Severide - Insoumis

Severide

"Quelqu’un a dit un jour que la mort n’est pas la pire chose dans la vie : le pire, c’est ce qui meure en nous quand on vit."

Δ QUI SUIS-JE ? Δ

Δ NOM : Severide
Δ PRÉNOM(S) :
Δ RACE : Nephilim
Δ GROUPE : Insoumis
Δ ÂGE RÉEL : 370 ans et des poussières
Δ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : été 1645 à Londres
Δ ETAT CIVIL : Vous aimeriez bien savoir !
Δ MÉTIER/OCCUPATION : Je suis Arpenteur. Je voyage dans les mondes de Kabbale pour les comprendre
Δ QUALITÉS : Bon vivant, instinctif, troublions, loyal
Δ DÉFAUTS : Capricieux, hédoniste, têtu, collectionneur, fétichiste
Δ CÉLÉBRITÉ : Chris Pine

Δ UN CORPS SAIN DANS UN ESPRIT SAIN Δ

Δ CARACTÈRE : Je ne suis pas un mauvais bougre. J'ai sale caractère, je suis bougon, capricieux et j'aime avoir raison, mais ne suis-je pas comme tous les hommes au final ? Comme tous les Nephilim j'aime la luxure... Peut-être un peu plus que la moyenne.A moins que ce soit parce que je ne me cache pas derrière de faux semblants ? Sinon, je suis loyal à mon clan. Harahel est comme un frère ou plutôt un vieux cousin. Il aura toujours ma confiance et pourra toujours compter sur moi.

Δ PHYSIQUE : Physiquement, j'ai tout d'un Nephilim. Il ne faut pas se leurrer. Belle gueule, yeux bleus envoûtants, sourire charmeur, voix enjôleuse. Ajoutez à ça un corps parfait, une odeur musquée et un charisme impressionnant. Comment résister pour une simple mortelle ?

Δ IL ÉTAIT UNE FOIS Δ

Δ HISTOIRE : Année mille-six-cent-quarante-cinq... Qu'est ce qu'il y a bien pu se passer en Angleterre à cet époque ? Voyons, si je me souviens. La New Model Army était créée et... Ah oui, je voyais le jour en plein été. Le même jour que l’exécution de dix-huit sorcières à Bury Saint Edmunds. Il y a quand même de meilleurs hospices pour commencer sa vie. Heureusement, ce n'était pas ma mère sur la potence et nous étions loin, plus ou moins. À Londres en réalité. Dans une maison noble, loin des quartiers pauvres. 

Mon père avait du goût, ma mère était très belle, douce et gracieuse. Une femme de l'époque dans toute sa splendeur. Je l'admirais. J'étais le seul fils et petit dernier d'une fratrie de quatre enfants. J'ai été éduqué, ce qui n'était pas le cas de tous les enfants. J'ai rencontré Annabelle, une petite vendeuse de journaux lorsque j'avais dix-sept ans. Je tombais sous son charme. Elle était la plus jolie créature de toutes les îles britanniques réunies. Malheureusement, nous ne faisions pas partie du même monde. Elle m'envoya sur les roses. De toute évidence, elle savait que je ne pouvais que l'aimer le soir, mais pas faire d'elle ma femme. 

Séducteur, je rencontrais des jeunes femmes de bonnes familles, mais aucune qui n'avait l'ascendance d'Annabelle sur moi. Tous les jours, j'allais la voir pour lui acheter le journal. Je lui faisais la cours, mais jamais elle n'acceptait d'offrir ses faveurs. 

Je disparaissais de Londres pour mon service militaire et j'avais vingt ans quand je revenais. J'aimais toujours autant les femmes, mais je n'avais pas oublié Annabelle, au grand damne de ma mère. Annabelle ne m'avait pas oublié et pour cause, je lui avais manqué. Tu penses bien. J'étais un beau parti et beau comme un dieu avec ça. Ce soir là, elle devenait ma femme. Peut-être pas devant le seigneur, mais elle serait toujours la première femme que j'aurai aimé de chaire. Je lui faisais l'amour et mon destin changeait sans que je ne le sache encore. 

