Tu as dit "On abandonne pas les amis". [Lucy]

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Harper

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Harper

» 26 nov. 2017, 20:43

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Il y a des fois, je repense à ce qu’il m’est arrivé il y a trois ans quand je suis descendu défendre mon frère. L’aurais-je fait si j’avais su que j’allais perdre mes ailes ? Après tout, ce n’était pas une évidence. Beaucoup d’Elohim ont commis des meurtres sans perdre pour autant leurs ailes ? Ces souvenirs me rappellent que je n’ai pas vu Lucy depuis longtemps et cela m’étonne. Je ne m’inquiète pas pour la rousse pour de nombreuses raisons, mais je me demande pourquoi je n’ai plus de visite coquine de la jeune femme.

J’arrive dans deux minutes.

Je raccroche au nez de Lucy. Je sais qu’elle préfère les sms, mais elle aurait pu me répondre qu’elle n’était pas dispo, hors je n’ai pas envie qu’elle me refuse. Deux minutes plus tard, me voilà en bas de chez Lucy. Il est tard, mais je sais que ça ne dérangera pas la rousse qui passe plus de nuits blanches qu’un humain ne devrait en être capable.

Petit regard à gauche, puis à droite, je vois que la voie est libre, je donne une petite impulsion qui m’aide à atteindre la fenêtre de la chambre de Lucy. Je rentre avec facilité et élégance pour la découvrir encore dans son lit.

Je vois que j’arrive à temps pour te border.

Je lui souris. Mon intention première n’est pas de coucher avec elle, mais il faut se dire la vérité, c’est quand même rare que ça ne finisse pas ainsi. Pourtant, je ne m’approche pas et je m’appuis sur le rebord de la fenêtre, les bras croisés, je la regarde. Mon sourire s’est effacé pour se faire plus sombre.

Cela fait longtemps que tu ne viens plus me voir. Tu m’en veux pour la dernière fois ?

Ce serait une erreur et j’espère qu’elle ne va pas me reprocher de ne pas lui avoir répondu, ça risquerait de m'irriter légèrement alors que je ne suis pas là pour ça.

Humain
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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 26 nov. 2017, 21:31

Dans la poitrine de Lucy, son cœur s’accélère. Non que la visite d’Asriel ne l’émoustille, ni le fait qu’il lui ait raccroché au nez ou quoi que ce soit de similaire. Et il n’est pas question non plus d’avoir honte de ses jambes toute courbées et pliées, ou elle dans son lit, le bas du corps posé sur le côté pour éviter d’avoir droit à un angle sous les droits.

Non, en fait, elle est contente de le savoir en train d’arriver mais elle aimerait pouvoir aller dans son fauteuil, et descendre, avant qu’il n’attende bêtement à la porte. Aujourd’hui a été simple, comme chaque jour qui passe, elle a hacké pour son plaisir, sans pour autant faire grand-chose pour son clan, pourquoi faire ?
Elle repense à des choses, en oublie d’autre et relativise facilement sur tout. Lucy se sent étrangement bien, pratiquement sereine depuis l’évènement et à dire vrai, son attitude positive a pris du level ! Elle joue peut-être avec le feu avec ce mode plus « YOLO » mais ce n’est pas ce qui la dérange…

Rallumant la lumière, poussant Guizmo, elle se hisse dans le lit en pestant toute seule. Elle attrape son kimono court, petit attirail de lingerie en soie pour le soir, pour couvrir son corps enveloppé dans un ensemble qu’elle a franchement galéré à enfiler au niveau du shorty, parce que c’est chiant mais en se tortillant, elle finit par y parvenir. Cherchant du regard son fauteuil, elle pousse un soupir, éloignant une mèche de chevaux de son visage avant de s’arrêter.

Le bruit, sa fenêtre, la lucarne principale ouvert et puis…la silhouette, elle ne peut s’empêcher de sourire. Asriel est un originel, un ami, une personne qui compte, pour elle, qu’elle n’a pas vu depuis un moment et qu’elle a laissé sans nouvelle. Un instant, elle s’en veut, l’autre, elle se contente de sourire. Elle doit avoir l’air bien normale dans ce lit, les jambes pliées, comme si de rien n’était…

Elle ne peut que laisser échapper un rire léger, entourant ses jambes de ses bras, c’est étrange combien elles sont aussi dures que de la pierre et pourtant pas aussi froide qu’elle le croit. Non, elle n’ont que la dureté, mais pas le glaciale…

--Tu peux me raconter une histoire aussi. J’aime bien les histoires.

Lui lance-t-elle doucement, reconnaissant avoir quand même pas mal de chance qu’un originel vienne jusque chez elle. L’envie de le serrer dans ses bras passent en premier, elle reste pourtant encore un peu sur le lit, ne voulant pas gâcher la surprise ! Quoi que, le mot surprise est un peu étrange.

Une surprise traverse ses traits, quand il lui demande si elle lui en veut, étrangement Lou se sent un peu fautive, et elle secoue la tête.

--Non … j’ai eu…des petits problèmes. –Elle soupire et retire le draps de ses jambes, dévoilant le spectacle, prenant appui sur ses mains et ses bras, elle se rapproche du bord et attire vers elle le fauteuil, qu’elle ramène au bord, laissant dans son lit, switch et téléphone. –Je suis sortie du dôme pour un festival…-Elle se hisse sur le fauteuil- J’ai rencontré un archange. –Elle fait une moue et prenne son inspiration avant de poser ses fesses. –J’ai été exorcisé. –Un frisson agite ses épaules..-Je suis rentrée j’ignore comment. Et puis après, mon nouveau maître a montré combien il était pas un rigolo.

Elle accompagne ses paroles en désignant ses jambes, et hausse les épaules, faisant tourner les roues, elle se rapproche de Asriel pour l’observer, c’est étrange de le voir de cette hauteur, pas inhabituel après tout, mais…elle sourit.

--Mais je crois que j’ai cherché. –Quelle importance ? –Cela n’excuse pas que je t’ai laissé sans nouvelle, désolé ! Et que je ne suis pas venue te voir. Non, je ne t’en veux pas, et je suis contente que tu sois là.

