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Je m’arrête devant la porte d’Osoto et je frappe quelques coups. Je suis effrontée, mais pas assez pour entrer. Voir l’homme dans le plus simple appareil après avoir passé un bon moment ne me dérangerait pas, mais mon patron n’est pas connu pour avoir le meilleur des caractères. Si avec moi cela s’est plutôt bien passé jusque là, je ne donne pas cher de ma peau si je venais à pousser le bouchon un peu trop loin.
Jolie comme un coeur, je me pointe dans une petite robe fleurie - loin de ce que je lui ai habitué à voir jusque là. Mes fringues habituels ne coutant rien, je ne voyais aucun intérêt à ce défi qu'il m'avait donné. J'ai trouvé un nouveau plaisir chez ces grands créateurs que je n'avais jamais osé porter avant.
Quand il m’ouvre enfin, je minaude et lui tend sa carte bleu - tristounette de la lui rendre - en la tenant devant mon visage coincée entre deux doigts, puis me mets à sourire en entrant.
Vous m’impressionnez, je n’ai pas réussi à atteindre le plafond.
Il n’est pas difficile de remarquer la place de chaque chose dans cette suite et je me dirige immédiatement vers ce qui semble être le bar de Monsieur. Je nous sers deux coupes de champagne et fais ma petite curieuse.
Elle était très jolie cette femme…
Je me retourne pour lui faire face avec les deux coupes, mais je ne la lui tends pas encore.
Nephilim ?
Oh qu’il ne mente pas. Cette fille avait un cul de dieu et ses cheveux… Une Nephilim pure et dur. J’en mettrais ma main au feu. Je lui tends la coupe et s’il refuse de la prendre, je la vide cul sec.
Au plaisir.
Il faut bien trinquer à quelque chose et après avoir passé du tend avec le beau Jimmy, je ne peux qu’être d’accord avec ce toast.
Alors, c’est quoi le prochain boulot ?
Dans quel pays m'envoie-t-il ? Quel artefact vais-je devoir trouver pour lui ? Quelle vie va envahir mon esprit ? Je commence à aimer plonger dans le passé de tous ces objets magiques.