Nous étions des amants maudits. Elle le pensait sincèrement. Quelques jours après nos fautes, la peste faisait ses premières victimes. Elle frappa dans les quartiers pauvres au début. Je voulais protéger Annabelle de ce fléau, mais elle refusait de quitter sa famille. Les femmes et leur caractère buté. Je déteste ça. Heureusement, elle avait des valeurs que je respectais, même si je continuais de la convaincre. Bientôt, la question ne se posait plus. Ma famille fut elle aussi condamnée. En quelques mois, ce fut mes neveux, mon père, ma plus jeune sœur et ensuite ma mère qui furent atteintes. Elles firent parties des nombreuses victimes. Et quand il ne resta presque plus personne à pleurer, je me mis à chercher ma vendeuse de journaux. Je ne la retrouvais jamais. 

Devenu chef d'une famille de fantômes et responsable d'une compagnie d'export, je me mis à me noyer dans les femmes et l'alcool. Je dilapidais une partie de l'héritage dans la luxure. La peste faisait encore rage, me rappelant tous les jours ce que j'avais perdu. Je me consolais avec le sexe. Ce qui est sûr, c'est que je n'aurais jamais pu faire fortune comme proxénète. J'aurai épuisé mon personnel et je n'aurai jamais rien laissé aux autres. Avouez que ce n'est pas très commercial. 

Je partais à la dérive. Il faut toucher le fond avant de réussir à sortir la tête de l'eau. Il me fallait un déclencheur pour sortir de ce tourbillon infernal et malheureusement, ce qui devait arriver, arriva. Une nuit, beaucoup d'alcool, de femmes et de sexes d'un côté. De l'autre, des hommes venu de l'Europe, jaloux et saoul eux aussi. Je dois partager ? Qui veut partager ? Personne ne peut vouloir ça. Elles voulaient être à moi toutes ces femmes. 

Une bagarre qui éclate. Une bagarre comme on en voit tous les jours, mais entre humains, qu'est ce que cela peut bien faire ? Au pire, ils ne peuvent se blesser qu'eux mêmes. Mais avec un Nephilim - un très jeune Nephilim - inconscient de ses capacités, c'est dangereux. Tout dégénère en ce deux septembre mille-six-cent-soixante-six. Mon pouvoir devient incontrôlable. JE deviens incontrôlable. J'explose tout ce qui me passe sous la main et démarre ce qui sera le pire incendie de l'histoire de Londres. Presque toute la ville est ravagée par les flammes. Quand je me réveille de mes brûlures, le feu grignote encore les maisons. L'alcool n'alimente plus mes veines et je suis totalement conscient de ce que j'ai fait. C'est l'horreur et la honte qui imprègnent mes traits. 

Les semaines qui suivirent furent les pires de ma vie. Vous saviez vous, que je ne pouvais pas me suicider ? Que rien ne pouvait me faire quitter ce monde ? J'ai essayé de mettre fin à ma vie un millier de fois. J'errais sur les terres, méconnaissable. Les cheveux longs, la barbe sale, les vêtements troués, je marchais sans but que celui de m'épuiser pour enfin mourir. Je traversais les villes et à chaque fois, je me rechargeais un peu en orgone sans comprendre que c'était cela. C'est un jour, dans un coin sombre d'une taverne, qu'il venait se présenter à moi. Harahel. 

