Reflet virtuel.
Posté : 21 févr. 2018, 21:50
Je suis passée à côté de cette toute première journée, j’espère ne pas avoir raté quelque chose d’important. J’aurais pu m’intéresser à ce phénomène à cause de mon pouvoir. Mêler ce don à cet univers virtuel aurait pu me permettre de devenir une forme d’architecte. Ce qui m’a conduite à placer ce casque sur mes yeux, c’était mon désir de servir ma nouvelle famille. Une idée me trottait en tête. Je faisais partie des jeunes recrues asmodéennes. Non, je faisais partie des récentes recrues asmodéennes. La nuance est subtile pour un être éternel. Quel que soit l’adjectif retenu, être nouvelle me permet de découvrir chacun des aspects de cette riche famille. Je me suis renseignée sur la Forge, sur les Guerriers et sur les Charmeurs. Tout me tente, même si Less me fait pencher vers la Forge. Caym préfère les Charmeurs et il faut dire que son pouvoir me permettrait de les sublimer.
Comment pourrait-on déployer ces techniques dans ce monde virtuel ? En quoi puis-je servir ma famille ?
La plongée est déconcertante. Cette sensation de chute me surprend et je me déconnecte aussitôt. Je reprends mes esprits et secoue la tête après avoir retiré le casque. Betsy dort, ces nuits sont courtes tant elle veut servir sa maitresse. Je l’observe respirer et hésite quelques secondes. Je remets le casque et plonge de nouveau, en retenant mon souffle et en fermant les yeux cette fois-ci.
Je suis surprise par cette brise. Elle me fait ressentir chacune des fibres de mon être virtuel. J’ouvre les yeux et…
« Oh bordel ! » Je recule de deux pas et lève les yeux. Je ne suis pas stupéfaite par la beauté architecturale du monument devant moi. Non, disons que ça me fout les boules de me retrouver devant une église.
Je cherche ma dague. Inexistante. Je regarde autour de moi, un peu paniquée et me déconnecte encore une fois.
« Ce putain de royaume n’a pas l’air de vouloir de moi… »
Dans son lit Betsy se retourne, ses nuits sont agitées et j’ai bien peur que Pachad l’ait définitivement marquée. Elle a froid, elle tremble malgré la chaleur de la pièce. Less aime qu’on surchauffe, un effet secondaire des forges, je présume. Je me redresse en posant le casque à mes côtés et replace la couverture sur son corps.
Vingt minutes plus tard, je tente de nouveau l’expérience et cette fois-ci je choisis un autre point sur la carte. J’arrive près d’un lac. Le vent qui ne rencontre aucun obstacle caresse avec plus de poigne ma peau. Pourtant la surface de l’eau reste relativement plane. Je m’approche et découvre mon avatar. Je souris, conquise par ma propre beauté. Les Nephilim ne perdent jamais rien de leur superbe.
Mes doigts s’électrisent quand je les agite. Cela rime avec mon don et j’apprécie. Comment le jeu définit nos avatars ? Je me le demande. En tout cas, je me plais.
« Allez, la narcissique, allons conquérir ce monde ! »
Comment pourrait-on déployer ces techniques dans ce monde virtuel ? En quoi puis-je servir ma famille ?
La plongée est déconcertante. Cette sensation de chute me surprend et je me déconnecte aussitôt. Je reprends mes esprits et secoue la tête après avoir retiré le casque. Betsy dort, ces nuits sont courtes tant elle veut servir sa maitresse. Je l’observe respirer et hésite quelques secondes. Je remets le casque et plonge de nouveau, en retenant mon souffle et en fermant les yeux cette fois-ci.
Je suis surprise par cette brise. Elle me fait ressentir chacune des fibres de mon être virtuel. J’ouvre les yeux et…
« Oh bordel ! » Je recule de deux pas et lève les yeux. Je ne suis pas stupéfaite par la beauté architecturale du monument devant moi. Non, disons que ça me fout les boules de me retrouver devant une église.
Je cherche ma dague. Inexistante. Je regarde autour de moi, un peu paniquée et me déconnecte encore une fois.
« Ce putain de royaume n’a pas l’air de vouloir de moi… »
Dans son lit Betsy se retourne, ses nuits sont agitées et j’ai bien peur que Pachad l’ait définitivement marquée. Elle a froid, elle tremble malgré la chaleur de la pièce. Less aime qu’on surchauffe, un effet secondaire des forges, je présume. Je me redresse en posant le casque à mes côtés et replace la couverture sur son corps.
Vingt minutes plus tard, je tente de nouveau l’expérience et cette fois-ci je choisis un autre point sur la carte. J’arrive près d’un lac. Le vent qui ne rencontre aucun obstacle caresse avec plus de poigne ma peau. Pourtant la surface de l’eau reste relativement plane. Je m’approche et découvre mon avatar. Je souris, conquise par ma propre beauté. Les Nephilim ne perdent jamais rien de leur superbe.
Mes doigts s’électrisent quand je les agite. Cela rime avec mon don et j’apprécie. Comment le jeu définit nos avatars ? Je me le demande. En tout cas, je me plais.
« Allez, la narcissique, allons conquérir ce monde ! »