Par jalousie, mais pas seulement, c'est cela Satsobek?

Son ambiance égyptienne cache un royaume feutré et discret. Mais derrière ces apparats se cache le clan des Izanaghis dirigés par Oishi Seijitsu et Djinn. Les Templiers pensent qu'ils y dissimulent l'artefact créant le dôme artificiel.
Humain
Avatar du membre

Lucy Hale

Humain

Lucy Hale

Messages : 886
Enregistré le : 21 août 2016, 10:16
Humain
#

Lucy Hale

» 05 août 2017, 22:16

--Cela te va plutôt bien ce nouveau genre…

Rebecca est plutôt une jolie fille, « libre » comme l’air, dans le clan, elle travaille à la bibliothèque, comme son protecteur Nephilim le lui permet, il fait parti de ceux qui pensent avec les humains, pas contre eux, les élevant à un rang plus haut que simple esclave. L’air du changement. Rebecca pouffe en attrapant la bouche du Nephilim avec la sienne, entourant Nolan pour l’entraîner dans un des bureaux vide. Un qui ressemble à celui où Oishi l’avait reçu quelques temps auparavant.

Nolan a coupé ses cheveux d’une certaine façon, rasé sur les côtés, sa pilosité sur le visage aussi, du changement pour reprendre l’air. Depuis l’autre soir, il n’y a pas tant de jour que cela, l’esprit de Nolan est pris dans ses pensées, il se dit qu’il n’aurait pas dû emporter d’arme, encore moins tirer, simplement partir. Et pour autant, il s’en veut de se sentir aussi tourmenté, pourquoi ? Il ne devrait peut-être rien éprouver, mais il n’y parvient pas et dans sa bouche reste une sorte de bile amère qui ne veut pas s’en aller.

Alors, terré dans la bibliothèque, il a cherché, une fois ramené ici, il s’est mis à chercher après Enoch, demander à d’autres de l’aider, rangeant puis dérangeant, se concentrer sur un point. Il est allé chez son père, il ne lui a pas parlé, simplement passé du temps avec Benjamin pour occuper son esprit, revenir et chercher.

Dans la poche de son jean d’ailleurs, il a un calepin, vieille méthode qui a fait ses preuves, le livre d’Enoch, il l’a ainsi lu sur sa tablette, l’histoire, et des thèses théologique sur le fameux livre exclu des septantes de la bible. Ou comment les anges déchus furent expulsés du paradis et ont chuté su terre en prenant des corps humains. Les anges avec Harahel –et tant d’autres noms- comme chef sont descendus et se sont divertis avec les femmes et concus les Nephilim, devenus source de malheur et de violence pour les hommes. Les enseignements de ces anges et d’Iah Hel, les enseignements des secrets interdits ce qui entraîna les hommes à péché. Asmodée ou qu’importe les divers noms a enseigné l’art des armes et autres, corrompant les humains.

Nolan s’est abreuvé du récit avec une sorte de quête obsessive en tête, se tenant éloigné de ses autres pensées par là même, deux à trois jours totalement enfermé dans une quête étrange. Comprendre, savoir chercher…

Comprendre Enoch, le seul qui, selon Satsobek rencontra Eloha et ce livre. Assimilé les noms changeants, multiples, de bien des déchus, Iah Hel, Harahel, Sariel Asmodée…et chercher à lire entre les lignes, comprendre.
Savoir s’enfoncer un peu plus dans la recherche, chercher…et trouver des choses, des détails, tiquer. Nolan ne pense qu’à ça, il n’a pas envie….

Ses mains saisissent celle de la mortelle il sourit, essayant de paraître toujours joli cœur, il n’a pas envie d’être avec elle, ni là, il voudrait trouver Satsobek et parler, échanger, poser des questions, faire quelque chose ! Mais au lieu de cela, Rebecca l’attire dans ce bureau. Les femmes savent ce qu’elles veulent avec le temps, qu’il soit Nephilim n’intimide pas la mortelle qui a l’habitude de ses bras, mais l’envie de se nourrir n’y est pas. Il a glané de l’Orgone en déambulant devant des portes de chambre, de « jeune marié » bienheureux dans leurs noces ou des couples de passages, adultères ou pas.

--Merci Rebecca, mais…

Il n’a pas le temps, de lui dire qu’il n’a pas envie, il est déjà dans le bureau, repoussé vers le meuble central, la porte ne claque même pas, il rit gêné en essayant d’éviter ses baisers, de la repousser, l’orgone est tentante mais il n’a pas envie. Elle n’a pas l’habitude de ses réticences, il est le premier, en d’autres temps, à l’emmener dans des endroits fous que la jeunesse rend exaltant, mais là, il ne veut pas, elle essaye pourtant…mais elle est aussi collante qu’entreprenante, il ne veut pas la repousser méchamment, ni la blesser…

--Non mais Rebecca, arrête, j’ai pas le temps.
--Toi ? Tu n’as pas le temps, depuis quand ?

