait la tombe de mon père. Comment osaient-ils ? Je compris que j'étais revenu sur Terre pour défendre son tombeau. Les grands crimes de ce genre devaient être traité par le vizir pour qu'il rende la justice de Maât au nom de Pharaon. Mais ma colère a pris le dessus, je les ai tous tués dans une rage dévastatrice. J'ai tenté ensuite de cacher le tombeau durant des années, ils revinrent toujours plus nombreux, et comme aucun ne voulait laisser la dépouille de mon père, les corps s’amoncelèrent jusqu'au jour où le Nephilim vint à ma rencontre.

Meilleur combattant que moi, il eut raison de moi. Je me retrouvais enchaînée et conduite à sa tente. Je tentais de me rebeller, mais il me dépassait tant en force qu'en endurance. Défaite et non vaincue, je décidai de ne plus l'affronter de front. Il tenta de m'écarter de mes dieux, me faisant croire que j'étais déchue, maudite par Dieu. Maudite ? Non, je savais très bien pourquoi j'étais encore sur Terre. Je devais protéger à jamais la dernière demeure de mon père. Mais j'écoutais et il commit l'erreur de me parler de sa voleuse d'âmes. Son pugio avait le pouvoir de retirer la vie aux sans-repos. Je ne dis rien, je mentis en prétendant ne pas le croire, mais ses mots annonçaient sa mort.

Quelques nuits plus tard, je m'offris à lui en compagnie de quelques courtisanes. Leur présence m'apporta l'énergie nécessaire pour saisir son pugio et le glisser entre ses côtes. La voleuse bu son âme, je tuais les courtisanes pour faire taire ses cris et retournais au temple de mon père. Mais je tombais face à un mausolée pillé par des vautours. Il ne restait rien. Les vases renfermant ses précieux organes avaient été pillés. La tristesse laissa place à la colère. Je fouillais les alentours du temple à la recherche des voleurs de tombe. Mais ils devaient être déjà loin. Alors, je me retournais auprès du Nephilim mort. L'aube se levait quand je me glissais sous la tente. Les corps gisaient toujours, personne ne les avait découvert. Je pris le pugio et m'empala avec. Malheureusement, j'ignorais que la lame s'était éteinte avec son propriétaire. Je mourais une nouvelle fois.

Mon corps fut brûlé, car les médecins comprirent mon crime. Mes cendres furent dispersées par le vent et il me fallut bien des années pour refaire surface. Je me réveillais, nue comme un vers au pied d'une falaise. Un couple à quelques mètres de mois batifolait. Elle cria quand elle me vit, surprise par ma présence. Tous les deux s'enfuirent sur un étrange char attelé à deux chevaux de traits.

J'avais froid. Nue, je marchais jusqu'à une ville. Elle empestait comme jamais. Je pris des vêtements. J'avais le droit en temps que fille de Pharaon, mais le monde avait changé. On me traita de voleuse et un homme appliqua sur moi la loi de charia. Il me trancha la main. D'un geste, je saisis son arme et l'embrocha en l'insultant dans ma langue natale. Son corps décolla du sol et je le regardais agoniser, droit dans les yeux. On me pourchassa quelques temps. Faute d'Orgone, ils me rattrapèrent un jour et je fus brûlée vive. C'était le sort qu'ils réservaient aux sorcières.

Depuis ce jour, je hais l'humanité, comment peut-on infliger une telle souffrance à quelqu'un. L'Humanité sera à mes pieds ou ne sera pas. Je les insultais alors que mon corps brûlait, je les maudissais eux et leur descendance. C'est une femme qui me ramena à la vie. Elle se nommait Iah Hel et c'est à ce moment-là que j'ai commencé à faire de mauvais choix. Au début, je ne l'ai pas crue. Mais, elle m'a emmené sur une île où j'ai enfin retrouvé mon rend de divinité. Les humains étaient nos esclaves. J'aimais ce royaume, mais Iah Hel était trop douce avec eux. M'étant découverte moi-même, ayant conscience de mes pouvoirs, je voulais quitter l'île pour brûler le village qui m'avait placé sur le bûcher.

Ce n'était pas dans les habitudes du clan, selon Iah Hel.

« Pas de soucis, je choisirais un clan plus enclin à m'écouter. » Première erreur...

Je rejoins le clan de Caym. J'adorais ce qu'elle faisait, elle trouvait les meilleurs esclaves pour les autres Nephilim. Mon but n'était pas de trouver de bons esclaves, mon but était de réduire le maximum d'humains à l'esclavage, mais je m'accommodais de ses petits écarts de mentalités entre Caym et moi.

Je pus me rendre dans le village et je peux vous dire qu'aujourd'hui encore on entend leur cri. Ma vengeance assouvie, je décidais d'enquêter sur les pillards ayant profané la tombe de mon père. Ce fut compliqué, les années avaient passé et je devais travailler pour Caym. Elle me prenait beaucoup de temps. Alors j'ai décidé de quitter le clan. Seconde erreur... Les Anges s'abattirent sur l'île et je dus fuir avec ses salopards d'insoumis. Comment peuvent-ils considérer les humains comme une espèce intelligente. Ils ne peuvent même pas vivre un siècle. Comment pourraient-ils être instruits ?