Sourit-elle espiègle.

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Harper

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Harper

» 28 déc. 2017, 16:23

Je voulais savoir et maintenant je sais. Je ne comprends pas exactement pourquoi elle a été puni, car plusieurs erreurs de sa part ont été évoquées. Peut-être que c’est une accumulation de tout qui lui a valu les foudres de Sariel. J’aimerai faire quelque chose pour la rousse, mais la vérité est que je ne veux pas attirer l’attention sur moi. En même temps, ne rien faire n’attirait-il pas encore plus l’attention ? On commence à me connaitre. Je suis quelqu’un de discret, mais je n’aime pas voir de femme souffrir.

Tu as mal ?


Je me suis placé devant elle, à sa hauteur et mes mains remontent ses jambes jusqu’à ses cuisses. Je tire le fauteuil vers moi pour lui voler un baiser. Lucy est restée Lucy, avec le même goût. Je n’en étais pas certain. Je finis par détacher mes lèvres des siennes. Elle ne l’a pas senti, mais elle est déjà dans mes bras.

Accroche-toi, je t’emmène en balade.

L’avantage d’une Lucy en fauteuil, c’est qu’elle ne peut pas se sauver bien loin. Je comprends beaucoup mieux l’intérêt. On quitte les lieux sans que je me préoccupe de tout éteindre derrière moi ou encore de fermer les portes. On est chez les Infiltrés, personne ne viendra rien voler à Lucy, je n’en doute pas une seule seconde.

En bas de chez elle nous attend une Corvette dans laquelle je l’installe avec beaucoup de douceur et de précaution veillant bien à ne pas lui faire mal. Je suis certain qu’elle va - ou s’est plainte de sa tenue inappropriée pour sortir, alors je disparais pour revenir avec une veste à moi et je l’aide à la mettre.

Je sais que tu peux t'habiller seule, mais laisse-moi t’aider. Je ne te laisse pas le choix de toute façon.

Est-ce qu’elle va râler ? Oh, j’ai l’argument idéale pour la faire cesser.

J’ai besoin de ton aide. Tu ne veux pas aider un ami ?

J’ai un sourcil relevé. Elle oserait ? Non ! Bien sûr que non !

Alors laisse-toi faire, je te dirais ce qu’il en est le moment venu.

Le silence se pose alors qu’on roule jusqu’au Vénitian. Je l’ai regardé de temps en temps et je lui ai répondu d’un sourire ou d’un clin d”oeil, même si aucun mot n’est sorti des lèvres de Lucy. Je n’ai pas besoin de cela pour savoir ce qu’il se passe dans sa tête.

Une fois arrivé, je la prends à nouveau dans mes bras et l’emmène jusqu’à mes appartements. Aucun doute, elle connait les lieux, car elle est venue de nombreuse fois. Je l’installe quelques minutes sur le sofa et je disparais dans la salle de bain. Je ne lui ai toujours rien dit. Aucun mot. Cela va sans doute l’énerver et me faire sourire. Finalement, après quelques cachotteries, je la porte à nouveau dans la salle de bain et une fois nus tous les deux, je nous entraîne dans la baignoire. Ici, ses jambes ne la dérangeront pas. Dans mes bras, je laisse l’eau la réchauffer pendant que je viens mouiller ses cheveux.

Je vais couper tout ça.

C’est juste pour lui faire peur, ce qui me fait rire.

Désolé, je te promets de ne pas toucher à tes cheveux.

Mes mains viennent lui masser la nuque pour la détendre.

J’ai besoin de toi pour conquérir une femme.

C’est Lucy qui m’a expliqué comment faire - plutôt comment ne pas faire. En parler avec elle ne me dérange pas. La méthode de mon frère pourrait être efficace, mais je ne veux pas ramener son souvenir. Surtout pas à elle.

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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 28 déc. 2017, 21:04

Lucy est surprise de sa question, touchée est peut-être le mot le plus juste. Sur le coup, elle a l’impression que personne ne lui a demandé si elle a mal, surtout des comment, qu’est-ce qui est arrivé, des choses similaires, peut-être qu’elle oublie involontairement parce que la question vient d’Asriel et que cela lui fait…plaisir ? Oui plaisir en quelques sens qu’il demande. Pour autant, elle ne saurait répondre tout à fait à cette question.

--Non. –Dit-elle pourtant, observant un instant ses jambes perplexes. –Pas vraiment. –Elle les sent, et elle ne ressent aucune douleur, mais…-Disons que c’est juste une impression d’être toute coincée. –Elle hausse les épaules. – C’est…pas super agréable. Mais non, j’ai pas de douleur vive ou quoi.

Elle pourrait répondre oui ou non, mais elle ne sait pas faire, ce n’est pas Asriel qui n’en a pas l’habitude. Elle se sent comme coincée, parfois, elle aimerait seulement déplier ses jambes, mais elles ne veulent pas, forcer, ou essayer en forçant est probablement l’idée la plus idiote qui soit. Lucy est lasse plus qu’autre chose, comme la sensation engourdie d’un membre qui ne réponds plus, voilà ce qui arrive à ses jambes, tout en ayant toutes les sensations qui soient.

Elle observe Asriel devant elle, elle est heureuse de le revoir. Peut-être a-t-elle cru l’avoir agacé avec ses questions sur les âmes, mais elle sait aussi qu’il est un originel et les originels ne font pas rien de leur journée. Surprise, et d’un baiser volé, elle profite un peu des lèvres du frère d’Asmodée, sans rougir, étrangement sujette à des gourmandises, mais c’est un Nephilim, un Originel, et handicapée ou pas, Lucy reste Lucy…

Réalisant qu’elle est dans ses bras, tout à fait accaparée par le baiser et par les petites sensations qui ont explosé à son accomplissement, elle s’accroche instinctivement à son cou, portée par les bras puissant du brun, comme si elle était une demoiselle en détresse –ou une princesse, mais ce terme lui déplait- elle pouffe.