La surprise est là ! Elle n’a jamais entendu ça de la bouche de Nolan !

Avatar du membre

Satsobek Anahk

Satsobek Anahk

Messages : 262
Enregistré le : 23 août 2016, 10:37
#

Satsobek Anahk

» 05 août 2017, 22:58

Contrairement à moi, Nolan dégage de l’Orgone. Je le suis, camouflée dans l’ombre de quelques statuettes censées représenter des dieux égyptiens. Je cache mon aura de peur qu’il la reconnaisse. Alors que la sangsue se pavane, je lève les yeux vers Anubis en me demandant ce que je déteste le plus. Est-ce que je hais les architectes du Luxor pour avoir manqué de talents dans le jeu des perspectives ou est-ce que je déteste ma mémoire que les millénaires ont altérée si facilement ? Les deux mon capitaine ! Ces millénaires auront joué contre ma mémoire et contre les architectes. Ils ont perdu le talent des concepteurs égyptiens.

Je soupire et le Nephilim à mes côtés me lance un regard interrogateur. Il n’aura pas de réponse. La mission de ce Cayman est simple : m’informer dès que cette pute sera en cloque. Je compte mener à bien la mission confiée par Sariel. Pour l’instant, j’ai misé sur deux chevaux, ou plutôt deux juments : Rebecca, l'Izanaghis libérée, et Kaylee Sutton, la sans-clan incapable de se nourrir sur son esclave !

Quand la porte se referme, je m’approche et écoute. Nolan l’envoie bouler. Il n’a pas la tête à cela. Il vient de commettre un meurtre et comme je m’en doutais, il ne s’en remet pas. C’est le début du changement, le début de la fin de son humanité. Les Izanaghis ne prennent pas soin de lui. La pute insiste, je n’aime pas.

En rejetant le cafard, Nolan me rend soudain très heureuse. D’ailleurs, je sais comment il se nourrit et cela me plait. Cela me séduit, même.

D’un signe, le Cayman m’accompagnant s’éloigne. Sa présence n’est plus nécessaire. L’humaine ne couchera pas avec Nolan, ce soir. J’attends qu’il se soit éloigné et quand je suis seule dans le couloir, à l’abri des caméras, Caym me rhabille : une veste en cuir bleue, d’une finesse que seule Caym peut offrir. Dessous, une grande robe blanche virevoltante, un style glam rock. Mais rien dessous.

« Tu exagères Caym.
— C’est inutile, mes vêtements cintrent parfaitement ta poitrine.
—….
— et ta poitrine n’a pas besoin de maintien.
— Ouais ! Rattrape-toi aux branches. »


Une certaine complicité est née entre elle et moi. À croire que j’ai vraiment trouvé ma voleuse d’âme. Je ne sais pas. (La réponse dans un autre RP)

J’ouvre la porte deux secondes après avoir fait croitre lentement mon aura.

« Non, en effet, Mademoiselle, il n’a pas le temps. Il avait rendez-vous avec moi, dans un bureau voisin. J’attends depuis vingt minutes déjà. Mais ici, ce sera très bien. N’est-ce pas Monsieur Ealer ? »


Allez ! Bas les pattes, sale cafard ! Ne touche pas mon mec !

Humain
Avatar du membre

Lucy Hale

Humain

Lucy Hale

Messages : 886
Enregistré le : 21 août 2016, 10:16
Humain
#

Lucy Hale

» 05 août 2017, 23:24

Depuis quand ? Depuis qu’il a mis une balle dans le coin droit du crâne d’un homme. Il n’a pas envie de coucher avec une humaine, pas envie d’être précipité et amusé avec Rebecca, mais il n’a pas non plus la volonté d’être mauvais avec elle, pour quelle raison ? Elle le regarde comme si c’était anormal qu’il n’ait pas envie. Sa voix ne monte pas quand il sent l’aura grandir, ses yeux sur Rebecca glissent directement vers la porte.

Satsobek apparait, dans une robe parfaite pour son corps qui lui attire le regard, depuis quand est-elle ici ? Il l’aurait certainement remarqué avec cette aura, mais rien. Elle a dû la cacher…il reprends un air étrangement jovial, ou en tous cas, plus désinvolte, alors qu’il n’y paraissait plus quand il tenter de la repousser.

Les yeux ronds de Rebecca valent le détour, elle ne le croyait pas…lui-même ne savait pas qu’elle viendrait. Il pensait aller chez elle, il y aurait surement été s’il n’avait pas pu se dépêtrer de Rebecca, s’il avait dû s’obliger à satisfaire les exigences. Il est Nephilim après tout, il se doit d’avoir toujours envie probablement. Non ?

--Tout à fait Mademoiselle Anahk !

Satsobek lui sauve la mise et il glisse les mains dans ses poches en haussant les épaules, plissant la lèvre, comme pour lui dire et oui, je t’avais dis que je n’avais pas le temps. Ses yeux pétillent moins qu’à leur habitude, mais ils font un peu d’effort.

