[Cape Disappointment] Barbecue entre amis.

…………..Nevada, Oregon, Etat de Washington………….

Bon le trajet n’est pas si effrayant que cela 1000 km environ, mais quand on se balade vide d’Orgone (je vous rassure j’ai des custodes dans les poches). Que l’on quitte Vegas dans un coli, (je ne fais pas vraiment confiance) et que l’on part dans la direction opposée, tout en changeant régulièrement de voiture, la route est un chouilla plus longue.

Heureusement je garde Estë ma petite lame au talent si particulier de faire oublier à portée, peu de monde se rappellera de moi autrement qu’un américain moyen.

Première étape qui n’est pas un détour Seattle cette bourgade assez froide mais sympathique dispose d’un magnifique marché de Légumes frais, viande d'élevage à l'ancienne et saumon sauvage du pacifique. Je fais mes courses en prenant un peu de marge, on ne sait jamais vraiment si un invité surprise non prévu ne va pas débarquer. Mais le plus compliqué à trouver à encore été la Guinness et le bon vin californien pour aller avec. La législation sur l’alcool c’est une vraie plaie !!!!

Ensuite, en route vers l’aventure, direction cap Disappointment.

Oui c’est vrai que le nom est presque aussi enthousiaste que mon invité mais ce petit coin de paradis à vraiment du charme. Un magnifique parc naturel, des gardes sympathiques dans ce lieu dédié aux randonnées ravis de laisser un touriste italien dans le parc après la fermeture (bon j’ai joué aussi de mon charme Nephilim et d’un petit don pour l’entretien du phare mais autant être sûr de ne pas avoir de soucis).

En plus ce don n’est pas vraiment perdu, l’entreprise de nettoyage qui a rendu la petite maison du gardien parfaitement propre m’a éviter de faire la souillon pendant des heures. J’ai rien contre jouer le l’huile de coude mais autant ne pas me disperser dans des futilités. Finalement, je n’ai plus qu’à vider ma camionnette de livraison, organiser la table, préparer sauces légumes crêpes et poisson.

Deux grands rocking-chair devant la porte, une petite table pour l’apéritif

Et pour la cuisson je vais me plier à une grande tradition américaine……….le barbecue.







Bref, je ne pense pas avoir oublié grand-chose, la table et mise pour deux mais il y a 4 chaises et quelques couverts laissés dans la camionette. Fier de moi je regarde le paysage en parlant doucement dans le vide :

Le spectre aux milles bouches invoqué s’empresse d’apporter avec célérité mon invitation à son destinataire. J’avais déjà convenu avec lui du Rdv et de la date mais pas vraiment du lieux exact.

Le spectre aux sept-cents bouches vint porter son message à Harahel. À chaque mot prononcé, l’une des bouches tombait sur l’herbe du campement. Harahel prit bonne note du rendez-vous fixé par Voldi. Elsee leva les yeux vers l’Originel, se demandant si elle n’en avait pas trop entendu. Il sourit, ce qui la rassura.

— Vous faites de l’excellent travail. Poursuivez mademoiselle Christensen.

Harahel ne comptait plus se faire avoir comme pour sa fille Erika. Sariel avait fait d’elle une Infiltrée et les Skjaldmeyjar avaient alors perdu en neutralité. Le corps militaire devait rester des plus neutres envers les clans. Il avait commis une erreur en confondant neutralité et distance. Désormais, Harahel s’intéressait bien aux Skjaldmeyjar qu’à son clan qui partait en déliquescence. Lidrya penserait peut-être qu’il s’occupait trop des plantureuses Skjaldmeyjar, mais il fallait avancer.

Harahel avait beaucoup de pain sur la planche. De nombreux Nephilim profitaient de son don pour offrir des voyages touristiques et s’enrichir, sa famille lui créait également pas mal d’ennuis. S’il leur pardonnait tout, il ne passait rien. Le jour des explications viendra.

Elsee le salua et retourna à ses nouvelles recrues. Certains Nephilim comparaient outrageusement cette école d’entrainement Skjaldmeyjar avec Poudlard. Ils manquaient de respect. Mais ce même respect ne peut être imposé. Ce sont les mafias et les Corses qui tentent d'imposer le respect par la peur. Le véritable respect se mérite. Elsee allait devoir faire ses preuves. Quand ce serait fait, Harahel remettrait les pendules à l’heure avec sa famille, son clan, et ses petits cons qui insultent les Skjaldmeyjar et transforment les royaumes de Kabbale en parc d’attractions pour milliardaires.

