Δ QUI SUIS-JE ? Δ
Δ NOM : Hansel
Δ PRÉNOM(S) : Kurt
Δ RACE : Éphémère
Δ GROUPE : Ancien simulacre, Vestal en théorie.
Δ ÂGE RÉEL : 50 ans
Δ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Los Angeles,
Δ ETAT CIVIL : Divorcé de Sélène Hansel
Δ MÉTIER/OCCUPATION : Esclave
Δ QUALITÉS : Persévérant, rapide, combattif, serein.
Δ DÉFAUTS : Persévérant, têtu, déprimé presque dépressif.
Δ CÉLÉBRITÉ :Taylor Kitsch
Δ UN CORPS SAIN DANS UN ESPRIT SAIN Δ
Δ CARACTERE : Il est difficile de présenter le caractère d'un homme qui s'est perdu dans ses sentiments. J'ai aimé une femme qui a disparu mais qui est toujours là. Kaylee a tellement changé que je ne la reconnais plus. Moi-même cet exode m'a bouleversé. Partir vingt ans loin du monde vous fait troquer des réflexes contre d'autres. Je ne pense plus à charger mon téléphone portable le soir avant de me coucher. J'ai remplacé cela par des réflexes de survie, comme celui de ne jamais dormir face à un mur, mais toujours dos à lui.
Quand j'entre dans une pièce, je me sens mal, à l'étroit. Je cherche du regard les sorties de secours. Les lits me sont insupportables. J'aime leur confort. Mais j'ai toujours peur qu'une bestiole ne sorte de dessous du lit. J'ai connu mille souffrances, mais chaque fois un retour dans le temps m'a fait revenir. J'ai du caractère, de la volonté, mais je souffre de bien des trahisons.
Le regard des Nephilim n'a pas changé malgré ce que nous avons rapporté. Je reste un élément dangereux. Je ne rêve pas de gloire, ni que les Skjaldmeyjar se prosternent à mes pieds, mais j'aurais apprécié un merci, plutôt qu'un Michael me chargeant dessus, simplement parce qu'il en a reçu l'ordre.
Je ne crois plus en rien, ni en l'humanité, ni en les Anges, ni en les Nephilim.
Δ PHYSIQUE : Mon corps s'est transformé au fil des années. D'adolescent chétif, je suis devenu un jeune adulte toujours aussi chétif. Quand j'ai rencontré Sélène, j'ai commencé à faire des efforts, à mieux me saper, à ne plus prendre les cours de sport à la légère. Nous nous sommes mariés et la peur de la perdre comme le plaisir de la voir me reluquer m'ont fait persévérer. Je suis devenu plus musclé mais toujours un peu sec.
Et puis il y a eu l'Ange. Il a pris possession de mon corps et m'a soigné de tous mes petits mots. Fini ce genou légèrement douloureux le soir, fini mes douleurs aux doigts à force de serrer les outils de mécanicien. Il m'a transformé, ma musculature est devenue parfaite.
Et puis il y a eu la libération. J'ai rencontré des asmodéens et une Skjaldmeyjar. Je me suis entrainé comme un forcené. Mes muscles ont encore pris du volume, mais pas ceux que les bodybuilders gonflent, non. J'ai pris la musculature d'un gymnaste : puissante et discrète.
Et puis il a eu l'exil. Je suis parti dans les royaumes de Kabbale avec Kaylee. Elle a continué les entraînements, mais nous devions avancer. J'ai maigri, je ne mangeai plus à ma faim. Je me retenais pour en donner à Kaylee, ainsi elle avait moins besoin d'Orgone et couchait moins avec l'autre. Quand je pense que j'avais eu le choix de partir seul avec elle. J'ai vieilli aussi j'ai pris une vingtaine ou une trentaine d'années. Elle et moi avons rapidement arrêté de compter. Je crois que personne ne peut réaliser ce qu'est un exil de vingt ans. Non pardon, aucun humain ne peut le réaliser.
Le retour a été difficile, j'étais vieux. Sélène ne m'a pas reconnu, les enfants non plus, Tyler non plus. J'ai fui de nouveaux dans les royaumes de Kabbale. L'alcool n'a pas aidé, j'ai pris du poids, du bide essentiellement. Les Nephilim restaient en forme eux. Moi non. Je déprime. J'entre en dépression, je m'effondre.
