Viens dans mon rêve Gabrielle.

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Lucy Hale

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» 24 sept. 2016, 13:06

Dormir, quand le templier lui a dit de le faire, de prendre un somnifère, cela paraissait simple. Il suffit de fermer les yeux et d’attendre coucher dans son lit, entre les draps propres. L’odeur de la lessive est agréable, un peu trop obsédante, mais agréable. Neophim a déjà dormi, cela fait parti des choses qu’il a essayé. Mais il est comme un enfant qui n’a pas envie d’arrête de voir le monde, il met du temps, Louis lui a conseillé de se détendre et de se laisser aller.

Après avoir appelé Gabrielle, il s’est donc couché. L’ange a donc pensé, il s’est laissé porter par le souvenir de l’Eden et la sensation qu’il éprouvait dans son jardin, de ses craintes étouffées par la présence sereine du Père, par l’apaisement parfait de cet endroit. Et il a compris que cela lui paraissait si loin que cela lui a brisé le cœur. La terre est un endroit si différent, où le flot de ses craintes frappent son esprit sans répit. Percutant ses pensées inlassablement, il se console avec peu de chose, ce corps ressent le froid, le chaud, le toucher est une chose étrange. Il en apprécie les nuances, le tissus sur sa peau ou ses doigts sur les touches et, alors qu’il se laisse gagner par le sommeil, il se demande ce que cela ferait de laisser ses doigts filer sur des cheveux.

Le visage de Sérénity cogne à l’entrée de son esprit, il la pense pleine de doute, à la recherche de la foi sans parvenir à en trouver la voie. Il espère au fond, qu’elle viendrait dimanche et la comprendrait durant la messe du Sacré Cœur, il jouerait à son intention les notes les plus pures pour qu’elle commence à s’y abandonner. Elle est sur le bon chemin, chaque dimanche elle cherche, elle a fait vœu de chasteté et il espère qu’elle tiendrait, l’humaine est presque sur le bon chemin, elle a besoin, croit-il, d’un peu d’aide pour y parvenir totalement.

C’est sur cette idée qu’enfin, le sommeil clos le regard de Neophim et qu’il se laisse porter dans les rêves.

--Gabrielle? –Sa voix résonne comme un écho, il s’avance, sans savoir où il se trouve d’abord.-Gabrielle ?

Elle n’est pas encore là, il ne la discerne pas, mais il détaille ce monde qu’il connait, il en est certain. La verdure de cet endroit est magnifique, le toucher d’un Père seulement peut créer pareil magnificence, les arbres portent des fruits gorgés de sucre, les chemins de terre paraissent tracés de sa main, passant entre les feuilles sans les contraindre par un cloisonnement quelconque. Le bruit de l’eau siffle à son oreille, ici, la paix est en phase avec l’harmonie, pas de trouble, pas de dureté, seulement de l’Amour.

Est-ce ainsi qu’est l’Eden ? Neophim s’en souvient-il clairement ? Ou bien se laisse-t-il influencer par les choses humaines qui l’idéalisent ainsi ? Par ce qu’il a vu dans des églises, par les iconographies rêvées des peintres de tous temps ? Il n’arrive pas à le savoir, mais ce qui est étrange, c’est qu’il n’est pas une forme indistincte, il voit ses mains et son corps, paré de vêtement, il discerne la forme qu’il habite sur cette terre et son cœur inquiet s’emballe un instant, alors qu’il s’assoit sur un banc de pierre, installé devant un bassin de nénuphar.

Neophim a l’impression de voir le temps s’écoulé, lentement, d’observer les choses, et les silhouettes commencent à apparaître sur le chemin devant lui. Son cœur bondit, son corps aussi et il passe devant lui, les formes de chair, sans réel distinction de trait. Le songe est tortueux, la main du chérubin s’élance, pour rattraper ces créatures.

--Samyaza…Haniel….