Il retourna au campement et entra dans sa chambre. Il la partageait avec Lidrya, mais ils n’avaient pas dormi ensemble depuis de longs mois. Elle était sur sa quête et dernièrement, elle était à Vegas, sans l’avertir. Il fallait bien que jeunesse se fasse. Harahel se changea pour enfiler une tenue de l’époque moderne et utilisa le peu d’Orgone qui lui restait pour ouvrir un portail le menant à une ville proche des coordonnées indiquées.

La moto pétaradait et son pilote la stoppa sur le bas-côté d’une route communale défoncée par le poids des tracteurs. Les années avaient ravagé la chaussée.

L’Originel retira son casque pour balayer tranquillement l’horizon. Il était aux coordonnées précises, mais il n’y avait rien que le cri des mouettes et le bruit du ressac perceptible malgré les quelques kilomètres. Malgré le temps calme, une forte houle agitait la côte pacifique. Il se mit debout, la moto calée entre les jambes et remarqua un petit toit rouge dépassant derrière le terrain accidenté.

Gardant le casque au poignet, il se réinstalla pour reprendre la route en coupant par un sentier. Il se rapprocha de ce fameux toit.

— Un phare, j’aurais pu y penser plus tôt.

La moto approchait et le pot d’échappement vint couvrir le fracas des vagues. Harahel coupa le contact en haut de la côte et descendit en roue libre. Il sentait déjà le doux fumet du barbecue et ne voulait pas ruiner les efforts de Voldi avec les odeurs d’échappement de sa vieille moto.

Il gravit les quelques marches de la terrasse et s’installa dans un rocking-chair, non sans avoir piqué deux trois amuse-bouche. Le premier, très relevé le surprit.

— Super bon ! Mais même la General Foods n’auraient pas osé mettre cela sur le marché.

Il assortit sa phrase d’un clin d’oeil et étira ses jambes pour profiter de l’instant présent.

- Explose de rire –

Il faut bien avouer que le gout ici c’est un peu les montagnes russes mais on ne va pas se plaindre, du bon côté de la barrière la vie et agréable.

- Je prépare quelques bouchées chaudes supplémentaires en apéritif et j’indique la glacière du doigt, tu sers les verres –

Guinness ? Les verres sont à l’intérieur, il y a quelques autres bières si tu veux. Allez, va poser ton sac tu portes le poids du monde sur les épaules et ton dos va bien finir par craquer un jour. Tu vois avec un peu de recul, même si on doit toujours se coltiner les pigeons la taille des imbéciles a déjà beaucoup diminué.
Tu te rappel la première fois que j’étais arrivé à l’autre phare avec l’espèce de roi du monde à qui j’ai un peu écrasé les pieds ? J’ai bien cru que j’allais mourir aussi sec ce jour-là. Tu vois, les ennuis arrivent repartent mais bon tant que nous sommes présent c’est que cela se gère.
Au pire on meurt, et même mort j’ai l’impression qu’il y a encore des solutions, tu vois autant ne pas trop stresser.

* La femme, les enfants ? Non, Voldi on va éviter. Pashad……..pas plus….*

- Voldi sirote une Guinness on se servant dans les apéritifs avec son invité, en se perdant un peu dans l’observation du paysage. -

Allez, trinquons au bordel que l’on va bien pouvoir mettre sur cette fichus planète, on va bien trouver encore plus drôle que de dire la vérité à tout le monde à faire.
J’ai déjà quelques pistes si ça t’intéresse.

* Le traité ridicule…. ? Boarf……….. Je vais peut-être me la fermer cinq minute pour le laisser souffler. *

Le sac à dos glisse le long de son épaule et vient frapper le sol. Quelque chose de lourd s’y cache, surement du plomb ou de la fonte. En tout cas, il n’est pas loin du poids du monde. Harahel soupire ce qui ne lui ressemble vraiment pas. Les jambes tendues, assis dans le rocking-chair, il continue de picorer. Mais le chorizo assèche sa langue. Il se lève et se dirige vers la glacière pour prendre les Guinness, ignorant pour le moment les autres bières. Il attrape un verre pendant qu’il ouvre la canette de l’autre main. Il sert le premier verre et exécute un parfait trèfle, à quatre feuilles évidemment. Il tend la bière à son hôte avant de se servir et d’observer la plage.

Une petite brise se lève et le ressac redouble. Harahel porte le verre à ses lèvres et jette un coup d’œil en arrière.

