Lou à Vegas, humaine niveau 10 - Infiltrée

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Humain
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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 21 août 2016, 11:39

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Lucy Mary Hale
"Si je vous dis 42? Vous avez intérêt à me donner la bonne réponse!"
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Δ QUI SUIS-JE ? Δ
Δ NOM : Hale
Δ PRÉNOM(S) : Lucy, Mary
Δ RACE : Ephémère
Δ GROUPE : Infiltrée
Δ ÂGE RÉEL : 27 ans
Δ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Vegas, 7 juin 1990
Δ ETAT CIVIL : Célibataire
Δ MÉTIER/OCCUPATION : Propriétaire de l'Area 51 à Vegas, Hackeuse du nom de Trillian pour les Infiltrées
Δ QUALITÉS : Gentille, généreuse, curieuse, énergique, légèrement naïve, enthousiaste, courageuse, protectrice, bienveillante, sociable.
Δ DÉFAUTS :Fière, orgueilleuse, légèrement naïve, léger syndrome d'Asperger.
Δ CÉLÉBRITÉ :Sirithil (Florence Rivière)


Δ UN CORPS SAIN DANS UN ESPRIT SAIN Δ
Δ CARACTÈRE : Lucy Hale, petite geek, curieuse de tout…

Lucy Hale est une gentille fille, avec du caractère. Ses amis disent souvent qu'elle peut-être adorable, mais qu'il ne faut pas rentrer dans son collimateur, sauf que pour pénétrer dans cette zone d'AOE, il faut en faire. Pour tout dire, Lou est un amour, mais elle peut essayer de vous manger si jamais vous touchez à un être qu'elle aime.
D'ailleuurs, l'amour chez Lou, c'est compliqué, elle croit avoir ressenti quelque chose de semblable, mais elle n'est pas sûre, en fait, ça ne s'est jamais concrétisé. Et c'est peut-être mieux pour elle, Lou commençait tellement à flipper à cause de ça, l'Amour, le grand A, ça lui fait peur. D'une manière inconsidérée, elle croit -et en a la certitude- qu'être amoureux, ça vous pousse à être égoïste. Mais ce sont des séquelles, de son enfance, qui la pousse à ce genre de raisonnement, cela se comprendra dans son histoire. Ce qui est certain, c'est que Lucy est une fille fidèle en amitié, devenez son ami et elle fera beaucoup pour vous, quitte à s'oublier elle-même. Parce que les amis, c'est important.

Bien entendu, ce leitmotiv est un peu malmené par sa fidélité au clan, celui des Infiltrés et de son Seirim. Quand Chris est devenu un infiltré, elle et lui se sont rapprochés, au risque de voir Andrew se poser des questions. Mais quand Chris s'est fait largué par Larry, elle a été là pour lui, après tout, c'était sa faute, elle s'est sentie coupable. Mais les choses ont tant changé. Garder le secret, le préserver, c'est un art délicat, mais elle fait tout ce qui est possible, de toutes façons, un jour ça finira par s’éventer. Comme tout ici bas.

Mais c’est vrai, Lou est encore un peu naïve, elle a une ligne directrice : Elle prend toujours le bon côté des choses, même les plus sombres. Et c’est pour cela qu’elle sourit tout le temps, elle est gênée de toutes façons quand elle est triste, parce qu’elle n’aime pas déranger les gens qui n’ont pas besoin d’avoir ses soucis aussi en tête. Mais il ne faut pas croire pour autant que c’est une gamine, Lou est très réaliste, elle a choisis tout simplement de ne pas céder aux choses négatives, pour faire de l’avant, toujours, et ne jamais stagner. Maintenant, c’est vrai que Lou ressent la peur, cela lui colle une boule au ventre, elle la discerne mieux, mais ça ne l’empêche pas de faire les choses quand même ! Parce que ce n’est pas cela qui pourra l’empêcher d’agir, de dire ou autre.
Elle est comme ça, Lucy.

