Avant
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-Non, non ! Monarque ! Tu triches !
J’éclate de rire, l’empêchant de damer les pions de mon jeu alors qu’il fait n’importe quoi ! Je saisis ses mains, dans un grand sourire, le bras de fer dure un instant avant que je ne tombe à ses lèvres, nous emportant à la renverse, ce qui le fait aussi éclater de rire.
Il est bon de faire l’amour, pour toute sorte de raison, l’envie, le plaisir, l’amour, se détendre, parce qu’on a rien de mieux à faire, que sais-je ! Peut-être qu’il serait mieux vu de ne pas le faire en pleine terrasse sous les yeux des serviteurs, mais ils ont l’habitude et ils disparaissent bien vite ! Si je devais m’ennuyer de cela…
Je suis Dephaïne O’Faïn, épouse du Monarque, Le Prince Pourpre. J’aime la vie, je suis gourmande et après les plaisirs de la chair qui restent hanter le cuir de mon être, je porte à mes lippes pourpres un verre de vin et quelques friandises sucrées que l’on nous a apporté.
Nus et au soleil, il est immense comparé à moi, mais son torse est épais, c’est mieux pour reposer son visage. Nous parlons jusqu’à l’arrivée rapide d’un page, un tout petit être, un peu trapu, essoufflé.
Un groupe d’humain et de Nephilim est arrivé non loin du château, l’on y a vu les princesses de kabbale. Je fais une petite moue, espérant que le petit prince ne soit pas de la partie, mais c’est vrai qu’il n’est plus dans le coin celui-là. Tant mieux !
-Je vais à leur encontre !
Je me relève, nue comme aux premiers jours, la poitrine offensante aux cieux, les mains sur les hanches.
-Nue ?
-Non, je me rhabille!
J’attrape ma robe et une de mes servantes s’empressent d’arriver pour m’aider à me vêtir, non, non, pas besoin, je peux le faire seule, comment fais-je sur terre, mais il faut croire que je ne pourrais pas la convaincre ! Je souris et file une fois vêtue, envoyant un baiser de la main à mon époux.
-Rhabilles-toi toi aussi !
Je ne voudrais pas faire des envieuses!
Quelques instants plus tard, rhabillée et présentable, je m’élance sur ma monture à la rencontre de ce groupe apparemment hétéroclite et je dois vous avouer que vu le nombre, il ne me faut pas longtemps longtemps pour les trouver !
Arrêtant mon destrier à quelques centimètres d’eux, le laissant se cabrer avant de le calmer, je leur fait un immense sourire.
-Bonjour à vous ! Je suis heureuse de vous voir par ici !
Hum…les hommes sont bien mignon, un délice aux regards, je souris et descends de ma monture, en appréciant de me faire récupérer par des mains viriles autours de ma taille. Un léger et imperceptible mouvement du dos de mon corps contre lui, quand je touche terre, dans un élégant mouvement, tout à fait charmante, ainsi que ma main courant ses doigts sur sa chair.
-C’est un plaisir même !
Je m’éloigne non sans une œillade complice, me retournant vers le groupe.
-Je me nommes Dephaïne….
Une main sur les hanches, je regarde les mortelles. Elle me plaise, immédiatement. Elles portent des tatouages et j’ai envie de les toucher, mais la brune…oh, pas que ça. Mon œil s’éclaire, ma concupiscence aussi, j’espère que c’est une terrestre.
-Pour ceux qui ne me connaisse pas…
Je me rapproche des deux mortels et glisse mes mains à leur taille pour qu’elles m’entourent.
-A qui appartenez-vous que je sache quelle limite me permettre ? Je vous trouve ravissantes. Ces tatouages…
Je les effleure, ceux de Joséphine d’abord, puis celui de Lucy.
-Un ange ? Comme c’est étrange !
Je plonge mon regard dans le sien, qu’elle ne réponde pas, envoutante, avant de me détacher brusquement et de rejoindre les sœurs Chesly.
-Le cuir moulant te va toujours si bien Raven. Et toi, Princesse, toujours aussi charmante.
Ce sont des compliments, je ne vanne personne.
-Le Prince Pourpre est impatient de vous voir !
Toujours charmante, j’attrape le bras de Severide.
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