— Oui, le sac est un peu lourd. Je crois que je ne me suis jamais autant ennuyé sur Terre que cette dernière année.

Il porte les yeux vers l’Eden, observant tranquillement la lumière chatoyante du Soleil iriser de rouge les quelques nuages s’agitant et se déformant. Il n’était pas contre l’idée de foutre le bordel sur cet ordre établi.

— Paris, ville des Lumières, devient la cité de l’endoctrinement religieux. Vegas cité du vice et de la luxure n’a jamais aussi bien porté son nom. Mais les royaumes de Kabbale s’échappent.

Les royaumes n’échappaient pas à Harahel, ils s’échappaient. La nuance d’une lettre dans une phrase prouvait que tout ce jeu était bien trop calculé. Le Pacte des Cinq, il en connaissait à l’avance chacune des conséquences. Sariel se rangeait, Vesta avait fait le choix Nephilim définitivement, Asmodée forgeait, Iah Hel protégeait les siens au sacrifice de sa joie de vivre, Asriel était peut-être le seul électron perturbateur. Mais Harahel ne s’inquiétait pas, il s’ennuyait. Prévoyant les coups de ses adversaires, il ne s’amusait plus.

— En quittant l’Eden, je ne pense pas être si heureux. En arrivant sur l’ile, je ne pensais pas la libérer aussi rapidement. Mais aujourd’hui, l’avenir me semble un peu trop lisse. Non ?

Il but une autre gorgée et s’approcha d’un vieux tourne-disque électrique. Il ouvrit le caisson de bois et commença à parcourir les 33 tours du bout de l’index. Lindsey Stirling n’allait pas se battre longtemps face à Pink et Daft Punk. Il lança un petit air de violon entrainé.

Il pianota sur la rambarde pour accompagner le rythme des percussions. Les embruns salés imprégnaient ses narines. En cet instant, le contact, l’ouïe, la vue et l’odorat se mêlaient à la trame du monde. Même sans Orgone, Harahel parvenait désormais à sentir les royaumes de Kabbale. Lidrya lui avait appris qu’un humain pouvait invoquer des créatures, des plantes et communier avec les royaumes. Alors pourquoi pas lui.

Une créature qui n’appartenait pas à la Terre descendit le long de la rambarde et s’enfouit dans le sable au pied de la terrasse.

— Oh ! J’ai reçu un message de Lidrya la semaine dernière. Elle veut me présenter un jeune Nephilim, Nolan. Il hésite à intégrer le clan. Je pense que les Insoumis ne sont pas faits pour lui.

On n’hésite jamais à intégrer les Insoumis, comme on n’hésite jamais à le quitter.

— C’est marrant qu’il faille cela pour qu’elle me contacte. Avec le temps qui nous sépare, je vais finir par oublier son visage. Mais tu me parlais de conneries, j’en ai une bien bonne. Pas mal d’insoumis ont décidé de se faire de l’argent en transformant Zakaï en parc d’attractions Made In Hollywood. Fais attention en ouvrant un portail. Maintenant, ceux qui veulent se rendre en Zakaï se retrouvent en Aresh. Et puis, s’ils ne comprennent pas le message, les autres portails les conduiront en Pachad. Mais bon, tout cela n’est pas bien grave comparé au reste.

Il termina sa bière et alla se resservir. Il en avait gros sur le cœur pour d’autres raisons encore.

— Je suis descendu sur Terre pour aimer les femmes des hommes. Et la mienne ne m’approche plus. Pas faute d’avoir accepté sa demande en mariage pourtant. Elle sait que je déteste mentir. Alors, elle ne me pose plus de questions. Mais comme c’est trop difficile pour elle de mettre un mouchoir sur sa curiosité, elle ne m’approche plus. Et la dernière ! Le Barge, le Lynx, Le Drayoir, Raven et Severide ont quitté le clan. Je crois que s’ils voulaient me faire chier, ils ne pouvaient pas mieux faire.

Il soupira. C’était vraiment une réaction très rare chez Harahel.

— Alors, si tu as une connerie en tête, j’avoue que je suis preneur. Je me disais qu’on pourrait commencer en allant dans leur sens. Maintenant qu’il y a le Pacte des Cinq, je vais arrêter toutes ses conneries. Plus de clan. Plus d’insoumis. Nous deux, on ne va rien changer. On va continuer de veiller sur eux, de les langer et de les moucher. Mais le clan n’existera plus.