Lucy c’est une fille généreuse, si vous avez besoin d’aide, elle sera là pour vous, si vous avez besoin de soutient, elle sera là. Elle ne réfléchit pas toujours à tout ce qu’elle fait, en tous cas, pas quand elle pense faire une bonne action ou quelque chose de juste, mais elle est comme ça. Ce qui lui a permis, il y a trois ans, d’être initié et au final de faire partie du clan des infiltrés.
Parce que Lou est curieuse, horriblement curieuse, cela ne lui est pas passé, elle pose des questions, elle réfléchit, elle essaye de comprendre et elle cherche. C’est dingue ce qu’elle peut chercher des réponses. Parce que Lucy…et bien Lou ne prends jamais rien pour acquis de ce qu’on lui raconte, elle a le besoin et l’obligation de découvrir par elle-même. C’est vrai, si on lui dit que quelqu’un est comme ceci ou comme cela, elle va écouter, l’assimiler et forcément…vouloir savoir par elle-même car elle refuse de juger les gens sur les avis des autres. Mais c’est comme ça.

Lucy c’est aussi la fille qui oublie les prénoms. Elle ne s’est pas arrangée avec le temps, elle oubli, sauf si elle s’attache à la personne ! Et elle s’attache souvent facilement. En fait, le truc, c’est que Lou a cessé de se souvenir des prénoms parce que petite, sa mère ramenait trop de nouveau mec, alors, même si certains étaient gentils, et bien d’autres…et c’était pas la peine de se souvenir de leurs prénoms. Alors, son cerveau a finit par prendre ça comme une habitude. Mais si elle se souvient de vous, c’est que vous êtes dans sa zone de confiance.

Mais Lou c’est surtout la geek accroc par excellence. Jeux vidéos et compagnies, elle a une passion pour Doctor Who et cela la rends parfois un peu étrange, bizarre, elle est dans ses délires. Mais ce n’est pas pour autant, qu’elle est totalement une extraterrestre ! Non, au contraire. Elle a bien les pieds sur terre, mais elle a ce petit quelque chose de différent. Elle est comme ça, Lucy…

Δ PHYSIQUE : Qu'est-ce qui caractérise Lou?
-Des cheveux roux, souvent lâché de manière fauve autours de son visage, avec une tendance à ondulé.
-Des yeux bleus clairs.
-Une taille normale (environ 1m70).
-Un corps fin mais pas trop.
-Le tatouage d'un ange sur son avant bras gauche.
-Le tatouage d'un oisea sur son flanc gauche.
-Des t-shirt de geek.
-Des lunettes de geek. (De soleil!)
-Des lunettes de lecture ou pour se reposer les yeux.
-Des Doc martens aux pieds.
-Un sac informe en bandoulière.
-Un ordi/tablette jamais loin.

Δ IL ÉTAIT UNE FOIS Δ
Δ HISTOIRE :

Dans un rp, son histoire a commencé comme ça :

[….]Il était annoncé à Meredith Hale qu’elle avait une belle petite fille. Mary-Jane Hale recevait quant à elle, un coup de téléphone de sa fille, une heure plus tard, pour entendre qu’elle était grand-mère d’une petite Lucy Mary Hale, 3kg8 et 39cm aussi rouquine que sa mère et les yeux plus clairs que ceux de papy Jack, le premier époux et père de Meredith. Des yeux curieux, lumineux et qui rappelaient plutôt à la jeune mère, les beaux yeux d’un homme qui était sa vie et qui aurait pu être là, s’il avait pu : le père de la petite Lou.

Grand inconnu, ayant pourtant lui aussi reçu l’appelle de Meredith, le prévenant de la venue, rapide de la petite fille mais qui n’avait émis que cette phrase mémorable entendu par l’aïeule. « Meredith, arrête de m’appeler, je t’aime mais là, ça devinent compliqué. »

--Compliqué ! Peuh ! Voila bien un homme marié ; ma fille tu aurais dû m’écouter ! –Déclara Mamie Hale énervée, observant sa fille sourire à son nouveau jouet comme s’il fut cadeau du ciel.-
--Maman…tu ne peux pas comprendre. Il m’aime, il reviendra, bientôt, je suis si heureuse. –Coupa la jeune mère en regardant le fruit de cet amour imaginé ou réel, en train de roupiller. -

