Chapitre X-1 : Nouvelle Inquisition. [Libre]
Posté : 22 nov. 2016, 17:15
La déchéance n’a pas comme pouvoir de changer la motivation de ceux qu’elle touche. Les humains sont tombés les premiers. Les anges, les élohim, s’il en reste, ne sont plus qu’une poignée éparpillés aux quatre coins de la galaxie. Pourtant Gabrielle n’a jamais cessé le combat. Nephilim peut-être, mais elle reste à jamais la Nemesis de ceux qui ont juré la perte d’Eloha.
Alors qu’elle passe la large porte de la passerelle de commandement la centaine de Templiers affairés à la conduite du Leviathan se redresse pour la saluer. La fosse qui s’ouvre au pied de la passerelle est plongée dans l’obscurité et les encens; seulement éclairés par la lumières des consoles et des écrans de navigation. Quatre hommes en exo-armure lourde et armés flanquent la Nephilim comme autant de démons gardiens redoutables. Elle-même porte une armure noire et or dont le gorgerin illumine de rouge la face blanche de l’ancienne directrice de l’Opus Deï. Le bas de son visage est recouvert d’une grille de respiration d’où s’échappe, à chaque expiration rauque, une brume blanchâtre et lourde. Une cape en peau de bête ondule à chacun de ses pas. Rédemption à changée, plus lourde, plus massive et raccordée à des câbles pour lui fournir un champ magnétique puissant. Elle n’est plus l’arme de l’Archange. Elle reste toute-fois destructrice dans les mains de l’éternelle qui a retrouvé toute sa puissance. Un bandeau recouvre son œil droit lui donnant l’air d’un pirate de l’espace. Elle se souvient de ce combat ou elle a perdu sa mâchoire et l’usage de son œil sous le coup de masse que lui à asséné Heru-Ur. Il y a fort longtemps.
- Maîtresse, le Sainte-Lame et le Beaumont ont commencé à balayé le système. Nous sommes sortis dans l’espace réel avec deux minutes et vingt sept seconde de retard sur eux.
Gabrielle hôche la tête. Le Sainte-Lame et le Beaumont sont deux vaisseaux performants, effilés, rapides et lourdement armés. Les frégates d’escortes pourraient affronter un destroyer et en venir à bout s’il le fallait, plus encore que leur puissance de feux c’est en leur capitaines respectifs que Gaby accordait sa confiance.
Le Levianthan, quant à lui, est un croiseur lourd de classe Titan. Un monstre de plusieurs mégatonnes de métal. Trois kilomètres de longs pour six cent mètres de large. Un équipage de huit cent milles passagers, esclaves, marins, et tout ce qui peut donner la plus grande autonomie à une cité volante telle que le Léviathan. Sa coque noire est hérissée de tours et de piques tandis que des cathédrales à la gloire de Dieu s’élève sur sa coque. Sa proue est un bouclier monumental orné d’une croix d’or au centre de laquelle ricane un crâne de plusieurs dizaines de mètre de haut. Ses yeux rouges défis le vide de s’en prendre à lui et sa mâchoire semble se moquer, en ricanant, de tout ce qui pourrait se dresser face à lui. De statues d’or représentant des saints ou des anges de la grande guerre soutiennent, à tribord et bâbord, les ouvertures des sabords ou de larges canons peuvent sortir leurs gueules meurtrières pour enflammer le vide et détruire toute cible que prendrait en chasse le monstre.
A côté de lui le Beaumont semble frêle, presque fragiles avec son kilomètre de long et ses quatre cents mètres de large. Bâtit par un groupe d’extrémistes humains pendant la grande guerre son front et encore orné d’une large croix gammée qui tranche de rouge le noir mate de sa coque. Mais la statue de bronze qui à était rajouté par-dessus ne laisse aucun doute quant à son appartenance. Neophim apporte sa protection au bâtiment et chaque marin lui voue un culte fanatique. Sa proue s’ouvre comme une gueule sur une lance capable de tirer un faisceau destructeur.
Le Sainte-Lame est effilé, tout d’argent il tranche avec la noirceur qu’arborent les deux autres vaisseaux. Des entrelacs d’or dessinent des arabesques sur son flanc et sa proue. Sa poupe est ornée de deux ailes majestueuses. Sur la partie Dorsale du vaisseau s’étend une cathédrale magnifique couleur os, comme si elle avait été sculptée dans le squelette de quelque créature immense et inconnue. Une large épée d’argent et d’or flanque le vaisseau, estampillé de sabords noirs.