Et puis il y a eu la vexation. Certaines Skjaldmeyjar m'ont fait comprendre que je n'étais plus l'humain qui aurait peut-être pu faire évoluer les mentalités. Kaylee a changé, je n'ose plus la regarder en face. Je me sens si impuissant. Mais il y a eu Lana. Elle m'a vexé et m'a remis sur les rails, des rails bien fragiles sur une route semée d'embuches.
Alors, il y a eu le plan. Lana brille auprès des Skjaldmeyjar grâce à ses illustres stratégies. Alors, le mouvement s'est mis en route. Nous avons tout prévu de A à Z, il ne manquait qu'un téléporteur. Je me suis endettée auprès d'une infiltrée et je suis sorti des royaumes de Kabbale en pleine bataille entre les Anges et les Nephilim. L'Ange a été abattu à l'aide d'une arbalète et j'étais à côté. Il a pris possession de moi, j'ai rajeuni, je me suis de nouveau transformé. Quelques secondes plus tard, j'étais téléporté sous le dôme et mon corps a retrouvé sa liberté comme sa jeunesse.
J'ai regardé Lana et j'ai décidé de faire de nous des immortels. Je m'entraîne chaque jour avec elle sans relâche depuis quelques temps et je dois parler à Kaylee.
Δ IL ÉTAIT UNE FOIS Δ
Δ HISTOIRE :
J'ai longtemps pensé que mon histoire était une malédiction. Comme les Fleurs du Mal de Baudelaire, sa lecture me donne la nausée. Mais parfois, il y a des petits passages qui me redonnent de l'espoir. J'ai pas mal bu dans les tavernes de Zakaï après l'exode, mais j'ai écouté. Lana m'a remis sur les rails et le désespoir de certaines créatures de Kabbale me redonne le goût de me battre.
Je crois qu'il y a eu trois Kurt.
Celui avant la libération.
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Je vivais une petite banale idylle. Mécanicien, je n’étais guère instruit et j’avais plutôt été adepte de l’école de la vie que des cours. À quatorze ans, je n’allais déjà plus à l’école. Je me contentais de réparer la Ford Mustang hérité de mon grand-père. J’ai le beguin pour Sélène, une française dont les parents avaient émigré à Los Angeles. On est sorti ensemble et à seize ans, elle tomba enceinte. Mon père me demanda si j’avais la tête sur les épaules quand j’annonçai vouloir l’épouser et élever notre enfant. Mais ma mère, fervente catholique, le raisonna et préférait que j’assume mes responsabilités. Mon père aurait préféré l’avortement, la famille de Sélène également ! Mais notre fils naquit et fut aimé. Devant subvenir aux besoins de l’enfant, je pris un emploi de garagiste. Mes parents m’aidaient non sans reproches. Sélène et moi vivions modestement et étions relativement heureux. Dix ans plus tard, nous avons eu des jumelles. Nous vivions un tout petit appartement loué auprès d’un ami. Je travaillais toujours dans le même garage, ma femme travaillait dans un drive. Mes filles avaient trois ans quand nous avons enfin pu mettre suffisamment d’argent de côté pour partir en vacances.
Et c’est en ce moment de bonheur que toute ma vie a basculé. C’était sur cette putain d’aire d’autoroute, comme je l'ai longtemps appelée. Nous avions loué un camping car et partions pour l’Utah en famille. L’ambiance était quelque peu tendue. Je trouvais que nous avions trop de valises et ma femme tentait de m’expliquer qu’elle avait besoin de tout. Elle me charriait en me menaçant de retirer de la valise ce déshabillé qui me plaisait tant. Vu sa taille, cela ne changerait pas grand chose et je ris avec elle de sa mauvaise foi. Elle partit dans la boutique pendant que je faisais le plein quand tout bascula. Nul accident de voiture, nulle fusillade, ni même une tentative d’agression. Non, rien de tout cela !
Je remplissais le réservoir. Le percuteur remonta en claquant dans ma main. Je raccrochai le pistolet de la pompe. Quand je voulus mettre ma main au portefeuille, elle ne bougea pas comme souhaité. Au lieu de cela, je montais malgré moi dans le camping car. Mon regard se porta sur mes trois enfants que je détachai de leur siège. Je les envoyai vers leur mère. Je ne voulais rien de cela pourtant. Incroyablement, mon corps ne m’obéissait plus. Je vis Sélène par la vitrine de la station service régler avec la carte bancaire. Sans contrôle sur mon corps, je me mis à fouiller mes papiers, à lire mon nom, mon prénom. Que se passait-il ? Je l’ai longtemps ignoré.
