Re: Fremont Street [Livna]
Posté : 29 sept. 2016, 21:54
Je n’en menais pas large, mais ses attentions me redonnent le sourire. L’adrénaline s’estompant, je ressens de nouveau les douleurs dans ma main, mais je n’y accorde aucune importance. Je tente de sauver la face, me plaindre me ridiculiserait certainement. Elle s’étire et se regarde dans le miroir. Cette femme projette une aura de féminité sauvage et l’envie de la dévorer de baisers me gagne de nouveau. Je viens de gouter un plaisir dont je ne soupçonnais pas la force.
Elle demande à Julie de nous préparer un encas. Je m’interroge vraiment sur le lien qui les unit. Je pensais qu’ils étaient amants, des sex-friends. Mais sa façon de lui parler ressemble à ce que j’ai vu dans certains villages asiatiques où des disciples sont aux ordres des sages. Cela m’interpelle beaucoup.
Je voulais prendre mes vêtements, mais le pouvoir de Livna m’envouta. Comme Julie, il devenait pour moi nécessaire de préparer un encas à Livna. Mais elle me détourna de mon chemin par la main pour me conduire vers la salle de bain. La douche est vraiment spacieuse et nous nous y retrouvons rapidement à deux.
— Dommage, j’aurais aimé te déshabiller moi-même.
J’avais parlé trop vite pour ma retenue. Cette expression m’avait échappé quand son corset avait glissé sur le sol.
Mince ! Pourquoi j’ai balancé ça, moi ?
Cela ne semble pas la déranger et le corset ne couvrait pas grand-chose de toute façon. Quant à moi, j’ai bien fait de ne pas me rhabiller. J’aurais fini avec mes vêtements sous la douche. Livna me tourne le dos en me tendant le savon. Je découvre une peau de satin parfaite. Pas un défaut, pas un grain de beauté, pas un seul bouton, même les marques de mes doigts dans son dos ont disparu. Toutes les femmes sont-elles ainsi ? Où suis-je si chanceux ? Je ne suis pas naïf, c’est une femme exceptionnelle, tout simplement. Même à cet instant, malgré la révélation, je ne pense pas qu’elle soit Nephilim.
Pourquoi ? Eh bien, elle a présenté une émission de télévision dans un autre état que le Nevada. Ne connaissant pas les Infiltrés, je fais partie des nombreux humains pensant que les Nephilim sont enfermés à Vegas ou en Kabbale.
Je commence à la savonner. Mais elle remarquera d’autres de mes différences. Lorsque nos corps sont en contact, elle ressent une Orgone plus puissante. Mais, fait étrange, quand je m’écarte d’elle pour la rincer avant de l’embrasser, elle sentira l’absence totale d’Orgone. Je ne dégage jamais d’Orgone, sauf quand je la touche. Mais le contact va devenir permanent.
Rapidement, mes doigts se font caresses, ma bouche embrasse ses épaules et, sauf si elle m’en empêche, je tente de me racheter en lui offrant le maximum de plaisir. J’essaie d’être à l’écoute de ses soupirs, de son corps. Je lui fais l’amour avec plus de tendresse, mais peut-être avec autant de maladresse. Je compense en essayant de rester à l’écoute de ses soupirs.
Quelques minutes plus tard, après nous être vraiment lavés, je sors de la douche et remarque du sang sur la pierre de la douche italienne. Ma main saigne beaucoup. L’eau, la tension artérielle, nos mouvements ont eu raison de quelques points de suture.
— Je vous rejoins.
J’ai mal vraiment. Je remarque que mes vêtements sont là, correctement pliés. Julie sans doute… Je fouille le sac à côté de mon pantalon pour me saisir les antalgiques prescrits par les médecins de l’hôpital. J’en avale un premier et décide de retirer le bandage. La plaie s’est ouverte de nouveau. Je remarque une petite trousse à pharmacie sous le lavabo en verre. Je décide de refaire mon bandage. Sur ce point, je ne suis vraiment pas mauvais. Au contraire même. Je me rhabille et les rejoins, un bandeau parfaitement serré et sans traces de sang.
Julie nous a préparé un petit encas conformément aux ordres de Livna.
— Merci beaucoup.
Mais je n’ai vraiment pas faim en raison du traitement. Je me contente de boire un verre d’eau et de grignoter. Dans le salon trônent de nombreuses créations d’Armand. Je les admire, le travail est minutieux. Je remarque un vieux téléphone fixe, comme on en voyait dans le temps. Cela me rappelle que Livna pourrait partir, je n’ai pas ses coordonnées. Va-t-elle disparaitre comme elle est venue ?
Comment me considère-t-elle ? Comme son petit ami ? Comme un amant d’un soir ? Comme un amant qu’elle aimerait revoir ? J’ai peur de poser cette question, mais il serait temps que j’assume mes désirs, non ?
— Est-ce que je peux avoir tes coordonnées, Livna ?
Je sens le besoin de me justifier.
— Je n’ai pas envie de te perdre de vue...
Elle demande à Julie de nous préparer un encas. Je m’interroge vraiment sur le lien qui les unit. Je pensais qu’ils étaient amants, des sex-friends. Mais sa façon de lui parler ressemble à ce que j’ai vu dans certains villages asiatiques où des disciples sont aux ordres des sages. Cela m’interpelle beaucoup.
Je voulais prendre mes vêtements, mais le pouvoir de Livna m’envouta. Comme Julie, il devenait pour moi nécessaire de préparer un encas à Livna. Mais elle me détourna de mon chemin par la main pour me conduire vers la salle de bain. La douche est vraiment spacieuse et nous nous y retrouvons rapidement à deux.
— Dommage, j’aurais aimé te déshabiller moi-même.
J’avais parlé trop vite pour ma retenue. Cette expression m’avait échappé quand son corset avait glissé sur le sol.
Mince ! Pourquoi j’ai balancé ça, moi ?
Cela ne semble pas la déranger et le corset ne couvrait pas grand-chose de toute façon. Quant à moi, j’ai bien fait de ne pas me rhabiller. J’aurais fini avec mes vêtements sous la douche. Livna me tourne le dos en me tendant le savon. Je découvre une peau de satin parfaite. Pas un défaut, pas un grain de beauté, pas un seul bouton, même les marques de mes doigts dans son dos ont disparu. Toutes les femmes sont-elles ainsi ? Où suis-je si chanceux ? Je ne suis pas naïf, c’est une femme exceptionnelle, tout simplement. Même à cet instant, malgré la révélation, je ne pense pas qu’elle soit Nephilim.
Pourquoi ? Eh bien, elle a présenté une émission de télévision dans un autre état que le Nevada. Ne connaissant pas les Infiltrés, je fais partie des nombreux humains pensant que les Nephilim sont enfermés à Vegas ou en Kabbale.
Je commence à la savonner. Mais elle remarquera d’autres de mes différences. Lorsque nos corps sont en contact, elle ressent une Orgone plus puissante. Mais, fait étrange, quand je m’écarte d’elle pour la rincer avant de l’embrasser, elle sentira l’absence totale d’Orgone. Je ne dégage jamais d’Orgone, sauf quand je la touche. Mais le contact va devenir permanent.
Rapidement, mes doigts se font caresses, ma bouche embrasse ses épaules et, sauf si elle m’en empêche, je tente de me racheter en lui offrant le maximum de plaisir. J’essaie d’être à l’écoute de ses soupirs, de son corps. Je lui fais l’amour avec plus de tendresse, mais peut-être avec autant de maladresse. Je compense en essayant de rester à l’écoute de ses soupirs.
Quelques minutes plus tard, après nous être vraiment lavés, je sors de la douche et remarque du sang sur la pierre de la douche italienne. Ma main saigne beaucoup. L’eau, la tension artérielle, nos mouvements ont eu raison de quelques points de suture.
— Je vous rejoins.
J’ai mal vraiment. Je remarque que mes vêtements sont là, correctement pliés. Julie sans doute… Je fouille le sac à côté de mon pantalon pour me saisir les antalgiques prescrits par les médecins de l’hôpital. J’en avale un premier et décide de retirer le bandage. La plaie s’est ouverte de nouveau. Je remarque une petite trousse à pharmacie sous le lavabo en verre. Je décide de refaire mon bandage. Sur ce point, je ne suis vraiment pas mauvais. Au contraire même. Je me rhabille et les rejoins, un bandeau parfaitement serré et sans traces de sang.
Julie nous a préparé un petit encas conformément aux ordres de Livna.
— Merci beaucoup.
Mais je n’ai vraiment pas faim en raison du traitement. Je me contente de boire un verre d’eau et de grignoter. Dans le salon trônent de nombreuses créations d’Armand. Je les admire, le travail est minutieux. Je remarque un vieux téléphone fixe, comme on en voyait dans le temps. Cela me rappelle que Livna pourrait partir, je n’ai pas ses coordonnées. Va-t-elle disparaitre comme elle est venue ?
Comment me considère-t-elle ? Comme son petit ami ? Comme un amant d’un soir ? Comme un amant qu’elle aimerait revoir ? J’ai peur de poser cette question, mais il serait temps que j’assume mes désirs, non ?
— Est-ce que je peux avoir tes coordonnées, Livna ?
Je sens le besoin de me justifier.
— Je n’ai pas envie de te perdre de vue...