--Je dois te laisser Rebecca…-Lui souffle-t-il en glissant une main dans son dos, poliment. Mieux vaut qu’elle se taise, mais elle ne fera pas d’affront à Satsobek. Elle n’est pas stupide, elle sait parfaitement se comporter face à une femme qui n’a rien d’une mortelle. –J’espère que vous me pardonnerez de ce retard Mademoiselle Anahk.

Son visage s’éclaire quand il échange ces mots avec la démone, il n’y a pas de comparaison à faire avec l’humaine, pas du tout, et il aime plutôt ce lien étrange qu’il a avec Satsobek, de plus, elle a une tâche, l’aider à compléter sa quête.

Ne laissant pas trop le temps à Rebecca au fond, il la met hors du bureau, refermant la porte d’un geste, de dos à Satsobek, il pousse un soupir silencieux, avant de se retourner vers la Nephilim, un sourire sur les lèvres. Cette robe souligne ses formes avec une certaine perfection, il se rapproche d’elle, mains dans les poches toujours et il la dévisage, sans gêne, heureux de la voir, il se rapproche au point de ne plus laisser beaucoup d’espace entre eux.

--Je pensais justement venir te voir tout à l’heure, je t’ai manqué ?

Comme d’habitude, il fait l’idiot, un peu, comme si de rien n’était. Mais cela passe si facilement avec elle, qu’il n’a pas envie de faire autrement. Pour une fois, pourtant, il ne la dévore pas du regard, n’a pas envie de lui sauter dessus, il l’admire d’abord.

Avatar du membre

Satsobek Anahk

Satsobek Anahk

Messages : 262
Enregistré le : 23 août 2016, 10:37
#

Satsobek Anahk

» 06 août 2017, 18:52

Le cafard quitte la pièce sans que mon regard ne se pose sur lui un instant. Mes yeux sont restés rivés sur Nolan. Il s’évertue à chasser l’intrus avec ses habituelles bonnes manières, pour ne pas froisser la susceptibilité de l’insecte.

La porte se referme et Nolan s’approche de moi.

« Je pensais justement venir te voir tout à l’heure, je t’ai manqué ?
— 20 minutes. »

Un pas de côté, je tire la chaise qui fait face au bureau et je l’invite à y poser son séant. Quant à moi, je contourne le meuble pour m’assoir derrière. Je profite d’un fauteuil plus confortable que le sien et je me balance deux, trois fois dedans sans dire un autre mot.

« Je sais que j’ai un caractère exécrable. Mais j’ignore pour quelle raison, je suis le plus en colère contre toi. »

Je lève le pouce gauche comme une autostoppeuse.

« Parce que tu sors du dôme ? »

Je tends mon index.

« Parce que tu ne viens pas me parler pour savoir comment gérer ton meurtre ? »

Je tends le majeur.

« Parce que…, je m’interromps, non, celui-là je vais le garder pour moi. »

En fait, j’ai cinq raisons de lui en vouloir. Mais je vais garder les trois derniers pour moi. Je soupire et oscille dans mon fauteuil basculant sans savoir par où vraiment commencer.

« Dans la police, quand un inspecteur sort son arme, il doit suivre quelques séances avec un psychologue, même s’il ne s’en est pas servi. Toi ? Tu sors ton arme, tu ouvres le feu, tu fais un joli carton et puis… rien. »

Mes doigts s’ouvrent, mimant une petite explosion de magicien.

« Non, Monsieur Nolan Ealer va se débrouiller tout seul. Tu t’es vu ? La petite humaine te met le grappin dessus et tu ne la touches même pas. Je t’ai connu plus amical avec la gent féminine. Tu tournes en rond dans les couloirs à la recherche d’Orgone. Tu comptes déprimer seul dans ton coin longtemps, Nolan ? Je dois te prêter ma voleuse d’âmes pour que tu t’empales dessus ou tu comptes demander de l’aide ? »

Je soupire profondément.

« Si tu demandes la voleuse, je lève la main sur toi, je le menaçais avec un petit sourire aux lèvres pour détendre l’atmosphère. »

Je tiens à lui. Je ne veux pas qu’il se braque. Mais il doit comprendre qu’il peut se tourner vers son amie, une amie qui sait ce par quoi il passe.

Humain
Avatar du membre

Lucy Hale

Humain

Lucy Hale

Messages : 886
Enregistré le : 21 août 2016, 10:16
Humain
#

Lucy Hale

» 06 août 2017, 21:49

Les mains dans les poches, sa bouche déformée dans un sourire en coin, Nolan accentue celui-ci à la réponse de Satsobek. Juste vingt minutes ? Ce n’est pas si mal. Il ne dit rien et sort les mains de son pantalon pour aller s’asseoir sur la chaise, elle lui fait avoir, tout de même, une indécrottable expression, ourlée de ce petit sourire amusé. Elle prend place dans le fauteuil confortable et voilà qu’il se demande à quelle scène il joue. Probablement aucune et il ne parvient pas entièrement à y mettre des idées, il se contente de la regarder en se demandant ce qu’elle veut.

