Nouveau tatouage
=avant
-Cela fait longtemps que je n’ai pas tatoué, tu n’as pas peur ?
Je souris à Lucy, les cheveux rouges réunis dans une queue de cheval serrée, j’observe mon amie, étrangement installée sur le fauteuil de tatouage. Quand elle est venue me voir, que je l’ai vu dans son fauteuil, j’ai compris qu’il fallait marquer sa peau d’un nouvel évènement.
Son tatouage d’ange est outrancier pour une demoiselle esclave, je préfère l’autre à son ventre, maintenant je vais lui en offrir un nouveau.
Aurel m’a appris, je suis plutôt bonne à l’exercice, mais je ne le fais pas souvent. Je marque volontiers les esclaves qui me le demande, Lucy ne m’a pas demandé, mais je l’ai convaincu. Sûr de moi, pour autant, je prépare le tout, en lui souriant. Elle m’a un peu expliqué pourquoi cet état, je comprends sa punition et elle est franchement simple. A une autre époque, elle serait morte.
-Tu sens quelque chose quand je te touche aux jambes ?
Sa peau est étrangement dure, plus j’effleure l’épiderme, plus j’ai l’impression d’effleurer une pierre.
-Tu sais ce que tu veux faire? Ou tu me laisses libre?
Je souris, si elle me laisse faire, je sais ce que je ferais, mais c'est à elle de choisir.
-J’adorerais te tatouer le dos, peut-être que tu me laisseras faire un jour.
J’adorerais remplir l’espace de son dos, j’ai des idées, trop, l’art du tatouage je le connais mais depuis la mort de Aurel je ne l’ai plus pratiqué, par tristesse, et puis, je ne ne le fais que rarement, à dire vrai c’est assez exceptionnel.
-Tu as de la chance d’être encore en vie.
Je me dois de lui dire, peut-être que je pourrais lui apprendre avec un peu de discussion à mieux servir son nouveau maître. Ce n’est pas n’importe qui. Après tout j’ai dis à Kaylee Sutton que je savais dresser les esclaves, à une époque, je les chatiais moi-même pour les dresser, mais avec un être libre comme Lucy, il faut céder un terrain plus posé, elle a connu la fausse liberté des sociétés humaines…
-Et tu as de la chance d’être l’esclave du paladin.
C’est un grand Nephilim, c’est donc un grand honneur.
Nouveau tatouage [Lucy]
L’Eredras - le monde entier de Séraphine en fait- donne à Lou, l’impression de tomber dans le Freaks chic d’un Big Fish de Burton ou d’un univers semblable, un peu plus composés de filles presque nues et de tatouages colorés. Elle aime bien, son audace pour les couleurs sur la peau n’égale pas celle de son amie et il est probable qu’elle n’en aurait jamais autant, mais elle n’a pas la chose en désamour. Sinon, elle n’aurait pas quelques traces d’encre sur la peau !
Dans la pièce de tatouage, elle regarde le décor, essaye de regarder à travers la porte, les allées et venues qu’il peut y avoir, impressionner, peut-être curieuse, de se retrouver là, avec Séraphine, qui a su la convaincre d’avoir une nouvelle encre sur sa peau. Pourquoi pas, après tout, Lou se dit que c’est une opportunité à ne pas manquer.
--Non. –Répond-t-elle sincèrement, sa bouche dotée d’un jolie sourire, rayonnante même, comme si elle était apaisée. –Pourquoi, tu as peur d’avoir oublié des trucs ? Ou tu veux juste me taquiner ?
Lou sourit. Séraphine est dotée d’une personnalité flamboyante, quelque chose que Lucy trouve fascinant, et qu’elle n’aurait jamais. Quoi qu’elle aime bien son caractère et ce qu’elle est, avec ses défauts et ses incompréhensions, voir son choix, accepté en entier, de rebrousser chemin sur sa propre évolution. Après tout, tout était bien plus simple il y a quelques années en arrière, avant de se laisser changer par les choses !
Elle a parlé avec Séraphine, comme elle a pu le faire avec Arthémis, s’ouvrir sur ses propres impressions n’est pas facile, l’état est là. Il ne lui provoque rien de plus qu’un fait, dont elle s’accommode, préférant encore se préoccuper des autres, que réellement d’elle-même. Il y a des priorités qui se sont effacées, elle préfère penser à des choses pour elle. Mais personne ne peut encore le savoir ou s’en rendre compte. Elle garde cela pour elle.
--Oui, j’ai des sensations. D’ailleurs, je n’ai pas mal, mais j’ai l’impression de toujours avoir une crampe, sans que cela soit douloureux. Des fois, j’aimerais juste déplier mes jambes, parce que rester dans cette position, c’est agaçant, mais ça fonctionne pas. Et pas pratique…mais c’est une évidence, ça, que ce n’est pas pratique.
Inutile de rentrer dans les détails, l’impossibilité d’écarter les jambes pour faciliter, ne serait-ce qu’une propreté idéale après un passage au toilette. Le visage de Lucy porte une expression mitigée, entre l’acceptation, la perplexité et tout un tas d’autres choses.
--C'est toi qui m’a convaincu, tu dois bien avoir une idée. Sinon, j’ai un code binaire en tête que j’ai envie de porter…
Un code que pas grand monde ne pourrait comprendre et dont elle ne dirait jamais rien, une petite série de chiffre à porter à l’intérieur du poignet. Elle hausse les épaules, Lucy veut bien la laisser faire ce qu’elle a envie, elle est emportée par l’envie de vivre l’expérience, elle pouffe.
--Le dos, tout le dos ? ça serait peut-être gros pour moi, non ?
Lou ne se voit pas toute tatouée de partout, ce n’est pas elle, les touches minimes lui vont bien, elle en rajoute une volontiers, parce qu’il s’agit de Séraphine, tout simplement. Les paroles qui suivent font tirer une nouvelle tête à Lou qui regarde son amie, la bouche en coin et l’air…peu convaincue. De la chance d’être en vie, ce qui est un fait plutôt normal pour Lucy, mais soit. Si elle ne répond pas sur cela, elle enchaine presque immédiatement sur la suite.
--Je ne suis pas aussi sûre de toi à ce sujet. J’ai carrément l’impression que c’est juste une punition de me filer à lui. Mais j’ai dis que j’essaierais et que je ferais des efforts. Après, moi, de toutes façons les protecteurs ou maîtres, peu importe, je finis toujours par les voir tous les 36 mois du mois, avant qu’ils aient mieux à faire. Il passera aussi.
Lucy pense bien que cela pourrait être différent, ou pas du tout, ce n’est qu’une étape passagère, dont elle s’accommoderait le temps que cela durerait, tout comme l’état dans lequel elle se trouve. C’est une étape, et si elle est faite pour durer et bien, elle ferait avec. Maintenant, elle ne peut pas tout à fait savoir sur quel pied danser en compagnie du fameux paladin, déjà parce que pour danser, en ce moment, c’est compliqué et surtout parce qu’elle s’est tout à fait buter. Après tout Dawn n'a pas eu totalement tord, et elle commence à croire que ce serait ainsi encore une fois.
Mais elle n’a pas eu l’impression de pouvoir communiquer avec lui, ou même de pouvoir en avoir l’opportunité.
--Tu aurais voulu être son esclave toi ?
Séraphine est semble-t-il plus respectueuse, plus adaptée, plus plein de chose que Lou ne sera jamais. Lucy reste Lucy, elle ne peut rien y faire à ce sujet.
