Passer pour un crétin devant son idole en moins de deux...[Livna]

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Andrew Weyst

Andrew Weyst

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Andrew Weyst

» 08 nov. 2016, 11:20

Bon, avec Lou c’était pas top… je ne lui avais toujours pas adressé la parole depuis notre dispute, et je n’allais pas me le reprocher. Elle avait tout caché, elle avait tout balancé d’un coup et j’avais pris plusieurs jours pour essayer de mettre de l’ordre dans mes pensées… et ce de manière plus que difficile… j’avais beaucoup de mal à réfléchir, j’avais du mal à imaginer, au sens propre, c’était à dire mettre en image, tout ce qu’elle m’avait expliqué, et j’en avais rempli des pages et des pages de papier, comme pour m’en débarrasser. J’avais tout planqué, et, pâlot, j’étais retourné bosser ce matin. J’avais besoin de bosser pour me changer les idées, d’abord, et ensuite, j’avais besoin de l’area pour me sentir bien, même si ça allait sans doute mener à une confrontation avec Lou, mais bon, que voulez-vous, normal sans doute bue la situation. Mais là, j’avais juste besoin de temps, de beaucoup de temps. Le comprendrait-elle ? Sans doute… peut être… probablement pas.

Enfin bref, tout _ça pour dire que j’étais de retour à l’area et la matinée commençait plutôt bien… Lou ne s’était pas montrée encore et donc ça se passait bien. Jenny m’avait fait remarqué que je couvais sans doute un truc, ce à quoi je lui avais – très gentiment, fait remarqué par un haussement d’épaules que je n’en avais rien à cirer, puis je m’étais occupé du rangement dues rayons comics et mangés… bon dieu que c’était le bordel ! On voyait que cela faisait plusieurs jours que je ne m’en étais pas occupé… et puis il y avait de la poussière, des traces de doigts sur le comptoir… bref, pas mal de boulot, alors je tournis ma casquette pour la mettre à l’envers, je sortais un bon chiffon en microfibres, les produits appropriés, et je commençais à briquer consciencieusement tout en donnant des conseils aux clients de passage, et ce avec mon laconisme habituel. Je ne les regardais même pas toujours, et parlais d’une voix presque monocorde comme si je m’en foutais… ce qui était un peu le ça… enfin, non, je ne me fous pas des clients, jamais, mais j’avais d’autres trucs en tête malgré moi, et ce, même si j’essayais de m’occuper la tête.

Je soupirais alors qu’un client venait de me laisser à mon nettoyage quand j’entendis une voix me demander une info. Impossible de ne pas reconnaitre cette voix… elle était trop similaire à ce que j’avais bien pu entendre tous les jours ou presque… oh non, ce n’était celle d’une carotte croisée asperge et geekette, mais plutôt celle d’une jolie brune qui me fendait du rêve à l’cran depuis qu’elle y passait ou presque…

Livna Jones. La nana de la télé…

Sans m’en rendre compte je lâchais le pulvérisateur en plastique qui tomba mollement au sol suivi de près par le chiffon, je me tournais vers elle et la regardais avec des yeux ronds comme des soucoupes… ce n’était pas possible n’est-ce pas ? Non, impossible… forcément… je la détaillais, toujours aussi belle même sans les maquillage télé. Et la tenue qu’elle avait choisie était… était… waw… je savais ce que j’allais faire cette nuit je crois… ça allait se résumer à ma main et me souvenirs, alors, la dévisageant bêtement, je gravais dans ma tête chaque instant avant d’oser prendre la parole.

« Euh… »

Putain Drew, champion du monde ! Là c’est sûr que tu sembles tellement intelligent… mais attendez, non seulement cette nana était magnifique, mais en plus, pour ne rien gâcher, ses cheveux relevés en queue de cheval mettait en avant son cou gracile et ses jolies épaules et son caraco court qui laissait voir son ventre… ben ça mettait en valeur ses boobz, logique : Et je vous parle même pas de ses chaussures à semelle compensée et de son jean slim qui lui donnaient presque des jambes interminables… je ne pus m’empêcher de suivre sa silhouette du regard une ou deux fois avant de reposer pied par terre et la regarder dans les yeux, comme un débile pendant encore deux ou trois secondes…

« Vous êtes… vous êtes vraiment… vous ? »

Bon ? Drew, il allait falloir que tu fermes ta gueule.