- Nous sommes en approche, nous seront à porté du monde cible d’ici deux jours Maitresse. Informe un esclave, le crâne relié à sa console par de larges câbles noirs qui lui entre dans les orbites comme deux serpents monstrueux.
- Le Sainte-Lame nous informe qu’une flotte est en approche à 8 nautiques d’ici.
- Formation de combat ! Indique Gabrielle d’une voix rauque que déforme horriblement son masque. Indiquez à la délégation que nous allons passer pour juger ce monde et qu’ils doivent mettre en panne immédiatement sous peine de subir notre courroux.
Une dizaine d’hommes en uniforme de commandant s’active dans la fosse pour répondre aux exigences de la grande inquisitrice. Ils savent que la plus part du temps les mondes qu’ils visitent les craignent. Leur Maitresse est impitoyable et son jugement rarement clément. Ils ont laissés derrière eux bon nombre de mondes morts, des déserts sans vie dont le péché fût d’avoir simplement oublié la Source ou d’adorer un ancien Nephilim comme une idole. Quelques mondes en ont rechapés, mais peu sont ceux qui n’ont pas payé un lourd tribu pour l’ignorance dont ils étaient coupables.
- Maitresse, nous avons une communication entrante de la part du vaisseau amiral de la flotte Nessienne.
- Acceptez ! Tranche l’ancienne Archange avec un geste de la main vers la plate-forme holographique. Celle-ci se met alors à cracher une fumée blanche dans laquelle apparaît un homme en uniforme gris clair.
- Sur ordre de Sa Majesté Imaya de Nessia, je vous ordonne d’entamer une procédure de contournement de notre système. Nous ne désirons pas que vos vaisseaux puisse croiser dans notre espace territorial. Vos transpondeurs indiquent une capacité de feu trop importante pour vous approcher à plus de 1000 nautiques. Nos frégates vont vous escortez, entamez un virage sur tribord si vous avez compris.
Quelques hommes dans la fosse se tournent vers Gabrielle tout en sachant qu’ils ne recevront pas l’ordre d’exécuter la requête de l’amiral.
- Nous sommes la Très Sainte Inquisition et nous venons aider ce monde à se remettre dans le droit chemin, à retrouver sa pureté et à se souvenir du Créateur. Mettez en panne et laissez nous passer ou nous jugerons votre refus d’obtempérer comme une hérésie que nous condamneront par votre mise à mort Amiral. Croyez moi, je vous conseil d’accepter nos conditions. Répondit Freïdon, le premier Capitaine de la garde de Gabrielle, une main sur le pommeau de son épée.
- Inquisition ou pas, si vous ne contournés pas notre monde à plus de mille nautiques NOUS jugerons votre affront comme un acte de guerre. Entamez…
Gabrielle fit passer sa main, à plat, devant sa gorge pour couper la communication. Le Léviathan bourdonnait, son moteur battant comme un cœur immense et sourd. Elle prit quelques minutes à prendre sa décision.
- Accelerez, vitesse de combat. Juliannus, indiquez à nos escadrilles de chasseurs de se tenir prêt à l’affrontement à venir. Maxime, ouvrez les sabords, préparez les canons et virez de bord à six nautiques de leurs positions. Que le Sainte Lame les contourne par tribords et le Beaumont par Bâbord, l’un en plongeant, l’autre en remontant. Ils ouvriront le feu à porté de deux point cinq nautiques.
Elle se tourne vers Freïdon et son regard s’allume de cette flamme mauvaise qu’il connaît trop bien, celle, froide, qui prédit un carnage à venir.
- Capitaine, que la Garde se tienne prête à être larguée sur ce monde impie. La voix de leur légat à fait office. Ce monde est jugé et condamné pour idolâtrie et hérésie.
Pendant un instant Freïdon ne répond rien. Il voudrait prendre leur défense, l’erreur de l’amiral n’est pas celui de tout un monde juge-t-il. Mais il connaît la détermination de la Grande Inquisitrice et encore mieux les dégâts de ses colères.
- Bien Maîtresse.
- Ils ouvrent le feu Maitresse, impacte dans vingt cinq minutes et douze secondes.
- Redirigez les boucliers sur notre dorsal et plongez de trois nautique. Lors de notre riposte visez le vaisseau amiral dans le ventre !
Freïdon observa sa Maitresse en se demandant si la folie ne la touchait pas. Il sentit une pointe de honte le culpabiliser de remettre ainsi en cause son jugement. Il tourna les talons et chassa ses pensées hérétiques. Il allait, de nouveau, mettre à feu et à sang un monde impur.