--En colère ? Qu’est-ce que j’ai fais ?

Il est surpris et ignore un peu ce qui lui vaut ce sentiment, mais à n’en pas douter, il va avoir sa réponse. Il se cale dans le fond de sa chaise, sa jambe croise l’autre, sa cheville sur sa cuisse, il hoche la tête à la première apostrophe.
Sortir du dôme ? Comment sait-elle qu’il est allé hors du dôme ? Il ne déteste pas l’idée qu’elle veille sur lui, moins qu’elle le surveille, alors il se contente de froncer les sourcils. La suite par contre passe un peu plus mal, il se râcle la gorge au mot meurtre et perds son sourire. Le dernier point, elle le garde donc pour elle et il l’en remercierait.

--Tu ne devrais pas, t’étais bien parti !

Il inspire encore une fois, histoire de maîtriser ses pensées, ses agitations et continue de l’écouter. Il comprends qu’elle sait parce qu’elle était là, logiquement, ou alors elle est très bien informée. Ce qui peut aussi être possible, mais il préfère peut-être le premier cas, car une démone l’a bien expatrié. Et cela il ne l’oublie pas.
Elle continue sans qu’il l’interrompe et la regarde parler de voleuse d’âme, un instant il ferme les yeux tout en les haussant eet retient son sourire. Il n’est pas à cette extrémité. Il finit par ouvrir les paupières et la regarde.

--T'aurais peut-être dû mettre un tailleur pour coller un peu mieux à l’ambiance du bureau. Non ? –Il lui sourit, doux plus que désinvolte. –Je comptais venir te voir tout à l’heure. Tu m’as devancé, je voulais en parler avec toi mais tu es visiblement au courant de tout….-Un nouveau raclement de gorge. –Est-ce que c’est à toi, que je dois dire merci pour le sauvetage et l’armure ?

Ses yeux sont posés sur ceux de Satsobek, cette fois pas de petit idiot, il n’est pas réellement mature, mais cela ne veut pas dire qu’il n’est pas capable d’être sérieux. Cette nuit il y avait une démone et on a posé sur son corps une protection, alors sans pour autant tout caler sur elle, il prends l’audace, cette fois, d’affirmer quelques suspicions.

--J'ai eu besoin de penser à autre chose, j’ai lu le livre d’Enoch et fait des recherches...tu étais visiblement déçue ou mécontente de moi la dernière fois, alors je comptais pas venir sans en savoir plus. J’ai un peu traîné, okay, j’avoue. Mais je ne pensais que tu me surveillais à ce point. Pourquoi Sat’ ?

Il se le demande, parce que visiblement elle n’a pas envie de le laisser faire, mais il aime cela. Il inspire et finit par aborder le vif du sujet, inspirant d’un grand coup, suite à sa dernière phrase pour couper court peut-être à la réponse àsa question.

--J'ai tué un homme…effectivement. Et depuis…je n’arrive pas à accepter de l’avoir fait surtout que ça où pisser dans un violon, au fond, ça aurait été pareil. Non ? –Il essaye d’en rire, mais cela reste bloqué dans sa gorge. – A quoi bon l’avoir fait ? Croire que cela réduirait la présence templière ce soir là ? Je m’en veux aussi de m’en vouloir…tu vois, après tout, c’est la guerre…

Pourquoi il se sent si mal ? Il inspire, non Nolan ne va pas pleurer, mais ça reste au fond de sa gorge. Il ne craint pas de se confier à elle ou de s'exprimer, parce qu'elle est son amie effectivement et probablement plus pour Nolan même!

Avatar du membre

Satsobek Anahk

Satsobek Anahk

Messages : 262
Enregistré le : 23 août 2016, 10:37
#

Satsobek Anahk

» 06 août 2017, 23:16

« J’ai bien pensé à enfiler un tailleur, Nolan. Mais je ne veux pas prendre le rôle de la supérieure hiérarchique venant passer un sermon au jeune soldat. Je ne suis pas venu non plus pour réaliser un fantasme. »

Je lui concède volontiers cet aveu. J’y ai pensé. Mais le cafard et surtout la situation m’ont refroidi. Mais voilà qu’il me perce à jour ! Pour une fois qu’il percute vite, je ne vais pas le rembarrer.

« J’ai choisi une tenue décontractée. Tu te sens flattée que je choisisse mes vêtements avec soin quand je décide de croiser ta route ? »

Il percevra peut-être ce léger ton de reproche qui râcle ma gorge. Je m’habille comme je le souhaite. J’ai supporté trop de sexisme pour laisser passer sa remarque, même si je sais très bien qu’il l’a prononcée avec toute la gentillesse et la désinvolture dont il est capable.