--Tu m’emmènes où ? Attends, j’ai pas…

Lucy n’a pas bien le temps de lui dire qu’elle n’a pas été son ordi, prit son sac, sa tablette, son téléphone, qu’il l’emmène déjà. Est-ce que son nouveau maître y trouverait à y redire ? Il s’arrangerait avec Asriel au pire, non ? Cela lui passe au-dessus de la tête de toutes façons et elle a bien envie d’aller en balade.

--Mais je suis à moitié à poil ! –Rit-elle doucement, laissant faire son ami sans se débattre, elle n’a pas envie de toutes façons,passer un peu de temps avec Asriel changerait tellement et ça ferait plus que du bien. –Merci.

Se contente-t-elle de dire alors qu’il lui passe sa veste sur le dos, Lucy ne se débat pas, elle le laisse faire même, elle n’a pas envie de faire de protestation inutile, elle a bien senti qu’il ferait ce qu’il souhaite et dans un sens, elle lui accorde tout à fait cela même si au fond, elle sait qu’elle ne peut pas le laisser faire tout ce qu’il veut.

--Bien sûr que je veux t’aider, tu veux que je fasses quoi ? –Sa réponse suivante l’empêche tout à fait de demander d’autres choses ou de faire plus de protestation. –D’accord.

Tiendrait-elle ? Oui, non, pourquoi pas, peut-être. Assise dans la voiture, Lucy passe sa ceinture, non qu’elle doute tout à fait de la conduite de son ami, mais c’est un réflexe. La veste porte l’odeur de l’Originel et le parfum est entêtant, elle aime bien. Elle se tait, tant bien que mal, se permettant de regarder Asriel de temps à autre, le sourire en coin, curieuse, intriguée, impatiente, il se trahit sur son visage toutes les émotions qui lui passent par la tête !

De quoi a-t-il besoin ? Elle se le demande, parfois, elle essaye de guetter le moment propice pour qu’il lui dise, mais rien, du coup, elle tort ses lèvres dans tous les sens, pianote ses doigts sur ses jambes, regarde par la fenêtre et le regarde à nouveau, cela, jusqu’au Venitian.

Portée de nouveau à l’arrivée, les bras encore autours de son cou, Lucy aime ce changement, ce petit moment, jusqu’aux appartements d’Asriel. Une fois là, sur le sofa, elle passe une main sur ses cuisses, seule, elle aimerait…juste…tendre sa jambe, mais la peine est perdue et cela, même en massant sa peau. Une grimace tire sa bouche, elle ne se sent guère à son avantage avec ce malus, diminuée, elle sait parfaitement son aptitude à oublier, à profiter, à s’en foutre, mais ce serait mentir que de dire que c’est absolu.
Il y a des sensations qui dérangent, des oublis qui rappellent que ce n’est plus possible et tout un tas de chose. Lou remet une mèche derrière son oreille et redresse le bout de son nez, le corps penché en avant, pour voir s’il arrive.

--Et donc ? Tu veux que je t’aide en quoi ? –Lâche-t-elle en le voyant revenir, un peu trop impatiente de savoir, mais il ne répond pas, au lieu de ça, il la soulève, sans un mot et elle pousse un soupir un peu boudeur, mais amusé. –Tu fais le cachotier jusqu’au bout, d’accord.

Elle accepte, en se laissant porter par l’instant, le laissant la déshabiller et se déshabiller. Il y a des amitiés moins nues, mais Lou aime bien les teintes de la leur, installée dans l’eau, elle soupire de plaisir, trouvant le confonds d’une température chaude comme il faut et une motricité plus aisée dans l’univers aquatique. Elle devrait peut-être vivre dans un aquarium ? Un grand aquarium…non, mauvaise idée, les appareils électriques ne sont pas très étanches et puis, elle ne sait pas retenir sa respiration assez longtemps.

Fort heureusement la baignoire est grande et elle a un beau sourire en reposant dans sa cuve, une grimace traverse rapidement son visage, quand elle essaye de bouger son basin pour poser ses jambes sur le coté, un pincement de muscle qui lui donne la même impression qu’une brutale et soudaine crampe, avant de disparaître aussitôt alors qu’elle se pose contre lui, observant ses genoux dépasser de l’onde, pliés dans la même position.

Un sursaut la prends immédiatement quand il parle de couper ses cheveux, elle se retourne vers lui et le voit moqueur, sa main part frapper son torse gentiment.

--Mais! Pfff ! –Elle sourit, elle n’est pas fâchée, elle aime les taquineries. Couper les cheveux de Lucy serait semblable à l’histoire de ce type dans la bible, qui a perdu toute sa force une fois leur mèche découpée par sa petite amie. Lucy ne serait plus Lucy. –T’es bête…

Elle secoue la tête, et dégage sa nuque en sentant ses mains y venir, entourant ses genoux de ses bras, elle profite seulement, mais sa tête se redresse à l’imitation d’un Surricate vérifiant les environs.

--De Moi ? Pour conquérir une femme ? C’est une geek ? –S’étonne-t-elle. Elle tourne son visage vers lui, amusée, mais prête à l’aider. –Tu veux qu’elle est des sentiments pour toi ? –Il parle bien de la conquérir, pour la mettre dans son lit, il n’a aucune difficulté, il s’agit d’Asriel, après tout. A moins qu’elle ne soit du genre plus…réfractaire à ces choses. –Tu sais que je ne suis pas une experte hein ? –Elle lui sourit, malicieuse, prête à l’aider carrément, même si elle doit être la moins expérimentée des séductrices. Toute fois, elle s’installe confortablement et inspire. –Parles moi de cette femme ! Et de ce que tu as envie avec !

Elle est prête à tout savoir pour l’aider après tout, elle l’a fait au début de l’Originel et elle avoue aimer que ce soit leur truc, peut-être que c’est un peu déplacer de parler de parler d’une femme que l’on veut conquérir avec une autre, tous nus dans un bain, mais ce n’est pas Lucy que cela va choquer, à dire vrai, cela ne lui vient pas même à l’esprit.