Deux semaines plus tard, Meredith faisait un baby blues et disparaissait presque 6 mois en emportant sa fille, persuadée qu’elle pourrait aimer ce petit bout de rien, si elle n’avait personne autours. Personne ne saura jamais ce qui se passa durant ces six mois et Mary Jane choisit de ne prévenir aucune autorité, de crainte que les services sociaux ne prennent Lucy à jamais. […]

Voilà l’histoire de la jeune Lucy Hale, geek, infiltrée, humaine et hackeuse.
Lou n’aime pas raconter son enfance, en fait, elle n’aime pas passer pour la Cosette de service, car si les faits ne sont pas tous glorieux, ils ne sont pas refusés, ou encore rejetés. Elle a apprit à apprécier tous les bons côtés de son existence, malgré tout.

Lou est abandonné devant le perron de sa grand-mère, pour la première fois à 4ans ½, sa mère souhaite partir avec son nouvel amoureux, le deuxième dont la petite fille se souvient, et elle ne peut pas emmener Lucy. Lucy son petit pot de colle, qui aime encore sa mère, et pleurniche souvent quand elle ne lui donne pas de l’attention. Et elle ne lui en donne pas souvent. Sa mère a commencé à se droguer, ou repris la drogue, on ne sait pas, c’est donc mieux pour elle cet abandon. Il ne durera pas de toutes façons, rien ne dure jamais avec sa maman. Meredith n’est pas méchante, elle est malade, bipolaire, tendance suicidaire, dépressive, quelques couches de maladie mentale qui la rendent…incapable de s’occuper même d’elle-même en fait. Ce n’est pas sa faute.

--Pas sa faute…si elle avait voulu, elle aurait pu se soigner quand j’étais petite, mais elle ne m’aimait pas, pas aussi fort qu’elle aimait mon père. De toutes façons, quand je pleurais trop, qu’elle n’était pas d’humeur, je me souviens, elle disait toujours qu’elle n’aurait pas du m’avoir, qu’elle aurait pu avoir mon père encore à ses côtés si je n’étais pas restée. La plus grosse erreur de sa vie. Je l’ai entendu si souvent tout ça. Alors je faisais tout pour lui plaire et elle m’aimait un peu, enfin. Mais ça ne durait jamais, je ne comprenais pas les stades de sa maladie, ce n’était pas sa faute. J’ai finis par dire que oui, moi, que c’était sa faute. Sa faute de ne pas vouloir se soigner, pour moi.

Et Lucy commence à entrer dans le monde réel, composé d’abandon, de retour, de rejet et de soutient d’une vieille femme qui a vécu. Mary Jane Hale, pionner féministe, un peu, hippie sur les bords dans le passé, vieille femme battante. Le modèle de sa vie. Elle va s’occuper de Lou, rapidement et faire les papiers pour devenir sa tutrice légale, Lucy commencera a avoir une vie d’enfant normale, vers ses cinq ans, école, petit déjeuner d’œuf et de bacon, un bain le soir, une histoire avant de dormir et une maison calme.

--C'est drôle, j’arrivais pas à dormir sans les cris de ma mère et de son mec au début. Tous les cris, disputes et autres…et puis, je m’y suis fais, c’était facile, il suffisait de dire : Bonne nuit mamie. Et je m’envolais vers les rêves. J’étais contente d’être là, je priais même parfois que maman ne revienne pas. Et ma grand-mère disait, si elle m’entendait, elle me disait : Dieu ? Ah non, pas de ça chez moi ! Grand-mère était athée. C’était marrant. Je crois qu’elle a eu une éducation trop religieuse et sévère pour accepter Yahvé. Si elle savait…

