Sans vouloir jouer au justicier...

Le Sud de Las Vegas s'étend des alignements de maisons bourgeoises de Henderson City au cloaque du quartier cubain. Entre les deux, de gigantesques centres commerciaux, les malls, et l'aéroport international les séparent. Ne pensez pas passer inaperçu en prenant l'avion, le personnel est totalement noyauté par les Infiltrés et les Izanaghis.
Verrouillé
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Lucy Hale

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» 06 déc. 2016, 19:06

Une migraine barre le front de Hunter, cela fait un peu plus de 2 heures qu’elle s’est installée, la tête dans le coltard, il n’a pas réussi à se rendormir. Dixième ou quinzième fois qu’il se tourne et se retourne dans son lit, la tête sous les coussins, les flashs qui passent devant ses yeux commencent à légèrement lui broyer les couilles.
Ça a commencé bêtement, des scénettes de la vie quotidienne, intervenant dans ses rêves, jetant en dehors des lyrismes de son sommeil, les pensées rêvées pour étouffer son repos. D’abord des trucs sans intérêt, flash passif, historique des draps, et encore une fois, d’autres machins. Il ne comprend pas comment ça marche, il pense toujours qu’un aliment déclenche ce genre de chose, comme une allergie ou qu’il fait quelque chose qui y pousse. Quoi que ce soit, il n’en peut plus, il est épuisé…

S’appuyant sur ses coudes, il se redresse du matelas, pour s’extirper des draps et du lit, la tête en vrac, il se frotte les yeux et cherche son paquet de cigarette du regard. Mal au crâne ou non, il a besoin d’un apport de nicotine pour calmer les nerfs qui se mettent à se jouer de lui et de son humeur. Avoir mal au crâne c’est une chose, mais ne pas pouvoir soigner ça…parce qu’il n’y aura aucun médicament pour défaire ce problème ou l’apaiser, ça porte sur les nerfs.
Tendant la main vers la table de chevet, la légèreté de l’emballage le fait soupirer, il le secoue, vérifie l’intérieur, rien cela l’oblige à se redresser du lit et quitter la chambre.

L’appartement n’est pas moderne, c’est un vieil endroit dans un vieil immeuble, pour le loyer, il va pas se plaindre, y a pas de rat, y a pas de cafard, c’est déjà un plus non négligeable, alors si les murs tirent la gueule et que la tapisserie est par endroit déchiré, il s’en fout.
Sur la table basse, il trouve un autre paquet vide, son téléphone a moitié déchargé et chaque geste lui colle un flot d’image passive. Se frottant le visage, il pousse un soupir, faisant craquer sa nuque dans un mouvement d’épaule…

Il serait peut-être temps qu’il écoute sa cousine, appelles le numéro qu’elle lui a donné, mais une forme d’anxiété lui bouffe le cerveau. S’il en a déjà pas parlé à Joe, c’est parce qu’il a la frousse, le mec qu’elle fréquente à ce truc d’attirant qu’ont les Nephilim…alors…il se méfie…
Pourquoi en avoir parlé à Lucy ? Ils sont deux indignes de la grande famille Hale, rejetés du noyau texan, comme il a été éduqué en famille, son esprit s’est tourné vers elle, même s’il la connait que peu. Elle prend de ses nouvelles tous les deux jours depuis, lui propose de venir manger ou d’autres trucs, ça lui fait bizarre, mais il apprécie…

Posant ses fesses sur le sofa, il prend son téléphone pour contempler l’écran, puis, au fur et à mesure, le numéro estampillé Kurt Hansel. Il hésite encore, pour finalement composer le numéro, réalisant trop tard l’heure, il hésite à raccrocher, tombant directement sur le répondeur, sa voix rauque hésite un peu.

--Heu….-Un raclement de gorge.-M’sieur Hansel, nous avons une fille en commun, une rouquine…plutôt sympa, qui…m’a donné votre numéro. Apparemment je devrais pouvoir trouver de l’aide auprès de vous…m’est arrivé un truc avec un Elohim…j’espère que vous comprendrez ce que je veux dire. Ecoutez, rappeler moi, mon numéro est pas caché, désolé pour l’heure tardive. –Il laisse un silence, éloignant son téléphone pour raccrocher-Je m’appelle Hunter, merci.