Sa voix est un appel murmuré, sans réel teneur, s’étouffant au fond de sa gorge alors que les formes continuent de marcher, parlant, il voit un tableau d’un autre temps, tâché par les effets contemporains, et il voudrait les suivre, mais ils ne paraissent pas le voir. Son cœur serré, il tourne le visage, le chemin à l’autre bout laisse exploser des rires, il inspire, Gabrielle n’est pas là, il voudrait qu’elle le rejoigne, pour la serrer dans ses bras. Le rêve est ironique, un autre temps conjugué aux effets du présent, des corps dans le jardin, des êtres qui se sont cotoyés et qui ne s’opposent pas, comme il aimerait encore être en ce temps avec les Siens…
Ces rires, il les connait, leurs teintes est douces, familières, ni féminin, ni masculin, ils sont. Et Neophim s’avance, repoussant les feuilles d’un arbuste pour observer la clairière. Les formes ici discutent aussi, l’Ange fronce les sourcils. Il souhaite les appeler, mais à la place il sourit. Ce sont ses sœurs, Vesta, Lame, Nerea…il s’avance pour les appeler, mais il s’arrête de lui-meme. Le rêve est douloureux, il se fait du mal, il le sait, il essaye de s’approcher, mais elles se redressent pour partir et ses épaules tombent

Un instant, il regarde le spectacle désemparé.

--Crois-tu que je suis idiot de repenser à tout cela ? –Demande-t-il timidement, laissant un temps de silence pour se retourner vers Gabrielle. – J’aimais ce temps, ce que nous étions tous. Je suis désolé, je ne pensais pas rêver de cela.

Le sourire triste, une larme sur sa joue, il la regarde avec tendresse.

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Samara Allen.

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» 08 déc. 2016, 15:54

- Non, ce n’est pas idiot, répond Gabrielle avec douceur. Elle s’avance surprise qu’il ait perçus sa présence avant qu’elle ne décide de la lui dévoiler. Ce jeune ange à un potentiel qu’elle sous-estime peut-être. Elle s’avance alors en déplaçant une branche de l’arbre sous lequel elle se trouve. Sa chevelure blonde ondule légèrement, ses yeux clairs illuminent un sourire fermé qu’aucun mot n’a pu traverser malgré le fait qu’ils aient été audibles. Elle avance sa main doucement pour essuyer la larme qui coule sur la joue du jeune homme. L’inconscient de Néophym réagit alors à la présence étrangère et le monde autour d’eux se modifie réagissant comme un corps humain en présence d’un parasite. L’herbe verte brunis sous les pieds nus de l’Archange laissant des empreintes brulés qui s’étendent comme un virus, le vent enfle et souffle un air chaud aux relents putrides. Les plantes et les arbres s’enflamment, d’abords lentement puis s’embrasent d’un feu étrange. Les corps des amis, passés ou présent se délitent en cendres comme si le vent les écorchaient sous le coup de griffent invisibles. Et Gabrielle le regarde avec douceur, passivité et tendresse.

- L’Eden ne ressemble pas vraiment à ça tu sais ? Ton vaisseau humain t’oblige à poser des formes matérielles sur les souvenirs de la perfection. Eden est douceur, lumière et vérité. C’est un lieu d’amour infini qui nous baigne comme le placenta immerge le fœtus dans la matrice maternelle.

A peine a-t-elle prononcés ces mots que le couple se retrouvent dans un univers rosé, aqueux, agréable et chaud ou flottent des particules sombres autour d’eux. On entend les battements sourds d’un cœur qui bat lentement. Néophym est envahis par un bien être ou se mélange satiété, confort et sécurité, il flotte en face de l’Archange qui retire sa main de sa joue pour lui caresser doucement les cheveux.

- Harael, Vesta… Se sont des traitres, ils ont souillé la lumière de la créatrice. Ils ont bafoué son Amour pour s’auto-glorifié et jeter à bas tous ce qu’Eloha à aimé et créer. Ce sont nos ennemis et il n’y a d’autres châtiments, plus juste, que la souffrance et la mort éternelle pour ces démons. Ne laisse pas la nostalgie prendre le pas sur ta véritable mission.

Gabrielle se détourne. La toge blanche qui s’enroule autour d’elle flotte comme si elle évoluait dans l’eau, elle ressemble à une sirène des mythologies, à moitié nue. Elle lui jette un regard complice par-dessus son épaule l’invitant à la suivre.

- Je sais que tu n’es pas membre de mon Chœur, mais ces émotions, par trop humaine, dans lesquels tu te pars sont des faiblesses qui pourraient bien obscurcir ton jugement le jour ou celui-ci pourrait sauver la vie aux fidèles, ou même à toi. N’oublie pas qui ils sont et qui nous sommes. Ne laisse pas ton vaisseau de chair te rendre plus faible que tu ne l’es mon ange.