Dans la pièce de tatouage, elle regarde le décor, essaye de regarder à travers la porte, les allées et venues qu’il peut y avoir, impressionner, peut-être curieuse, de se retrouver là, avec Séraphine, qui a su la convaincre d’avoir une nouvelle encre sur sa peau. Pourquoi pas, après tout, Lou se dit que c’est une opportunité à ne pas manquer.
--Non. –Répond-t-elle sincèrement, sa bouche dotée d’un jolie sourire, rayonnante même, comme si elle était apaisée. –Pourquoi, tu as peur d’avoir oublié des trucs ? Ou tu veux juste me taquiner ?
Lou sourit. Séraphine est dotée d’une personnalité flamboyante, quelque chose que Lucy trouve fascinant, et qu’elle n’aurait jamais. Quoi qu’elle aime bien son caractère et ce qu’elle est, avec ses défauts et ses incompréhensions, voir son choix, accepté en entier, de rebrousser chemin sur sa propre évolution. Après tout, tout était bien plus simple il y a quelques années en arrière, avant de se laisser changer par les choses !
Elle a parlé avec Séraphine, comme elle a pu le faire avec Arthémis, s’ouvrir sur ses propres impressions n’est pas facile, l’état est là. Il ne lui provoque rien de plus qu’un fait, dont elle s’accommode, préférant encore se préoccuper des autres, que réellement d’elle-même. Il y a des priorités qui se sont effacées, elle préfère penser à des choses pour elle. Mais personne ne peut encore le savoir ou s’en rendre compte. Elle garde cela pour elle.
--Oui, j’ai des sensations. D’ailleurs, je n’ai pas mal, mais j’ai l’impression de toujours avoir une crampe, sans que cela soit douloureux. Des fois, j’aimerais juste déplier mes jambes, parce que rester dans cette position, c’est agaçant, mais ça fonctionne pas. Et pas pratique…mais c’est une évidence, ça, que ce n’est pas pratique.
Inutile de rentrer dans les détails, l’impossibilité d’écarter les jambes pour faciliter, ne serait-ce qu’une propreté idéale après un passage au toilette. Le visage de Lucy porte une expression mitigée, entre l’acceptation, la perplexité et tout un tas d’autres choses.
--C'est toi qui m’a convaincu, tu dois bien avoir une idée. Sinon, j’ai un code binaire en tête que j’ai envie de porter…
Un code que pas grand monde ne pourrait comprendre et dont elle ne dirait jamais rien, une petite série de chiffre à porter à l’intérieur du poignet. Elle hausse les épaules, Lucy veut bien la laisser faire ce qu’elle a envie, elle est emportée par l’envie de vivre l’expérience, elle pouffe.
--Le dos, tout le dos ? ça serait peut-être gros pour moi, non ?
Lou ne se voit pas toute tatouée de partout, ce n’est pas elle, les touches minimes lui vont bien, elle en rajoute une volontiers, parce qu’il s’agit de Séraphine, tout simplement. Les paroles qui suivent font tirer une nouvelle tête à Lou qui regarde son amie, la bouche en coin et l’air…peu convaincue. De la chance d’être en vie, ce qui est un fait plutôt normal pour Lucy, mais soit. Si elle ne répond pas sur cela, elle enchaine presque immédiatement sur la suite.
--Je ne suis pas aussi sûre de toi à ce sujet. J’ai carrément l’impression que c’est juste une punition de me filer à lui. Mais j’ai dis que j’essaierais et que je ferais des efforts. Après, moi, de toutes façons les protecteurs ou maîtres, peu importe, je finis toujours par les voir tous les 36 mois du mois, avant qu’ils aient mieux à faire. Il passera aussi.
Lucy pense bien que cela pourrait être différent, ou pas du tout, ce n’est qu’une étape passagère, dont elle s’accommoderait le temps que cela durerait, tout comme l’état dans lequel elle se trouve. C’est une étape, et si elle est faite pour durer et bien, elle ferait avec. Maintenant, elle ne peut pas tout à fait savoir sur quel pied danser en compagnie du fameux paladin, déjà parce que pour danser, en ce moment, c’est compliqué et surtout parce qu’elle s’est tout à fait buter. Après tout Dawn n'a pas eu totalement tord, et elle commence à croire que ce serait ainsi encore une fois.
Mais elle n’a pas eu l’impression de pouvoir communiquer avec lui, ou même de pouvoir en avoir l’opportunité.
--Tu aurais voulu être son esclave toi ?
Séraphine est semble-t-il plus respectueuse, plus adaptée, plus plein de chose que Lou ne sera jamais. Lucy reste Lucy, elle ne peut rien y faire à ce sujet.
J’aime beaucoup Lucy, à dire vrai, je n’ai jamais été vraiment amie avec d’autres esclaves, je pense que j’ai toujours été plus fidèle aux Nephilim qu’aux mortels, c’est une pente dangereuse, je pourrais être…incapable de la punir si on me le demandait. Aurel m’a déjà demandé ce genre de chose et cela ne m’a jamais fait sourciller. Je ne sais pas si je ne m’affaiblis pas…
Cela ne doit pas m’arriver !
-Moi ? Je ne veux rien, ce sont les maîtres qui décident. Bien entendu que je souhaiterais être l’esclave d’un Nephilim tel que lui. Quand on est esclave, comme moi, la fierté est son maître et de le servir, il n’y a pas d’autre raison à mon existence.
Je ne ressens rien d’outrageant dans ce que je dis, c’est ce qui est normal. Je n’ai aucun besoin de m’accomplir personnnellement, ni de me réaliser, je ne suis pas prise par les besoins de la société humaine puisque je n’en fais pas partie. Je souris à Lou en disant tout ça, je ne sais pas si elle peut me comprendre. Après tout, elle a une entreprise, et elle répète trop souvent qu’elle est indépendante.
Je soupire.
-Les maîtres passent dans ta vie car tu n’es pas faites pour eux. Un jour, tu auras celui qu’il te faut.
Je crois en ce que je dis, je ne parle pas d’amour, de romance ou de ce genre de chose, non, je parle d’un autre qui lui ira et qui lui correspondra et qui reviendra toujours malgré ses défauts. Elle a d’autres qualités et je suppose qu’elle est toujours en vie pour une excellente raison. Je crois en Lucy, même si…je doute aussi.
-Pour ton tatouage, je pensais à un petit Tardis, ton truc du docteur, tu me dis toujours que tu as perdu ton collier et j’ai vu sa photo sur Instagram, je peux le reproduire sur ta peau, en petit sur le poignet droit. Non ? C’est quoi le code binaire que tu souhaites ?
Un code binaire, ça ne me dit trop rien, je crois que c’est plein de chiffre, mais je ne saisis pas tout. Elle m’expliquera surement. Je prends le dessin du tardis que j’ai fais et je lui montre, il ressemble à son collier, mais ce n’est pas compliqué, de refaire un Tardis, il est assez petit.
-Tu en penses quoi ?
Va-t-elle aimer ? Je serais heureuse si oui, mais mon idée est peut-être mauvaise, je veux seulement lui faire plaisir.
Cela ne doit pas m’arriver !
-Moi ? Je ne veux rien, ce sont les maîtres qui décident. Bien entendu que je souhaiterais être l’esclave d’un Nephilim tel que lui. Quand on est esclave, comme moi, la fierté est son maître et de le servir, il n’y a pas d’autre raison à mon existence.
Je ne ressens rien d’outrageant dans ce que je dis, c’est ce qui est normal. Je n’ai aucun besoin de m’accomplir personnnellement, ni de me réaliser, je ne suis pas prise par les besoins de la société humaine puisque je n’en fais pas partie. Je souris à Lou en disant tout ça, je ne sais pas si elle peut me comprendre. Après tout, elle a une entreprise, et elle répète trop souvent qu’elle est indépendante.