Poussant un soupir, il regarde son attirail de fumette qui n’est pas plus chargé que ses paquets de clope. Hunter Hale est un habitué du joint tardif, vu la migraine qu’il se tape et le flot de vision, il n’aurait pas été contre s’en faire un, ça l’aurait endormi, il reste le choix de l’alcool, mais le lendemain, il déprécie plus la cuite que l’enivrement provoque.


Retournant vers sa chambre, saisissant le jean sur la chaise pour l’enfiler sur ses hanches, peu importe comment il va s’habiller, il le fait, et quand sa peau est recouverte, qu’il a pris cinq minutes pour se concentrer et essayer de contrôler les flashs, en vain, il ouvre une petite boite en bois dans laquelle se trouve une paire de gant en cuir fin qu’il enfile ainsi qu’une boucle de ceinture dédaigneuse à son égard.

Bien franchement, au tout début qu’il ait pu entendre parler Opalescence, il s’est pensé fou, avant qu’elle ne daigne lui narrer ce qu’elle était en lui sommant de cesser ses stupidités. Aujourd’hui, discuter avec une boucle de ceinture est une chose presque plus commune qu’il ne l’aurait jamais pensé. Elle ne rêve que d’une chose, qu’il retrouve raison et sorte de ce dôme saturé de luxure, les blablas qu’elle balance parfois le gave tellement…qu’il l’enferme dans cette boite en espérant la faire taire.

--Cela a recommencé. –Le timbre de sa voix le fait grincer des dents, suintante de mépris, il inspire, faisant semblant de ne pas l’entendre, l’enveloppant dans un morceau de tissu qu’il fourre dans la poche intérieure de sa veste, cessant d’écouter les répliques acides qu’elle peut lancer.-

Attrapant les clés, il ferme et sort, fourrant les mains dans ses poches, le téléphone à l’intérieur de la veste, les rues du quartiers sont calmes, loin du strip, même s’il reste quelques errants nocturnes, les 3h du matin ne semble pas les déranger.
Suivant un chemin de rue et de ruelles,Hunter se rend à un tabac nocturne pour y acheter trois paquets de cigarette, avant de filer sur la gauche, pour retrouver la place de son dealer d’herbe dans une petite rue voisine. Comme d’habitude, l’insistance pour lui refourguer de l’Orgone et son indéniable refus, Hunter se retrouve avec quelques grammes d’herbes. Les autres drogues, il n’en veut pas, et celle de Vegas encore moins.

Il s’entame le joint qu’il a pris en plus, tout prêt, service en plus du dealer, qui ne se fait pas commerce réellement avec les vieilles drogues, mais qui ne peut se résoudre à les virer, Hunter vérifie à droite, puis à gauche et reprends son chemin, l’effet de l’herbe n’est pas immédiat, cela ne fonctionne pas comme ça, mais elle aura son apaisement tout à l’heure, pour le moment, il se contente de marcher, passant le coin de la rue, il percute une silhouette, le choc sur son épaule disparait, mais le flash qui le saisit lui colle une douleur à l’estomac.

Il ne distingue pas la silhouette qu’il vient de percuter, mais une lame s’enfonce dans son ventre, ce n'est pas le sien, mais celui de cette personne dont il ne distingue pas vraiment les formes, en face, un regard vert fixe, un air féminin fermé, comme une sentence, il reconnait les abords de la ville, la lueur naissante du matin, mais il ne pourrait pas dire si c’est aujourd’hui ou dans la semaine, mais ce n’est pas dans le passé, il y a une affiche publicitaire récente pour un parfum…

Sorti de sa vision, Hunter reprends son souffle. Il a appris à faire le détail de ses visions, même si ce n’est pas toujours concluant.

--Putain.-Lâche-t-il, relevant la tête pour chercher la personne qu’il vient de percuter, elle n’est pas loin…-Hey, toi ! –Il voudrait se barrer, mais il ne peut pas, Hunter ne va pas pouvoir jouer au justicier, même en le voulant, mais il ne peut pas s’en empêcher. Retournant en arrière, il saisit l’épaule de la silhouette et la tourne vers lui.