« Me dire merci ? Je dirais bien que ce n’est pas nécessaire, mais cela fait toujours plaisir. Par contre, j’apprécierai que tu gardes le secret sur mes pouvoirs. Il sont convoités et je ne voudrais pas qu’un opportuniste ne me plante sa voleuse dans le dos pour me les piquer. »

Quant à son excuse pour ne pas passer, je ne la comprends pas.

« Le livre d’Enoch ne disparaitra pas comme cela, Nolan. Tu devais passer. Aussitôt. Mais je vais répondre à ta question : je te surveille pour trois raisons, Nolan. »


Je recommence mon petit cinéma avec mes doigts.

« La première, c’est le cafard. Elle est au milieu d’une de mes enquêtes. Je t’en parlerais quand j’en saurais plus. C’est sans importance, d’autant plus qu’au moment de la sortie du dôme, je ne la connaissais pas encore. La seconde, je n’aime pas la façon dont on vous éduque. Je te suivais parce qu’on m’avait fait comprendre que tu allais voir une vestale. Je me demandais quelle connerie on allait encore te raconter. Je m’étais trompée, tu allais voir Elsee. La troisième, je tiens à toi. Je n’ai pas envie que tu meurs. On a fait le tour des excuses pour ne pas parler de ton problème ? Oui. Je souris. Alors, parlons de ce soir-là. »

Je l’écoute avec attention, même si j’ai maintes et maintes fois entendu ce discours. Les femmes dans le monde avaient guère leur place, durant les derniers siècles, sauf peut-être dans le milieu hospitalier. J’ai donc passé quelques gardes durant les guerres à passer de tente en tente pour écouter des soldats.

« Tu ne sais pas ce qu’il se serait passé si tu ne l’avais pas tué. Tu ne le sauras jamais. Ta conscience essaie de justifier ton geste. Mais, la vérité : personne ne la connaitra. Je suis très mauvaise conseillère, mon humanité s’est érodée avec les siècles et les meurtres. Je vais te dire ce que j’ai fait. Sache une chose Nolan ! Je ne regrette rien du tout. Je n’ai pas compté ce que les humains nomment des crimes, car ce ne sont des crimes qu’aux yeux des humains. Et encore… Certains seraient foutus de dire que c’est de la légitime défense pour mieux dormir la nuit. Tu apprendras avec le temps que c’est ta volonté qui a dicté tes actes. Ensuite, tu apprendras à accepter ce que tu veux. »

Ce qui risque de le surprendre dans ma description, c’est l’absence de sentiments pour mes ennemis, mais je n’ai qu’un faible espoir qu’il perçoive les raisons de mes choix. Au fond de moi, je sais qu’il va se tromper, mais c’est normal à son âge. Rien de péjoratif, ici !

« Je t’ai suivi, car Je voulais vous protéger Elsee et toi. Je n’ai pas manifesté ma présence, car je ne voulais pas que tes compagnons me trahissent. Quand le combat a commencé, j’ai voulu protéger les deux êtres qui avaient le plus d’importance à mes yeux et seulement eux deux. J’ai donc éliminé les menaces directes. Pour les menaces indirectes, eh bien, disons que tu as compris ce que je pouvais faire. Bref, j’ai agi. Exactement, comme tu l’as fait. Une fois que tu étais hors de danger, je suis retourné auprès d’Elsee. Encore une fois, j’ai éliminé les menaces. Quand elle fut hors de danger, je ne voulais plus rester là. Je ne voulais pas mourir au combat. Je me suis enfuie à mon tour. Le reste, les morts, les reproches, les accolades, les procès, les médailles, c’est du folklore, Nolan. Du folklore que la conscience crée pour trouver une justification, pour se rassurer et croire qu’une justice existe. »

A-t-il compris que mon discours tourne autour du verbe vouloir ? J'ai mis l'accent dessus.

Humain
Avatar du membre

Lucy Hale

Humain

Lucy Hale

Messages : 886
Enregistré le : 21 août 2016, 10:16
Humain
#

Lucy Hale

» 07 août 2017, 09:56

Nolan se demande si elle prend tout ce qu’il dit, toujours tout au sérieux ? Il en a l’impression, parler de sa tenue, lui dire des sottises, et la voir réagir. Il aime ça. Il adore en fait, mais il ne dirait pas cela à Satsobek, elle pourrait tout à fait réaliser quand elle le voudrait, mais pas maintenant. Il aime sa façon de parler et d’être, il ne la comprend pas toujours, et encore moins il cherche à le faire, les accords parfaits sont ennuyeux non ?

--Non, ce serait débile et orgueilleux et je suis pas d’humeur à te faire croire que je le suis.