Je soupire.
-Les maîtres passent dans ta vie car tu n’es pas faites pour eux. Un jour, tu auras celui qu’il te faut.
Je crois en ce que je dis, je ne parle pas d’amour, de romance ou de ce genre de chose, non, je parle d’un autre qui lui ira et qui lui correspondra et qui reviendra toujours malgré ses défauts. Elle a d’autres qualités et je suppose qu’elle est toujours en vie pour une excellente raison. Je crois en Lucy, même si…je doute aussi.
-Pour ton tatouage, je pensais à un petit Tardis, ton truc du docteur, tu me dis toujours que tu as perdu ton collier et j’ai vu sa photo sur Instagram, je peux le reproduire sur ta peau, en petit sur le poignet droit. Non ? C’est quoi le code binaire que tu souhaites ?
Un code binaire, ça ne me dit trop rien, je crois que c’est plein de chiffre, mais je ne saisis pas tout. Elle m’expliquera surement. Je prends le dessin du tardis que j’ai fais et je lui montre, il ressemble à son collier, mais ce n’est pas compliqué, de refaire un Tardis, il est assez petit.
-Tu en penses quoi ?
Va-t-elle aimer ? Je serais heureuse si oui, mais mon idée est peut-être mauvaise, je veux seulement lui faire plaisir.
Lucy ne sait pas trop que répondre à Séraphine, d’un côté, elle comprend son raisonnement. Séraphine n’a jamais rien connu d’autre, mais d’un autre, Lou a envie de la démentir. C’est drôlement étrange que ce soit-elle, qui voit quelque chose, à la place du premier concerné. Lou ne voit jamais rien, ou plutôt manque des éléments importants, ou en zappe certain autre mais là, elle n’arrive pas à tenir sa bouche plus longtemps.
--Ce n’est pas vrai, tu tiens à l’Eredras. Tu l’as géré toute seule et tu fais attention à ce qu’il prospère, je sais que ça appartient à ton maître mais au final, tu y tiens autant que moi, à l’Area. J’ai tords ?
Elle fait peut-être un peu de projection, mais Séraphine a toujours l’air si fier de son établissement, si heureuse de montrer qu’elle le maintien, n’est-ce qu’en souvenir de son maître ou bien éprouve-t-elle réellement quelque chose d’autre ? Lou ne peut pas le savoir à sa place, mais elle lui sourit avec bienveillance, espérant ne pas l’avoir vexé, au pire, elle lui expliquerait.
Lou roule des yeux, elle réalise peu à peu qu’elle est malgré tout, une simple esclave, lui avoir désigné Heru Ur comme maître est une évidence. C’est probablement finit le temps où elle pouvait faire ce qu’elle voulait, ou bien encore, être qui elle voulait…non, ça non. Mais il est peut-être terminé le temps où elle pourrait se croire…un peu plus que sa condition au sein de l’équation Nephilim. Elle sait bien qu’elle n’est rien pour eux, elle aurait aimé leur faire comprendre qu’elle s’en moque, et qu’elle ne leur demande rien, mais ils … sont incapables au fond de le voir.
--Tout ça, cette histoire de maître, c’est débile. –Lâche-t-elle à Séraphine. –Attends, avant de t’offusquer. –Lui dit-elle en levant sa main. –A quoi ça sert de dire avoir besoin d’esclave pour de l’Orgone alors que la majeure partie des humains d’aujourd’hui vivent une sexualité libérée et/ou assumée. C’est une excuse. Pour rester dans une tradition qui les rassure, et qui les confrontent dans l’idée que voilà, ils sont supérieur. Mais, sans nous, ils ne peuvent pas se reproduire, ni même se recharger en Orgone. En fait, les Nephilim non-Originel sont à moitié humain, c’est comme ça, et ils se dénigrent en partie. Mais peu importe, je ne veux pas les faire changer, moi, je m’en fous. Je ne suis pas là non plus pour me résumer à une donneuse d’Orgone. Je veux être avec eux et, c’est mon choix, et je m’en fous que Dieu soit là, je lui ai rien demandé ! Qu’il m’aime quand même malgré tout, je m’en fous ! Je lui ai rien demandé !
Lucy s’est énervée quand elle a parlé de Dieu, un peu de manque, d’auto-persuasion, elle se souvient du bien être, elle retient…qu’elle remercie ce fameux vieux barbu mais elle ne lui a rien demandé. Et puisqu’il l’aime malgré tout etc etc, et bien, il peut comprendre qu’elle soit avec eux. Qu’ils la veuillent ou non, alors qu’ils l’appellent esclave ou pas, qu’ils pensent devoir punir ou elle ne sait trop quoi, ça lui passe au dessus et c’est comme ça.
C’est tout.
--Tout ça pour dire que mon maître vienne ou pas...voilà.
Elle inspire et sourit, Séraphine peut se vexer, Lou n’a rien dit de mal. Elle…a ses idées, fausses, ridicules, on peut y coller les péjorations que l’on veut, mais elles sont là et c’est tout. Cependant, la suite, elle ne s’y attends pas, soudainement triste, inquiète, elle regarde le dessins de Séraphine sans rien dire, effleurant l’image crayonné du cadeau de Hope.
--Je ne veux pas te faire de la peine, mais c’est une mauvaise idée.
Lui répond Lou les yeux pétillant d’émotion. Ce collier il était important parce qu’il scellait son amitié avec Hope, il faisait partie de quelque chose qu’elle pensait…c’était une époque où Jessica faisait son possible pour l’éloigner, si elle aime Hope, ce n’est pas…elle ne veut pas graver ça sur sa peau, pas à ce point-là. Et puis…non, tout simplement non.
Elle lui tends le papier avec la série de chiffre.
--Je ne te donnerais pas la traduction…-Lou ne veut pas la dite, ses pensées filent vers quelqu’un, elle sourit avec plus de candeur et de douceur qu’auparavant. –Le Tardis représente quelque chose de très fort, mais je ne peux pas l’avoir dans la peau. Ça oui. Et si…tu me le faisais à la nuque ? A la naissance des cheveux ?
Lou a le cœur qui bat vite, c’est idiot, est-ce que Séraphine sera fâchée ? Elle ne veut pas, mais avoir le tardis sur la peau, c’est trop, et elle ne peut pas. A dire vrai, le code aussi, mais personne n’irait fouiller l’arrière de sa nuque, et personne ne saurait ce que cela veut dire, sauf quelqu’un connaissant son sujet…mais comme elle ne relève pas souvent ses cheveux, ce serait son secret.
--Cela n’a pas besoin d’être gros, au contraire, discret c’est parfait.
--Ce n’est pas vrai, tu tiens à l’Eredras. Tu l’as géré toute seule et tu fais attention à ce qu’il prospère, je sais que ça appartient à ton maître mais au final, tu y tiens autant que moi, à l’Area. J’ai tords ?
Elle fait peut-être un peu de projection, mais Séraphine a toujours l’air si fier de son établissement, si heureuse de montrer qu’elle le maintien, n’est-ce qu’en souvenir de son maître ou bien éprouve-t-elle réellement quelque chose d’autre ? Lou ne peut pas le savoir à sa place, mais elle lui sourit avec bienveillance, espérant ne pas l’avoir vexé, au pire, elle lui expliquerait.