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» 17 déc. 2016, 23:17

Je suis là. Toujours dans les même fringues d'un vieux film nommé Aion. Je n'ai pas les flingues dans mon dos parce que cela ferait mauvais genre. Et on me regarde parfois bizarre, peut être, mais je m'en bas les couilles. Vous me connaissez. Alors je suis là. Je fais chier personne. Je suis peut être avec des gars, ou peut être pas. On verra bien. C'est ça faire partie d'un groupe, c'est d'être toujours ensemble. Perso, moi, je m'en fou. Mais ça peut, peut être, gavé les autres. Pas moi. C'est comme un cocon qui m'entoure toujours. Comme les ombres qui m'entourent toujours. Une protection. Peu importe si je meurs, ce ne sera jamais seul. Je suis triste pour vous. Pas pour moi.

Alors je suis là et je me fais bousculé au niveau de l'épaule. J'apprécie moyen. Mais c'est Vegas. C'est chiant Vegas. Ca grouille de monde. C'est gerbant. Tout ces gens qui ont l'impression de savoir ce qu'ils veulent dans la vie mais qui finalement se pisse dessus dès le moindre problème. C'est désolant. Alors je trace ma route. Parce qu'au début je m'arrêtais à chaque fois. Il a fallu du temps au gars pour me faire comprendre que la Terre, c'est ça. La Kabbale, c'est tellement différent. C'est tellement plus ... Calme. Oui, cela vous fait sans doute sourire, mais chez moi, c'est pas ici, ni dans les étoiles, c'est en Kabbale. Près de ses créatures qui ne sont même pas des Nephilim. Près de ses terres si somptueuses et perverses. Ici, c'est froid, aseptisé.

Je continue et j'entends quelqu'un qui appelle quelqu'un d'autre. Rien de surprenant sur Terre. Sauf que cette personne fait une erreur. Elle me retient par l'épaule. Elle me tourne. Moi, je vois flou. Je vois roux. Et mon poing part directement dans son nez pour qu'il finisse par se fracasser sur le sol. Et déjà dès "Oh" "Han Mon Dieu" et j'en passe. Ce que c'est chiant les humains. Je lève les yeux au ciel deux secondes pour regarder le type au sol. Pas Nephilim. A priori. Mais je me méfie.

Tu me causes ?

Un type, boy scout sans doute digne des séries télé de Noël qui veut faire que le bien autour de lui se dirige vers le rouquin et avec ma gentillesse légendaire, je lui dis ces quelques mots : Touche le et je t'explose.

Je relève les yeux vers le boy scout pour être sûr qu'il pige et déjà des téléphones se braquent vers moi. Putain mais sérieux, vous savez pas vivre votre vie en dehors des écrans et du net ? Arrêtez d'écrire vivez là (haha) ! Tata Vesta va ENCORE m'en vouloir. Pourtant, la dernière fois, j'étais cool non ?

Tu me veux quoi ?

Main sur les hanches, peut être que la posture "super guerrière" genre "héroïne" passera mieux en direct live sur Facebook ... Ce que c'est chiant le net.

Reste au sol et parle. Sinon, reste au sol et compte jusqu'à vingt que je me barre.

Heureusement que je maîtrise "un petit peu mieux" les Ombres. Je tournerais au coin de la rue pour m'engouffrer dans l'ombre et réapparaître une rue plus loin, bien loin de tout ce merdier. On peut plus se battre dans la rue de nos jours, c'est nul ce monde je vous dis. C'est plus cool la Kabbale !
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» 18 déc. 2016, 09:54

Nouveau défilé d’image, dans un crépitement de flash, la lame ne rentre pas dans son ventre cette fois, elle est en retard de quelques secondes, cette fois, elle pare le coup, elle en esquive un, mais pas le second. Un autre visage, venu par derrière, celui d’un homme qui la plaque brusquement sur le sol, enfonçant sa cage thoracique…

Encaissé le coup dans le nez ? Pas de souci, elle n’y va pas assez fort pour lui faire vraiment mal, c’est faux, mais il accuse la douleur, déjà, l’odeur humide métallique remonte avant de glisser par le haut de ses lèvres, dans sa bouche. Ce n’est pas une giclée de sang, juste, un filet, le nez n’est pas cassé, quelques vaisseaux qui ont mal supporté le choc…tout au plus.
Le cul sur le sol, sa migraine s’est intensifiée, ça, par contre, ça le fait chier. Il ne veut pas retoucher cette fille, y a des entités supérieures à la con qui veulent le prévenir de quelque chose, il en sait rien, mais il va continuer à faire sans réponse.