Partout sur Terre, comme dans les royaumes de Kabbale, des Nephilim et des humains eurent un instant de doute en cette seconde où une vague frappait la roche. Ils arrêtèrent une fraction de seconde ce qu’ils faisaient. Ils sentirent un manque, un grand vide. Leurs pouvoirs étaient toujours présents et puissants. Mais tous sentirent une absence, un regard en moins, cette main chaleureuse sur l’épaule disparue. Ceux qui venaient de quitter le clan, comme Raven et Severide ne sentirent rien, mais un murmure gronda dans les royaumes de Kabbale. Le bruit s’amplifia, les rumeurs allaient se répandre bon train.

— Nous ne sommes plus que deux dans le clan. Et toi Voldi, rassure-moi, tu veux rester ?

Il plongea la main dans son sac et sortit une boite en bois. À L’intérieur, une demi-douzaine de cigares cubains. Il craqua une allumette pour en enflammer un. En Pachad, les arbres morts près du portail prirent feu. Des créatures brulantes vives commencèrent à tomber du ciel. Il inspira une bouffée de fumée et apprécia le calumet de la paix. À l’horizon les Skjaldmeyjar purent remarquer qu’un incroyable incendie venait de se déclarer. Tout brulait et un nuage rougeâtre commença à gagner le ciel. Les quatre soleils furent bientôt voilés. Mais ce qui inquiéta les sœurs fut la taille du brasier. En se tournant, elles purent remarquer qu’à l’Est comme à l’Ouest, du Sud au Nord, les flammes dévoraient la face cachée de ce royaume. Tout brulait à l’exception du sable de Pachad entourant les kilomètres, aux alentours du Portail. Les créatures se fracassant au sol mourraient et se déchiraient pour tomber en cendres.

Déjà dans les royaumes, on parlait de la mort d’Harahel. Les Caymans qui avaient rejoint les Insoumis (oui, il y en a qui ne manquent pas de culot) se rappelèrent la mort de leur Seirim, cette sensation identique que tout vous échappe.

Winter is coming...

Lidrya était en train de récupérer des livres sur la Kabbale quand elle entendit des cris à l'extérieur de la tente. Elle se précipita dehors, certaine qu'ils étaient attaqués, mais ce qu'elle vit était indescriptible. Des gens criaient, hurlaient, tombaient, pleuraient. Une attaque psychique ? Elle ne vit pas de suite ce qu'elle avait sous les yeux, alors que si elle avait bien observé, elle aurait vu que c'était des Nephilim. Car des humains tenaient leurs camarades, ils essayaient de les relever ou bien alors ils les serraient très fort dans leur bras.

Et ce fut comme un souffle portée par la voix d'un Nephilim.

Il est mort.

Elle se répéta, cette phrase, plusieurs fois dans la tête. Les livres finirent par tomber et un Nephilim lui attrapa les bras et la secoua. Elle ne l'avait pas vu arriver et il lui hurla dessus.

IL EST MORT ! QUE VA T'ON DEVENIR ?

Devenir ? Mais il est mort alors quoi bon continuer plutôt non ? Elle se laisse secouer car elle n'est plus vraiment ici. Elle pensait bêtement qu'elle le sera s'il mourait un jour. Comme si un lien existait entre eux. Mais il n'en était rien. Tous ça c'était que des belles histoires dans les livres. Si ces enfants mouraient, elle ne le serait pas plus ! Elle était choquée, dans un état second et alors que le camp commençait doucement à calmer, le feu apparu. Les royaumes allaient disparaître avec leur Maître ? Heureusement, les Sjkaldmeyjar réagirent rapidement. En moins de quelques minutes elles étaient déjà entrain d'évacuer le camp et d'autres partaient en Zakaï pour protéger la jeune génération. Lidrya suivit et elle se retrouva à Vegas. Ils étaient comme parqué dans une pièce alors que des messagers partaient prévenir les Chefs de Clan. Le silence finit par se faire et Lidrya commença à sentir des regards sur elle. Puis des personnes commencèrent à venir vers elle, puis elles finirent par lui parler. Elles les regardaient. Elles ne se souvenaient plus de leurs noms. Pourtant, elle les connaissaient par coeur. Mais là, elle ne voyait que des inconnus qui ouvraient et fermaient la bouche mais elle n'entendait rien. Alors elle s'avança et elle sortit de là. Quelqu'un a du la retenir, un autre à du passer sa colère sur elle mais tout glisse. Tout glisse toujours au final.