Lou roule des yeux, elle réalise peu à peu qu’elle est malgré tout, une simple esclave, lui avoir désigné Heru Ur comme maître est une évidence. C’est probablement finit le temps où elle pouvait faire ce qu’elle voulait, ou bien encore, être qui elle voulait…non, ça non. Mais il est peut-être terminé le temps où elle pourrait se croire…un peu plus que sa condition au sein de l’équation Nephilim. Elle sait bien qu’elle n’est rien pour eux, elle aurait aimé leur faire comprendre qu’elle s’en moque, et qu’elle ne leur demande rien, mais ils … sont incapables au fond de le voir.
--Tout ça, cette histoire de maître, c’est débile. –Lâche-t-elle à Séraphine. –Attends, avant de t’offusquer. –Lui dit-elle en levant sa main. –A quoi ça sert de dire avoir besoin d’esclave pour de l’Orgone alors que la majeure partie des humains d’aujourd’hui vivent une sexualité libérée et/ou assumée. C’est une excuse. Pour rester dans une tradition qui les rassure, et qui les confrontent dans l’idée que voilà, ils sont supérieur. Mais, sans nous, ils ne peuvent pas se reproduire, ni même se recharger en Orgone. En fait, les Nephilim non-Originel sont à moitié humain, c’est comme ça, et ils se dénigrent en partie. Mais peu importe, je ne veux pas les faire changer, moi, je m’en fous. Je ne suis pas là non plus pour me résumer à une donneuse d’Orgone. Je veux être avec eux et, c’est mon choix, et je m’en fous que Dieu soit là, je lui ai rien demandé ! Qu’il m’aime quand même malgré tout, je m’en fous ! Je lui ai rien demandé !
Lucy s’est énervée quand elle a parlé de Dieu, un peu de manque, d’auto-persuasion, elle se souvient du bien être, elle retient…qu’elle remercie ce fameux vieux barbu mais elle ne lui a rien demandé. Et puisqu’il l’aime malgré tout etc etc, et bien, il peut comprendre qu’elle soit avec eux. Qu’ils la veuillent ou non, alors qu’ils l’appellent esclave ou pas, qu’ils pensent devoir punir ou elle ne sait trop quoi, ça lui passe au dessus et c’est comme ça.
C’est tout.
--Tout ça pour dire que mon maître vienne ou pas...voilà.
Elle inspire et sourit, Séraphine peut se vexer, Lou n’a rien dit de mal. Elle…a ses idées, fausses, ridicules, on peut y coller les péjorations que l’on veut, mais elles sont là et c’est tout. Cependant, la suite, elle ne s’y attends pas, soudainement triste, inquiète, elle regarde le dessins de Séraphine sans rien dire, effleurant l’image crayonné du cadeau de Hope.
--Je ne veux pas te faire de la peine, mais c’est une mauvaise idée.
Lui répond Lou les yeux pétillant d’émotion. Ce collier il était important parce qu’il scellait son amitié avec Hope, il faisait partie de quelque chose qu’elle pensait…c’était une époque où Jessica faisait son possible pour l’éloigner, si elle aime Hope, ce n’est pas…elle ne veut pas graver ça sur sa peau, pas à ce point-là. Et puis…non, tout simplement non.
Elle lui tends le papier avec la série de chiffre.
--Je ne te donnerais pas la traduction…-Lou ne veut pas la dite, ses pensées filent vers quelqu’un, elle sourit avec plus de candeur et de douceur qu’auparavant. –Le Tardis représente quelque chose de très fort, mais je ne peux pas l’avoir dans la peau. Ça oui. Et si…tu me le faisais à la nuque ? A la naissance des cheveux ?
Lou a le cœur qui bat vite, c’est idiot, est-ce que Séraphine sera fâchée ? Elle ne veut pas, mais avoir le tardis sur la peau, c’est trop, et elle ne peut pas. A dire vrai, le code aussi, mais personne n’irait fouiller l’arrière de sa nuque, et personne ne saurait ce que cela veut dire, sauf quelqu’un connaissant son sujet…mais comme elle ne relève pas souvent ses cheveux, ce serait son secret.
--Cela n’a pas besoin d’être gros, au contraire, discret c’est parfait.
Je dévisage froidement Lucy, elle m’agace avec une seule phrase. Parce que je crois qu’elle est vrai. Je tiens à l’Eredras, et je ne suis plus certaine que ce soit juste pour le souvenir qu’il représente…j’y tiens. Et ce n’est pas normal.
Je n’ai aucune possession à avoir, je ne suis rien de plus qu’une esclave et cela m’agace. Je ne vais rien répondre, par ce silence, j’accuse le coup. Et je lui signale que je ne veux pas plus en parler. Stop.
Je n’aime pas ce qu’elle fait, avec sa vérité stupide !
Et quand elle continue alors !
Je la regarde, horrifiée, outrée, Aurel l’aurait tué. Et pourtant, elle me fait passer de l’horreur à la question. Elle s’est énervée en parlant de dieu et je la regarde.
-Tu es bizarre Lucy Hale. C’est tout ce que je peux lui dire. Tu penses que je suis seulement une donneuse d’Orgone ? ça ne me dérange pas, tu penses ce que tu veux, et je ne vais pas même te dire que tu es comme toutes les personnes pleine de jugement, vipérine et certifiée d’avoir la bonne pensée. Comme tous les mortels que j’ai vu dans ma vie. Mais je l’aime bien quand même.
Ce qu’une petite façon de penser pour se rassurer, vouloir être différente. Etre certaine de l’être pour mieux vivre cette aventure. Elle finit par me faire rire mais je ne suis pas euphorique.
-Quand il viendra tu seras une petite donneuse d’Orgone. Je la taquine. Allez, je vais être sympathique, je n’ai pas à la dresser, alors, je ne vais pas la blesser, surtout qu’elle me donne envie de partager du temps avec… son contact m’agace, mais il ne me déplaît pas !
Parlons du tatouage plutôt, je suis attentive, je hoche seulement la tête…l’important c’est ce que je vois sur son visage.
-Tu es mignonne, mais…je paris que je trouve un convertisseur de ton machin, sur Internet avec mon téléphone. Je prends un air surpris. Oh tu as vu, je sais utiliser Internet ! J’ai même un Instagram pour l’Eredras !
Où je publie régulièrement des storys de tatouage en cours. Allez, qu’elle ne le prenne pas mal, c’est ma façon de la charier.
-Juste les chiffres alignés ? Je peux les mettre de telles façons qu’ils forment quelques choses…
J’essaye de la convaincre un peu, avant de me mettre à dessiner les chiffres pour les poser sur sa peau après.
-Et sinon, pourquoi tu me parles de Dieu qui t’aime et je sais pas quoi ?
J’aborde le sujet comme ça…
Je n’ai aucune possession à avoir, je ne suis rien de plus qu’une esclave et cela m’agace. Je ne vais rien répondre, par ce silence, j’accuse le coup. Et je lui signale que je ne veux pas plus en parler. Stop.
Je n’aime pas ce qu’elle fait, avec sa vérité stupide !
Et quand elle continue alors !
Je la regarde, horrifiée, outrée, Aurel l’aurait tué. Et pourtant, elle me fait passer de l’horreur à la question. Elle s’est énervée en parlant de dieu et je la regarde.
-Tu es bizarre Lucy Hale. C’est tout ce que je peux lui dire. Tu penses que je suis seulement une donneuse d’Orgone ? ça ne me dérange pas, tu penses ce que tu veux, et je ne vais pas même te dire que tu es comme toutes les personnes pleine de jugement, vipérine et certifiée d’avoir la bonne pensée. Comme tous les mortels que j’ai vu dans ma vie. Mais je l’aime bien quand même.
