Re: Les pots cassés [Lucy]
Posté : 25 mars 2018, 11:57
— Mes enfants ? Pourquoi employer ce terme ? Que je sache, je ne suis pas encore mère. Je veux une réponse.
Harahel laisse alors échapper un rire franc et sincère, un rire aussi imprévu que la réaction de Raven. Elle veut une réponse, alors il la lui donne. Pour une fois qu’elle pose une question !
— C’était une image, ma chérie. Ton amour pour eux est aussi fort que l’amour d’une mère envers ses enfants. Ne t’inquiète pas, ce sont plutôt les hommes qui peuvent être père sans le savoir.
Si elle ne le mord pas, il lui ébouriffe les cheveux et la laisse alors partir. Elle referme ou claque la porte derrière elle et Harahel ressent exactement la souffrance dont il parlait quelques secondes plus tôt. Il observe le chambranle de la porte. Il imagine les petits traits que les parents dessinent au crayon gras sur la peinture, ces petits traits pour suivre la croissance de leur enfant. Aujourd’hui, les temps sont venus, les petits traits sont détachés de la porte, il s’envole et ressemble plus à des V qu’à des traits. Ils plient et se déplient pour former les ailes d’un oiseau. Les enfants ont quitté le nid.
Il cligne des yeux et se retourne. Il a du pain sur la planche. Déphaïne veut le voir et sur son téléphone, il reçoit une demande de Dawn.
Harahel laisse alors échapper un rire franc et sincère, un rire aussi imprévu que la réaction de Raven. Elle veut une réponse, alors il la lui donne. Pour une fois qu’elle pose une question !
— C’était une image, ma chérie. Ton amour pour eux est aussi fort que l’amour d’une mère envers ses enfants. Ne t’inquiète pas, ce sont plutôt les hommes qui peuvent être père sans le savoir.
Si elle ne le mord pas, il lui ébouriffe les cheveux et la laisse alors partir. Elle referme ou claque la porte derrière elle et Harahel ressent exactement la souffrance dont il parlait quelques secondes plus tôt. Il observe le chambranle de la porte. Il imagine les petits traits que les parents dessinent au crayon gras sur la peinture, ces petits traits pour suivre la croissance de leur enfant. Aujourd’hui, les temps sont venus, les petits traits sont détachés de la porte, il s’envole et ressemble plus à des V qu’à des traits. Ils plient et se déplient pour former les ailes d’un oiseau. Les enfants ont quitté le nid.
Il cligne des yeux et se retourne. Il a du pain sur la planche. Déphaïne veut le voir et sur son téléphone, il reçoit une demande de Dawn.