« Enfin oui, vous êtes vraiment vous mais ce que je veux dire c’est que… »

C’est que quoi ? Que je la stalkais via ses sites internet, via le site de fan ? Que je fantasmais à mort ? Que je m’étais repassé sa sextape en boucle ? Non bien sûr que non… ça ferait gros pervers…



Bon okay… je vois ce que vous pensez…

« J’suis un fan ! »
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Livna Jones

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Livna Jones

» 08 nov. 2016, 18:46

Tiens, qu’avais-je trouvé sur mon bureau sous mes fiches pour les prochaines émissions, une carte de visite. L’Aréa 51, comment avais-je put oublier, ah oui Vesta, ce magasin et sa propriétaire, une charmante jeune femme. Cette dernière m’avait intrigué par sa facilité face aux capacités des Néphilims. Je sais cela fait un petit moment que certains d’entre nous se sont révélés et que les humains vivent avec cette vérité. Mais malgré tout, rare étaient ceux, en dehors de nos initiés, qui se montraient aussi à l’aise avec nos pouvoirs. De plus, elle m’avait semblé être moins sensible que tous à ma beauté, comme si elle était habituée à fréquenter mes semblables. Il se pouvait qu’elle soit une initiée, mais cela ne m’importe pas vraiment. En réalité, c’était sa joie de vivre, sa passion, qui m’avait attiré. Maintenant je savais ce que j’allais faire demain, profitant d’un jour de congé amplement mérité. J’envoyais rapidement mes fiches, avant d’aller me préparer pour le plateau. Au passage, je signifiai à mon assistant que demain, je prenais ma journée et qu’il était donc libre. Mon producteur fut un peu plus chafouin, mais la promesse que je m’occuperais de sa libido après l’émission, finit de lui faire accepter cette annonce. Que voulez-vous, j’aime soigner mes hommes et satisfaire leurs désirs et besoins.

Matinale, je me réveillais dans un lit qui n’était pas le mien. Mon producteur ronflait satisfait de lui et de la nuit que l’on avait partagée. Une douche rapide, un vol de jus d’orange et je quittai l’appartement, pour me rendre au mien. Il est un des rares chez qui j’accepte de passer la nuit, il faut dire qu’il possède une endurance remarquable pour une humain. Quoi qu’il en soit, rien ne vaut ma douche et les petits déjeuners de Willyam, pour commencer une journée. Je ne savais pas si Kayden était présent, mais cela n’avait pas d’importance. Willyam fidèle à lui-même été déjà réveillé et m’accueilli, je savais qu’une fois ma douche prise, il aura préparé le petit déjeuné. Alors que je mordais dans un pancake des plus savoureux, j’allumai la télé afin de voir les informations et la météo. Regardant Willyam, je me demandai la dernière fois que je m’étais occupé de lui. Je savais que notre relation n’était pas centrée autour des rapports sexuels. Il lut mon regard et me sourit, un sourire qui signifiait que je n’avais pas à m’inquiéter de cela. Le petit déjeuné finit, je déposais un baisé sur ses lèvres, prenant appui sur ses épaules pour être à la bonne hauteur. Un baisé bien chaste pour moi, mais important pour lui. Je remontai dans ma chambre, afin de m’y habiller et me préparer pour ma visite à l’Aréa 51.