Ce qu’une petite façon de penser pour se rassurer, vouloir être différente. Etre certaine de l’être pour mieux vivre cette aventure. Elle finit par me faire rire mais je ne suis pas euphorique.
-Quand il viendra tu seras une petite donneuse d’Orgone. Je la taquine. Allez, je vais être sympathique, je n’ai pas à la dresser, alors, je ne vais pas la blesser, surtout qu’elle me donne envie de partager du temps avec… son contact m’agace, mais il ne me déplaît pas !
Parlons du tatouage plutôt, je suis attentive, je hoche seulement la tête…l’important c’est ce que je vois sur son visage.
-Tu es mignonne, mais…je paris que je trouve un convertisseur de ton machin, sur Internet avec mon téléphone. Je prends un air surpris. Oh tu as vu, je sais utiliser Internet ! J’ai même un Instagram pour l’Eredras !
Où je publie régulièrement des storys de tatouage en cours. Allez, qu’elle ne le prenne pas mal, c’est ma façon de la charier.
-Juste les chiffres alignés ? Je peux les mettre de telles façons qu’ils forment quelques choses…
J’essaye de la convaincre un peu, avant de me mettre à dessiner les chiffres pour les poser sur sa peau après.
-Et sinon, pourquoi tu me parles de Dieu qui t’aime et je sais pas quoi ?
J’aborde le sujet comme ça…
Sans réponse, Lucy pense qu’elle a donc raison et qu’elle vient de miser juste pour Séraphine, sans se douter une seule seconde de la provocation qu’elle a pu faire, avec un tel discours. Mais il ne faut pas être idiot pour voir que Séraphine aime son entreprise. Comment ferait-elle si elle retrouve un maître ? Ou une maîtresse ? qui se fiche de l’endroit ? Lou ne pourrait le dire, mais elle espère pour son amie que l’Eredras conviendrait et que tout se passerait bien. Elle serait désolée pour elle si les choses ne se passent pas bien !
--Merci! –Rit Lucy sans savoir pourquoi Séraphine lui dit qu’elle est bizarre, mais ce n’est pas faux. Cela la dérange pas de toutes façons, elle s’y est habituée, même si parfois elle se trouve étrangement normale comme fille ! Mais la suite…-Mais…
Là c’est elle qui ne sait pas quoi dire. Est-ce que c’est vrai ? Elle ne pense pas avoir jugé Séraphine, ni même apporté sa « bonne » pensée, elle se sent un peu idiote et ne sait pas trop que répondre. Pourtant, elle fronce les sourcils, elle inspire, et finit par souffler.
--Je n’ai jamais dit que tu étais une donneuse d’orgone. J’ai dis que je ne voulais pas en être une. Tu fais un raccourci. J’adore coucher avec les Nephilim, leur donner de l’orgone ne me dérange pas, je ne veux seulement pas faire que ça. Et je suis sûre que tu ne fais pas que ça. Donc non, je ne t’ai pas considéré comme seulement une donneuse d’orgone. –Elle hausse les épaules. –Mais si tu crois que je pense comme ça.
Peu importe ! Lucy ne sait pas trop ce que sait faire Séraphine, mais elle ne veut pas juste être une esclave là pour du sexe, avec une vie résumée à écarter les cuisses. Ce genre de chose, elle le fait volontiers, sa sexualité est libérée, c’est tout. Elle l’assume, elle fait partie des femmes qui ne craignent pas de l’assumer dans leur petite société et quand bien même ça dérangerait quelqu’un et bien tant pis !
--On s’en fiche ! –Elle sourit, elle n’est pas vexée ! –Bon d’accord, je suis parfois un peu à milles années lumières de comprendre comment tu fonctionnes et tout, mais on a nos éducations différentes et une évolution différentes, c’est la vie ! – Elle inspire mais finit par rire en poussant gentiment Séraphine à l’épaule ! –Arrête de me charrier ! –Elle secoue la tête.
Ça la fait rire, pour elle, tout cela n’est que bonne enfant, assise sur le fauteuil de la tatoueuse, elle a envie de rire. Séraphine est une bonne amie, elles n’ont pas les mêmes idées, ni même la façon de penser identique, mais elles s’entendent tout de même. D’ailleurs, elle la regarde avec un air étonné quand elle voit Séraphine recommencer à la charrier, Lucy a un air amusé, et elle secoue la tête.
--Je sais bien que tu es pas idiote, je suis abonnée à ton instagram, mais j’ai juste pas envie de dire ce que ça signifie. Je veux le garder pour moi…-Lou hausse les épaules – T’auras qu’à traduire.
Lucy sait très bien que le premier curieux irait « traduire » sur un traducteur, mais comme le tatouage ne serait pas souvent visible, car elle a l’habitude de garder sa crinière fauve autours de son visage, il serait étonnant que ça se sache. A la rigueur, un amant…Encore qu’il aurait mieux à faire que ça. Cette pensée la fait pouffer toute seule.
--Fait comme tu le sens, mais que ce soit discret, et puis genre, ici. –Elle désigne le côté gauche de sa nuque. La suite des paroles de Séraphine va pousser Lucy à un léger mutisme. – Parce que quand je me suis fait exorciser par Sainte-Lame, je l’ai senti…-Marmone-t-elle à mi mot, le nez baissé. –C’était…waouh. –Avoue-t-elle. –Mais malgré tout ça, je lui ai rien demandé et je peux pas…c’est…c’est tellement bizarre.- Je déteste avoir senti ça, tout en ayant adoré, ça m’a crée une sorte de manque et ça me gonfle. J’ai envie de…
Lou relève ses mains et fait des griffes avec, comme si elle était en train d’étrangler quelqu’un, son visage se crispe dans une étrange mimique déformant ses traits, oui, elle voudrait étrangler tout ça, parce que ça trotte dans sa tête, et elle fait tout pour l’ignorer, mais ça reste. Laissant retomber ses bras, elle soupire.
--Merci! –Rit Lucy sans savoir pourquoi Séraphine lui dit qu’elle est bizarre, mais ce n’est pas faux. Cela la dérange pas de toutes façons, elle s’y est habituée, même si parfois elle se trouve étrangement normale comme fille ! Mais la suite…-Mais…
Là c’est elle qui ne sait pas quoi dire. Est-ce que c’est vrai ? Elle ne pense pas avoir jugé Séraphine, ni même apporté sa « bonne » pensée, elle se sent un peu idiote et ne sait pas trop que répondre. Pourtant, elle fronce les sourcils, elle inspire, et finit par souffler.
--Je n’ai jamais dit que tu étais une donneuse d’orgone. J’ai dis que je ne voulais pas en être une. Tu fais un raccourci. J’adore coucher avec les Nephilim, leur donner de l’orgone ne me dérange pas, je ne veux seulement pas faire que ça. Et je suis sûre que tu ne fais pas que ça. Donc non, je ne t’ai pas considéré comme seulement une donneuse d’orgone. –Elle hausse les épaules. –Mais si tu crois que je pense comme ça.
Peu importe ! Lucy ne sait pas trop ce que sait faire Séraphine, mais elle ne veut pas juste être une esclave là pour du sexe, avec une vie résumée à écarter les cuisses. Ce genre de chose, elle le fait volontiers, sa sexualité est libérée, c’est tout. Elle l’assume, elle fait partie des femmes qui ne craignent pas de l’assumer dans leur petite société et quand bien même ça dérangerait quelqu’un et bien tant pis !