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Harper

» 29 déc. 2017, 10:13

Lucy est hyper étonnée ce que je ne comprends pas vraiment.

La façon dont tu te vois est très réducteur, tu t’en rends compte ?

Je lui offre un sourire et lui tourne le visage pour qu’elle arrête de se tortiller et qu’elle se détende et je reprends mon massage, peut-être que quelques fois mes mains s'égarent, c’est vrai, mais ce n’est pas le sujet.

Je veux qu’elle me soit dévouée autant qu’elle l’est à mon frère - je m’arrête. Non, plus encore. Je reprends mon massage. Et elle a forcément des sentiments pour moi, mais ce n’est pas suffisant. Je veux la posséder toute entière. Asmodée ne la mérite pas. Quelqu’un comme elle n’a pas sa place à ses côtés. Il ne lui rend pas honneur. Je ne serai pas ce genre de Seirim.

Je ne sais pas quoi dire à Lucy. Il ne m’a jamais été facile de mettre des mots - ou du moins les bons mots - sur ce que je pensais.

J’ai essayé d’en apprendre plus auprès de son esclave, mais rien de ce qu’elle m’a dit ne m’a vraiment aidé à trouver le point faible qui la ferait plier. Son seul point faible est mon frère.

Éliminer mon frère ne m’aidera pas à gagner sa dévotion, mais entrainera la haine. Je l’ai bien compris. Et puis, ce n’était pas dans mes intentions de toute façon.

Je veux que tu viennes avec moi dans les forges. Tu seras mon esclave et tu l’observeras. Tu remarqueras peut-être quelque chose que je n’ai pas compris.

Lucy, mon esclave… peut-on emprunter ainsi un esclave à un autre Originel ? techniquement, je ne crois pas qu’elle soit l’esclave de Sariel. Je ne lui ai jamais posé la question car ça ne m’intéressait pas de savoir. Aujourd’hui c’est encore moins le cas.

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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 29 déc. 2017, 11:03

--Mais non. –Dit-elle en secouant la tête d’un non. –Je suis surprise parce que je ne pense pas être la plus douée des filles, surtout.

Il ne faut pas se mentir, Lucy n’est en rien la demoiselle la plus experte dans ce genre de domaine, à dire vrai, elle n’y connait que peu de chose et ses propres expériences sentimentales ne sont que des échecs cuisant dont elle porte honteusement le résultat. Aimer n’est probablement pas dans ses capacités, et puis, de toutes façons, c’est du bullshit. Coucher avec quelqu’un ou avoir une relation physique est beaucoup plus simple et certainement plus fait pour Lou, Lucy est persuadée de n’être pas valable pour plus.

Il y a des gens fait pour vivre d’intense histoire d’amour, compliqué, rocambolesque, fait pour être aimé aussi, tout ça. Comme Lidrya et Harahel, par exemple, mais elle…non. C’est comme ça dans sa petite tête, la logique. Et cela ne la dérange pas. Ni ne la perturbe, il faut savoir connaître ce dont on est capable, elle est une amie passable, alors qu’elle croyait être bonne dans ce domaine mais dévouée.

La tête retournée, elle tortille sa bouche, l’a-t-elle vexé ? Ce n’était pas dans son intention en tous cas, elle joue avec l’eau en faisant clapoter ses doigts sur la surface, profitant des mains d’Asriel, en essayant de ne pas se montrer…gigoteuse.

Lucy écoute les paroles d’Asriel, son domaine manque d’expertise, mais elle essaye de comprendre, tout cela, est un sujet assez Originel. Est-ce de la rivalité fraternel ? Et pourquoi la demoiselle n’éprouve pas autant pour les Seirim jumeaux ? Y a-t-il une différence possible ? Elle se le demande, Lucy n’est pas Nephilim, mais elle sait qu’elle éprouve pour son Seirim quelque chose de fort, peut-être pas aussi saisissant que les démons peuvent l’éprouver, mais bon. Quoi qu’il en soit, elle écoute, réfléchit, essaye d’envisager, perturbée par les mains baladeuses parfois d’Asriel.

--S'il la décevait, peut-être que ça t’aiderait ?

Souffle-t-elle hasardeuse. Il s’agit d’une asmodéenne donc et surtout d’une forgeronne, elle va le comprendre rapidement, Asriel veut cette Nephilim et cette volonté a quelque chose de très électrique, ou Lucy fantasme un peu à travers cette volonté, elle ne sait pas. Elle a envie de l’aider, Asriel veut cette jeune femme, au point de…

--Moi? Dans les forges ? J’ai le droit ? –S’étonne-t-elle, presque abasourdie. Bon, nul besoin d’indiquer l’excitation qui gagne Lou de pouvoir aller dans les forges, un peu inquiète mais terriblement surprise et curieuse, elle tente de contrôler son excitation, surtout qu’elle y va pour l’aider ! – Mais…je suis…l’esclave de Heru Ur maintenant, et …tu crois qu’il va pas trouver à y redire ? –Ne peut-elle s’empêcher de demander, sans avoir bouger de sa position, elle a entouré ses jambes de ses bras et elle se mordille la lèvre. – Remarque, il doit probablement fermer sa bouche face à un Originel. –Marmone-t-elle plus pour elle-même que Asriel. –Je suppose, que techniquement…tu as le droit de m’emprunter ?-Les mots l’agacent un peu, mais elle s’en fou aussi un peu. Ce ne sont que des termes…-Tant que je reste infiltrée. –Sinon, couic. Pour elle, pas pour lui. –Mais, une esclave diminuée ça va pas faire tâche pour un Originel ?

Sa question est sincère et sans gêne, elle réalise ses propres changements, mais elle sait aussi qu’elle utilise les mots communs à ce monde, sans honte aucune. Ce ne sont que des appellations, dont elle se moque éperdument, son attachement au Nephilim n’est pas encore totalement cassé, même après le passage de heru et ce fauteuil, parce qu’elle sait, elle connait, ses propres choix. Elle se pense, bêtement, comme une aide aux démons, et elle sait pour autant, que ce n’est qu’une connerie, une sorte d’illusion, cela ne lui fait pas mal de le réaliser au contraire. Lou aime ce qu’elle est et les choix qu’elle fait…

--Je veux bien venir, j’essaierais de voir…je ne te promet pas d’être plus douée que toi.