Lou est heureuse, mais elle est un peu coupée de la réalité, dans son comportement, il y a des choses qui ne vont pas. Elle ne se mêle pas beaucoup aux autres enfants, elle a du mal avec l’école, c’est une bonne élève, mais elle pose trop de question. L’école demande à sa grand-mère de lui faire passer des tests, le diagnostic tombe, si Lou est intelligente, elle a un syndrome d’Asperger, léger, mais évident. Cela l’isole un peu et sa mère revenant, ça ne l’aide pas.
Les déceptions s’enchaînent en fait, nouveau beau-père, maman de retour, grand-mère qui refuse de la laisser repartir, et Lucy qui veut retrouver sa mère mais qui ne veut pas d’une vie cahotique. Elle aime avoir des règles, elle se sent bien avec les rituels normaux instaurés par sa grand-mère, et elle va peut-être avoir un chien, si elle est sage. Elle a toute la stabilité nécessaire à une enfant.
Sa mère est en bonne période, elle a 6 ans ½, elle va rester, avoir trois copains différents, dont un que Lou aime bien : Johnny. Garagiste,ancien taulard, mais un bon gars. Même Mary-Jane l’aime bien. Il est pas très poli, un peu bourru, mais il est gentil.

--Johnny, c’était le gars qui avait pas eu de famille, le type abandonné, mais je l’aimais beaucoup trop et il m’adorait. Alors ça convenait pas à ma mère, ma mère, fallait qu’elle soit la seule à être aimée. Elle était du genre jalouse, je supporte pas les jaloux…ça m’oppresse. Elle lui tapait des crises et elle m’en faisait aussi.

Encore un départ, après des larmes et des larmes. C’est là que la grand-mère de Lou décide de prendre les choses en main. Lou doit comprendre, elle lui offre sa première BD en lui expliquant qu’elle doit être forte, elle lui parle comme à une adulte. Toujours voir le bon côté, apprendre à ne pas pleurer, à grandir, chaque fois, qu’elle serait triste, elle aurait une BD, mais que si Lou discute avec elle et qu’elle en sorte grandit. C’est un peu dur, mais ça fonctionne, Lou aime qu’on lui explique les choses.
Elle est jeune, mais ça marche. Chaque fois que sa mère la blessera, elle aura un comics et une discussion avec sa grand-mère. Très tôt, Lucy apprends la maladie de sa maman, comprends les choses, écoute, pose des questions, elle va grandir avec cette façon de faire et le défilé va continuer jusqu’au deux évènements les pires de sa vie.

Elle a 13 ans, sa mère va bien, elle est en phase positive, elle est là depuis trois mois et est restée pour l’anniversaire de sa fille. Le souci avec une personne bipolaire, c’est que les bonnes phases ne durent pas, Lou a pris du level en ce qui concerne la maladie de sa mère, elle sait que la chute va arriver. Trop euphorique, trop heureuse, c’est évident. Elle se souvient avoir eu droit à des gaufres et des myrtilles, d’avoir mis un t-shirt Batman et d’avoir entendu sa mère l’appeler, plaintivement. De s’être rendu dans la salle de bain et de l’avoir trouvé, les bras levés comme quand les croyants prient à l’église au Père et l’avoir entendu dire, qu’elle n’aurait jamais du la choisir à la place de son père.

--J'ai jamais connu ce type, j’ai qu’une photo lacérée par ma mère, dans une boite, je sais pas qui c’est. Mais qu’est-ce que j’ai pu en entendre parler. Ma mère s’est ouvert les veines parce qu’elle ne supportait pas l’idée qu’elle m’ait choisi au lieu de Lui. C’est à ce moment que j’ai arrêté de pardonner ma mère et sa maladie, que j’ai arrêté de l’aimer, mais que je l’ai pas hais pour autant. En fait, j’ai juste dis stop. Je crois que c’est comme ça, on peut pas toujours tout encaisser.

Sa mère ira à l’hopital et s’en tirera quelques temps après, sans nouvelle,s ans rien, Lou continue son histoire, stable, mais l’éducation scolaire va mal. Lucy énerve ses professeurs, elle demande trop, elle commence à ne plus vouloir aller à l’école, mais c’est pire quand sa grand-mère est diagnostiqué par le cancer, elle a 15 ans. Mais comme toujours, ce n’est pas Mamie Hale qui se plaindra, au contraire. Elle fait de l’avant, des efforts et pourtant, elle est diminuée. Elle arrête de travailler, car jusqu’à présent, pour bien faire vivre Lucy, elle bosse, à droite, à gauche. Sacré bonne femme, Lucy décide d’arrêter l’école à ses 16 ans et de commencer les petits boulots pour aider. Dans sa tête, elle a un super projet futur, mais c’est un rêve de gamine. Tout au plus.
Elle en parle souvent avec sa grand-mère d’ailleurs, elles sont bien toutes les deux et là, sa mère revient, encore, elle est déjà revenu, mais jamais avec un type aussi…patibulaire.