--On s’en fiche ! –Elle sourit, elle n’est pas vexée ! –Bon d’accord, je suis parfois un peu à milles années lumières de comprendre comment tu fonctionnes et tout, mais on a nos éducations différentes et une évolution différentes, c’est la vie ! – Elle inspire mais finit par rire en poussant gentiment Séraphine à l’épaule ! –Arrête de me charrier ! –Elle secoue la tête.
Ça la fait rire, pour elle, tout cela n’est que bonne enfant, assise sur le fauteuil de la tatoueuse, elle a envie de rire. Séraphine est une bonne amie, elles n’ont pas les mêmes idées, ni même la façon de penser identique, mais elles s’entendent tout de même. D’ailleurs, elle la regarde avec un air étonné quand elle voit Séraphine recommencer à la charrier, Lucy a un air amusé, et elle secoue la tête.
--Je sais bien que tu es pas idiote, je suis abonnée à ton instagram, mais j’ai juste pas envie de dire ce que ça signifie. Je veux le garder pour moi…-Lou hausse les épaules – T’auras qu’à traduire.
Lucy sait très bien que le premier curieux irait « traduire » sur un traducteur, mais comme le tatouage ne serait pas souvent visible, car elle a l’habitude de garder sa crinière fauve autours de son visage, il serait étonnant que ça se sache. A la rigueur, un amant…Encore qu’il aurait mieux à faire que ça. Cette pensée la fait pouffer toute seule.
--Fait comme tu le sens, mais que ce soit discret, et puis genre, ici. –Elle désigne le côté gauche de sa nuque. La suite des paroles de Séraphine va pousser Lucy à un léger mutisme. – Parce que quand je me suis fait exorciser par Sainte-Lame, je l’ai senti…-Marmone-t-elle à mi mot, le nez baissé. –C’était…waouh. –Avoue-t-elle. –Mais malgré tout ça, je lui ai rien demandé et je peux pas…c’est…c’est tellement bizarre.- Je déteste avoir senti ça, tout en ayant adoré, ça m’a crée une sorte de manque et ça me gonfle. J’ai envie de…
Lou relève ses mains et fait des griffes avec, comme si elle était en train d’étrangler quelqu’un, son visage se crispe dans une étrange mimique déformant ses traits, oui, elle voudrait étrangler tout ça, parce que ça trotte dans sa tête, et elle fait tout pour l’ignorer, mais ça reste. Laissant retomber ses bras, elle soupire.
Aurel m’a appris à être une oreille attentive pour les autres esclaves, d’une certaine manière, obtenir leur secret permet de révéler aux maîtres ce qu’ils veulent savoir. En plus de dresser certain à ne plus jamais vouloir désobéir.
J’avoue que j’aime notre échange, je la découvre un peu plus, elle me découvre. Je crois que je deviens susceptible du jugement des autres, je ne comprends pas pourquoi. Il me manque la présence d’un maître pour ne pas succomber aux imbécilités de la liberté. Je ne l’ai jamais connu, je ne l’aime pas, mais elle devient pernicieuse. Un cobra qui me mord sans arrêt le mollet.
Je prépare mon matériel pendant que j’écoute Lucy, arrêtant mes gestes un instant, je la regarde faire ces gestes et je ne peux m’empêcher de rire doucement. Elle parait perdue, mais à qui en a-t-elle parlé ? Probablement personne ? A sa place je n’en dirais rien, elle a été corrompu par les Elohim, elle peut représenter un danger.
-Tu pourrais mettre en danger nos maîtres…c’est pour cela que tu m’en parles à moi plutôt qu’à eux ?
Je ne suis pas si proche de Lucy que cela, je veux donc savoir pourquoi c’est moi qui obtient ses confessions.
-Je ne peux pas imaginer ce que tu ressens à vrai dire, je n’ai jamais aimé Dieu, ni même adresser une prière à celui-ci. Je crois que j’ai mis bien des années avant de réellement y penser. Je n’ai pas été élevé avec des personnes qui en parlaient énormément.
C’est venu plus tard, quand j’ai commencé à cotoyé des esclaves à un certain âge, je me suis posée des questions en les entendant implorer Dieu de les sauver ou je ne sais quoi.
-Que vas-tu faire, si ce manque prends le dessus ?
Quoi, c’est une éventualité non ? C’est pour ça qu’elle m’en parle certainement d’ailleurs ?
J’avoue que j’aime notre échange, je la découvre un peu plus, elle me découvre. Je crois que je deviens susceptible du jugement des autres, je ne comprends pas pourquoi. Il me manque la présence d’un maître pour ne pas succomber aux imbécilités de la liberté. Je ne l’ai jamais connu, je ne l’aime pas, mais elle devient pernicieuse. Un cobra qui me mord sans arrêt le mollet.
Je prépare mon matériel pendant que j’écoute Lucy, arrêtant mes gestes un instant, je la regarde faire ces gestes et je ne peux m’empêcher de rire doucement. Elle parait perdue, mais à qui en a-t-elle parlé ? Probablement personne ? A sa place je n’en dirais rien, elle a été corrompu par les Elohim, elle peut représenter un danger.
-Tu pourrais mettre en danger nos maîtres…c’est pour cela que tu m’en parles à moi plutôt qu’à eux ?
Je ne suis pas si proche de Lucy que cela, je veux donc savoir pourquoi c’est moi qui obtient ses confessions.
-Je ne peux pas imaginer ce que tu ressens à vrai dire, je n’ai jamais aimé Dieu, ni même adresser une prière à celui-ci. Je crois que j’ai mis bien des années avant de réellement y penser. Je n’ai pas été élevé avec des personnes qui en parlaient énormément.
C’est venu plus tard, quand j’ai commencé à cotoyé des esclaves à un certain âge, je me suis posée des questions en les entendant implorer Dieu de les sauver ou je ne sais quoi.
-Que vas-tu faire, si ce manque prends le dessus ?
Quoi, c’est une éventualité non ? C’est pour ça qu’elle m’en parle certainement d’ailleurs ?
Les mains de Lucy retombent sur ses genoux inertes, lasse, l’aveu qu’elle donne est une confidence comme une autre. Pourquoi Séraphine ? Parce qu’elle ne sait pas à qui le dire, elle n’arrive jamais à parler jusqu’au bout avec personne, tout passe trop vite, et elle se sent isolée sur certain point. C’est sa faute, elle n’a jamais trop su communiquer sur ses propres ressentis, ni même partager ce qu’elle peut éprouver et maintenant qu’elle arrive au point où elle en a besoin, elle enfoui les choses. Au fond, tout au fond d’elle-même.
La question de Séraphine fait froncer les sourcils à Lucy, elle la dévisage, et secoue la tête. pourquoi lui dit-elle cela ? Est-ce qu’elle a tout à fait tords ? Lucy n’irait certainement pas voir Heru Ur pour se confier à lui, elle ne lui fait pas confiance, c’est un étranger. Un étranger négatif, qui ne lui a rien apporté de positif, Lucy se méfie des personnes aux impacts négatives. Et aux punitions stupides dont elle ne saisit pas la profondeur. Elle n’irait pas voir Sariel non plus, et elle pense qu’il s’en fout un peu. Quant à Hope ou Dawn, elle a peur de leur dire.
--Je t’en parles à toi, parce que ça me vient comme ça, maintenant. J’ai choisi les Nephilim quoi qu’il arrive, ne t’en fait pas.
Elle sourit. Ce n’est pas parce que Lucy n’est pas soumise à les appeler Dieux ou Maîtres qu’elle n’a pas choisis son camp ! Les confidences de Séraphine rassure Lou qui tortille sa bouche, signe de réflexion, avant de soupirer.