Gabrielle n’a pas ouvert la bouche mais chaque mot parviens avec une clarté absolue à l’esprit de Néophym comme si elle s’adressait à lui directement dans sa tête, ce qui, d’une certaine façon, est bien le cas.

- Tu peux modifier cet environnement, c’est le tien, mais oublie Eden, c’est une récompense que les guerriers de la lumière recevront au jugement dernier, quand nous aurons gagner la guerre. Maintenant parle moi de ce que tu sais, et n’oublie pas de m’en dire un peu plus sur Samara, sa collocatrice, Heru ou bien les Lilims.

Elle souligne ce dernier d’un mot en pointant un doigt vers le cœur de Néophym.

- Heru Ur est à Paris et de nombreux anges sont en danger. Plus tôt sa tête sera accrochée à ma ceinture et plus tôt nous pourrons nous soulager d’un danger écarté. Tous les détails comptent car tu ne sais pas toi-même ce qui pourrait me mettre sur sa piste. Mais, avant de commencer, n’oublie pas ceci, dit-elle en se tournant vers lui alors que l’environnement recommence à se déformer pour prendre une autre apparence

- Je t’aime Néophym.
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Lucy Hale

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» 12 déc. 2016, 23:10

Connaître ce monde ou bien le croire, le corps a des pensées, Il se souvient, l’hôte, Il croit se souvenir. Neophim est partagé, la douleur est-elle plus grande, un monde lui manque, et dans cette absence si violente, il se sent désemparé.
Gabrielle, sœur ou frère, sans importante, il sait qu’elle est ici, puisqu’elle a dit qu’elle viendrait. Nul doute qu’elle est déjà là, il croit en la bienveillance de sa sœur, à la complicité d’un tout, de ce qu’ils sont, de ce qu’ils font ou feront. La sensation de sa main sur sa joue attire un sourire triste.

Ses yeux s’effraient, il se rapproche d’elle d’un mouvement, pas un mouvement de lèvre, mais elle parle. Le monde brunit et se tâche, nauséeux et souillé, il disparait. Un souvenir rocambolesque que le corps emprunté emploie à créer, comme les humains ont besoin d’image parfaite. Comment est l’Eden ? Certainement pas l’identique d’un jardin biblique de Rubens, gonflé d’animaux sous les ombrages des arbres, tenant compagnie à Adam et Eve, encore moins la vision de Thomas Cole.

--Je sais…je me souviens…mais il pense ainsi. Ils ont besoin de penser ainsi.

Pourtant son hôte ne dort pas ce rêve, il attend, alors que le corps assoupi dans le lit respire lentement, tenant avec fermeté un coussin sous sa joue. Un sourire gagne ses lèvres, un rire, presque enfantin et il ferme les yeux, soudain l’innocent est revenu, le chérubin, il ne veut pas le corps de Nicolas, mais cette forme sans sexe et sans réel contour, le rêve lui accorde après le geste de sa sœur et il tourne autour d’elle, brillant avant d’entendre ses mots, il semble se ternir un instant.
Forme, ou pas, il y a une forme de peine qui transparait, il est moins brillant, plus silencieux…

--Ma mission est de servir le Père, je ne l’oublie pas. Mais je ne veux pas rejeter mes souvenirs, ils me rappellent la douleur que j’éprouve de voir ainsi les nôtres s’être séparé et l’offense qui a été fait à notre Créateur et à son œuvre. Le passé compose aussi ce que nous sommes, je me rappelle trop ce qu’ils ont fait…

Oui, il se souvient, des chutes et des départs, dans la quête de l’Homme ou de la Terre, l’asservissement des créations du Tout-Puissant. S’il avait un cœur tangible, il se serrerait dans sa poitrine, l’envie de se détourner, mais il n’est qu’une forme à peu près humaine aux traits de Nicolas.
Il la regarde, forme sans vêtement, sans sexe, image mouvante qui ondule, il lui sourit pourtant, rayonnant un peu plus.