Son pouce essuie le sang sous son nez, il regarde, la douleur le dérange pas, mais il lève son regard vers elle. Cette bombe…appuyé sur les coudes, légèrement redressé, il se tape totalement des gens autour de lui, il renifle et la mate, un instant, pas longtemps. Il a compris un truc, s’il la retient…elle n’ira pas, il a compris comment ça marchait, parfois, pas toujours.
Suffit juste de la retenir, assez de temps, peut-être jusqu’au matin, il a aucune idée de comment ça va se passer. Mais il peut pas…non ça va, c’est pas le canon de beauté qui lui fait faire ça, mais il considère qu’il voit des choses parfois qui doivent être déjouées.

On les mitrailles, un gars se rapproche, fierté mis à mal, il se rebiffe, elle parle, lui aussi.

--J'ai l’air d’avoir besoin d’aide ?

Se faire cogner par une femme, il s’en fout. Avoir besoin d’aide par contre, il peut se démerder tout seul. Il aime pas les smartphones, il aime pas tout ça…mais à trois heures du matin y a qu’à Vegas qu’il y a des gens debout. Hunter regarde la brune, rester au sol ? Il se relève pour la regarder, de toute sa hauteur, il cherche pas les ennuis, il veut pas la provoquer non plus en fait, il sait pas ce qu’il fait mais pas question de rester au sol pour parler. Personne va lui dire quoi faire…

--Qu’est-ce qu’il se passe ici ?

Comme dans un coup téléphoné d’une série télé, une voiture de police apparait, Hunter plisse les yeux pour regarder en direction des agents, un bel homme arrête la bagnole, trop pour que ce soit un simple humain et la femme qui le suit…Hunter n’a jamais vu une paire de fesse si bien rentrer dans un uniforme.

--Vos papiers.

Il regarde l’homme s’adresser à eux deux, Raven et lui, alors qu’il lui faisait face y a pas cinq minutes, ses yeux se sont tournés sur la brune d’ailleurs. La femme flic sourit à celle qui a cogné Hunter, comme si elle savait qui c’était. Les deux Nephilim, parce qu’ils sont bien des démons, ne vont pas se priver de jouer de leur uniforme, après tout, comme le dit Raven, c’est la terre. Pas sa Kabbale et les deux flicailles ne vont pas se priver…

--Vous êtes sourds ?
--C'est bon, y a pas de mal Monsieur l’agent, on s’amuse…

Le regard lentement glissé vers Hunter, il n’a jamais vu autant de petite supériorité dans un regard, comme s’il n’était rien, ça lui rappelle trois ans de prison ferme et ça hérisse son poil. Hunter le regarde alors, plus provoc que calme, il va faire quoi ? Hunter ne filera pas ses papiers déjà et ensuite s’il tient un peu l’intermède, il évitera à la brune la vision qu’il a eu.
La main du policier dans la poche du jeune homme, exactement où se trouve son herbe, il essaye de se reculer, mais le flic saisit le pochon et l’agite sous le nez de Hunter avec un grand smile.

--C'est thérapeutique.
--Tes papiers.
--Va te faire…

Le policier l’attrape par la nuque, dans un mouvement trop rapide et le plaque sur le capot de la voiture de flic, sa pote, qui a décidé de se payer une tranche de Raven façon terrestre attends les papiers de la brune et trouver une bonne excuse pour la coller elle aussi sur le capot de la voiture.

Hunter n’est pas docile, des flash stupides l’assaillent quand il a le visage contre la carrosserie, des images sans intérêt. Son instinct lui dit seulement de déjoué la vision qu’il a eu pour Raven, parce qu’il le sent comme ça, peut-être qu’il se goure…

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» 18 déc. 2016, 10:12

[bbvideo=560,315]https://www.youtube.com/watch?v=bX9Cvhb ... 5p&index=5[/bbvideo]

Vous voyez le sourcil qui se lève l'air de dire : "Tu m'as bien regardé ?" Bah c'est la même chose là. Je sers tellement mes mâchoires que l'on pourrait les entendre grincer de l'autre bout de la terre.

J'en ai pas.