Pachad fut une torture, Vegas fut un soulagement, mais je ne pouvais plus quitter le dôme. Je tentais de me rapprocher des Infiltrés, mais Sariel était insaisissable. La rumeur racontait que Vesta l'avait emprisonnée entre ses cuisses.

Je choisis alors le clan des Hespérides, car il avait des vélléités de départ. Quand je vous dis que je ne sais pas m'entourer. Je me retrouvais enfermée dans la prison d'Absinthe de Vesta. Au début, je n'ai pas compris ce qui m'arrivait. Nous vivions dans une espèce de forêt immense. Ils aimaient tous cela, mais pas moi. Je n'avais choisi les Hespérides que pour fuir Vegas. Certainement pas pour compter fleurette dans une forêt. Je me mis rapidement en quête d'une sortie. Mais rien ! Je tournais en rond. Quelque chose clochait. Mon combat fut vain et je me résignais à vivre dans cette verdure atroce. Je fus l'une des seules à comprendre où j'étais, mais quand je voulais en parler, je me réveillais au milieu d'une clairière. Heureusement, quelques temps plus tard, nous regagnâmes notre liberté. Je quittais aussitôt le clan de peur qu'il ne s'agisse d'une erreur. Je ne voulais pas revivre cela.

À ma grande surprise, je gardais ma capacité à me transformer en chat. On m'expliqua que les Seirim pouvaient nous donner leur pouvoir de clan sans qu'on en fasse partie. Mais je ne comprenais toujours pas pourquoi Nerea me laissait ce don. L'information arriva plus tard. Les pouvoirs étaient désormais acquis indéfiniment. Si je rejoignais chaque clan un à un, je deviendrais maître du monde, non ? Oui, je ferais peut-être aussi un bon cadavre.

Mais le pouvoir de Sariel avait quand même un intérêt incroyable. Je pourrais quitter Vegas. Quelques semaines plus tard, j'avais eu une piste sur sa position. Je l'attendais patiemment dans un immeuble quand celui-ci s'effondra. Mon corps fut broyé et comme il n'est pas fréquent qu'un couple s'envoie en l'air sur des décombres, je restais ainsi durant une année complète. Mon corps fut déblayé par un bulldozer quand les Izanaghis ont entrepris de reconstruire la ville. L'Orgone ne manquant pas à Vegas, je régénérai et me retrouvai en vie. Je n'étais pas la seule Nephilim frappée par cette tragédie. On repéra mon corps et on m'aida à me sortir de là. Je veux dire qu'on me donna des vêtements, une identité et quelques dollars.

Entêtée, je voulais trouver Sariel. Mon plan est simple : Trouver Sariel, obtenir son don et disparaître. Je ne compte pas vivre parmi les humains. Ah non ! Pitié ! Pas cela ! Rien que l'idée me fait frissonner de dégoût. Je compte reconstruire une ville où je redeviendrais une reine égyptienne. Sans ambition, la vie ne vaut pas le coup d'être vécue. Je compte bien reconstruire cette cité sur les ruines de Gehinnom. Maintenant que l'humanité connait notre puissance, elle sait qu'elle n'a jamais été au sommet de la chaîne alimentaire. Je suis sûre que j'y arriverai !

Δ POUVOIRS ET VOLEUSE D’ÂME Δ

Δ POUVOIR DE NAISSANCE : Don de vie : Quand je dessine un objet, je peux lui donner vie. Si je dessine un vase avec des fleurs et que j'utilise mon Orgone, il prendra forme. Le vase apparaîtra, la fleur à l'intérieur sera on ne peut plus vivante. Ce don a plu à Nerea. Je ne peux donner vie qu'au dessin que j'ai réalisé. Je ne peux pas le faire avec une photo ou la création d'un autre Nephilim. Plus je passe de temps sur le dessin et plus longue sera sa durée de vie. Malheureusement, le dessin est détruit après le sortilège.

Δ POUVOIR DE CLAN : Métamorphose animale : Ce pouvoir m'a été accordé par Nerea. Je suis capable de me transformer en animal. Comme toute égyptienne qui se respecte, j'ai choisi le chat, évidemment.

Δ NOM DE VOTRE VOLEUSE D’ÂME : Je n'en ai pas, je ne voudrais pas qu'on me tue avec.

Δ AMIS ∞ ENNEMIS Δ

Δ LIENS AVEC D'AUTRES PERSONNAGES :

Caym : Elle fut ma Seirim. J'adorais sa mentalité, j'adorais avoir des humains qui comblent mes désirs les plus fous. Mais elle me demandait trop de travail, alors j'ai quitté le clan. Elle n'a pas vraiment aimé.

Nerea Euh, je ne peux pas l'encadrer. Son amour des plantes et des animaux m'énerve. Franchement, les humains sont déjà très limité intellectuellement parlant, alors les animaux... Qu'est-ce qu'il lui plait à dresser ces animaux ? Je ne la comprends pas et j'ai encore fait une belle bourde en rejoignant son clan.

Sariel : Je vais finir par croire qu'il est vraiment coincé entre les cuisses de Vesta. Ce type est insaisissable.

Vesta : Je n'ai pas aimé ces années dans sa prison, mais sans elle, je serais morte hors du dôme. Alors, je reste assez neutre, mais surtout distante.