--Je saurais faire attention de tous tes conseilles Gabrielle–Dit-il avec, venant virevolter autours d’Elle dans des mouvements fluides. –Il est beau ainsi…-Murmure-t-il en tendant l’oreille aux battements dans un sourire bienheureux. –Heru Ur…

Il répète ce nom avec effroi, le visage de ce démon semble se former près de lui, alors que le monde change et devient…parisien. Il redevient entité de corps couvert de vêtement, à l’apparence de Nicolas et une moue tire ses lèvres en voyant de nouveau ses mains. Paris semble respirer d’âcre fumer ténébreuse, étouffant sous la menace d’une ombre Nephilim. Il est là, sous les traits d’un visage de photo, inerte. Il ne souhaite pas le voir agité de vie.

--Avant tout, je dois te dire que Lame m’a confié la même mission que toi. Samara Allen…-Elle se détache de l’ombre, passant devant eux, sous l’air qui lui colle toujours aux traits. –Surveiller…et Sérénity…-Une jeune femme lumineuse apparait, il sourit, ce rêve se forme au grès d’émotion subite. Elle danse de quelques entrechats, virevoltant sous ses pupilles. –Sa foi n’est pas puissante…elle cherche…-Il secoue la tête. – Sa vie est remplie de suite et d’habitudes, elle croit, elle danse, elle étudie, elle vie…rien. Tout est si calme.

Il soupire, il narre alors les journées habituelles de la blonde, rien à la demeure ne vient déranger le calme de deux femmes colocataires, il n’a rien vu d’une ombre démoniaque dans les parages, presque si peu d’attache, tellement de recherche sur les religions.
Il ne cache pas à Gabrielle qui l’a rencontré d’ailleurs, par un malheureux hasard, il narre sans omettre, le hasard de cette rencontre, il montre. Comment après avoir terminé, ils sont rentrés, la voiture d’un mortel a l’arrêt, un accident minime, l’humain faisant une crise cardique et elle en passante. Il ne s'est pas révélé, pas du tout, au contraire, il a prié pourtant pour le mortel souffrant pour lequel ils attendaient l'ambulance.

--Je n’ai senti aucune foi émaner d’elle…j'ai prié avec elle, pour ce mortel...-Marmone-t-il sous le choc.- Elle cherche trop, elle ne trouve rien, sa foi n’existe pas ?

C’est bien une question qui lui pose.

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Samara Allen.

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» 16 janv. 2017, 16:14

Gabrielle observe la scène que lui délivre Néophym dans son univers onirique. La photo figée de Héru-Ur les observe comme superposé au ciel. Elle-même n’a plus rien d’angélique dans ce nouvel environnement urbain. Elle porte un pantalon de cuire, des bottes de motard à sangles, une veste de cuir clouté resserré. Elle ressemblerait presque au Ghost Rider des Comics éponymes si ce n’était son visage pur et sa chevelure blonde tressée à l’image des Valkyrie des contes Vikings. Une large épée repose dans son fourreau à la hanche de la motarde qui ne semble pas dérangée par les gouttes de pluie qui martèlent son visage. Elle pose son regard sur la voiture qui s’encastre alors que son conducteur vient d’avoir une crise cardiaque, elle plisse les yeux pour essayer de discerner plus de détails de la silhouette qui représente Samara Allen, puis elle se détourne enfin pour étudier cette fille, Sérénity. Le Subconscient de Nicolas travail à donner des formes différentes à chaque personnage que l’ange évoque dans son esprit en fonction des émotions qui l’anime. Le pauvre néophyte ne tiendrait pas plus d’une poignée de minutes s’il devait passer à l’aveu sous les directives d’un Inquisiteur du Chœur. Gabrielle croise les bras en écoutant les informations que lui rapporte le jeune ange.

- Il n’y a pas de hasard, dit-elle presque pour elle-même. Elle contourne lentement la scène que lui présente l’inconscient de Nicolas pour en détailler chaque parcelle à la recherche d’indices. Elle ne lève qu’une fois les yeux vers le visage immobile et détestable de l’archi-traitre. Néophym lui pose sa question mais elle n’y répond pas, continuant son étude en ignorant simplement la requête du jeune ange. En vérité elle n’est pas dénuée d’intérêt, au contraire, mais la précipitation n’amène que l’illusion, et l’illusion est le masque du mensonge que l’on pose sur la vérité pour la modeler à l’image de ce que l’on voudrait qu’elle soit. Il en est de même des émotions et des pulsions qui poussent à vouloir sublimer l’horrible ou à vouloir se rendre aveugle même au plus flagrant.