--Andy Petterson…ce type me faisait flipper. Je sais pas, c’était sur son visage, un peu comme si le Diable, pardon de l’expression, lui avait peint le visage. Vraiment, il était flippant…

Ils cohabitent, mais Lucy n’aime pas cet homme, il la regarde trop étrangement, elle en parle à sa mère, qui lui répète qu’elle veut juste gâcher son bonheur, heureusement pour Lucy, rien de dramatique n’arrivera, non, Mary-Jane, épuisée par la chimio, sortira la carabine.

--C'est tellement tordant cet épisode. Mamie était avec son foulard, elle l’a pointé avec le fusil : « Mon père chassait avec ce fusil et il m’a appris à m’en servir petit con » et elle l’a chargé. Andy c’est pas fait prier, je vous rassure, il s’est tiré. Il me matait et …bref je vais pas faire un dessin !

Lucy a eu peur, c’est là qu’elle a pris des cours d’auto défense et un peu de boxe, dans le quartier cubain, ou elle a grandit, elle s’est vite trouvée une salle et des amis garçons pour l’inciter à sauter le pas. Elle n’a pas beaucoup de copine à l’époque, mais elle a des potes. C’est dans cette période qu’elle rencontre son meilleur ami : Andrew. Un mec adorable que sa grand-mère assoit à sa table avec plaisir. C’est cette période où elle commence à bidouiller l’informatique, 16 ans….

Meilleur ami, premier petit copain Sam, et grand-mère malade, a 18 ans, elle fait la rencontre de Blain. Blain, sacré type. Grosse histoire, mais pas d’amour…il va l’entrainer dans le monde du net et elle va commencer à s’appeler Trillian. Mais…
La lutte contre le cancer de Mary-Jane ne se solde pas par la victoire de la vieille femme, Lou l’accompagne sur son lit de mort, à l’hôpital, en lui promettant de s’occuper de Meredith, et d’être une fille bien, elle ne brisera jamais cette promesse, jamais.

--Quand elle est morte, j’avais le choix, pleuré, ou aller de l’avant. Je l’ai enterré, y avait tout le quartier cubain, et ses ex-maris, j’étais pas en noir, je souriais, parce que je voulais pas qu’elle me voit pleurer. J’ai fais pleurer tout le monde avec mon discours n’empêche, ça m’a génait. J’aimais ma grand-mère, à ce moment, j’ai perdu ma vraie maman.

La suite ? Mary-Jane a prévu un pécule pour sa petite fille, la revente de la maison lui en apportera un autre, commence alors le périple de Lou dans la vie d’adulte, petit boulot mais surtout, la volonté de créer son véritable projet : l’Area 51 !

Fondée en 2011 Lucy Hale rachète un ancien entrepôt et garage, elle y construit l’Area 51 un cyber café couplé à une boutique de comics et un espace de JDR. Ce n’est qu’un an plus tard que la zone du dessus du cyber que le Loft est habitable par la propriétaire., elle en a finit de squatter l’appartement de Andrew.

Et la vie commence !
--Qand j’y pense, je me suis pas foulée pour débuter à Vegas, y a trois ans. Cela donnait quoi déjà ?

Lou redresse son regard, il est assez tard, ou peut-être trop tôt. Sa tignasse rousse est en bataille, l’oiseau de nuit a entre les lèvres un énorme beignet, et tout un tas de cochonnerie en cadavre autours d’elle. Ses grands yeux clairs scrutent avec intensité ce qui se passe. Le casque sur les oreilles, il ne reste de sa coiffure que deux nattes sommaires, parsemés de petits cheveux rebelles et ébouriffés qui vont bien avec son regard fatigué.

-AFK.