Du reproche dans sa voix ? Léger, mais il ne voit pas ce qu’il a pu dire, une remarque sexiste ? Cela lui passe bien au-dessus, il n’a pas la fibre sur ce genre de chose. Il n’a donc pas la foi de chercher à comprendre, elle peut bien s’habiller comme elle le souhaite, il sait qu’il n’est en fait que sujet à ses intentions, sans qu’elle le manipule, elle connait seulement ses préférences et elle les utilise, mais cela ne semble pas aller plus loin. Il ne peut que l’admirer et espérer parfois que c’est dans l’intention de lui plaire, ou peut-être encore d’autres choses, mais elle pourrait porter un sac poubelle que cela serait identique.

Il roule des yeux, lui qui avait prévu de faire un reportage dans la gazette du coin ! S’il comprend qu’elle le précise, il soupire.

--Je ne suis pas idiot.

Elle ne dément pas, alors, il a misé juste. Est-ce que cela le réconforte ? Non, pas vraiment, il a mis en avant seulement des déductions logiques, il apprécie probablement plus qu’elle ne cherche pas à le débouter ou à trouver des excuses entre autre chose. Cela lui provoque un sourire tout neuf, charmé ou séduit, dont il fait disparaitre la présence quelques instants après. Satsobek ne lui fait pas oublier Margeary, mais la démone ancestrale peut se vanter d’avoir le dessus. Des sentiments amoureux ? Peut-être pas, mais quelque chose de fort en tous cas, qui se tisse à chaque nouvel échange.

Il fronce les yeux quand elle parle du cafard et glisse entre deux phrases de la démone.

--Le cafard ?

Si le surnom est évident pour Satsobek, pas pour lui et si elle lui confirme le prénom de l’humaine, il se retiendrait de rire, avant d’écouter avec plus d’attention. Mais il est donc question d’elle, de son éducation et la dernière raison, elle lui fait avoir cet air de petit con tout fier qu’une femme tienne à lui. Cela a le mérite de ne pas lui faire ouvrir la bouche en tous cas !

Elle commence alors un discours, qu’il prend avec mesure, délicatesse et appréhension. Mais la phrase sur sa volonté qui a appuyé ses actes le trouble un peu plus, alors qu’elle se justifie auparavant de ses crimes et tout le reste. Peu importe à Nolan d’estimer ce qui est juste ou ne l’est pas, ses coudes trouvent la place sur ses genoux, il se penche vers elle en l’écoutant. La suite ne l’aide pas réellement, il a baissé les yeux, il se racle la gorge, ses mains sont moites.

--Je voulais aider Elsee, je ne voulais pas juste être le boulet qui se sauve. Quand j’ai levé mon arme, j’ai calculé. Je savais que toucher un Elohim ne changerait rien. Mais un mortel, un templier, cela en ferait un de moins. Ça n’apporterait peut-être rien de plus vraiment. –Les mots s’accrochent au fond de sa gorge alors qu’il parle. –Je sais que j’ai voulu le faire, pas pour tuer vraiment, pour aider, pour les miens, pour ce dans quoi nous avons appris à grandir à toutes vitesses dans un monde de kabbale. Je l’ai fais et je ne pensais au fond pas pouvoir le faire. Mais je l’ai fais. Et en le réalisant, quand j’ai vu le morceau de son crâne explosé, je me suis demandé comment j’avais pu vouloir le faire. De là, je me suis dis que je n’avais pas le droit de me poser cette question. C’est une loi immuable de notre jungle non ?

Ses mains se frottent entre elles à mesure qu’il parle, doucement, il voulait faire quelque chose, mais il n’arrive pas à saisir que cela soit justifiable. Pour une guerre, pour sauver une vie, pour faire quelque chose, trop de petites raisons qui toquent à son esprit.

--ça veut dire quoi au fond Sat ? Que tout est une question de ce que l’on veut ? Et que l’on a que se défaire du reste ? Tuer n’est pas si dramatique, le faire pour la première fois, si. –Est-cela qui l’a le plus choqué ? Après tout, il a passé des années à savoir qu’il devrait un jour, que leur monde est dans une guerre éternelle, il aurait pu ne pas y aller au fond, mais ce genre de si , n’apporte rien. Et si il n’avait pas suivi Elsee, et si il avait dit non, et si et si…-On passe au fond tous par là, tôt ou tard…je le sais. J’y suis passé…-Il hausse les épaules. –Pourquoi au fond, je ne m’en veux pas tant que ça d’avoir pris la vie de cet homme ? Parce que c’était un templier ? Parce que c’est normal ? Ce n’était pas mon devoir de le faire, mais je l’ai voulu, non pour assouvir un besoin, ni ^même une envie, juste, je voulais faire quelque chose…-Il s’arrête pour lancer plus légèrement- Est-ce que je suis encore un gamin plein d’idée farfelues que le temps me fera disparaitre ? Carrément !

Il n’a pas compris toute l’ampleur du discours de Satsobek, il est probable qu’il soit encore jeune pour en saisir les nuances, il parle ainsi qu’il ressent, soumis à des traces mortelles de réflexion. Que dirait sa mère pour cela ? Il n’en sait rien et son père ? Son père partirait dans des longs discours plein de blabla qui le perdrait ! Nolan se racle la gorge.