L’Aréa 51 était bien plus impressionnant que ce que je m’étais imaginé. Il y avait une certaine affluence, ne sachant pas quelle porte ouvrir, je poussai celle qui se trouvait devant moi. Plusieurs personnes s’étaient retournées sur moi, se demandant ce qu’une belle femme comme moi, pouvait bien faire dans cette boutique. Il se pouvait qu’ils m’aient reconnut, en tout cas personne ne vint vers moi. Poussant la porte, j’entendis le tintement d’une clochette et attira d’autres regards. Devant moi se tenait plusieurs présentoirs avec des comics dont aucun ne m’étais vraiment familier. Bien sûr comme beaucoup, je reconnus les plus grands héros. Intriguée, je pris un peu de temps pour découvrir ces derniers tout en me dirigeant vers le comptoir. Je n’aperçus nulle part, celle que j’étais venue voir. Un jeune homme, s’activait à nettoyer ce dernier, tout en répondant aux demandes de certains clients. Sa réaction lorsque je m’adressai à lui, me fit sourire. Cela faisait longtemps que personne n’avait réagi de la sorte. Bien sûr, il m’arrivait encore de voir cette excitation chez certains lorsqu’ils me reconnaissaient, mais pas à ce point. Je le laissai profiter de ma beauté et essayer de reprendre ses esprits. Je pouvais percevoir son ogone, ce qui illumina encore plus mon sourire et mon regard. Le désir n’était présent, n’exagérons rien il en fallait un peu plus, mais mon comportement était des plus amical, surtout lorsqu’il annonça être un fan. Je comprenais son émois, il devait faire partit de ceux qui me portais une certaine vénération, ou du moins pour qui je représentais un fantasme. L’un d’entre eux, il y a longtemps, dans une autre vie, avait voulu mourir et m’emmener avec lui. Je me fis un devoir de l’aider dans son désir, sans pour autant l’accompagner, le poussant juste à mourir pour moi. Mais celui-ci n’était pas à ranger dans ce registre, du moins pour l’instant. Lorsque je lui répondis, ce fut avec douceur et sympathie.


... « Merci » …

Réduisant la distance entre nous, tout en préservant son espace vital et le mien par la même occasion. Je m’abaissai afin de ramasser ce qu’il avait fait tomber et les poser sur le comptoir. Je me doutais de l'effet de mon geste et je dois le reconnaître, cela m'amusait un peu. Je sais, je suis une méchante fille.

… « J’espère ne pas vous déranger ? » …

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Andrew Weyst

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Andrew Weyst

» 08 nov. 2016, 22:42

J’suis un fan… j’suis un fan…. Putain mis tu avais rien mieux dans ton répertoire espèce de crétin congénital ? Okay c’était une vraie bombe, et plutôt deux fois qu’une, mais bon, il ne fallait pas non plus que j’arrête de penser… ou du moins que mon cerveau arrête de fonctionner… okay, stop, on arrête de déconner sec, là, putain ! J’avais une chance qui relevait du plus gros cocufiage du monde et je ne trouvais rien d’intelligent à dire… papa disait, je m’en souviens, qu’il fallait toujours penser avec sa tête et laisser ses couilles au repos, si on voulait pas faire de débilité… ben en ce moment elles devaient être sacrément actives, les miennes, vu le flot de débilité que je pouvais débiter, alors on se concentre et on arrête d’être con !

Quand elle parla sa voix était chaleureuse et amicale, et d’une certaine manière, j’en fus soulagé… je devais paraitre bizarre n’est-ce pas ? Des zarbs comme ça elle devait en croiser souvent, alors on respire à fond, on se reprend, et on évite de bloquer sur ses seins qui me faisaient de l’œil depuis son haut court… ou ses hanches qui me faisaient comme un appel de phare, se dessinant délicieusement… et on évite de s’arrêter à ses lèvres pour plonger dans ses yeux… FATAL COMBO… et merde, j’aurai pas du… elle avait des yeux magnifiques, mis en avant pile poil comme il fallait ! Je souris encore un peu bébête avant de finalement l’entendre demander si je dérangeais… et là, comme pour changer je parlais sans réfléchir.

« Nonmaisvousnemedérangezpascestunplaisirdevous rencontrer »

Je me raclais la gorge et parvenais à reprendre plus calmement, ou presque… je lui souriais alors qu’elle posait sur le comptoir mes affaires ménagères… ouais, merci… mais la voir se baisser pour ramasser… oh, certes, elle avait plié les jambes… mais bon, le spectacle gracieux de son corps qui ondulait légèrement pour se rendre jusqu’au sol et récupérer mes affaires avait été… waw… je tentais de garder mon sérieux, enfin, le garder… le récupérer plutôt, parce que là, mon sérieux était avec ma crédibilité… partie en vadrouille…

« Non, non, vous ne me dérangez pas… c’est un honneur de vous rencontrer… et un plaisir aussi… j’ai suivi toute votre carrière… depuis la météo de 2h du matin à aujourd’hui… »

Je me raclais la gorge et détournais les yeux pour réussir à penser correctement.

