Les mots n'ont pas de sens et peuvent s'oublier, alors apprécie le silence.
Posté : 22 janv. 2017, 15:04
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Au bout d’un moment, il faut faire des choix et prendre sa vie en mains ou laisser une bonne fois pour toute les autres décider à ta place. Les choix que j’ai dû faire ces dernières heures ont eux raisons de moi. Osoto, Déphaïne, apprendre ce que j'ai appris sur MatVei... Je me fiche bien de ce qu’à pu me dire Lucy et elle a sans doute raison, mais je ne vais pas attendre d’avoir soixante-dix ans, pour regarder en arrière et regretter de n’avoir pas fait ce que je pensais être bon pour moi.
Un billet pour votre prochain vol. Peu importe la destination.
Je suis à l’aéroport et je tends mon passeport à l'hôtesse en face de moi.
Le prochain vol est pour le Pérou.
J’ai tendance à regarder les visages autour de moi. Je ne suis pas spécialement nerveuse, mais je suis quand même effrayée. J’ai peur que les personnes que j’aime ne me comprennent pas et elles auront raisons. Sans doute que je ne serais pas capable de leur expliquer sans leur dire toute la vérité.
C’est parfait.
Je récupère les billets et prends la direction de la porte d’embarquement. Je presse le pas. Je ne veux pas le louper. Mon portable est éteint, je n’ai rien sur moi que mon sac à main. Je passe les portails de sécurité sans encombre - je l’espère. Je n’ai laissé aucune lettre à personne. Aucun mail pour prévenir de mon départ, ni aucun sms. Je compte le faire plus tard, quand je serais arrivée à bon port. Un port dont je ne connais pas encore le nom, mais ça n’a pas d’importance.
Jeans, tee-shirt, baskets, queue de cheval, noir sur les yeux, j’ai tout de la fille banale. Je ne cherche pas à attirer les regards. Je veux passer pour madame tout le monde. Une petite jeune, veste sous le bras, qui part en voyage… okay, sans bagages, mais ça peut arriver à tout le monde.
Je monte dans l’avion. Je déteste toujours autant cette appréhension au décollage, mais dans quelques heures je serais loin, et c’est tout ce qui importe. Je m’installe et malheureusement, je suis contre le hublot. Je n’aime pas ça. Je ne profite pas de la vue, elle me donne la nausée. Je me contente de fermer les yeux et de serrer très fort ma veste.
Je fuis et je me fiche de ce que cela révèle de moi. Je fuis Vegas, je fuis les Nephilim qui se croient capable de me posséder. Je fuis les gars comme Bridges et je fuis Osoto. Plus je serais loin de lui et moins il risquera de gâcher sa vie. Je fuis Dephaïne, qui même si elle n’avait pas l’air méchante, ne me possédera jamais. Je n’aurai jamais de maître. Je ne laisserais personne croire que ma vie vaut moins que la sienne.
Au bout d’un moment, il faut faire des choix et prendre sa vie en mains ou laisser une bonne fois pour toute les autres décider à ta place. Les choix que j’ai dû faire ces dernières heures ont eux raisons de moi. Osoto, Déphaïne, apprendre ce que j'ai appris sur MatVei... Je me fiche bien de ce qu’à pu me dire Lucy et elle a sans doute raison, mais je ne vais pas attendre d’avoir soixante-dix ans, pour regarder en arrière et regretter de n’avoir pas fait ce que je pensais être bon pour moi.
Un billet pour votre prochain vol. Peu importe la destination.
Je suis à l’aéroport et je tends mon passeport à l'hôtesse en face de moi.
Le prochain vol est pour le Pérou.
J’ai tendance à regarder les visages autour de moi. Je ne suis pas spécialement nerveuse, mais je suis quand même effrayée. J’ai peur que les personnes que j’aime ne me comprennent pas et elles auront raisons. Sans doute que je ne serais pas capable de leur expliquer sans leur dire toute la vérité.
C’est parfait.
Je récupère les billets et prends la direction de la porte d’embarquement. Je presse le pas. Je ne veux pas le louper. Mon portable est éteint, je n’ai rien sur moi que mon sac à main. Je passe les portails de sécurité sans encombre - je l’espère. Je n’ai laissé aucune lettre à personne. Aucun mail pour prévenir de mon départ, ni aucun sms. Je compte le faire plus tard, quand je serais arrivée à bon port. Un port dont je ne connais pas encore le nom, mais ça n’a pas d’importance.
Jeans, tee-shirt, baskets, queue de cheval, noir sur les yeux, j’ai tout de la fille banale. Je ne cherche pas à attirer les regards. Je veux passer pour madame tout le monde. Une petite jeune, veste sous le bras, qui part en voyage… okay, sans bagages, mais ça peut arriver à tout le monde.
Je monte dans l’avion. Je déteste toujours autant cette appréhension au décollage, mais dans quelques heures je serais loin, et c’est tout ce qui importe. Je m’installe et malheureusement, je suis contre le hublot. Je n’aime pas ça. Je ne profite pas de la vue, elle me donne la nausée. Je me contente de fermer les yeux et de serrer très fort ma veste.
Je fuis et je me fiche de ce que cela révèle de moi. Je fuis Vegas, je fuis les Nephilim qui se croient capable de me posséder. Je fuis les gars comme Bridges et je fuis Osoto. Plus je serais loin de lui et moins il risquera de gâcher sa vie. Je fuis Dephaïne, qui même si elle n’avait pas l’air méchante, ne me possédera jamais. Je n’aurai jamais de maître. Je ne laisserais personne croire que ma vie vaut moins que la sienne.