C'est vrai, je n'en ai pas. Sans doute que les gars s'en sont occupés pour moi, mais dans mon lycra y a pas de place pour des papiers. Et puis je suis rarement assez longtemps ici pour en avoir besoin. Alors bien sûr, la policière s'en donne à coeur joie de me plaquer contre la voiture et elle me fait une fouille rapide non sans en avoir bien profité pour bien toucher mes formes. Moi, je mate l'humain et je vais lui défoncer son crâne dès que je peux ! Menottes aux poignets nous voilà tous les deux à l'arrière de la voiture qui nous emmène maintenant loin de toutes ses téléphones. Je regarde un instant vers eux. Il faudrait un black out total pour virer toutes ses conneries électroniques. Si les gens se parlaient plus, il y aurait peut être ... Bouaouh philosophie de comptoir !

T'es un gars mort.

Je regarde le type assis à côté de moi et le flic devant nous sors.

-- Des menaces de mort ? Dans une voiture de police ? Nous rajouterons cela à votre dossier.
Ouais rajoute si ça te chante.

Connard. Décidément Tata Vesta va vraiment m'en vouloir beaucoup plus. Mais heureusement, elle m'a envoyé la gentille policière qui va bien prendre soin de moi ... Si elle croit que je joue les putes celle là, elle peut aller voir ailleurs ! Et puis finalement, j'enlève ma gueule de travers et je croise mes jambes dans cet habitacle pour me tourner vers la tâche qui fume pour s'exploser les neurones.

Alors, tu me voulais quoi ? Maintenant qu'on est seul tu peux me le dire ?

Le flic au volant tousse comme pour dire "he oh je suis là". Mais vraiment, j'en ai strictement rien à foutre.

J'espère que cela valait la peine de me toucher ...
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» 18 déc. 2016, 10:37

Engouffré de force dans la voiture de police, Hunter se retrouve à l’arrière, mains menottés dans le dos, la position n’est pas agréable, mais il pousse un soupir de soulagement en voyant qu’elle est engouffrée elle aussi dans la voiture. Il ignore de qui il s’agit, mais les policiers ne se privent pas, trouble à l’ordre public, qu’importe la connerie, Hunter pose sa tête contre la vitre, en soupirant. La migraine ne passe pas, elle s’accentue, et en touchant la vitre…

Il se recule, la tête en arrière, il ne la pause contre rien, simplement il soupire, en respirant lentement. La voix de la brune lui revient avec douceur, comme à peine, ses yeux clos, il marmonne.

--Je t’en prie.

Ignorant de quelle violence est habituée cette femme, il se fout un peu de ses menaces pour le coup, sa tête va exploser, et ça va pas s’arranger en étant au poste. Il ignore s’il a enrayé ce qu’elle devait vivre, et il n’a pas envie de le savoir, le policier fait du zèle, du genre totalement stupide, Hunter secoue la tête de gauche à droite, comme si c’était important de faire jouer de sa supériorité.

--T'empêcher d’aller quelque part et de crever.

Marmone-t-il entre ses dents, il va exploser du crâne, ça le vrille entre les deux yeux, ça remonte sur le front, le casque de douleur est pesant. Mais il finit par tourner la tête vers elle, elle doit le prendre pour un illuminer ou une sorte de gars qui a foiré son plan drague. Quitte à passer pour un taré, il préfère la seconde solution, un pauvre mec qui rate sa drague.

--Ouai, je pense.

Malgré la droite dans le pif ou qu’il se soit fait coffrer. Se redressant un peu dans l’habitacle, lui, ses jambes sont écartés, ils sont serrés, ce genre de bagnole pourrait être plus confortable. Hunter regarde le flic qui conduit, il fixe parfois le rétro pour les garder à l’œil. Il fait exprès de prendre un virage un peu serré, poussant l’humain contre l’immortelle, un léger contact pousse Hunter à la toucher, nouveau flash.

Ils sortent de cellule, le soleil sur Vegas correspond à sa vision précédente, la même affiche de pub…

Il se redresse, quelques instants son œil s’est révulsé, mais il va bien, il se remet sur son siège et la ferme, si elle veut parler, il ne répondra pas.