Lucy n’a pas peur de ce qui pourrait se passer dans les forges, elle n’est pas farouche et de toutes façons, plutôt impatiente, son statut d’esclave est une notion bien moindre au fond, elle l’a accepté autant qu’elle trouve le terme stupide, mais si elle ne peut pas montrer au Nephilim combien c’est arriéré…car elle le pense toujours, elle peut bien s’en accommoder !

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Harper

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Harper

» 29 déc. 2017, 13:29

L’idée de base de Lucy est la plus simple, j’aurai pu y penser s’il ne l’avait pas déjà fait.

Je crois qu’il l’a déjà déçu. Je n’en suis pas sûr, mais il la traite différemment des autres.

Peut-être tout simplement parce qu’elle est différente. Cela ne fait que me confirmer que sa place n’est pas à côté d’Asmodée, mais plutôt de la mienne.

Pourquoi es-tu si étonnée de venir dans les forges ? C’est bien moins marrant que tu sembles l’imaginer. J’aime les âmes, mais je n’aime pas spécialement forger. Je le fais parfois, car Asmodée m’a appris et je sais que ça le rend fier. Mais je ne forge pas de voleuses. D’autres comprennent ces armes beaucoup mieux que moi.

Tout comme Harahel s’est détourné des Insoumis, Asmodée s’est détourné des forges laissant beaucoup de Nephilim se perdre dans leur mission. Je ne pourrais jamais leur donner ce qu’ils attendent. Je ne pourrais jamais remplacer Asmodée.

Tu avais d’autres choses de prévu ?

Il ne m’a pas semblé remarquer qu’elle était occupée quand je suis venu l’enlever. Pourquoi Heru Ur devrait-il avoir à redire à ça ? Et puis, je ne connais pas ce Nephilim, mais Lucy vient de me confirmer qu’elle n’était pas l’esclave de Sariel. Cependant, je ne relève pas la remarque de Lucy sur le fait que je sois un Originel et Heru Ur, juste un Nephilim. Je ne joue pas souvent de ce statu.

Peu importe maintenant, je m’en suis octroyé le droit. N’en parlons plus.

Que Lucy arrête de s’inquiéter pour ça. Nous verrons bien le moment venu. Il est de toute façon, peu probable qu’il remarque son absence.

Ne t’inquiète pas pour tes jambes.


Lucy m’appartient. J’ai déjà la solution à ce problème et elle doit apprendre à me faire confiance. Tous ces doutes ne sont pas dignes d’une bonne esclave.

Je dois te prévenir qu’elle aussi possède une esclave. C’est une très bonne esclave, capable d’anticiper et de servir sa maîtresse avec beaucoup de plaisir et d’efficacité. Si elle voit que tu n’es pas digne de moi, tu n’auras jamais sa confiance.

Lucy n’a pas compris encore ce que je lui demande. S’approcher de Less va lui être difficile si elle laisse toute sa personnalité s’exprimer librement. J’aurai pu utiliser n’importe quelle esclave Asmodéenne, mais Lucy est l’humaine qui me connait le mieux et pourra le mieux comprendre ce que j’attends d’elle. Tout expliquer à une autre serait trop compliqué et puis, j’aime donner des défis à la rousse.

Il le faut Lucy.

Elle ne doit pas essayer, elle doit réussir.

L’eau se refroidit, il est temps de sortir nous sécher. Je continue à être doux et prévenant avec Lucy, m’occupant d’elle et la déposant nue dans le lit.

Il faut que tu dormes, nous commenceront demain.

Je sais d’avance ce qu’elle va dire, qu’elle est bien trop excitée pour trouver le sommeil. J’ai donc disparu quelques minutes pour revenir avec une tasse de thé chaud.

C’est pour ton bien. Bois.

Lucy va le trouver amer, difficile à boire, mais mon doigt sous la tasse, je l’inciterais à tout boire jusqu’à ce qu’il n’en reste plus une goute. Grâce à ce thé, elle trouve rapidement le sommeil.

Au petit matin, un rayon de soleil vient jouer avec le vent dans les rideaux et se met à faire de l’oeil pour la réveiller. À moins que ce ne soit l’odeur du café noir et des croissants qui lui chatouillent les narines. Lucy a passé une nuit sans rêves et sans cauchemars et quand elle prendra connaissance, elle réalisera qu’elle a retrouvé l’usage de ses jambes.

Si elle me cherche, je suis à table, une pile de dossiers sous le coude à lire et à boire mon café.

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Lucy Hale

» 29 déc. 2017, 14:42

--Tu n’as pas cherché à savoir pourquoi ? Cela pourrait t’aider.

Une forgeronne traitée différemment par Asmodée et potentiellement déjà déçue par lui. Lou ne sait pas trop qu’en penser, ce n’est pas son domaine d’aptitude, mais de tous les efforts qu’elle pourrait faire pour aider Asriel, elle le ferait, soucieuse d’aider son ami et cela, comme depuis le premier jour. Est-ce que cette femme sait toutes les attentions qu’il souhaite lui porter ou en tous cas, tout l’intérêt que son second Seirim lui porte ? Pourquoi ne pas lui dire simplement ? Il a déjà dû le faire.

--Parce que c’est un endroit où je n’aurais jamais pensé mettre les pieds. –Sourit-elle, venant un peu se coller contre lui alors qu’il avoue ne pas aimer forger. –Si tu n’aimes pas trop ça, c’est que tu devrais avoir ton propre clan, non ? –Elle a une logique étrange. –Je veux dire, ton frère est Asmodée et il a les asmodéens, forgeur d’Arme, charme, peut-être que tu as besoin de ton propre territoire, ton propre groupe, ça pourrait aussi faire la différence pour celle que tu désires. Je ne sais pas si je suis claire.