Elle se retrouve sur le strip et elle avance. Femme hagard, les larmes coulent. Il fut un temps où à chaque fin de rp, elle pleurait. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas pleurer. Elle ne sait pas si elle est suivi, surveillé, sans doute que oui, par au moins une Sjkaldmeyjar. Mais elle ne comprend rien. Elle avance. Et elle se retrouve à la limite du Döme. Elle n'a plus qu'à avancer et tout est finit. C'est si simple la vie et la mort finalement.

Il est mort ...

A quoi bon continuer ? Elle tremble, elle pleure, elle n'a qu'un pas à faire. Tout est simple. Si on lui retire ce droit, elle hurlera, elle se débattra et elle s’effondrera. Il faut qu'elle prenne la décision seule de continuer ou non. Mais là, elle en est incapable. Là, elle est là, à cette limite qui peut être d'un pas ou de vingt. Elle n'en sait rien. Elle s'en moque.

Il est mort et elle n'était pas avec lui. Tout aurait été plus simple si tout s'était terminé pour eux deux en même temps. Lâche, elle l'est complètement.

Il est mort ...

A quoi bon continuer ?

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Trouver la bonne accroche. Cela fait des jours que Nathan cherche le bon rp, la bonne idée. Il avait déjà commencé à écrire un rp, mais il n'est pas allé jusqu'au bout. Non. Car il ne voulait pas rp à Paris. Pas pour sa première fois. Non. Il voulait que cela soit sur Gaïa. Mais jamais il n'aurait pensé que son premier rp serait si près du dôme. Un erreur, qu'il paiera peut être ou pas. Mais on ne devient pas Inquisiteur en se tournant les pouces. Il a loupé de peu Kurt Hansel et Kaylee Sutton. Mettre la main sur les deux ou un seul vaudrait une sacrée promotion dans son Choeur et c'est un être ambitieux. Pas au point d'en avoir le défaut, car n'oublions qu'il est un Elohim. Il n'a pas de défaut. Du moins, il n'est pas sensé en avoir. Il fait amende honorable chaque soir auprès d'Elohah. Il espère que Dieu lui pardonnera ce qu'il est. Un Ange imparfait. Mais il fera tout pour ne jamais être celui qu'il sera, à priori, dans le futur : Un Nephilim.

Promis Voldi, il ne va pas pourrir ton rp. Enfin pas "trop".

C'était dans les années 1830, il ne sait pas trop ce qu'il s'est passé, mais il est apparu dans la ville du Vice et de la luxure. Du moins à ses abords. Il a arrêté tout de suite quelqu'un lui demandant le jour, l'année et l'heure. Il avait retenu que certains de ses bonds pouvaient être important pour son futur, alors il avait tout retenu. Mais quand la personne en face de lui avait sorti un drôle d'objet, il avait caché difficilement sa surprise. Maintenant, avec le recul, il savait que c'était un téléphone portable. Mais à l'époque d'où il venait, c'était une chose impensable. Dire qu'avec ce don il pourrait être riche. Mais qu'est ce que la richesse ? Seul la richesse du coeur compte. Il se souvient avoir regardé cette femme au loin, elle pleurait toutes les larmes de son corps. Il avait eut envie de la rejoindre pour la serrer dans ses bras et empêcher la douleur dont elle semblait souffrir continuer. Mais c'était comme s'il savait qu'il ne fallait surtout pas bouger. Alors il avait observé le visage. Et quand, plusieurs années plus tard, la photo de Lidrya Chesly tomba sous son nez, il se souvint de ce moment précis.

Alors, il était à quelques pas d'elle. En dehors du dôme. Et il regardait dans sa direction.

Si tu as des questions, j'ai des réponses. Suis moi.

Il lui tendit sa main. Il n'avait pas besoin de parler fort, elle pouvait très bien l'entendre d'où elle était. Lidrya Chesly était une proie de choix. Le Choeur de L'Opus Déï marquerait un grand coup parmi les Elohim. L'humaine ne s'en sortirait sans doute pas vivante, mais elle aurait le grand honneur de voir de ses propres yeux Gabrielle. Cependant, elle était sans doute bien protéger. Il faudrait d'abord enlever toutes les protections avant de la présenter à Gabrielle. Mais pour l'instant, Nathan devait réussir à la convaincre d'avancer encore un peu. Son aura angélique trahissait sa présence auprès des Nephilim alors il avait décidé de tenter sa chance d'une manière bien différente. Une groupe d'humains étaient autour de lui, armaient de leur téléphone portable, ils étaient entrain de filmer la scène. Ils avaient pour ordre de ne pas dire un seul mot. Car un seul mot de trop avec cette humaine et tout pouvait être compromis. Nathan avait bien sûr d'autres ressources mais il ne va pas tout dévoiler dès maintenant. Il savait qu'il avait employé les bons mots car le dossier de Lidrya Chesly devenait de plus en plus gros au fur et à mesure du temps. Il faut dire qu'elle leur facilitait grandement la tâche. Mais est-ce qu'elle mordra à l'hameçon ?