Quoi qu’il en soit, mon corps monta derrière le volant et le véhicule démarra. Je me retrouvais à partir seul. Abandonnant femme et enfants sur cette aire, mon corps prit la première sortie d’autoroute, s’arrêta dans la première banque pour en vider l’intégralité de nos comptes bancaires. Il récupéra tout le liquide disponible puis prit le premier avion pour New York. J’hallucinai devant le tarif. Toutes nos économies venaient de s’envoler. Je ne comprenais rien à ce qui se passait. Et peu à peu, je compris l’horrible vérité. Je venais d’être possédé par un monstre. Cela ne ressemblait pas à ces films hollywoodiens. La réalité avait le goût amer de l’irrémédiable. Je ne pouvais rien faire. Je n’avais aucune échappatoire. Quel enfer ! Je ne pouvais pas parler, pas faire le moindre geste. J’étais relayé au rang de simple spectateur de mon propre corps. Et ce corps semblait être un serial killer. Il traquait des hommes et des femmes et quand enfin il retrouvait leur trace, il les éliminait à l’aide d’une épée.
Je mis du temps à comprendre. J’avais même pensé être atteint d’une étrange forme de schizophrénie. Ce corps incontrôlé utilisait une arme à feu pour blesser ses victimes, voire les tuer. Mort ou vif, il veillait à les frapper avec sa lame. Je n’entendais rien de ses pensées. Mais je ne manquais rien des cris d’agonie de ses victimes. Résigné, je me contentai d’observer le monstre agir.
Je compris une partie de sa nature lorsqu’il rencontra un autre homme. Ils s’unirent pour traquer un groupe de quatre démons guidés par un chef spirituel. Je ne mets pas forcément les bons mots sur les choses, car, entre eux, ils parlaient une langue ancienne que je mis plusieurs années à comprendre.
Durant cette traque, il y eut d’autres assassinats. Et puis, une piste nous ramena à Los Angeles, ma ville natale. Nous passâmes même devant mon appartement, mais ce connard ne tourna pas la tête. Je ne pus même pas regarder si la fenêtre était toujours ébréchée. Ce démon, mon corps ne réalisait peut-être même pas où il passait. Mais, quelques semaines plus tard, mon passé nous rattrapa enfin. Lors d’un simple contrôle d’identité, un policier lui ordonna de le suivre. Je m’imaginais finir ma vie dans une prison condamné à mort pour tous nos crimes. Une prison autour d’une prison en somme ! Je faillis perdre la tête. Même si j’aurais dû me satisfaire que cet homme soit jeté en prison, j’espérai une issue plus favorable. Devenais-je un monstre à mon tour ? Préférais-je qu’il tue encore plutôt que de nous voir enfermés dans une cellule ? Quoi que j’en pensais, il ne fut jamais vraiment inquiété. Le policier expliqua qu’un avis de recherche avait été lancé par ma femme, six ans plus tôt. Il lui ordonna de le suivre au commissariat de police. Il fut interrogé et ses réponses me transpercèrent l’âme. Avec sa rigidité habituelle, il expliqua qu’il voulait quitter ma femme, ne l’avoir jamais aimée, n’avoir jamais aimé mes enfants. Cet idiot était d’ailleurs incapable de citer leurs noms avant de les lire sur un dossier laissé par le policier sur le bureau.
Il lui demanda une adresse et nous laissa repartir. J’avais envie de crier les crimes commis, mais aucun son ne sortit de ma bouche. Alors, qu’il enquêtait toujours sur ces Nephilim, il reçut plusieurs injonctions du Tribunal. Il parcourait si rapidement ces dossiers, que j’eus à peine le temps de les lire. Mais dans les faits, le jugement de divorce fut prononcé et il fut condamné à verser une pension alimentaire mensuellement. Son collègue était revenue avec des fiches de paie foireuse et le somma de les poster pour déclarer des revenus. Il voulait éviter toute enquête de police. La discrétion primait, alors le monstre s’exécuta. Le strict minimum fut versé mensuellement à ma famille. Ce fut là ma seule consolation !