« Que ... que puis-je faire pour vous ? »

Couilles 1, tête 1, remise en jeu… e cerveau botte et c’est aux couilles d’attaquer. Mes yeux redescendirent et je me mis à buguer légèrement avant de remonter et sourire à nouveau un peu benoitement. Couilles 2, tête 1… Bon, allez, il n’y avait rien d’irratrapable.

« Je suis désolé mais vous voir ici, c’est... surréaliste ! »
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Livna Jones

Livna Jones

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Livna Jones

» 17 nov. 2016, 12:31

Les fans, voilà bien une créature des plus amusantes, du moins si comme moi vous appréciez qu’on vous regarde avec cet air-là. Les médias avaient créé une nouvelle forme de religion, si on peut dire, et transformer certains en icône. Il semblerait que cela soit mon cas, du moins aux yeux de celui que j’avais en face de moi. Pour moi, qui déteste être ignorée, je dois dire que j’ai atteint mon objectif, je suis rentrée dans la mémoire de certains et ne la quitterais plus. Je ne sais pas combien j’ai de fan, il m’arrive de visiter les blogs et sites qui me sont dédiés. J’aime lire et parfois alimenter, les rumeurs et autres discussions autour de moi. Je ne saurais dire combien j’ai de followers sur les réseaux sociaux, même si certains ne sont là pour que mâter, mes photos. Il faut dire que j’alimente régulièrement ses derniers, pour leur plus grand plaisir. Du moins quand je dis-moi, je devrais plutôt dire celui que je paye pour cela. D’ailleurs, il va falloir que je lui fasse parvenir la dernière série de photos. Mais revenons à celui qui se tient devant moi et qui semble appartenir à une catégorie bien particulière de mes fans. Ce n’est pas que mon talent, mon évolution professionnelle qui l’intéresse, mais plus ma personne, mon corps. Ce qui est compréhensible, après tout, je dois mon succès à ce dernier, à ma beauté qui damnerait n’importe qu’elle humain.

Devant son comportement, je pourrais éprouver de la peine, mais je suis une vilaine fille, une créature diabolique, n’est-ce pas. Malgré tout, je ne vais pas le mettre au supplice, je ne dois pas oublier où je me trouve et la raison de ma présence ici, même si elle ne semble pas présente. De plus, il n’y est pour rien s’il ne peut résister à ma beauté, je suis telle que Dieu devait le fantasmer. Je lui laisse le temps de se remettre du choc, tout en lui offrant un sourire amical. J’en profite pour jeter un œil aux étagères qui nous entourent. Je dois reconnaître qu’elles ont de quoi satisfaire les goûts d’un large public. D’ailleurs, je lance un regard vers les clients déjà présent, plusieurs se sont arrêtés de bouquiner pour regarder dans notre direction, d’autres chuchotent entre eux. J’aperçois même un couple se disputer, est ce que l’un d’entre d’eux m’aurait trop regardé au goût de son ou sa partenaire ? Qu’importe, vu que celle que je suis venue voir, n’est pas là, je vais me satisfaire de mon fan, ce qui est loin de me déplaire. Lorsque je reviens à lui, j’entends son excuse pour son comportement. Je le comprends, moi-même pourrait trouver ma présence en ce lieu surréaliste, vu que cet univers m’est notamment inconnu et que je n’aurais jamais pensé à m’y intéressé sans une certaine rencontre.


… « Il n’y a pas de mal, de plus je dois reconnaître que j’ai apprécié cela » …

Un sourire, de quoi attiser encore plus son trouble, accompagné d’un regard rapide et appréciateur vers son entre-jambe. Méchante fille, que voilà, le pauvre, mais bon que voulez-vous, je suis ainsi faite. Puis me vint une idée, à la fois pour m’amuser un peu plus avec lui, mais aussi pour le récompenser pour son intérêt qu’il me porte.

… « Cela vous dis que l’on fasse quelques selfis, c’est le moins que je puisse faire » …

Je lui laisse le temps d’assimiler la proposition que je viens de lui faire. Il va m’avoir tout contre lui, pouvoir me toucher, je me doute bien de l’effet que celle-ci risque de provoquer dans son cerveau et son pantalon. Disons que cela est mon cadeau, avant d’aborder la raison de ma venue.

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