[Voldi Idaho]

Voldi écoute un peu atterré le discours D’Harahel tout à fait inconscient des répercutions de quelques étincelles. Mais cela ne l’empêche pas de lancer les brochettes.

Tu ne penses sérieusement que j’ai dit non aux cuisses de Caym pour finir dans les bras de Sariel. Bon elle était un peu…..spéciale mais on ne peut pas lui retirer ses courbes.

- D’un geste de la main dans le vide, Voldi exclue cette idée totalement ridicule.

Commence déjà à te faire une bonne engueulade avec ta famille, à force de vous tourner en rond pour ne pas vous faire mal vous êtes arrivé au point de rupture, vous allez finir par entendre vos sentiments bordels.
Immortel tout puissant peut être mais vous avez les mêmes sentiments et défauts que les autres mortels. Vous avez juste une tendance raciale à la mégalomanie en plus. J’ai du rab t’as qu’à aller la chercher tu la pousse à sortir son venin, tu fait pareil et hop vous revenez manger.

Et pour le clan c’est pareil alors arrête de pleurer tout le monde t’attends en fait. C’est juste ta dépression qui nous atteint tous et t’es la seule personne à qui ta fille ne va pas arracher les couilles pour te faire marcher droit.
Le pacte des 5 imbéciles je vous jure quelle idée à la con. Cela pousse tout le monde à faire des bêtises. Oui il y en a à la sortie de Vegas mais ils ne peuvent être partout. On peux utiliser les portails pour se déplacer en Kabale et éviter des déplacements sur terre en utilisant mes pilules, L’autre peux se transformer en chat. Si ils commencent à observer tous les pigeons de Paris ils vont devenir définitivement skizo en face. Et Vesta couche déjà avec Sariel.
Au fait il n’y avait pas un type étrange qui jouait au bonneteau avec les pouvoirs ?

Vous le donnez aux gardiennes, et ceux qui veulent le pouvoir de Sariel l’échangeront contre leur pouvoir racial et en échange les copains à Sariel pourront emprunter les pouvoirs en question. Il faut juste pouvoir rompre le pacte assez vite en cas de combat. Cela ne désavantagera pas les pions à Sariels qui seront les seuls à pouvoir utiliser leur pouvoir inné avec le pouvoir de leur boss et chaque clan gardera son identité. Tu fermes les portes de la kabbale aux autres et ceux qui abusent tu envoies les assassins invisibles.

Elle n’est pas belle la vie ?

Sauf si tu veux garder un coin de kaballe pour laisser des humains proliférer afin de créer de l’orgone en Kaballe avec cette nouvelle énergie tu ouvres d’autres royaumes, tu fais encore plus d’énergie….
Bref tu investis afin de déstabiliser toute la création : « un nouvel Eden à coloniser »
Ils en deviendraient verts.

EDEN, oui il faut absolument que l’on parle de ma théorie mais va te prendre la tête avec Lily.

Ouais désolée Voldi je viens aussi mettre mon grain de sel.

On peut être un Insoumis et aimer le fric. On peut être un Insoumis et aimer l'orgone. On peut être un Insoumis et accepter de rendre deux ou trois petits services, juste en passant. Comme d'envoyer un sms à un contact qui renverra à un autre. Un sms qui prévient de la mort d'Harahel. Dès que je l'apprends j'enfourche ma moto après avoir envoyé un message à tous les dealers qui parcourent la ville. "Localisez Lydria Chelsy. RP. J." La réponse ne se fait pas attendre et on m'annonce qu'elle est sur le Strip. Direction la sortie de la ville. Ni une ni deux j'y fonce.

Je stoppe ma moto à quelques mètres d'elle. Elle chiale. Ça me fout un coup au cœur. Vous ne savez pas depuis combien de temps je l'ai pas vu dans cet état. (promis un jour je vous ferrais ma fiche). Posément je retire mon casque et le pose sur le guidon avant de m'approcher. Les charognards sont déjà là. Des gens filment la scène. Bande de con. Quand à celui qui l'interpelle, étant donné qu'il est de l'autre côté, je ne vais pas vous dire combien font un plus un.