Elle offre ses paroles avec sincérité, Asriel est un jeune originel, elle le sait, elle sait aussi qu’il n’est pas au même level que les autres, mais peut-être que la présence à l’ombre de celle de son aîné le cache des autres ? Et que cela n’aide pas à la demoiselle de ses désirs à le choisir ? Elle ne sait pas si son raisonnement est bon, elle le tente, ce n’est pas un mal de parler, on apprend en parlant et en se faisant rectifier ses erreurs.

--Tu aimes les âmes, pourquoi ?

Sempiternelle curieuse, qui pose ses questions, elle a simplement envie de savoir, ça lui permet de mieux connaître Asriel, parfois, elle est curieuse de découvrir sa véritable forme, à lui, elle n’a jamais vu les corps reptiliens des Nephilim ou de bien peu, celui d’Asriel l’intrigue, pourquoi lui et pas un autre, parce qu’elle l’imagine avec le cortège folklorique qu’elle peut avoir de l’ancien Ange de la mort. Quelque chose de beau et de funeste, un peu comme l’univers de H.R Giger.
Mais elle oublie rapidement ses pensées étranges.

--Non rien…

Elle sourit, Lucy n’a rien de prévu, elle est abonnée au strict minimum dans son travail d’infiltrée, et cela avec quelques remords. Quel intérêt ? Elle ne peut se rendre à son antre, punie d’accord, mais qu’on ne lui reproche pas de travailler moins quand on ampute son matériel. Et ses jambes font partie de son matériel. Oui, elle fait l’enfant, mais il faut bien de temps en temps.

--D'accord, mais je ne veux pas que tu t’attires d’ennui.

C’est avec bienveillance qu’elle dit cela, elle ne voudrait pas être responsable de quoi que ce soit, mais elle le serait, parce qu’elle en prendrait la responsabilité, forcément, il s’agit de son ami. Lou ne sait pas du tout si cela lui attirerait des ennuis. En fait, elle profite, ce n’est pas bien, mais elle profite…

--Je les aurais déjà fait soigner, mais…c’est compliqué. On m’a fait comprendre que cela déplairait à Vesta, pourtant, j’ai franchement pensé tricher, et puis…j’ai gardé, comme ça. –Elle sait parfaitement que ses paroles n’ont pas de sens pour Lui. Ce n’est pas un fait nouveau, Lucy parle, connaissant les infimes détails, mais ne les offrant pas comme il faut. Elle soupire. –En gros, y a un mot chez les vestales comme quoi, faut pas me soigner.

Elle aurait pu gruger complètement, se présenter comme une autre personne, mentir, se faire soigner et s’en aller. Pour faire nananère à Heru, mais c’est une mauvaise idée et elle-même le reconnait. La demoiselle a décidé de laisser, peu importe, non ? Ce n’est pas agréable, ni même plaisant, mais c’est le but, alors …

Elle verrait bien ce qui arriverait.

--Tu m’en crois capable ? –Sourit-elle amusée, s’imaginant très mal en asservie créature, docile et silencieuse. Lucy est de nature … différente. –Si elle n’a pas confiance en moi, c’est qu’elle n’imagine pas combien je vous suis dévouée. –Murmure-t-elle. –Ce n’est pas parfait, mais c’est là. Je ne peux pas t’expliquer, ça me fait un peu peur, mais c’est là.

Lou ne peut pas lui dire que malgré l’exorcisme et les sensations, elle sait parfaitement à qui va son univers. Elle sait qu’elle est devenue une « esclave » bien qu’elle en refuse le mot, elle croit même qu’elle n’est pas la plus asservie des créatures, mais que cela ne l’empêche pas d’être avec eux. Un nouveau défi en quelques sortes, qu’elle ne refuse pas.

Dans quoi s’embarque-t-elle ? Lucy ne le sait pas. Devrait-elle s’agenouiller, se prosterner ou ce genre de flaterie d’égo qu’elle pense stupide et sans valeur ? Asriel ne lui a jamais fait ressentir ce genre de chose, alors, elle ne le ferait pas, elle resterait avec lui comme à l’habitude, en prenant garde à se retenir un peu. Oui, ce serait difficile.

Sortie du bain froid, toujours dans ses bras, séchée, couchée, elle n’a pas sommeil, surprise, elle tente d’objecter, mais il lui ramène un étrange thé, franchement peu bon en gout, d’ailleurs, elle le renifle, hésite et trempe ses lèvres, faisant une grimace qu’elle tente de contenir, et un hum assez mal joué. Elle ne veut pas vexer Asriel, encore moins faire sa difficile, rapidement, c’est le sommeil du juste qui l’accapare.

Un grognement –et un filet de bave au menton- accueille le jour, alors que Lou enfonce sa tête dans les coussins, pestant que ce soit déjà le matin, son ventre gargouille, son ventre à faim et elle prends tout le lit, les bras étalés comme les jambes, sur le ventre. D’ailleurs, cela ne lui saute pas tout de suite à l’esprit que ses jambes ne sont pas toutes collées l’une à l’autre, toute repliée, non, elle s’étire même, comme un chat, se retourne sur le dos, inspire, soupire, frotte ses yeux.

Et se redresse brusquement, envoyant le draps valser pour regarder ses guiboles en état. Un hoquet de surprise, elle rapproche sa main de sa cuisse et pince la peau, laissant une marque rouge, qu’elle regarde en ouvrant la bouche ronde. Si d’abord, elle est excitée de la chose, une inquiétude la gagne. Et si Asriel s’attirait des ennuis ? Non, ce n’est peut-être que temporaire. Elle attrape la tasse de thé et la renifle. Comme si elle pouvait deviner quelle plante se trouve là-dedans ou quel produit….la reposant sur la table de chevet, c’est nu comme au premier jour, qu’elle se relève.