Déclare-t-elle dans le micro, bazardant son beignet pour le « lancer » au milieu du cadavre d’un papier gras aux icônes de Burger King et elle saute de son tabouret haut, la marque du siège imprégné sur ses fesses. Le cyber est vide à cette heure-ci, il reste Andrew qui s’est endormi comme un vieux débris sur sa chaise, le bot actif sur Aion en train de ramasser des herbes. Et puis c’est tout. La cession d’instance dans les abysses et l’Event Inter Team dans les zones pvp de la soirée est terminée depuis un moment. Demain, ce serait Final Fantaisy XIV et après avoir monté sa pistellero sur Aion, ce serait sa petite sorcière sur Final.

Elle frotte ses yeux, demain matin, elle pourrait dormir. Tout à l’heure. Le cyber serait fermé jusqu’à 17heures, pour une soirée spéciale Final. La semaine prochaine sera réservé à la location des sept sales du cyber pour sept parties de JDR. Elle participerait peut-être à celle sur Crime ou Agone voir un bon vieux D&D ou un Star Wars. Cela fait longtemps qu’elle n’a pas joué de partie sur table. Tant qu’elle n’aurait pas à Mastérisé.

La zone 51 est un vaste magasin/entrepôt de Vegas. Lucy n’a jamais fait d’étude poussée par manque d’argent, une vie de famille compliquée mais pas super intéressante à raconter. Une grossesse trop jeune pour une maman bipolaire sur les bords, un père très présent….dans les histoires pas dans la réalité. C’est le monde des ordinateurs, jeux vidéo et bande dessinés qui l’ont bercé durant son enfance.
Sa grand-mère l’a élevé. Elle a reçu une petite somme intéressante à sa mort. Qu’elle a investi ici. Dans le monde du jeux vidéo et compagnie, elle a sa réput’. Lou vit de sa passion. Sans rouler sur l’or, mais elle s’en fiche. Il lui faut peu pour être satisfaite.

La « Zone 51 » est le repère des geeks de Vegas digne de ce nom. Ils ont de quoi faire ici. Il y a une boutique adjacente qui reçoit figurine, bd et autres goodies qui sont en gérance. Elle est la propriétaire des murs. Elle a fait que fournir les locaux et avoir une part dans l’affaire qu’elle laisse gérer par ledit Andrew.
De base, la zone 51 c’est le vaste garage réaménagé par les soins de Lou, une pièce principale avec ordinateurs derniers cris (acheté avec le bénéfice) et 7 salles adjacentes de différentes tailles pour organiser des grosses cessions de jeu de rôle sur plateau, réunion d’accroc, de gars qui se déguisent et tout. C’est assez pathétique pour certain. Mais c’est un autre univers.

Le truc c’est que l’endroit est tenu par une mignonne petite jeune femme, que cela attire les geeks pas toujours sexy et que l’ambiance est d’enfer. Elle a une vie sentimentale banale, ne drague pas, n’est pas portée sur le fait d’être attirante ou autre, parce qu’assez ingrate jusqu’à ses 17 ans physiquement. Un peu timide sur les bords ou rapidement gênée, elle préfère largement se concentrer sur autre chose.
Lou vit dans un loft au dessus. Et elle envisage de racheter les locaux à coté pour faire une zone laser quest. Ce serait cool. Elle a travaillé sur les croquis…

Ses lunettes rondes qui l’aident à scruter l’écran, remontée sur le sommet de son crâne, son haut débardeur dévoilant une épaule, un jean slim et des convers, les mains dans les poches arrières, elle fait le tour. Comme d’hab, la porte a pas été fermée. Elle soupire et se rapproche pour au moins tout verrouillé.

--Andrewwwwwwwwwwwwwwwww va falloir te réveiller et te bouger tes miches ! Ton chat va crever la dalle ! Je vais te faire tomber de ta chaise ! Tu as le…

Elle se retourne en souriant, mais le sourire disparait, rapidement. Un flingue pointé vers elle, Lou reste stoïque, elle observe le mec de l’autre côté, capuche qui le cache un peu, il renifle bruyamment. Son cœur bat dans sa poitrine. Elle redresse ses mains, par réflexes, troisième cambriolage en quatre mois ! Elle devrait vraiment prendre le réflexe de fermer sa porte.

--Tu vas être bien gentille, me filer la recette et me laisser embarquer du matos. T’es plutôt mignonne, soit aussi un peu intelligente.