A moins d'un mètre je stoppe mais me tiens prête. Qu'elle fasse un pas en direction du Dôme et je la tire en arrière. Elle ne me connait pas. Mais il fut un temps ou son cœur et le mien battaient pour le même idéal.

"Salut Lil'. Depuis quand tu te définis par Lui ? T'as oublié tous tes projets Lil' ? Ou tu as peut-être donné ton cœur qu'à Harahel."

Un vieux souvenir me revient en mémoire. Me faisant ironiquement sourire. Elle m'a raconté qu'un type lui a un jour donner une beigne alors qu'elle était traumatisée, pensant lui faire stopper ses larmes. Ça avait marché je crois.

"Je sais qu'il ne faut pas te gifler pour te faire réagir, alors... - J'attrape la jeune femme par les épaules et l'enserre, murmurant à son oreille - Pleure. Pleure autant que tu veux. Aussi longtemps que tu veux. Toute ta vie. Mais moi je ne te laisserais jamais tomber entre des mains inconnues. Si tu veux te suicider, d'accord. Mais pas entre leurs mains. Tu n'as rien à expier. Tu es la plus belle personne que je connaisse."

Je braque deux yeux noirs vers l'ange et son groupe de l'autre côté.

"Casse-toi l'Affreux. - puis à la cantonade - Dites donc ! S'il y a des Nephilim dans le coin, serait temps de vous montrer !"

Mon propre service d'ordre ; malfrats et sales caractères de base ; ont prit positions. Ils pourrons rien contre l'ange. Mais contre ses affidés, ils ont des armes et certainement pas de cœur, eux.. Une femme à la beauté d'une reine fait aussi son apparition. Skald ou Insoumise peut-être.

Le franc-parler de Voldi lui fit plaisir et n’entamait en rien son appétit. Il l’écouta jusqu’au bout, avec calme et sérénité.

— Voldi, mes problèmes avec Lidrya et mes enfants restent malgré tout marginal. Je les réglerai si tu penses qu’ils m’aveuglent. Mais le pacte était important. Les clans nous séparent et nous n’avons pas d’autres choix que d’utiliser le pouvoir de Sariel pour quitter le dôme sereinement. Et puis, ça m’évite de le buter. Ca ferait désordre sans lui. Je pense qu’il a compris son intérêt et depuis sa signature, les guerrières sortent du dôme et vont livrer bataille loin de Vegas. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais Elsee a beaucoup plus de facilités pour recruter. On ne promet pas aux recrues de défendre les Nephilim, mais d’aller botter le cul des Anges, c’est quand même plus vendeurs.

Il ouvrit une autre canette et décidait de révéler la vérité à Voldi.

— Kronos n’a pas signé le pacte, il est trop occupé à explorer les futurs probables. Mais quelque soit les choix que nous faisons, l’humanité finit détruite aux alentours du 27ème siècle. Il y a une raison à cela : les Anges n’ont pas besoin de la Foi des humains pour survivre en Eden. Ils vont détruire la Terre et les conditions de survie de l’espace auront raison de l’espèce humaine.

Harahel montra à Voldi l’insecte qui s’était échappé des royaumes de Kabbale. La petite bestiole mordit la cheville de Voldi qui ne sentit rien. Les rêves d’aficionados de la série Farscape ont donné naissance à ce coléoptère. En le mordant, il permit à Voldi de comprendre toutes les langues. Harahel lui parla alors dans une langue perdue depuis des millénaires et connue uniquement dans certaine contrée perdue de Kabbale.

— Eloha n’existe pas. Il est une représentation, nous agissons, persuadés qu’il existe. En réalité, nos esprits le crée pour expliquer l’inexplicable. Moïse l’avait presque compris en interdisant les représentations divines. Quand les Anges le découvriront, certains nous rejoindront pour nous aider à lutter contre les plus déterminés. Ceux-là, ils voudront annihiler l’espèce humaine. Ils se nourrissent des prières. Mais s’ils renoncent à la Terre et restent en Eden, l’humanité peut bien périr.

Voilà ce qui était écrit sur la carte que Heru Ur voulait donner à Raven. Harahel respecterait son choix et ne le lui révélerait pas.