- Préparez les modules d’assauts, hurla-t-il à ses hommes. Nous avons une nouvelle guerre à mener et un monde à purifier. Pour Gabrielle, Pour Dieu !
Alors qu’elle passe la large porte de la passerelle de commandement la centaine de Templiers affairés à la conduite du Leviathan se redresse pour la saluer. La fosse qui s’ouvre au pied de la passerelle est plongée dans l’obscurité et les encens; seulement éclairés par la lumières des consoles et des écrans de navigation. Quatre hommes en exo-armure lourde et armés flanquent la Nephilim comme autant de démons gardiens redoutables. Elle-même porte une armure noire et or dont le gorgerin illumine de rouge la face blanche de l’ancienne directrice de l’Opus Deï. Le bas de son visage est recouvert d’une grille de respiration d’où s’échappe, à chaque expiration rauque, une brume blanchâtre et lourde. Une cape en peau de bête ondule à chacun de ses pas. Rédemption à changée, plus lourde, plus massive et raccordée à des câbles pour lui fournir un champ magnétique puissant. Elle n’est plus l’arme de l’Archange. Elle reste toute-fois destructrice dans les mains de l’éternelle qui a retrouvé toute sa puissance. Un bandeau recouvre son œil droit lui donnant l’air d’un pirate de l’espace. Elle se souvient de ce combat ou elle a perdu sa mâchoire et l’usage de son œil sous le coup de masse que lui à asséné Heru-Ur. Il y a fort longtemps.
- Maîtresse, le Sainte-Lame et le Beaumont ont commencé à balayé le système. Nous sommes sortis dans l’espace réel avec deux minutes et vingt sept seconde de retard sur eux.
Gabrielle hôche la tête. Le Sainte-Lame et le Beaumont sont deux vaisseaux performants, effilés, rapides et lourdement armés. Les frégates d’escortes pourraient affronter un destroyer et en venir à bout s’il le fallait, plus encore que leur puissance de feux c’est en leur capitaines respectifs que Gaby accordait sa confiance.
Le Levianthan, quant à lui, est un croiseur lourd de classe Titan. Un monstre de plusieurs mégatonnes de métal. Trois kilomètres de longs pour six cent mètres de large. Un équipage de huit cent milles passagers, esclaves, marins, et tout ce qui peut donner la plus grande autonomie à une cité volante telle que le Léviathan. Sa coque noire est hérissée de tours et de piques tandis que des cathédrales à la gloire de Dieu s’élève sur sa coque. Sa proue est un bouclier monumental orné d’une croix d’or au centre de laquelle ricane un crâne de plusieurs dizaines de mètre de haut. Ses yeux rouges défis le vide de s’en prendre à lui et sa mâchoire semble se moquer, en ricanant, de tout ce qui pourrait se dresser face à lui. De statues d’or représentant des saints ou des anges de la grande guerre soutiennent, à tribord et bâbord, les ouvertures des sabords ou de larges canons peuvent sortir leurs gueules meurtrières pour enflammer le vide et détruire toute cible que prendrait en chasse le monstre.
A côté de lui le Beaumont semble frêle, presque fragiles avec son kilomètre de long et ses quatre cents mètres de large. Bâtit par un groupe d’extrémistes humains pendant la grande guerre son front et encore orné d’une large croix gammée qui tranche de rouge le noir mate de sa coque. Mais la statue de bronze qui à était rajouté par-dessus ne laisse aucun doute quant à son appartenance. Neophim apporte sa protection au bâtiment et chaque marin lui voue un culte fanatique. Sa proue s’ouvre comme une gueule sur une lance capable de tirer un faisceau destructeur.
Le Sainte-Lame est effilé, tout d’argent il tranche avec la noirceur qu’arborent les deux autres vaisseaux. Des entrelacs d’or dessinent des arabesques sur son flanc et sa proue. Sa poupe est ornée de deux ailes majestueuses. Sur la partie Dorsale du vaisseau s’étend une cathédrale magnifique couleur os, comme si elle avait été sculptée dans le squelette de quelque créature immense et inconnue. Une large épée d’argent et d’or flanque le vaisseau, estampillé de sabords noirs.
- Nous sommes en approche, nous seront à porté du monde cible d’ici deux jours Maitresse. Informe un esclave, le crâne relié à sa console par de larges câbles noirs qui lui entre dans les orbites comme deux serpents monstrueux.