Et puis quelques temps plus tard, après avoir perdu leur trace tout s’accéléra. Apparemment, les fugitifs, des Nephilim, avaient un plan précis et se rendaient à Vegas. Mon corps et son associé prirent la voiture et s’y rendirent immédiatement. Planqués dans un hôtel du Strip, ils les repérèrent. Clairement, un plan se tramait. Ils parlaient de portails et d’une ville nommée Pachad. Un autre groupe nous rejoint. Un homme impressionnant semblait donner les ordres. Je réalisais combien le démon me possédant n’était qu’un sous-fifre. Il reçut pour mission d’empêcher toute évasion par le parking de l’hôtel. Armé d’un fusil mitrailleur, mon corps attendait donc dans une puissance voiture au sous-sol, stationnée près des barrières de sorties. Et là, il s’assoupit. Enfin c’est ce que je crus. Et puis je commençai à manquer d’air. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Je voulus inspirer et mon corps inspira. Surpris, je fis tourner ma main pour regarder l’arme. Ma main répondit, ma tête pivota, mes yeux bougèrent dans leurs orbites selon ma volonté pour observer l’arme. Je n'en revenais pas. Mon corps me répondait enfin. Le désir de me suicider me traversa l’esprit mais je n’en eus jamais le courage. Si peu habitué à contrôler mon corps, l’arme m’échappa des mains. Les portes d’ascenseur sonnèrent et les Nephilim passèrent devant moi, visiblement heureux. Ils étaient plus nombreux que le déclarait les dossiers. Leur beauté irradiait. J’en étais subjugué. Je comprenais pourquoi ils les associaient à la luxure. Mais moi, je restai coi et pantois devant eux. Ils ne me remarquèrent pas au début. Puis une femme encore plus splendide que les autres tourna la tête vers moi. Elle ne faisait pas partie des traqués initiaux. Contrairement aux autres, j’ignorai tout d’elle.
Celui après la libération.
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Elle me sourit et je répondis béatement à son sourire. L’instant d’après, ils étaient montés dans leur voiture et partaient. Je devais les en empêcher. Je mis le contact pour les poursuivre avant d’exploser de rire. Libre, j’étais libre et j’allais poursuivre la tâche du monstre qui m’avait volé sept ans de ma vie ? Aucune chance ! Je ris encore un moment de ma stupidité avant de réagir. Enfin... j’essayai de réagir. Je n’arrivais plus à tenir mes clefs en main, je m’étais même pissé dessus. Reprendre le contrôle de mon corps après sept années fut difficile. Je mis une heure à remonter dans ma chambre. La sécurité m’interpella et je leur mentis prétextant être ivre. L'odeur nauséabonde de mon corps les persuada de mon état. Dans ma chambre, je n’eus d’autres choix que d'y rester planquer, le temps de réapprendre à marcher, à boire et à manger sans m’en foutre partout. Heureusement pour moi, aucun démon ne revint m’assassiner. Je gardais néanmoins toujours une arme sur moi, sans savoir si je leur destinerai les balles ou si je me réserverai la dernière pour leur échapper.
Après deux semaines laborieuses, j’avais quasiment repris le contrôle de mon corps. Je n’avais pas chômé pour autant. Incapable de dormir longtemps, j’avais mémorisé les dossiers, les comptes bancaires, les caches d’armes. Et je pris tous les risques dès ma sortie. Je vidais à mon tour ses comptes en banque. Je me souviens de la tête de la standardiste qui m’expliquai qu’il faudrait revenir le lendemain si je voulais retirer les quinze millions de dollars du compte en banque. Deux conseillers financiers tentèrent de me dissuader. J’adoptai la même attitude que le monstre. Ferme et déterminé, je leur répondis que ma décision était prise et que je voulais mon argent. Je n’en dormis pas de la nuit. De toute façon, cauchemardant tellement, je n’aimais plus dormir. Une semaine plus tard, j’avais à mes côtés tout le liquide dont j’avais rêvé.