--ça va aller…

Oui ça irait, le temps d’encaisser, ça irait parce qu’il sait que ce genre de chose est une donnée qu’il faut accepter dans ue histoire de démon, non ? Tout le monde n’est pas beau et gentil, des choses se font, voilà tout. En tous cas, il le pense. Devait-il le faire ? Non. LE voulait-il pourtant ? Sur l’instant oui,il voulait faire quelque chose. Vouloir ou devoir…devoir justifie tout, le vouloir apporte un sens différent : celui du choix que l’on fait.

Avatar du membre

Satsobek Anahk

Satsobek Anahk

Messages : 262
Enregistré le : 23 août 2016, 10:37
#

Satsobek Anahk

» 07 août 2017, 15:22

Je me suis contentée de hocher la tête et de l’écouter. Je n’ai pas réagi quand il a levé les yeux au ciel. Il n’est pas idiot, mais il est naïf. Celui qui découvre que le pouvoir de Caym existe toujours pourra vouloir la retrouver ou vouloir le voler. Tout juste ai-je levé la main pour désigner la porte par laquelle le cafard s’est éclipsé, histoire qu’il comprenne bien de qui je parle. L’image est bien choisi. Ils rampent, ils pullulent et si tu les écrasent, le lendemain, leurs oeufs éclosent. Les humains ne peuvent être broyés, il faut les canaliser. Ils ont besoin de dieux et non de Dieu.

Il appréhende assez bien la teneur de mon propos, même s’il passe encore assez loin du point névralgique.

« Je le veux. Je veux que ça aille bien, Nolan. » Je précisais cela pour qu’il comprenne que je parlais de lui.

Un silence s’installe. Je l’apprécie. Je réfléchis avant de me pencher en avant en posant ma main à plat sur la table.

« Nolan, admettons que tu aies raison. »

Quelle drôle de façon de reprendre cette discussion ! Désolé Nolan, je lève la main pour faire comprendre que même moi je mesure ma maladresse.

« Si cela se reproduit, si tu veux véritablement aider Elsee, alors c’est d’une voleuse d’âme dont tu auras besoin. Pas d’une perforatrice ! Je peux te mettre en relation avec des forgerons qui t’aideront. Je doute un peu quand même. Est-ce que tu voulais aider Elsee ? »


Je le laisse réfléchir un petit peu. L’avantage d’avoir un café, c’est qu’on peut faire tourner la cuillère dans la tasse, s’occuper. Là, il n’y a que nous deux et rien d’autres que le silence pour nous distraire entre deux réflexions.

« Tu aimes plaire. Je ne te traite pas d’être un vulgaire dragueur, loin de moi cette idée. Je pense que tu cherches une forme de reconnaissance, tu aimes que les femmes t’apprécient, tu n’aimes pas laisser les autres dans leur mouise, que ce soit avec Elsee, avec Margeary ou avec moi. Est-ce que tu voulais aider Elsee ? Où est-ce que tu voulais qu’elle ait une bonne image de toi ? »

Tout doucement, je voudrais l’emmener dans une direction, mais j’ai peur de brûler les étapes.

Humain
Avatar du membre

Lucy Hale

Humain

Lucy Hale

Messages : 886
Enregistré le : 21 août 2016, 10:16
Humain
#

Lucy Hale

» 07 août 2017, 17:18

--On est deux à le vouloir !

Il n’est pas de nature dépressive, Nolan sait totalement que l’abattement n’est que passager il est jeune, beau, sa vie est belle, il commence à voir le chemin qu’il doit faire dans la vie, alors, oui, ça irait ce n’est qu’un instant d’abattement, un moment, un passage obligatoire. Il n’aurait pas eu cela, il aurait laissé de côté, alors, là, il y aurait eu un problème !

Elle se penche sur le bureau, il reste ancré en arrière sur sa chaise, admettre qu’il a raison…pourquoi pas ! A-t-il eu raison de faire ce qu’il a fait ? Oui. Parce qu’il sait parfaitement que les choses doivent être faites parfois, il sait qu’un discours pacifiste ne marchera jamais, il sait parfaitement ce qu’on lui a appris. Il fronce les sourcils, veut ouvrir la bouche mais n’y trouve rien à dire, la laissant alors continuer.

--Elsee est mon professeur, elle m’a appris beaucoup de chose. Elle a déjà une image de moi. Bonne ou mauvaise, peu importe.

Il balaye l’air de sa main, c’est la vérité, Elsee lui a appris des choses, comme d’autres, il l’a vu tant de fois quand il était enfant qu’il a pour elle un profond respect, mais il sait aussi qu’elle a l’image qu’il lui a laissé au fil des années. Le gamin fait pour faire des conneries mais qui se dévouerait en premier pour aider parce qu’il croit sincèrement que tout est trop devenus acquis. Mais peu importe.