J'ai d'abord voulu le frapper et il me l'a bien rendu cet enfoiré. C'est à cet instant que je comprenais, qu'il n'était pas humain. L'Originel me sortit doucement de mon cauchemar. Je comprenais ce que j'étais et surtout, j'essayais d'accepter ce que j'avais fait. Il me fallu plusieurs décennies pour reprendre goût à la vie. J'ai appris à contrôler mon pouvoir et je retrouvais une nouvelle famille parmi les Insoumis. Les époques évoluaient. Je reprenais goût aux femmes et à la luxure avec une soif encore plus intense. C'est que j'avais du temps à rattraper. Et ces femmes... Quand vous viviez dans le sillage d'Hadès, vous rencontrez les plus magnifiques créatures que le ciel et la terre aient pu engendrer. Je vous laisse imaginer, de vraies tigresses assoiffées. 

C'est pour cela que je ne suis pas étonné que Jimmy ait succombé à l'Infiltré. C'est une professionnelle comme j'en ai beaucoup coutoyé. Je trouve juste qu'il a été con de l'épouser, mais même ça, j'aurai pu lui pardonner. Par contre, qu'il quitte le clan, sa propre famille, pour une femme qu'il connaît depuis une semaine. Ça me l'a fout carrément mal. Où est son honneur ?

J'étais censé être à ses côtés, l'épauler. Il est le fils d'Harahel et c'était important pour moi. De plus, je connais Jimmy depuis qu'il est tout petit. Je pensais qu'on était devenu amis. D'ailleurs, je pense que son père aussi le pensait, d'où ma présence. Mais alors pourquoi ? Pourquoi être parti ? Il ne trouvait pas sa place ? Et alors ? Il n'avait qu'à s'en faire une nouvelle. 

Je suis triste et déçu, pourtant, la famille est la famille. Même s'il ne se considère plus comme Insoumis et qu'il renie les valeurs de notre clan, il sera toujours un frère pour moi. Ça ne m'empêchera pas de lui casser la gueule pour lui remettre les idées en place comme l'a fait son père par le passé avec moi. Je ne le lâcherais pas. Du moins, je le croyais, mais aujourd'hui Jimmy n'est plus qu'un souvenir. Il n'est jamais revenu. On ne l'a jamais plus vu et on ignore bien où il peut être. Sariel ne nous le révélera jamais. Je déteste cet enfoiré, alors accepter son don ? Sérieux ? Plutôt crever bouffé par une veuve noire gigantesque après m'être fait violer... Ce qui doit être traumatisant, je vous l'accorde.

J'ai voulu créer un monde pour les Insoumis à Vegas, mais je me suis vautré. Après avoir échoué avec Jimmy, j'ai échoué avec Lidrya. Lors de la révélation son visage est apparue sur la toile et pas n'importe comment, à califourchon sur un dragon. Je n'avais qu'une chose à faire : protéger Lidrya et regardez le résultat. Oh, elle va bien, il n'empêche que j'aurai préféré qu'elle aille bien dans l'anonymat. J'imagine que Harahel aussi.

Après cette histoire je me suis retrouvé en Kabbale. Il le fallait, je ne pouvais pas voir ce monde changer. Au départ, c'était temporaire, je ne comptais pas rester, mais j'ai fini par y prendre goût. Cela fait presque quatre cent ans que je me complets sur Terre à profiter de mon statut dans la luxure et la débauche. J'avais besoin d'une petite retraite, voir autre chose. Je suis devenu arpenteur. C'est une bonne façon de se punir et de s'ouvrir aux mondes. J'aime toujours le sexe et cela ne me gêne pas de l'apprendre à certaines jolies créatures que je rencontre. Je suis pour les bonnes relations entre les espèces. Il m'arrive de faire des missions pour Harahel, mais je refuse désormais de m'approcher de sa famille. Il se débrouille. Je ne veux plus entendre parler des Chesly.