Et qu’elle se vautre, les pieds dans le drap, un grand BOUM et un « aïe ». Un aïe joyeux et enthousiaste, ça fait plutôt du bien de se faire mal pour le coup qui précède une cavalcade rapide. Lou sent son haleine, soufflant dans la paume de sa main, elle vérifie, pour un autre mortel, ça irait, mais pour Asriel, non. Discrètement à la salle de bain, elle utilise de quoi se brosser les dents, puis Lucy se presse d’aller à l’encontre de Asriel, mais son pas se maitrise quand elle approche de la pièce où il se trouve. Elle peigne ses cheveux avec ses doigts, les arrange, essuie son menton, se vérifie un peu dans un reflet. Elle est toute au naturel, comme d’habitude, paraître sexy n’est pas son fort, ni même fatale, du coup, elle se contente d’apparaître à l’encadrement de la porte.

D’un grand sourire, elle va directement vers lui et pousse doucement les choses qu’il a dans les mains, prenant soin de s’installer sur lui à califourchon, en guise de bonjour, elle l’embrasse, un baiser pas du tout sage, et tout à fait, fait, pour qu’il sente déjà l’orgone venir d’elle, ce qui n’est pas compliqué. Pour autant, elle finit par s’arrêter et le regarder.

--C'est temporaire ? ça ne va pas t’attirer d’ennui ? Comment…-Elle se mord la lèvre inférieure. –Désolé, merci. –Elle vient cette fois l’embrasser encore, prenant le temps du baiser, avant de laisser échapper un soupir. –Qu’est-ce que tu fais ?

Il a plein de dossier, il doit travailler sur quelque chose d’important, mais elle ne s’enlève pas de lui pourtant !
Si elle est heureuse de ce qu'il a fait, et comment ne pas l'être, elle est inquiète. Et si Vesta s'en mêlait? Et si Sariel aussi? Et si ... et si...et si elle allait manger un croissant? Ses pensées agitées s'estompent sous l'idée de profiter de l'instant et du futur défi qu'il lui a donné. A moins qu'elle profite de lui maintenant, ce serait bien, aussi. Elle a très bien dormi après tout et déborde d'une énergie fantastique.

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Harper

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Harper

» 05 janv. 2018, 20:46

Chercher à savoir pourquoi montrerait mon intérêt pour elle. Si elle venait à l’apprendre, elle me regarderait différemment. Ce n’est pas ce que je souhaite. Je la veux telle qu’elle est.

Je n’ai jamais dit à Lucy que ça allait être facile. D’ailleurs, si ça l’était, ce serait beaucoup moins intéressant. Je me mets quand même à sourire lorsqu’elle me dit que je devrais avoir mon propre clan.

Et pour faire quoi Lucy ? J’ai l’impression qu’il y a déjà bien assez de clan comme cela non ?

Je me penche et lui offre un clin d’oeil. Je ne peux pas révéler la vérité à Lucy car je ne peux pas lui faire confiance. Pas pour ça.

Je ne crois pas que ce soit le clan le problème. Elle est fidèle à mon frère, elle n’irait pas voir ailleurs. Je ne pense pas, ou bien c’est que je l’ai mal cerné.

Mais Lucy est curieuse... trop curieuse.

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Tu veux savoir pourquoi j’aime les âmes ?

Mon regard devient sombre et mes doigts saisissent sa chevelure en queue haute pour tirer son visage vers le mien, sa gorge offerte. J’encre mon regard azur au sien tout en faisant exploser mon aura. Mes lèvres sont si près des siennes et mon autre main joue entre ses cuisses.

C’est une question très personnelle ça.

J’essaye de la déstabiliser, mais Vesta entre dans la danse. Je me fiche bien que cette Originelle refuse de soigner Lucy. Je ne suis au courant de rien.

Donc tu m’es dévouée ? Elle va vouloir te mettre à l’épreuve pour savoir à quel point.

Est-ce que je l’en crois capable ?

Si tu es aussi dévouée que tu le dis, ce sera un jeu d’enfant. Et puis…

Mes lèvres glissent dans son cou et je viens doucement mordiller son épaule.

Je saurai te remercier comme il se doit.

Lui rendre ses jambes serait déjà un bon début, mais tout de suite, c’est de repos dont elle a besoin. Je décide donc qu’il est temps de sortir du bain, la laissant sur sa faim. Le lendemain je reconnais tout de suite à sa respiration qu’elle est réveillée, mais je ne lui montre pas plus d’intérêt que cela, mais quand elle touche la tasse…

Ne touche pas à ça !

Ma voix est sèche et autoritaire. Cela ne mine pas de moral de Lucy que je sens sourire dans mon dos jusque dans la douleur. Elle finit par s’asseoir complètement nue sur moi et son orgone plonge en moi alors que nos langues dansent à l’unisson. Je pousse à mon tour ce qu’il y a sur la table et y dépose les fesses de Lucy.

C'est temporaire ? ça ne va pas t’attirer d’ennui ? Comment…

Bonjour.

Et si elle commençait par ça ? Elle m’a donné d’autres désirs que celui de parler de tout cela.

Pour le moment, je te fais l’amour. Voilà ce que je fais.

Ma main se pose sur le thorax de Lucy pour l’obliger à s’allonger et se détendre alors que ma langue s’aventure entre ses cuisses. Une heure et quelques orgasmes plus tard, je la laisse reprendre son calme alors que je disparais sous la douche. J’en ressors rapidement avec une serviette à la taille. Lucy en a certainement profité pour regarder les dossiers présents sur la table.

Ce sont les établissements qui m’appartiennent.

Je possède un peu partout dans le monde des lieux de débauche. Des hôtels, des harems, des maisons closes, des clubs clandestins et d’autres casinos. Tout cela sous différents noms. Je ne suis pas forgeron, mais je reste le frère d’Asmodée.

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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 05 janv. 2018, 23:58

Lucy entend ce que dit Asriel, mais elle ne comprend pas tout. La vouloir telle qu’elle est…elle ignore bien toutes ces choses complexes et peut-être hors de sa portée, alors elle sourit. Appréciant d’être sa confidente sur le sujet mais ne pouvant lui offrir de grand conseil. Elle se contente donc de prendre contre elle cette confession et imagine l’exception que représente la jeune femme.Ce ne serait pas facile.