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Elle voit l'homme en face d'elle, mais il n'est qu'une tâche, au loin, dans ses larmes. Elle ne voit rien, elle n'entend rien et elle n'avance pas. Mais quelqu'un d'autre se met en face d'elle et quand elle entend Lil', elle la regarde, vraiment. Lil', plus personne ne l'appelle ainsi. C'était avant L'île. Pendant l'île, parfois. mais après, non personne. Kurt peut être ? Mais cela fait si longtemps qu'ils ne sont pas vus. Ils pourchassent sa propre chimère, mais elle sait qu'il y arrivera. Peu importe le temps, même lui, le temps, ne sera pas son ennemi. Il y arrivera. Alors, elle regarde la femme en face d'elle. Brune, cheveux court, tatouage à gogo. Style je gueule et je vois après ce qu'il se passe. Elle s'entendrait sûrement bien avec sa fille ... Ou pas. Mais elle ne comprend pas sa première question. Elle essaye de se concentrer pour faire un effort et pouvoir comprendre cette question, mais une autre arrive aussitôt. Ses projets ? Quels projets ? Vivre heureux ? Mais encore une autre et elle fronce les sourcils en pleurant tout de même, même si le flot s'est un peu tari face à cette inconnue qui l'appelle pourtant par son nom. Le nom qu'elle aime. Bien sûr qu'elle a donné son coeur à Harahel ! Et aussi à ses enfants ! Et a bien d'autres encore ! Que raconte t'elle ?

Elle se retrouve dans ses bras et elle ne réagit pas. Parce qu'elle ne comprend pas. Ses paroles finissent par glisser sur elle, et finalement, elle la perd peu à peu alors qu'elle avait presque réussit à la faire revenir à elle. Mais quand elle lui dit qu'elle qu'elle la plus belle personne qu'elle connaisse, les larmes explosent de nouveau. Comment peut-elle dire cela ? Elle ne la connait pas ! Pourtant, ses mains se lèvent et à son tour elle s'accroche aux épaules de Julie et elle hurle sa douleur. Jamais elle n'arrivera à s'arrêter.

Il .. Il ... Il est mort ! Il est mort ! Il est mort !

Et ça tourne en boucle, parce que c'est la vérité. Il a dit ne jamais mentir. N'est ce pas le plus gros mensonge du siècle ? Alors elle s'accroche à cette femme et elle pleure. Parce que face à ses enfants, elle se devra d'être forte. Face aux Insoumis, elle devra ravaler ses larmes. Mais face à cette femme, elle peut lui dire. Elle peut lui dire sa peine, sa douleur.

Je veux mourir.

Mais c'est faux. En le prononçant, elle sait que c'est faux.

Je peux pas vivre sans lui.

Et c'est vrai. Elle fait genre "Non mais tout va bien, je suis une humaine hyper libérée". Alors que la vérité, c'est qu'elle est dépendante de lui. Mais Julie n'a pas tord. Elle avait des projets. Il suffit de lui donner entre les mains ses projets et elle foncera. Parce qu'elle ne peut pas se morfondre.

Je veux mourir.

Parce que vivre sans lui, c'est impossible.

Depuis quand il meurt avant nous ? Qui l'a tué ? Où est-il ? Je veux voir son corps. Je veux le VOIR !

Et elle tape. Parce que c'est trop douloureux. Parce que comment on se relève quand sa moitié n'est plus là ? Elle aurait préféré qu'il lui dise qu'il ne l'aimait plus. Elle aurait eu mal, mais elle aurait survécu. Là, il était mort, sans elle, et elle lui en voulait. Parce que la douleur laissait souvent place à la colère aussi. Mais Lidrya n'était pas une personne emplit de colère. Alors elle arrêta de taper, elle s'enleva des bras de la jeune femme et elle s'essuya les yeux.

Je suis triste.

Comme si cela ne se voyait pas.

Je peux pas continuer ...

Et les larmes coulent alors qu'elle essaye de les arrêter avec ses mains et plus elle essaye des les arrêter, plus elles continuent.

Je veux qu'il soit là.

Elle prend sa mine boudeuse. Elle prend sa voix d'enfant qui fait un caprice. Oui, elle veut ! Oui, elle exige qu'il soit là ! Mais il ne le sera plus jamais ...

Je ... Je l'aime moi.

... Bouhhhh je veux pas pleurer.

Je fais ... Je fais comment sans lui ?

Et voilà. Elle se remet à crier, vous savez comme les enfants de deux ans quand ils ont un gros bobos. Elle lève sa tête en arrière, et elle crie en pleurant, parce que c'est trop triste. Parce qu'il pas peut mourir. Si ?