Δ POUVOIRS ET VOLEUSE D’ÂME Δ

Δ POUVOIR DE NAISSANCE : COMBUSTION MOLÉCULAIRE : Cette capacité agit en accélérant les molécules des l'objets, des humains, Nephilim ou Elohim choisis, au point qu'elles se séparent en une action explosive. (Fait exploser les choses ou les gens quoi. )

Δ POUVOIR DE CLAN : VERITATEM : Ce don a toujours été précieux chez les Insoumis. Quel meilleur moyen d'être libre que celui d'être maître de la vérité? Le pouvoir Veritatem offre mieux que la vision vraie. Vous pourrez notamment voir la trame magique du monde, les afflux d'orgone et la véritable apparence des gens ainsi que des choses, à condition que la vue soit dégagée. Il vous est impossible de voir à travers un mur par exemple. Mais vous pourrez aussi avoir accès à la nature profonde des êtres. Introvertis, manipulateurs, naïfs, sans scrupules… Ils n'auront plus de secrets pour vous lorsque vous utiliserez votre pouvoir. Les mensonges vous apparaîtront aussitôt comme tels, même ceux des Originels.
Les Insoumis aiment aussi aider les autres à s'affranchir de leurs chaînes, alors par simple contact, vous serez à même de dévoiler à votre cible la vérité sans détours, les toiles de la magie ou même la nature de celui qui fait tout pour se dissimuler sous les apparences.

Pensez à vous munir de vos lunettes de soleil si vous vous amusez avec ce pouvoir. Tout comme pour la vision vraie, vos yeux changent en l'activant. Ils deviennent intégralement noirs, mangeant la couleur de vos prunelles et le blanc de l'œil. Les visions des créatures vivantes se distinguent bien, mais les objets semblent flous. Rester trop longtemps en Vision «vraie» peut affecter momentanément la vue du Nephilim, car il recouvre sa vue naturelle. Cela demande surtout beaucoup d'orgone et d'énergie.

Δ NOM DE VOTRE VOLEUSE D’ÂME : Je n'en ai pas

Δ POUVOIR DE VOTRE VOLEUSE D’ÂME : (Pouvoir unique de votre voleuse d'âme. Il pourra changer lorsque vous aurez absorbé l'âme d'une autre voleuse)

Δ AMIS ∞ ENNEMIS Δ

Δ LIENS AVEC D'AUTRES PERSONNAGES :

Harahel : Mon Seirim. Je le considère comme un frère. J'apprécie toujours sa compagnie.

Lidrya : La femme d'Harahel. J'adore cette humaine, mais franchement, elle ne réalise pas le boulot qu'elle nous donne. C'est une catastrophe cette fille. Il faut toujours qu'elle se mette dans des situations pas possibles et Harahel la laisse faire. Je ne comprends pas. J'ai lâché l'affaire... mais est-ce que je le peux vraiment.

Jimmy : Mon pote, mon frère. Il m'a brisé le coeur. Je lui faisais confiance. Je croyais qu'on était important l'un pour l'autre, mais il m'a renié pour une paire de cuisses - infiltrées en plus. J'espère qu'elles en valaient la peine.

Raven : La petite dernière d'Harahel. Dit comme ça, les idées lubriques que j'ai en sa compagnie paraissent malsaine, mais pas autant que cette fille. Elle m'amuse et j'aime la faire chier. Elle reste une Chesly, elle est donc importante pour moi, mais je doute qu'elle s'en rende compte.

Princesse : Princesse est l'aînée des enfants d'Harahel et ce n'est pas une Chesly. Une chance pour son père, ça lui laisse un peu de repos. Elle est discrète et douce ce qui me rend mal à l'aise. Allez comprendre.

Sariel : Je déteste cet Originel. Vraiment ! C'est viscéral. Je ne pourrais jamais m'y faire et encore moi lui faire confiance. Je ne veux rien qui vienne de lui. Surtout pas son pouvoir de clan.

Lucy : Aaaah Lucy. On s'est rencontré au mauvais moment et à la mauvaise époque. Elle aurait fait une si belle Insoumise. Mais elle a choisi le clan que je déteste le plus et je doute qu'elle veuille le quitter un jour. C'est ce qui rendra toujours notre relation compliquée.