--Je ne prendrais pas la vie de quelqu’un pour que qui que ce soit ait une bonne image de moi. -Pense-t-elle qu’il a fait ce geste pour seulement montrer à son professeur quoi que ce soit ? Non, il ne voit plus réellement où elle essaye de l’emmener. – Elsee m’a dit de fuir, je ne pouvais pas que fuir. Sauver ma peau et laisser la sienne ? C’est peut-être une guerrière, mais ce n’est pas normale pour autant que de sauver mon cul sans regarder derrière moi. Alors j’ai pris l’arme, que j’avais sciemment emporté, je savais qu’elle me servirait ou qu’elle me serait peut-être utile. Je n’ai pas de voleuse, je n’ai pas l’expérience nécessaire ou la maturité pour en avoir une. J’en aurais une, un jour.

Mais pas maintenant, en tous cas, il ne se sent pas digne d’en recevoir une pour le moment, ni même prêt. Il en aurait une, mais pas pour l’instant. Maintenant il aimerait bien se dire que Satsobek le juge plutôt justement, plutôt que de penser qu’elle puisse croire qu’il voulait donner une certaine vision de lui-même à Elsee. Son humeur est peut-être un peu trop sur le fil…

--Je voulais aider Elsee, j'étais là bas pour aider, dès le départ. A ce moment là, je pensais que c'était ce que je devais faire, pas seulement penser à moi et m'en aller. .

Pas question de donner une quelconque image de lui, il n’arrive pas à comprendre pourquoi elle en vient à cette logique, sa mâchoire s’est un peu crispé.

--Qu'est ce que tu en pense toi ?

Il ne peut s’empêcher de lui demander, pour savoir probablement ce qu’elle croit dans ses deux questions. Les silences sont peut-être plus lourd au fur et à mesure, ils finiront peut-être par s’imposer ?

Avatar du membre

Satsobek Anahk

Satsobek Anahk

Messages : 262
Enregistré le : 23 août 2016, 10:37
#

Satsobek Anahk

» 08 août 2017, 12:07

Je l’écoute, nous sommes sur un fil de rasoir tous les deux et j’espère que ni l’un ni l’autre ne chutera. J’allais surement trébucher, mais il me sauve la mise en me demandant ce que j’en pense.

Je réfléchis, je prends le temps de peser mes mots, parce qu’il ne me comprend pas du tout.

« Je pense que tu voulais aider Elsee. »

Déjà, éliminons tout doute, car il m’a convaincu et je suis heureuse qu’il soit ce genre d’hommes. Il aime plaire, c’est évident. Mais plus encore, il voulait l’aider.

« Je pense que tu ne veux pas encore de voleuse d’âmes. »

Je ne comprends pas pourquoi. Je ne comprends vraiment pas pourquoi il ne s’en sent pas capable. Quand je vois les blaireaux à qui on en donne, Nolan en mérite une.

Mon index glisse sur ma joue. Quelque chose me turlupine. Je respecte sa volonté, mais les raisons qui la guident ne me satisfont pas. Un silence s’installe de nouveau. Ma main retombe sur le bureau en même temps que certaines de mes barrières.


« Tu sais, Nolan... »
Je grimace un peu, c’est difficile « Le bien, le mal, la conscience, ce ne sont à mes yeux que des prisons. Des enfermements, des canevas pour briser les esprits. Ce n’est pas aux autres de dicter ce que tu veux. C’est à toi de le déterminer. Il y a des conséquences prévisibles et d’autres moins. Tu as voulu aider Elsee, quitte à tuer un templier. Tu as aidé Elsee. C’est ce que tu dois retenir. Ce n’est pas parce que des humains, des vestales ou des insoumis t’ont dit que tuer était mal que tu ne dois pas le faire. Tu ne dois pas le faire, si et seulement si tu ne le veux pas. D’où notre prochain problème à tous les deux. »

Mes ongles manucurés pianotent sur le bureau.

« Tu ne veux pas encore de voleuse d’âmes. Je veux que tu en aies une. »

Je le regarde, un sourire s’étire sur mes lèvres.

« Je vais te détailler comment j’avance. Je ne vois pas une impasse, mais deux chemins différents. L’un vers la voleuse d’âmes, l’autre sans cette arme. Tout va se jouer sur ce que je veux bien entreprendre. Je pourrais te forcer à suivre ma voie, je pourrais te convaincre, te faire chanter, t’amadouer, t’expliquer ou, plus simplement, ouvrir tes yeux sur des informations que tu n’as pas. L’inverse est possible également. Tu peux me convaincre que tu n’en as pas besoin, changer mes objectifs. Deux volontés ne s’opposent pas forcément. Elles échangent. Mais dans tous les cas, jamais le bien, le mal ou une pseudo conscience ne décidera à ma place. Je ferais ce que je veux. Ce que je voudrais à la fin sera peut-être différent que ce que je voulais au départ. »

Verrouillé

Retourner vers « Le Luxor »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 3 invités