Lou hoche la tête, pas de problème. Ses yeux fixés sur l’arme, la main de l’homme lui attrape l’épaule et il la coince contre elle. Beurk. Il a une odeur de sueur et de vieux tabac. La pointe du flingue sur sa tempe, elle regarde vers Andrew, il ronfle à grand renfort de bouche ouverte. Lou se concentre. Son visage rayonnant se referme sur ses pensées qui bouillonne, pas du style à jouer la demoiselle en détresse, elle se laisse embarquer par le voleur, sans rien dire, contournant le comptoir centrale où sont posés ses cinq écrans, ses tours de gameuse et l’écran de sécurité des caméras, elle se dirige vers un tiroir quand le mec la lâche et ouvre. Dedans la caisse. Pas mal de liquide.

Il la pousse et commence à fourrer ses poches, arrêtant d’avoir une attention assez continue. Lou observe un de ses claviers sans fils, un de ses plus beaux claviers sans fil. Elle est dégoûtée d’avance de ce qu’elle va faire. Vraiment.
Elle pousse un hurlement en même temps que le clavier rencontre l’arrière du crâne du mec, un coup de pistolet part, flingue un spot au plafond, réveille Andrew qui se vautre de sa chaise. Le mec se jette sur elle, leurs corps renversés à cause de son tabouret haut, et d’une chaise de bureau noire et énorme, elle tombe sur le dos, recevant le poids du type sur elle, sa tête cogne, mais il lui en faut plus.
Plat du pied sur son torse, elle pousse un cri, rageux, toute fine et mince et qu’elle soit, elle pousse et son genou remonte dans les bijoux de famille du cambrioleur, un crachat étouffé sur son visage en réflexe, ses lèvres grimacent de dégoût.

C’est Superman qui l’a sauvé. Ou tout du moins, sa figurine boîte à cookie en porcelaine posée sur le rebord du bureau. Le mouvement brusque des corps pousse le bureau, la silhouette vacille et tombe sur le pied du malfrat, Lou se redresse, sert le poing, l’empoigne et file un coup.

---Je… Elle frappe. Fait…du…krav-maga…espèce….de…connard !

Et de la boxe depuis ses 16 ans. Depuis qu’elle avait été dans une mauvaise situation.
Entre chaque mot, elle a frappé, assez pour assommer le type, une bonne fois pour toutes. Un mal de crâne a faire hurler. Une lèvre fendue quand il a essayé de la maintenir dans un geste brusque, le mec est au sol. K.O.
Andrew est essoufflé, par la panique, le téléphone à la main pour appeler la police. Lou est complètement décoiffé. Elle regarde le chantier au milieu de ses machines, fixe l’écran.

---Et voilà ! Je me suis fais buté par un putain de crevar pour mes PA‏ ! Putain mais j’étais près des PNJ !

Et de là, tellement de chose ont découlé. Elle a rencontré Séveride sur un parking, commencé son initiation en tant qu’infiltrée avec Sassy et elle a vécu tellement de chose, elle a plongé la tête la première dans l’histoire de Vegas, des Nephilim, des Elohim, elle a eu un maitre, et tout et tout.

Mais surtout Lucy a connu la grande révélation, elle a vu le monde changé, les choses prendre de nouvelle tournure, et pourtant, elle est restée infiltrée, elle a fait tout ce que Sariel lui a demandé, monté son groupe de Hack, vu Larry quitter Chris et son groupe rester ce qu’il est. Elle a continué d’être son lien avec les clans à vrai dire, comme il avait demandé et Lou a cherché à se perfectionner, toujours. Elle a appris le français, la boxe française et tellement de chose, elle a son maître, sa vie, ses aléas et des personnes lui manquent mais c’est comme ça.

--Mais pour le reste, vous le découvrirez en jeu. Et parce que j’ai envie de rp c’est trop joli ici!

Lucy Hale, infiltrée, humaine niveau 10!

