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Les progénitures, grand mal me garde d’un jour d'en supporter une. Bon, entre nous, les enfants, je fais celle qui n’aime pas ça, mais j’adore ces petites créatures, sauf que ça ne charme pas beaucoup les hommes, les femmes maternelles, ou alors ceux qui ont un souci avec môman.
Et de toutes façons ce n’est pas parce que j’adore ces petites choses que j’apprécierais d’en avoir le corps déformé, même pour un temps réduit. Enfin déformé, les Nephilim n’ont pas les soucis des humaines, mais…rien que l’idée d’avoir un ventre boursouflé d’un gamin…non. L’adoption, ne l’oublions pas, est une chose géniale. Ou le vol…mais c’est un peu radical.
Bref, sur ces apartés charmants, je me retrouve à crapahuter dans le bureau de Michaël Ealer. J’entends sa mortelle l’appeler au téléphone. Elle écorche mon nom. Dephaïne O’Faïn…est-ce si difficile pour un américain que de le prononcer correctement ? Allons bon…
J’ignore à quelle heure Monsieur daignera arriver, mais dans son bureau à domicile, je suis assise dans son fauteuil, les jambes croisées, une musique posée en fond sonore, légère, j’ai branché mon téléphone sur sa borne MP3, non non pas de gramophone s’il vous plait, nous ne sommes pas des antiquités !
Certains, je ne dis pas…des vieux moyen-âgeux, très archaïques, enfermée dans leur petite façon de faire etc…mais pas là !
Et quand il arrive, je ne peux que lui sourire. Ah Michaël Ealer, Paris, les années 40, sous l’occupation allemande, un bel homme, que je retrouverais plus tard dans un costume de soldat américain, qui m’a toujours rendu, pleine d’émotion. A moins que ce ne soit un autre le G.I…Hum ? Je mélange, mais je sais que j’étais à Paris avec lui, un temps fugace….
Mon index devant mes lèvres je lui fais comprendre de ne pas parler, allons Michaël, laisses-moi faire. Je me redresse et au passage, je change pour la musique suivante, je viens poser mes mains sur son épaule, je prends l’autre et je lui souris.
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-Bonsoir Berserker…Je colle mon corps au sien et je souris Je finis par murmurer dans un soupir. Paris, puis la Bastide bleue…
Que de délicieux souvenir…l’ardeur du Berserker, sa puissance, sa force….j’en ai des frissons rien que d’y penser. Je viens poser mon front contre le sien en souriant et me laisser porter par la musique…