--Ma grand-mère ne croyait pas en Dieu, elle disait toujours que c’était une invention des hommes pour se rassurer quand ils connaissaient rien. En plus, la bible était clairement trop sexiste pour elle ! Je n’ai jamais été pratiquante, et je n’ai jamais eu l’idée de l’être ou de trouver quoi que ce soit de tangible à ces croyances. En fait, c’était une partie du background de l’humanité et je m’en fichais.
Pourquoi s’y intéresser ? Cela ne l’a jamais concerné. Séraphine pose d’excellente question, qui font réfléchir Lucy, mais elle n’a aucune envie d’aimer Dieu et de le servir, elle…ce manque est horrible. Avoir accédé à quelque chose d’aussi parfait est difficile à vivre, comme si le monde avait perdu de sa saveur.
--ça ne peut pas. Ça n’arrivera pas. –Dit-elle un peu fermement- Parce que je ne veux pas. Dieu m’aime malgré tous mes choix, malgré mes erreurs ou mes pêchés mais je ne lui ai rien demandé. C’est comme un parent intrusif, tu fais ce que tu veux, tu vis ta vie, mais ce n’est pas celle qu’il voulait, parce que tu te maries pas, alors tu vis dans le pêché. Tu fais trop l’amour, au lieu de le faire pour procréer. Mais je m’en fiche, ça ne le regarde pas. Ma vie elle m’appartient, il m’a filé le libre arbitre ! Super ! Je fais ce que je veux. Parce que jusqu’à preuve du contraire, n’empêche, Harahel c’est pas un grand type tout rouge avec une queue fourchue et des pieds de bouc, entouré de démon qui danse parmi les flammes ! Alors, peut-être qu’il y a un enfer, un vrai, mais pour l’instant…tout ce que je sais, c’est que Dieu, je lui ai rien demandé !
Elle ne lui reproche rien, sa vie ne la dérange pas, ne lui déplait pas, elle a fait ses choix. Sans l’influence confuse de croyance, de culte ou de ces choses qui poussent à une morale dépassée et abjecte à ses yeux. Et puis, pourquoi créer tant de chose et dire : ah non c’est pas bien, tu dois pas faire ! C’est une ineptie monumentale !
--En plus, j’ai vu ma mère être accroc à des saloperies. Alors quand je sens ce manque, qui me rendrait presque accroc, moi, ça me fait fuir. C’est peut-être la capacité de Sainte-Lame en fait, rendre accroc ! Accroc à Dieu…ouai…-Elle réfléchit- ça ferait une drôle de drogue.
Lucy n’est pas certaine de la fin de ses propos, elle n’a pas envie de réellement fuir, juste de profiter, mais la sensation ne reviendra pas, jamais, et cela l’effraie, autant que ça la rassure. La dualité est présente entre sa volonté de lutter contre et son envie de s’y laisser un peu couler. Mais quelque chose de plus fort que l’Amour de Dieu vit en elle, ça ne le combat pas totalement, mais ça y fait énormément.
--Tu sais pourquoi je tenais à mon tardis ? –Elle change de conversation, un peu rapidement. –Parce que j’aime la personne qui me l’a offert. Mais, pas comme…c’est compliqué. J’aimais cet objet parce qu’il me l’a offert et pour moi, c’était comme s’il me disait, je ne t’abandonnerais pas malgré cette fille, malgré mon éloignement. L’abandon ça me fait tellement peur, ma mère m’a abandonné sans remord tellement de fois…-Elle baisse le nez et regarde ses genoux. – Je supporte pas de perdre quelqu’un, de le voir simplement s’en aller, ça fait mal. –La confession sort en tremblant de ses lèvres. – Et ça me fait mal, à l’âme, au cœur, à l’esprit…et au fond, ce petit pendentif, mon tardis, ça symbolisait qu’il serait toujours là. Je ne l’ai plus, je sais qu’il sera toujours là…quoi qu’il fasse. Alors je ne peux pas choisir Dieu quand il existe. –Lou regarde Séraphine d’un sourire timide mais sincère. –Comme je ne peux pas choisir Dieu quand mon cœur appartient à une personne, qui, quoi qu’il croit, l’a avec lui, parce qu’il part mais je sais qu’il reviendra. Même s’il ne m’aime pas, mais je ne suis pas capable d’aimer quelqu’un d’autre, comme ça. Alors, Dieu, tu sais, je lui ai rien demandé, on ne fait pas des enfants pour soi, il devrait l’apprendre et le comprendre. Il m’aime malgré tout ? Tant mieux, moi j’aime Séveride, j’aime Hope, j’adore Elsee, Sassy et Vesta, je suis impressionnée par Harahel et Sariel, je crains Heru Ur, j’admire Oishi, je suis émue par Princesse, je suis fan de Raven et sa bande, je suis l’amie d’Asriel, je me suis marrée avec Julian et Jace, j’ai marché avec Kurt, j’ai ris avec Dawn et Lidrya, je considère Arthémis comme ma sœur et…-Lucy s’arrête, elle laisse le silence s’installer et un doux sourire se dessiner sur ses lèvres. –Dieu, au fond, il peut aller se faire foutre.
Lucy tremble en disant cela, non pas par peur, mais parce qu’elle doit lutter contre le manque, et parce qu’elle est en colère. Une petite colère mordante contre ce Dieu qui aime si fort et qui lui laisse cette sensation ! Tant pis pour son amour, le sien va aux Nephilim !
-- Tu me le fais ce tatouage?- Conclut-elle subitement!
La question de Séraphine fait froncer les sourcils à Lucy, elle la dévisage, et secoue la tête. pourquoi lui dit-elle cela ? Est-ce qu’elle a tout à fait tords ? Lucy n’irait certainement pas voir Heru Ur pour se confier à lui, elle ne lui fait pas confiance, c’est un étranger. Un étranger négatif, qui ne lui a rien apporté de positif, Lucy se méfie des personnes aux impacts négatives. Et aux punitions stupides dont elle ne saisit pas la profondeur. Elle n’irait pas voir Sariel non plus, et elle pense qu’il s’en fout un peu. Quant à Hope ou Dawn, elle a peur de leur dire.
--Je t’en parles à toi, parce que ça me vient comme ça, maintenant. J’ai choisi les Nephilim quoi qu’il arrive, ne t’en fait pas.
Elle sourit. Ce n’est pas parce que Lucy n’est pas soumise à les appeler Dieux ou Maîtres qu’elle n’a pas choisis son camp ! Les confidences de Séraphine rassure Lou qui tortille sa bouche, signe de réflexion, avant de soupirer.
--Ma grand-mère ne croyait pas en Dieu, elle disait toujours que c’était une invention des hommes pour se rassurer quand ils connaissaient rien. En plus, la bible était clairement trop sexiste pour elle ! Je n’ai jamais été pratiquante, et je n’ai jamais eu l’idée de l’être ou de trouver quoi que ce soit de tangible à ces croyances. En fait, c’était une partie du background de l’humanité et je m’en fichais.
Pourquoi s’y intéresser ? Cela ne l’a jamais concerné. Séraphine pose d’excellente question, qui font réfléchir Lucy, mais elle n’a aucune envie d’aimer Dieu et de le servir, elle…ce manque est horrible. Avoir accédé à quelque chose d’aussi parfait est difficile à vivre, comme si le monde avait perdu de sa saveur.