- Le Sainte-Lame nous informe qu’une flotte est en approche à 8 nautiques d’ici.
- Formation de combat ! Indique Gabrielle d’une voix rauque que déforme horriblement son masque. Indiquez à la délégation que nous allons passer pour juger ce monde et qu’ils doivent mettre en panne immédiatement sous peine de subir notre courroux.
Une dizaine d’hommes en uniforme de commandant s’active dans la fosse pour répondre aux exigences de la grande inquisitrice. Ils savent que la plus part du temps les mondes qu’ils visitent les craignent. Leur Maitresse est impitoyable et son jugement rarement clément. Ils ont laissés derrière eux bon nombre de mondes morts, des déserts sans vie dont le péché fût d’avoir simplement oublié la Source ou d’adorer un ancien Nephilim comme une idole. Quelques mondes en ont rechapés, mais peu sont ceux qui n’ont pas payé un lourd tribu pour l’ignorance dont ils étaient coupables.
- Maitresse, nous avons une communication entrante de la part du vaisseau amiral de la flotte Nessienne.
- Acceptez ! Tranche l’ancienne Archange avec un geste de la main vers la plate-forme holographique. Celle-ci se met alors à cracher une fumée blanche dans laquelle apparaît un homme en uniforme gris clair.
- Sur ordre de Sa Majesté Imaya de Nessia, je vous ordonne d’entamer une procédure de contournement de notre système. Nous ne désirons pas que vos vaisseaux puisse croiser dans notre espace territorial. Vos transpondeurs indiquent une capacité de feu trop importante pour vous approcher à plus de 1000 nautiques. Nos frégates vont vous escortez, entamez un virage sur tribord si vous avez compris.
Quelques hommes dans la fosse se tournent vers Gabrielle tout en sachant qu’ils ne recevront pas l’ordre d’exécuter la requête de l’amiral.
- Nous sommes la Très Sainte Inquisition et nous venons aider ce monde à se remettre dans le droit chemin, à retrouver sa pureté et à se souvenir du Créateur. Mettez en panne et laissez nous passer ou nous jugerons votre refus d’obtempérer comme une hérésie que nous condamneront par votre mise à mort Amiral. Croyez moi, je vous conseil d’accepter nos conditions. Répondit Freïdon, le premier Capitaine de la garde de Gabrielle, une main sur le pommeau de son épée.
- Inquisition ou pas, si vous ne contournés pas notre monde à plus de mille nautiques NOUS jugerons votre affront comme un acte de guerre. Entamez…
Gabrielle fit passer sa main, à plat, devant sa gorge pour couper la communication. Le Léviathan bourdonnait, son moteur battant comme un cœur immense et sourd. Elle prit quelques minutes à prendre sa décision.
- Accelerez, vitesse de combat. Juliannus, indiquez à nos escadrilles de chasseurs de se tenir prêt à l’affrontement à venir. Maxime, ouvrez les sabords, préparez les canons et virez de bord à six nautiques de leurs positions. Que le Sainte Lame les contourne par tribords et le Beaumont par Bâbord, l’un en plongeant, l’autre en remontant. Ils ouvriront le feu à porté de deux point cinq nautiques.
Elle se tourne vers Freïdon et son regard s’allume de cette flamme mauvaise qu’il connaît trop bien, celle, froide, qui prédit un carnage à venir.
- Capitaine, que la Garde se tienne prête à être larguée sur ce monde impie. La voix de leur légat à fait office. Ce monde est jugé et condamné pour idolâtrie et hérésie.
Pendant un instant Freïdon ne répond rien. Il voudrait prendre leur défense, l’erreur de l’amiral n’est pas celui de tout un monde juge-t-il. Mais il connaît la détermination de la Grande Inquisitrice et encore mieux les dégâts de ses colères.
- Bien Maîtresse.
- Ils ouvrent le feu Maitresse, impacte dans vingt cinq minutes et douze secondes.
- Redirigez les boucliers sur notre dorsal et plongez de trois nautique. Lors de notre riposte visez le vaisseau amiral dans le ventre !
Freïdon observa sa Maitresse en se demandant si la folie ne la touchait pas. Il sentit une pointe de honte le culpabiliser de remettre ainsi en cause son jugement. Il tourna les talons et chassa ses pensées hérétiques. Il allait, de nouveau, mettre à feu et à sang un monde impur.
- Préparez les modules d’assauts, hurla-t-il à ses hommes. Nous avons une nouvelle guerre à mener et un monde à purifier. Pour Gabrielle, Pour Dieu !