Arrivés au commissariat, ils sont séparés par les cellules de garde à vue, procédure traditionnelle, Hunter finit sa nuit en cellule, le petit matin, quelqu’’un a payé sa caution, rien de bien épais, mais il ignore à qui il en doit une. Le jeune homme sort, récupère ses affaires et se retrouve dehors, pour allumer une cigarette, un type le regarde, ou bien la personne derrière lui, il se retourne pour voir Raven.

--Je vous dois combien ?

Histoire de savoir s’il peut régler sa dette au drayoir ou pas ? La cigarette coincé entre les lèvres, il aspire la fumée, il n’a pas de compte à rendre à la fille et il espère ne pas y avoir droit, ils n’ont pas passé beaucoup de temps en cellule après tout.

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» 19 déc. 2016, 09:35

[bbvideo=560,315]https://www.youtube.com/watch?v=6JNtmI1fwjg[/bbvideo]

Putain ça commence à me gonfler ces prisons de merde !

J'avance sans vraiment regarder où je vais et quand l'autre ramène sa fraise je fonce direct vers lui. Heureusement pour lui, Le Drayoir se met entre nous et il me fait non de la tête en désignant le commissariat derrière. Il part s'allumer une clope plus loin en s'installant sur sa Harley.

Je regarder derrière nous et je me retiens de faire un beau doigt d'honneur à ce lieu. Et je regarde de nouveau l'humain en face de moi.

T'aurais pas assez d'une vie pour nous rembourser. Putain je rêve t'a payé pour ce type !

Ce n'était pas une question et je ne regarder même pas vers le Drayoir de toute façon.

Alors c'est bon, t'as réussi ton coup ? Putain vous me faites chier, je rentre à pied !

Le Drayoir se marre un peu et il enfourche sa bécane pour se tirer. Il sait que de toute façon qu'avec moi cela ne sert à rien de discuter.

Faut être vraiment barré dans sa tête pour dire : T'empêcher de crever. Bah voyons. Tu viens du futur ?

Parce que je viens de l'attraper par le col et je le traîne avec moi. Je veux mes réponses. Et quand je parle du futur, je semble très sûr de moi. Je finis par m'arrêter pour le regarder.

J'te connais ?

Il me semble familier. Je suis loin de me douter qu'il a un petit air de Lucy. Mais merde, je peux pas prendre toute la famille Hale sous mon aile !

Bon, t'as deux minutes pour tout me raconter. Je ne te couperais même la parole. Mais tu as intérêt d'être convainquant.

Je croise mes bras et il est hors de question qu'il se tire sans rien me dire !
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» 19 déc. 2016, 10:23

Qu’est-ce qu’elle gueule…Hunter la regarde, retirant sa cigarette de ses lèvres entre l’index et le pouce, dévisageant cette femme…certes gaulée comme une déesse mais avec un putain de caractère de merde. C’est pas sa première prison du coin, comme quoi, elle devrait pas trop râler si elle est habituée…
Le mec qui a payé pour eux, il se retourne dessus, Hunter mate ouvertement, fatigué, il a aucune envie de batailler. Il sourit en coin, les hétéros ont rien de marqué en plein visage et il sourit au Drayoir pour le remercier, vu ce petit air qu’à Hunter, un mec vraiment pas branché mec serait mal à l’aise, mais il a pas le temps de voir une réaction, son regard se hausse au ciel en direction de Raven.

Elle veut quoi ? Une dette éternelle de reconnaissance ? ça va, c’est du fric, c’est pas non plus un truc inestimable, elle est conne ou quoi ! Il a réussi ce qu’il voulait faire, ça lui va très bien, maintenant qu’elle le lâche. Cette migraine le fout vraiment de mauvais poil, alors si en plus il doit se coltiner cette fille qui gueule.

C’est ça, rentre à pied, il se masse le front, si elle pouvait descendre d’un ou deux décibels ça lui irait franchement ! Il se dit qu’il va rentrer, squatter près de Joséphine pour pas être solo, à moins que son mec soit chez elle, mais dans ces discutions solitaires, il sent qu’on le chope par le col, sa clope tombe au sol, il réalise deux secondes après qu’elle le tire, elle parle du futur ?