--ça ne peut pas. Ça n’arrivera pas. –Dit-elle un peu fermement- Parce que je ne veux pas. Dieu m’aime malgré tous mes choix, malgré mes erreurs ou mes pêchés mais je ne lui ai rien demandé. C’est comme un parent intrusif, tu fais ce que tu veux, tu vis ta vie, mais ce n’est pas celle qu’il voulait, parce que tu te maries pas, alors tu vis dans le pêché. Tu fais trop l’amour, au lieu de le faire pour procréer. Mais je m’en fiche, ça ne le regarde pas. Ma vie elle m’appartient, il m’a filé le libre arbitre ! Super ! Je fais ce que je veux. Parce que jusqu’à preuve du contraire, n’empêche, Harahel c’est pas un grand type tout rouge avec une queue fourchue et des pieds de bouc, entouré de démon qui danse parmi les flammes ! Alors, peut-être qu’il y a un enfer, un vrai, mais pour l’instant…tout ce que je sais, c’est que Dieu, je lui ai rien demandé !
Elle ne lui reproche rien, sa vie ne la dérange pas, ne lui déplait pas, elle a fait ses choix. Sans l’influence confuse de croyance, de culte ou de ces choses qui poussent à une morale dépassée et abjecte à ses yeux. Et puis, pourquoi créer tant de chose et dire : ah non c’est pas bien, tu dois pas faire ! C’est une ineptie monumentale !
--En plus, j’ai vu ma mère être accroc à des saloperies. Alors quand je sens ce manque, qui me rendrait presque accroc, moi, ça me fait fuir. C’est peut-être la capacité de Sainte-Lame en fait, rendre accroc ! Accroc à Dieu…ouai…-Elle réfléchit- ça ferait une drôle de drogue.
Lucy n’est pas certaine de la fin de ses propos, elle n’a pas envie de réellement fuir, juste de profiter, mais la sensation ne reviendra pas, jamais, et cela l’effraie, autant que ça la rassure. La dualité est présente entre sa volonté de lutter contre et son envie de s’y laisser un peu couler. Mais quelque chose de plus fort que l’Amour de Dieu vit en elle, ça ne le combat pas totalement, mais ça y fait énormément.
--Tu sais pourquoi je tenais à mon tardis ? –Elle change de conversation, un peu rapidement. –Parce que j’aime la personne qui me l’a offert. Mais, pas comme…c’est compliqué. J’aimais cet objet parce qu’il me l’a offert et pour moi, c’était comme s’il me disait, je ne t’abandonnerais pas malgré cette fille, malgré mon éloignement. L’abandon ça me fait tellement peur, ma mère m’a abandonné sans remord tellement de fois…-Elle baisse le nez et regarde ses genoux. – Je supporte pas de perdre quelqu’un, de le voir simplement s’en aller, ça fait mal. –La confession sort en tremblant de ses lèvres. – Et ça me fait mal, à l’âme, au cœur, à l’esprit…et au fond, ce petit pendentif, mon tardis, ça symbolisait qu’il serait toujours là. Je ne l’ai plus, je sais qu’il sera toujours là…quoi qu’il fasse. Alors je ne peux pas choisir Dieu quand il existe. –Lou regarde Séraphine d’un sourire timide mais sincère. –Comme je ne peux pas choisir Dieu quand mon cœur appartient à une personne, qui, quoi qu’il croit, l’a avec lui, parce qu’il part mais je sais qu’il reviendra. Même s’il ne m’aime pas, mais je ne suis pas capable d’aimer quelqu’un d’autre, comme ça. Alors, Dieu, tu sais, je lui ai rien demandé, on ne fait pas des enfants pour soi, il devrait l’apprendre et le comprendre. Il m’aime malgré tout ? Tant mieux, moi j’aime Séveride, j’aime Hope, j’adore Elsee, Sassy et Vesta, je suis impressionnée par Harahel et Sariel, je crains Heru Ur, j’admire Oishi, je suis émue par Princesse, je suis fan de Raven et sa bande, je suis l’amie d’Asriel, je me suis marrée avec Julian et Jace, j’ai marché avec Kurt, j’ai ris avec Dawn et Lidrya, je considère Arthémis comme ma sœur et…-Lucy s’arrête, elle laisse le silence s’installer et un doux sourire se dessiner sur ses lèvres. –Dieu, au fond, il peut aller se faire foutre.
Lucy tremble en disant cela, non pas par peur, mais parce qu’elle doit lutter contre le manque, et parce qu’elle est en colère. Une petite colère mordante contre ce Dieu qui aime si fort et qui lui laisse cette sensation ! Tant pis pour son amour, le sien va aux Nephilim !
-- Tu me le fais ce tatouage?- Conclut-elle subitement!
Ce que je vais dire n’est pas méchant, elle parle, beaucoup. J’ignore si c’est la vérité, ou simplement de quoi s’auto convaincre ? Je ne suis pas sûre d’être la mieux placer pour savoir cela. Je ne suis pas adepte des grands discours, j’agis plus que je ne parle et je voudrais bien la croire…
Je remarque les petits détails gestuels, je pense qu’elle est persuadée de ce qu’elle dit et je vais pencher sur le fait qu’elle n’est pas une potentielle traitresse. De toutes façons, si c’était le cas, elle reste une humaine et sa faiblesse consiste en cela. Sa vie sera rapide à prendre pour les maîtres. Je lui souris seulement, pourquoi me donne-t-elle le nom de tant de Nephilim ? Elle m’avertit ? Et si j’étais une traîtresse, il suffirait de devenir son amie pour qu’elle me révèle tout ?
Je n’en parlerais pas, je préfère me contenter de lui sourire, cette nouvelle génération d’esclave est étrange, en fait, tous ceux qui n’ont pas été éduqué par les Nephilim le sont. Mais je ne vais pas dire que je suis meilleure.
-Si tu arrêtais de parler, on avancerais.
Lui soufflais-je en essayant d’être taquine et me mettre au travail. Je ne sais pas ce que je dois tirer de tout cela, ce plaidoyer est un peu trop long pour moi, mais il est peut-être vrai, je l’ignore. Tout ce que je pense savoir, c’est qu’elle est certaine de ce qu’elle dit et ce n’est pas si mal, déjà. Oui, c’est presque une bonne esclave, presque, mais ça se travaille.
Je me met à la tâche pour tatouer son corps…
Je remarque les petits détails gestuels, je pense qu’elle est persuadée de ce qu’elle dit et je vais pencher sur le fait qu’elle n’est pas une potentielle traitresse. De toutes façons, si c’était le cas, elle reste une humaine et sa faiblesse consiste en cela. Sa vie sera rapide à prendre pour les maîtres. Je lui souris seulement, pourquoi me donne-t-elle le nom de tant de Nephilim ? Elle m’avertit ? Et si j’étais une traîtresse, il suffirait de devenir son amie pour qu’elle me révèle tout ?
Je n’en parlerais pas, je préfère me contenter de lui sourire, cette nouvelle génération d’esclave est étrange, en fait, tous ceux qui n’ont pas été éduqué par les Nephilim le sont. Mais je ne vais pas dire que je suis meilleure.
-Si tu arrêtais de parler, on avancerais.
Lui soufflais-je en essayant d’être taquine et me mettre au travail. Je ne sais pas ce que je dois tirer de tout cela, ce plaidoyer est un peu trop long pour moi, mais il est peut-être vrai, je l’ignore. Tout ce que je pense savoir, c’est qu’elle est certaine de ce qu’elle dit et ce n’est pas si mal, déjà. Oui, c’est presque une bonne esclave, presque, mais ça se travaille.
Je me met à la tâche pour tatouer son corps…
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