Δ AMIS ∞ ENNEMIS Δ
Δ Princesse:A la différence de sa sœur Raven, Princesse est quelqu’un de très doux et probablement pudique. Lou adore cette jeune femme qui lui paraît être une créature douce et posée, sincère, et bienveillante. C’est facile de parler avec elle et aussi très facile de ne pas se fâcher. Elle la considère sur une personne en qui elle peut compter et une amie. C'est probablement l'une des seule démone pour qui elle éprouve un sentiment d'attirance sans pour autant que ce soit trop intime.

Δ Raven Chesly:Elle a un sacré caractère, néanmoins Lou apprécie Raven. Brute, directe, un peu flippante, mais badass, elle lui rappelle Tank-Girl. Cette démone a fait vivre une sacré émotion à Lou, mais le moment n’a pas été pour autant désagréable, c’est difficile de ne pas apprécier autant que l’inverse cette créature pour la jeune geek.

Δ Cyprien Séveride:Il lui manque terriblement malheureusement, avant elle passait beaucoup de temps avec lui, mais depuis qu'il n'est plus sur terre, et bien elle a peut de nouvelle. Elle lui en veut peut-être un peu, mais elle ne lui dira pas. Elle serait bien trop contente de le revoir.

Δ Lidrya Chesly:Lou connait Lidrya désormais, elle la trouve géniale, une mère qui l'impressionne. Elle l'aime beaucoup et son histoire est boulversante en soit. Sans faire d'elle son idôle, la jeune rousse éprouve beaucoup de chose pour la brune, de l'admiration surtout!

Δ Asriel:Elias s’est présenté à elle, un peu comme un original, complètement détaché de la réalité, ce qui a probablement poussé la jeune fille à vouloir le connaître un peu plus. Et puis elle a appris qu’il était en fait le frère d’Asmodée. Cela n’empêche pas Lou de le considérer comme un ami, une personne qu’elle a envie de connaître et avec qui elle s’entends bien. Elle nele voit pas en tous cas à une autre place

Δ Kurt Hansel:On en raconte des choses sur Kurt! Lou n'oublie pas qu'elle l'aime beaucoup! Elle espère bien le revoir!

Δ Djinn:C’est toujours impressionnant de parler à quelqu’un qui porte sur lui son intelligence, en tous les cas, Lou le ressent comme ça. Un peu speed pour elle et peut-être pas patient, ne répondant pas toujours à tout, elle est perplexe quant à sa rencontre avec lui. Weird mais cool en soit, Djinn est certainment son Stephen Hawkins à elle!

Δ Sariel:Tout ce qu''elle peut dire, c'est que Sariel lui a laissé une forte impression, mais au fond, elle l'aime bien. Il est motivant, il pousse vers l'avant et donne envie, si on laisse de côté tous les petits détails. Il est clair que tout ce qu'on raconte sur lui n'est pas si faux, mais elle discerne plus loin que le bout de son nez -ou le pense en tous cas-. Il est bien entendu violent, et méprisant envers les humains, cela n'effraie pas Lucy, si elle arrive à passer au dessus, il y arrivera aussi. Bien entendu, elle ne lui fait pas pleinement confiance et ne prends pas tout ce qu'il dit pour argent content, il a été Caleb après tout et il peut très bien dire ce qu'elle veut entendre. C'est pour cela que les noms des esclaves -supposés-, elle ne le prends pas pour argent content, mais si c'est vrai, alors non, il n'est pas aussi horrible que les gens le pensent.
La difficulté avec lui, c'est de rester calme, ce qu'à du mal à faire Lou, mais elle apprendra peut-être à être plus posé, en tous les cas, malgré ce qu'elle a vu de lui, elle retient les meilleurs côtés et cette impression qu'il a laissé. Il est impressionnant mais ce n'est pas que positif ou que négatif, c'est un étrange mélange des deux...

Δ Dawn Ludlow:Son amitié avec Dawn est sans limite, elles sont infiltrées toutes les deux, et cela fait si longtemps qu'elles ne sont pas vues, mais, elles s'échangent souvent des mails! Lucy l'adore!

Δ Oishi Seijitsu:Toujours pro, Oishi est souvent là pour elle.

ΔHope: Il l'évite tellement, en fait, elle sait qu'ils ne se reverront plus jamais et elle a pourtant espère parfois. Hope et son grand mystère, celui qui parlait d'un restau enfin construit...

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