Qu’est-ce qu’elle raconte ! Hunter essaye de lui faire lâcher prise, il balise un instant que sa main ne rentre en contact avec sa peau, putain ça le gave, il avait besoin de l’aider. Il aurait du la laisser crever tiens ! ça lui apprendra à jouer au justicier…elle s’arrête, il repousse sa main de son haut, histoire de montrer qu’il aime pas ça et il lui fait front. Mais elle croit vraiment qu’il va lui déblatérer quoi que ce soit ? Hunter est remonté, que ce soit une femme le dérange pas, vu sa force et ses ressources, elle sait parfaitement se défendre, alors si elle veut se la jouer sans délicatesse, il en fera de même.

--Ecoutes, j’en ai rien à carrer de te convaincre de quoi que ce soit, fous-moi la paix.

Hunter fait un mouvement pour se tirer, mais Raven a bien dit qu’elle ne le laisserait pas partir, quoi qu’elle fasse, on va dire qu’il se retrouve plaquer contre le mur –un peu soft merde- même s’il sent le contact de la pierre dans son dos, son regard sur elle est franchement bouillant.

--Quoi? On t’a jamais désobéi ? Grande première alors !

Il vire sa main, histoire qu’elle le touche pas, faisant gaffe de ne pas rentrer en contact peau à peau.

--On se connait pas, je viens pas …du futur. –Là il la prends quand même pour une tarée -Mais ce matin, je peux t’assurer que t’allait crever, maintenant, je te demande même pas un merci, juste fous moi la paix.

Elle veut pas juste le prendre pour un taré ? Il devrait faire des yeux de fou, mais il a l’air trop sérieux. Peu importe, Hunter ne l’identifie pas comme une Nephilim et s’il le faisait, c’est clair qu’il se tirerait de force, et qu’il jouerait un peu plus au con. Tout ce qu’il sait, c’est qu’une lame allait la transpercer et par expérience, il sait au fond que c’est une voleuse, alors elle peut-être humaine, malgré qu’elle soit gaulée comme une déesse, et être une cible à Elohim ou Nephilim, rien lui a indiqué la nature de cette fille et de ce mec mais qu’elle soit contente !

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Hope

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» 16 janv. 2017, 11:36

Je regarde cet humain (à priori) car je me méfie vraiment de ce type. Les cellules, ça commence à me gonfler. Qui me dit que ce n'est pas un Infiltré ? On devient tous parano avec ses Infiltrés ... Je le laisse finalement bouger s'il veut, voir même partir et je continue de réfléchir en regardant le sol. J'ai failli mourir ? Vraiment ? Je devrais sans doute le remercie mais je ne sais pas du tout de quoi. Pourtant quelque chose me taraude. Alors je me bouge pour le suivre. Je ne fais rien pour me cacher. Et quand il grimpe dans le tram de Vegas, je fais pareil. Je fait grincer mes mâchoires à force de trop réfléchir, parce que c'est loin d'être mon fort et finalement, je retourne vers lui. Je lève un brin mes mains pour lui faire comprendre que je ne vais rien lui faire.

J'ai une question.

J'espère qu'il n'est pas d'aussi mauvais poil que moi sinon, je pourrais me la carrer où je pense ma question.

J'étais blonde ou brune dans ta ... Je ne sais quoi.

Parce que je comprends toujours rien à ce qu'il m'a raconté, mais j'ai un sentiment étrange. Je regarde vers dehors, je ne sais pas du tout quelle heure il est. A priori, je ne crève plus. Mais ...

J'ai besoin de savoir. J'étais blonde ou brune ?

Dis brune, je t'en supplie, dis brune. Il peut sentir que la réponse est importante. Il peut sentir que je suis déjà prête à sauter de ce tram à la prochaine sortie. Parce que, s'il dit blonde, c'est la merde ! Je m'accroche à une attache qui au dessus de moi car le tram tourne et que je ne suis guère habituée à ces engins. Cela me fou quelque peu les jetons. Car quand j'ai peur, je suis capable de sortir. Sauf que si je fais ça, j'explose le tram et Tata Vesta ne sera pas contente du tout. Non non. Déjà qu'elle m'a à la bonne ^^. Une petite fille se met à bailler et sa mère la prends sur ses genoux pour lui caresser les cheveux en même temps. Je souris, un brin triste de ne pas avoir connu cela. Mais en même temps, moi, à son âge, je courrais pied nu dans le sable, je grimper aux arbres, et je jouais avec des gremlins. Alors non, je ne regrette rien.

