Bonsoir…il est tard n’est-ce pas Monsieur Osoto ? Quel vilain pansement vous avez là à votre main…mais avec ce Champagne, importé de France et d’une des meilleures cuvées de sa production, cela devrait aller beaucoup mieux. En tous cas, je l’espère. J’ignore ce qui est arrivé à votre main…
Qu’importe ?
J’aime le champagne, bien plus que le whisky et je ne me prive jamais d’en boire, surtout celui qui est très cher et très bon, mais celui de Meborack est bien meilleur, ce n’est pas vraiment du champagne comme l’appelle le monde terrestre mais ça y ressemble, il est seulement un peu plus gorgé en désir. Mais je n’allais pas ramener cela à Edouard Osoto, n’est-ce pas ? Nous nous connaissons pas assez et je ne suis pas de ce genre-là.
Le premier qui a pouffé à ma phrase précédente a perdu !
Il est un peu tard, je m’en rends compte, il est ainsi bien tranquille chez lui, en soirée, et voilà que je débarque comme un cheveu sur la soupe ! Franchement…et s’il était avec sa maîtresse ? une bonne amie ? ou bien en train de faire des choses…hum…
Allons bon ! Un peu de surprise !
-Non, le vieil archéologue n’est pas mort.
Déclarais-je pour le rassurer sur ma visite, si tardive, si peu conventionnelle, si loin d’une rencontre d’accord et d’entente ! Mais je ne le répèterais jamais assez, je suis entreprenante et attendre dans mon petit coin…hmnon. Je suis comme bébé on me laisse pas dans un coin, mais je n’ai pas besoin d’un Patrick Swayze pour me prendre la main…
-J’avais seulement envie de boire du champagne avec un homme mais pas n’importe lequel…
Souriais-je avec langueur, amusée, oui, j’ai envie de m’amuser. Et comme je me sens toute chagrine et délaissée et bien, je viens voir Monsieur Osoto ! De toutes façons, je suis certaine de passer un bon moment en sa compagnie et nous pourrons parler un peu plus de ces choses qui nous intéressent.
J’avoue que s’il me ferme la porte au nez, je serais fâchée…mais une succube à sa porte…ça ne se laisse pas dehors !
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