Lou n’est pas tout à fait…douée. Mais elle essaierait, elle prendrait cela comme un GN, c’est bien, ça, un GN et elle tenterait ! Prendre tout cela comme un jeu est peut-être la pire idée qui soit, mais elle ne s’en rend pas compte, elle fait peut-être trop confiance à Asriel, mais pourquoi pas ?

--Je ne sais pas, pour te sentir bien ? Si tu…-Elle s’arrête, elle risque de dire des bétises, s’il n’aime pas forger…ce n’est pas fait pour lui ? Elle ne sait pas trop comment suivre son propre raisonnement. –Oui, il y en a assez, c’est déjà compliqué entre ceux qui sont encore là…

Ce n’est que la vérité, Lucy ne réfléchit pas trop, elle parle à voix haute, elle partage, c’est le genre de chose qu’elle aime faire, tout simplement, et cela, même nue dans un bain. Elle n’a pas trop le temps de réponse, au sujet de la fidélité de celle que veut Asriel, déjà, il pose une question qui la fait frisonner.
Sa curiosité est un terrible défaut, mais elle aime aussi comprendre, c’est une façon de se rapprocher un peu plus d’Asriel, son corps frissonne déjà au simple son de sa question, ses jambes serrées l’une à l’autre aimeraient se déplier, elle sent sa tête partir en arrière et elle reste happée par son regard noir.

Lou rougit, et se mord la lèvre, tout le corps tremblant de l’aura qui la bouscule délicieusement. Il triche, c’est de la triche, encore, décidément, il n’aime pas quand elle pose des questions sur les âmes.

--C'est…pour mieux te comprendre.

Ose-t-elle dire, trop curieuse, bien trop, mais ne pourrait-elle pas mieux jouer le jeu si elle le connait plus encore ? Les parts de mystère sont plaisantes, et puis, au fond, si elle n’avait pas posé la question, c’est que Lucy aurait été cassé ! Son souffle est peu lourd, elle reste tendue et presque offerte, mais elle sourit de gourmandise, sans pouvoir s’en empêcher.

--Quelle genre de chose ?

Marmonne-t-elle mais un frisson possessif lui tire un hoquet de surpris et elle se mordille les lèvres en sentant sa bouche sur son épaule. Lucy se laisse porter par ses gouts de luxure, sans même en avoir honte, c’est une nature assumée chez elle.

Elle aime autant les jeux de séduction et d’amorce de plaisir que les attentes et c’est gagné d’un sentiment de bienêtre, qu’elle accueille la frustration, demain il ferait jour. Il n’a pas besoin de la remercier, mais Lou ne le dit pas, elle s’est laissée gagner par un sentiment d’ailleurs, un peu fatiguée par la soudaine montée « d’adrénaline » ou d’envie plutôt et l’arrêt brusque à la sortie de la baignoire.

Les montagnes russes lui plaisent, les bousculades de la sorte lui vont, au lit, elle s’endort, sans même broncher. Espérant au fond, qu’elle ne se ferait pas trop brusque dans son sommeil et qu’elle ne s’agiterait pas autant qu’à son habitude.

A son levée, la curiosité encore une fois, elle sursaute et se raidit. La première question est pourquoi ? Pourquoi ne peut-elle pas toucher à la tasse, mais ce n’est que peu de chose, comparée à son excitation de gambader. Le cœur en sursaut, elle vient à Asriel pour s’installer sur lui. Appréciant de lui dévoiler sa nudité sous des aspects gourmands, si elle n’a pas la taille fine, et des jambes à tomber, son corps lui convient.

Son corps qu’elle montre sans retenue, et qui plait à ses amants. Elle ne se sent pas même laide alors qu’elle embrasse Asriel, elle se sent désirable et belle. L’acceptation de ses formes et de sa silhouette est une acquisition de toujours, sûre d’elle à ce propos, elle parle trop, alors qu’il pose ses fesses sur la table.

—Bonjour

Pouffe-t-elle dans un grand sourire, les chevaux fauves autours de son visage avant de se laisser allonger sur la table qui fut autrefois servis pour le petit déjeuner.

Toujours toute nue, les cheveux piqués par deux stylos glané dans la pièce pour tenir ses cheveux, elle n’a pas touché aux dossiers d’Asriel, mais c’est permis de les remettre sur la table. Curieuse et intrusive, mais avec un petit sens…non, en fait, elle a entrouvert le dossier, survolé, et s’est contenté de refermer et de remettre sur la table ce qu’il a poussé.

Les yeux pétillants de malice, elle ne peut avoir que l’air rayonnant d’une femme comblée, grignotant une brioche dont elle défait les morceaux lentement, en fredonnant un petit air anodin. Quand il revient, elle le regarde en portant sa tasse à ses lèvres. Elle ignore ce qui lui retient le plus le regard, la serviette sur les hanches ou ce contraste entre la serviette et sa peau.

--Tu en as beaucoup ! –Dit-elle. –Je crois, j’ai pas…j’ai juste regardé.Mais pas fouillé. –Elle pose sa tasse et lui en ressers une, plus chaude du breuvage noir.- Tu préfères que je fasses envoyer quelqu’un me chercher des vêtements où j’en emprunte à des amies que je connais ici ? Je peux aussi demander à un pote de m’en apporter. Je sais pas. –Elle hausse les épaules, pour l’instant, elle n’a que sa lingerie de hier soir qu’elle n’a pas remis et deux stylos dans les cheveux. –C’est lequel que tu préfères de tous ?

Elle désigne le dossier, encore une fois, elle ne cherche qu’à le connaitre un peu plus, peut-être que c’est encore trop personnel ? Elle n’oublie pas qu’il n’a pas voulu qu’il retouche la tasse et surtout…parler des âmes. Mais elle sait qu’il aime ça. Est-ce que comme Harahel il peut, les avoir ? Si elle pose cette question, il ne répondrait jamais, et au fond de Lou, c’est ce côté inconnu d’Asriel, qui lui donne tant envie de jouer avec lui…

En plus de le considérer comme un ami, bien entendu.

Verrouillé

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