S'il te plaît, réponds à la question.

Et elle, c'était quoi son enfance à ma soeur ?
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Lucy Hale

» 28 mars 2017, 20:12

Hunter est anxieux, il se fait les cuticules avec les dents, à comprendre qu’il se ronge les ongles. Il n’aurait pas dû aider cette femme, il aurait dû la laisser crever, il n’a aucune raison de vouloir aider qui que ce soit, il doit…il doit…il ne sait plus. Son esprit est tellement agité.
Il ferme un instant les yeux, expiant un souffle par le nez, un peu bruyant, il a pu s’en sortir et elle ne l’a même pas pris pour un taré, Hunter a l’impression de sentir encore sa vision, cette lame dans son bide en train de s’enfoncer et remonter dans sa bouche, ce goût du sang.

Il essaye de chasser ça d’une pensée mais la voix de cette fille le fait se retourner. Le ton de sa question l’empêche de lui dire quelque chose de désagréable, même si Hunter est sur les nerfs, et sur les dents, il ne peut pas juste lui dire d’aller se faire voir, pas avec la tête qu’elle tire, alors, ses yeux bleus sont fixés sur elle.

Sa je ne sais quoi. Il ne dit rien, préciser, « ma vision », ce n’est pas utile. Elle insiste en répétant sa demande. Hunter a toujours les lèvres closes, elle a l’air mal à l’aise dans ce tram, lui, habitué, se tient facilement, un homme tousse, une petite fille pleure, il n’a pas lâché cette fille du regard.

--Je me souviens pas de la couleur des cheveux, mais c’était toi.

Il parle doucement et le ton de sa voix est bas, il n’a pas envie qu’on l’entende, il ne devrait pas même répondre à sa question, mais ce s’il te plait a convaincu Hunter, elle a l’air de vouloir savoir, comme si c’était important.

--ça ne peut pas être quelqu’un d’autre que toi

Hunter voit les choses liés aux gens, leurs vies à eux généralement, la vie des objets, il pousse un soupir, serrant sa mâchoire, le tram va s’arrêter, mais il ne peut pas descendre là. Il hésite, ça se voit, il veut dire quelque chose sans y parvenir, sa main gantée rencontre le dos de Raven pour qu’elle se rapproche d’une porte de sortie, sa voix est basse, il ne veut pas ébruiter ce qu’il va dire.

--C'est toi que j’ai bousculé, alors c’est ton avenir.–Le tram s’arrête. –Je ne sais pas où tu allais ou comment tu allais arriver à l’endroit, mais ça a changé. –Il s’engage dehors, elle le suit ? –Tu comprends ?

Il fouille dans son blouson et trouve un stylo, prenant sa main il note le numéro de son téléphone. Ce n’est pas pratique avec ses gants en cuir, c’est pour cela qu’il en retire un, machinalement et sursaute, ses yeux semblent voir autre chose que cette réalité. Il bugue un instant, avant de cligner des yeux et la regarder.

--Ce n’est pas possible…-Un corps dans son propre sang, rampant sur le sable de Vegas, essayant de rattraper son arme, il a l’impression que cela se passe en même temps qu’il lui parle, cette fois, il a vu clairement le visage, et la chevelure blonde mais surtout, il voit Raven qui court avec une créature humanoïde à son coté, il ignore que c’est Fay.. -Elle est blonde et elle n’est pas encore morte. –Lâche-t-il horrifié. –Attends, tu ne sais pas où c’est !

Parce que forcément, elle va partir direct dans la direction et lui…lui il sait où cela se passe, pas elle ! La vision de Hunter lui a donné le tournis, pas de la meilleure façon qu’il soit, il ne comprend pas, pourquoi cela a encore changé, comment cela a-t-il pu encore changé, à moins que…la première vision lui ait permis de voir ce qu’aurait dû voir Raven, ainsi que la seconde, la troisième ne concernait que leur sortie du commissariat, pas du tout cet évènement, mais maintenant, la blonde est à l’agonie et en le disant à Raven, il la remet sur ce chemin futur.

Ce don n’est qu’une malédiction.Et Raven n'est déjà plus là.


Sujet remonté par Lucy Hale le 28 mars 2017, 20:12.

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