Je me rendis chez le premier concessionnaire pour acheter une autre voiture passe-partout. J’effaçais mes traces et pris la tangente en direction de Los Angeles. Je mis une semaine à retrouver ma famille. Ma femme avait refait sa vie, mon aîné âgé de 17 ans ne voulait plus me voir et les deux jumelles ne se souvenaient même pas de moi. Je fus accueilli comme celui qui les avait abandonnés. Je ne valais rien de mieux que cet alcoolique qui quittait sa famille en prétendant aller acheter un paquet de cigarettes. Elle refusa mes explications comme mon argent. Je n’avais pas fait le bon choix en lui disant la vérité. Jamais elle ne me crut, elle se demanda même si je ne me foutais pas ouvertement de sa gueule. J’aurais réagi de la même façon, j’aurai eu les mêmes doutes à sa place. Je ne lui en voulais pas, mais je m’accrochais bien malgré moi. Ma vie durant ces sept années m’avait tant changé. Mon amour avait décliné avec la distance. Le sien avait totalement disparu et elle semblait heureuse. L’orgueil de retrouver ma femme guidait mes pas plus que l’amour. Et de cette orgueil, je n’obtins qu’une injonction du tribunal m’interdisant de l’approcher.
Quant à ma mère, elle m’a serré dans ses bras à mon retour. Mon père a été plus distant, même si je pense qu’il était heureux de me savoir vivant. J’inventais une histoire cette fois-ci. Je reconnus des torts fictifs. Cela ne calma pas mon père, mais ma mère me pardonna promettant de prier pour moi. Même si j’avais désormais une toute autre vision de son Dieu, je la remerciai chaleureusement. Je dormis chez eux cette nuit là et j’entendis mon père parler à ma mère. Il ne me reconnaissait pas. J’avais tellement changé, je n’étais plus le même homme. En sept ans, le monstre m’avait appris tant de choses. Je savais passer inaperçu, fausser des pièces d’identité, voler, mentir et surtout observer. J’en pleurais dans mon lit comme un gamin. Ce monstre avait volé ma vie et ces quinze millions de dollars ne me dédommageaient pas vraiment. Une pensée ignoble m’obsédait, quelle vie préférais-je ? Mon ancienne vie de famille, une vie de débauche avec 15 millions à claquer ou cette nouvelle chance de prendre mon destin en main et de rechercher ces Nephilim ? Je me mentais à moi-même, refusant l'évidente réponse. Je partis une nouvelle fois, laissant simplement un numéro de téléphone à ma mère. Je leur laissais également une somme coquette pour déculpabiliser de mon choix.
Ma nouvelle vie se trouvait à Vegas. J’avais observé les dons de ce monstre. Il pouvait tordre l’acier entre ses doigts et je n’en avais pas la force. J’ai vu son collègue traverser des murs et des ailes l’empêcher de s’écraser après la chute d’un toit. La vie ne se limitait pas aux humains. Il y avait les Nephilim, les Elohim. Je ne savais pas comment discerner l’ange du démon. Mais des trois vies qu’il m’était offert de vivre, je choisis celle de Vegas.
Celui après la révélation
C'est difficile de résumer ces deux années. Elles ont été les plus trépidantes de toute ma vie. Quelque part, elles m'ont plu, énormément plu. Et c'est pour cela qu'aujourd'hui je déprime tant. Le passé est le passé. Je l'ai appris de Kronos et j'ai peur de me retrouver enfermé dans leur souvenir.
Δ POUVOIRS DE L'ANGE Δ
Δ ANTICIPATION SOUVERAINE : Quand je meurs, quand je subis un choc et parfois quand je prends une mauvaise décision, le temps remonte son cours et je peux en dévier la trajectoire et éviter des erreurs fatidiques. Je maitrise de plus en plus ce don et j'arrive en jouer. J'avais même un code bien précis avec Kaylee pendant ce voyage vers l'Eden.
Δ AMIS ∞ ENNEMIS Δ
Δ LIENS AVEC D'AUTRES PERSONNAGES : Vous décrire mes amis et mes ennemis serait un peu long ici compte tenu du nombre de rencontres que j'ai faite. Ce que je peux dire, c'est que ma liste d'ennemis ne cesse de s'allonger, Raven, Sariel, Vesta, Michael, Sainte-Lame, une palanquée d'Elohim, au moins le triple de templiers. Ma liste d'amis ne cesse de se réduire à cause de mon isolement. J'ai perdu de vue des personnes importantes comme Princesse, Lidrya, Harahel, Lucy et surtout Kaylee.