Gabrielle se penche prêt du couple qui prie pour le conducteur en train de s’échapper de son enveloppe corporel pour rejoindre la Source de toute vie et de toute Lumière.

- Qu’est ce que la foi ? Demande l’Archange sans lever les yeux vers le jeune homme de l’autre côté de la rue.

Ce n’est qu’une question rhétorique en vérité et elle ne lui laisse pas le temps de répondre. Elle se tourne vers Samara, ombre dans l’obscurité, marchant en silence, passive au possible, aussi terne qu’elle doit l’être de par sa réputation. Le regard de Gabrielle se tourne de nouveau vers Héru et son esprit commençent à tisser des liens qui n’existe peut-être pas mais qui ne peuvent être ignorés.

- C’est la lumière d’Eloha dans l’âme des Humains. Son absence c’est l’absence de Dieu lui-même. Nul être humain en quête de la foi ne peu en être totalement séparé. Explique-t-elle doucement comme une professeure enseignant à un élève un peu simplet. Bien qu’elle ne prenne pas Néophym pour un simple d’esprit, ses propres projections l’inquiète et elle tente de les lui expliquer en essayant de le préserver des charges que doivent porter les membres de l’Opus Deï, ces vérités qui sont de biens lourdes responsabilités, celle-là même qui peuvent entrainer les esprits les plus volontaires à sombrer dans la paranoïa la plus opaque.

- Il n’existe pas de hasard Néophym, croire aux coïncidences fortuites c’est nier la volonté divine. Nier la volonté divine pousse à vouloir plier la réalité à ses propres envies. Cela est possible car Eloha dans sa divine sagesse à offert à Sa création le libre-arbitre. Ainsi les Nephilim ont leurs raisons d’être, ils sont la preuve de l’Amour infini de DIEU. Notre rôle à nous et de redresser ce qu’ils ne cessent de vouloir tordre car ils pourraient faire pencher la balance si bien que le fléau finirait par se briser et la réalité avec.

Gabrielle tourne son regard de glace vers le jeune Ange. Son visage affiche une détermination sans faille tel que la décrive les plus ancien textes, certains remontant aux âges oubliés de l’humanité. L’âge réel de l’Archange éternelle se reflète dans ce regard perçant, intimidant, emplis d’une farouche volonté à poursuivre son œuvre.

- J’ai commis une erreur mon frère, dit-elle en insistant sur le dernier mot, soulignant par là l’égalité qui peut exister entre eux. J’ai détourné mon regard de l’essentiel en espérant devancer mon ennemi. Mais il c’est joué de nous.

Elle n’ajoute pas qu’un membre de son Chœur n’aurait probablement pas commis une telle erreur s’il avait été à la place de Néophym. Un Aspirant, ou pire, un Inquisiteur aurait envisagé le pire tout de suite et ses sentiments et ses émotions n’aurait eue aucune incidence, car dans la bataille les membres du Chœur savent voir l’invisible et envisager l’inimaginable.

- Combien de fois as-tu aperçus Samara depuis que tu côtoie sa Collocatrice ?

Gabrielle n’a pas besoin de se retourner vers l’image sombre et sans détail que lui présente la réalité onirique de Nicolas. Si elle n’est pas une simple définition construite à partir des descriptions de Serinity il ne l’aura vue qu’une fois, peut-être deux, mais elle en doute.

- Nous allons exaucer le vœux de ton « amie » Néophym. J’espère sincèrement qu’elle trouvera la foi auprès de celui que je vais lui envoyer. Elle va enfin pouvoir rencontrer un Elohim. Quant à toi, je veux que tu change de cible. Surveille Samara Allen, je t’en pris.

Le pire des scénarios, c’est ce que les Inquisiteurs apprennent à envisager lorsqu’ils sont encore aspirant. Gabrielle relève le visage vers Heru. Si Samara peut avoir un rôle à jouer sur l’échiquier divin alors Serinity à détourné leur attention de ce qui peut se tramer véritablement en coulisse. Peut-être est-ce un fait du hasard, mais le hasard n’existe pas. Et le pire des scénarios ferait de cette femme un leurre qui à détourné l’attention des instances Inquisitoriales à la faveur des démons. