C'est aussi ça, le mariage! [pv Ortie]

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Jimmy Chesly

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Jimmy Chesly

» 18 déc. 2018, 14:49

C'est aussi ça, le mariage!

=>Avant

J’aimerais vous dire que Ortie a fait ce pourquoi je l’utilise en tant que femme, séduire Asriel, s’en rapprocher, mais à dire vrai, ça a été un échec total, à défaut, j’ai continué mon rôle et le sien a continué aussi. Je me demande si je devrais vivre une vie de mortelle entière avec elle, dans ce rôle, parfois, c’est d’un lassant. Comme aujourd’hui.

Elle a fait un malaise, je ne sais pas trop pourquoi, et j’ai été contraint d’appeler le médecin de l’hôtel qui s’est empressé de l’ausculter, cela a retardé tous mes évènements de la journée, de quoi me mettre dans de mauvaise grâce ! J’aime Ortie, on s’habitue toujours à ce que l’on côtoie, un peu comme se prendre d’affection pour un animal que vous avez sauvé. Quoi que…la considérer comme un animal que j’aurais sauvé…étrange idée.

Mais vous voyez ce que je veux dire !

En tous les cas, je suis un peu agacé, j’aime Ortie par habitude, comme un Nephilim de mon caractère peut aimer une créature inférieure c’est une forme d’attachement. Mais j’ai du mal à supporter ses faiblesses, quand elle me contraigne à jouer au Mari parfait ! pourtant, je suis là, à attendre et je ne comprends pas pourquoi le médecin m’a fait sortir de la chambre, mais là encore soit.

Quand la porte s’ouvre enfin, je raccroche avec un collaborateur avant de relever la tête, j’aurais peut-être du écouter à travers la porte.

-Bien, qu’est-ce qu’elle a ?

Je ne sais pas trop pourquoi il me sort que Ortie va me le dire elle-même, mais il plie bagage, je fais signe à un assistant de payer ce médecin et me glisse dans la chambre. Un sourire aux lèvres, une main dans la poche, je regarde ma délicieuse petite chose installée sur son lit, encore bien blême.

-Alors ? Ton régime qui n’en est pas un t’as joué un mauvais tour ?

Je la taquine bien entendu, mas je sais qu’elle parle de kilos pris, alors, elle s’est mise un peu à la diète, bien qu’il ne faille pas le dire. Je lui fais mon sourire le plus charmeur.
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Anvesha Devika

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Anvesha Devika

» 07 janv. 2019, 21:49

Petit matin nauséeux. Je me regarde dans la glace de la salle de bain sans complaisance aucune. Ces cernes sous mes yeux sont révélatrices... De quoi ? D'une soirée trop arrosée ? Ou de la vieillesse qui me guète ? Plus surement de ces nuits ou je n'arrive pas à trouver le sommeil. Je tourne et retourne. J'ai chaud et tremble de froid dès que je quitte la couette. Tout m'étouffe et je n'arrive pas à respirer. Avant qu'une lourde torpeur ne me prenne et me dépose sur la grève d'une nouvelle journée. Je suis déjà épuisée.

Dans la cuisine je grignote à peine le coin d'une biscotte. La nausée revient en force. Byron lève à peine les yeux de son journal... De toute manière tout y est comme toujours : guerre, paix précaire, pauvres contre riches, tueries en tout genre, bisbilles des uns contre les autres. Montée de dégout. "Tu ne manges que ça mon cœur ?" me demande distraitement Byron. "C'est rien, une petite détox." Depuis trois jours je n’ai rien mangé ou presque. Je fais semblant. Dans mon rôle depuis trop longtemps, je n'y fait même plus attention. Mais la biscotte reste esseulée sur la table telle le dernier témoin de mon manque d’enthousiasme.

Je descends par l'ascenseur. L'odeur d’after-shave du portier m'agresse. Je manque de suffoquer. Loupe même le pas de porte et trébuche. L'homme me retient et j'ai un mouvement d'humeur, arrachant mon bras à ses mains secourables. Le hall n'est guère mieux. Je cligne des yeux. Trop de monde ! Pourtant ils ne sont pas si nombreux dans cet espace, laaarge espace, luxueux. La tête me tourne. Je m'agrippe à un fauteuil en portant la main à ma bouche pour ne pas vomir devant tout le monde. Seule une femme s’intéresse à moi alors que je m'affale dans le dit fauteuil. Une employée de l’hôtel. Sa sollicitude me touche (même si elle n'est peut-être due qu'à son poste ou le bien-être de sa clientèle est prioritaire) et lorsqu'elle me demande si je vais bien je lui réponds la vérité : Toute nourriture m’écœure. Les odeurs sont trop violentes. Sans compter la fatigue.

Elle a un sourire en me tendant un verre d'eau qu'elle me recommande de boire à petite gorgée. "Moi aussi je suis passée par là. Félicitation." Je la regarde sans comprendre.

La tête me tourne. Je suis débout. Je n'ai même pas le souvenir de m'être ainsi projetée en dehors de mon siège. J'ai comprit. Je tourne les talons et courre presque vers l’ascenseur. Le cœur battant à rompre. Au secours ! Je me noies ! Pas ça ! Surtout pas ça ! Quelle catastrophe ! Je m'enfonce dans le noir au beau milieu du hall.

Réveil. L'infirmerie de l’hôtel. Quelques mots avec le docteur. Qui en a déjà eu quelques uns avec la serveuse. Son diagnostique est le même que cette dernière. Il s'en va. Il ne reste pas pour la curée.

Pâle et défaite sur les draps blancs, je n'ose pas sourire à Byron quand il entre. Une brusque poussée possessive me durcit le regard. Il est à moi ! à moi ! à moi ! Je m'étonnes moi-même de cet élan. Alors que la seule chose à laquelle je pensais devant le docteur, essayant de le supplier du regard c'était *débarrassez m'en !*. Mais la seule idée que Byron ne veuille pas de... ce bébé - voilà c'est dit - me fait horreur. Pauvre petit ! Entre quels parents peux-tu grandir ?

Pendant mon introspection j'ai posé ma main sur mon ventre.

"Régime n'est pas un très joli prénom pour un héritier White."

La phrase est lancée. J'ai assez d'argent pour élever seule cet enfant s'il le faut. A deux ? Il va nous falloir un nouveau contrat. Parce que ce gosse c'est le mien. Je ne le lui laisserais pas. On en me l’enlèvera pas. Beau discourt d'une tigresse affaiblie. Affaiblie par un môme encore à l'état de haricot. Elle est belle vraiment !

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Jimmy Chesly

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Jimmy Chesly

» 21 janv. 2019, 20:46

La voir ainsi allongée me rappelait étrangement combien sa vie était précaire, le défaut des mortels, s’attacher à eux était délicat, et l’on ne pouvait jamais prévoir ce qui pouvait arriver un jour ou l’autre. Cela ne voulait pas dire que j’étais outrageusement attachée à Ortie, je voyais le pratique de ma situation, surtout. Enfin, disons que je pensais que c’était uniquement cela. J’avais mon rôle et la femme qu’il fallait pour celui-ci, je ne pouvais ni l’apprécier, ni l’aimer, elle était un outil dans mon travail et un électricien n’aimait pas son tournis. J’étais sûr de cela, mais je vous avouerais volontiers que les mensonges, même pour sois-même sont fort utile.

Je pénétrais donc, un rien de taquinerie rapidement venu aux lèvres, mais je fus rapidement douché. Douché pour plusieurs raisons : la première, avais-je été découvert ? Je ne vais pas vous rappeler les enfants Nephilim et toute l’histoire avec eux. La seconde, était-ce le mien ? Oui, la question pouvait être légitime, étions-nous les plus fidèles ? Moi techniquement, je me devais de l’être, elle, ce n’était pas la même histoire, un instant je regrettais qu’elle n’ait pas eu temps de se mettre Asriel entre les cuisses, un enfant d’Originel, c’est toujours intéressant, ou utile. Non que cela soit dans un sens affectif, mais il y a probablement une utilité.

J’ignorais quels autres membres de mon clan avait pu lui passer dessus…je savais que je la mettais à disposition et à discrétion, selon ses propres envies à elle, mais je ne me rappelais plus, sur le coup, des potentiels amants. Parce que je le répète, j’étais douché. Je la regardais même un peu incrédule, et avant de jouer « les réjouissances » je prenais un air grave.

-Oh tu sais de nos jours, Pluie, Forêt et même Snickers sont probablement des prénoms très à la mode.

Je glissais une main dans ma poche et me rapprochais de ma douce et tendre. Allait-elle devenir plus peste ? C’était probable.

-Et tu souhaites le garder ?

Quelle question, Madame White n’avait techniquement pas le choix, mais Madame White ne devait pas le savoir. Je souriais.

-Moi j’en ai bien envie, mais ce n’est pas moi qui doit supporter le plus gros des désagrément. Potentiel rétention d’eau, gonflement, doigts boudinés, ventre vergituré…

Ah oui hein, nous parlons d’Ortie, son corps, son temps, je connais ma petite esclave par cœur et je l’adore pour sa minauderie et son besoin de beauté, elle me convient pour ça ! En tous cas, je vins jusqu’au lit, les yeux profondément attachés au sien, plongeant dans ses prunelles et je souris, en posant mon cul sur le matelas.

Je me demande ce qui se trame dans sa petite tête, que j’irais fouiller plus tard, histoire de.

-Je croyais que tu ne voulais pas de ce genre de chose.
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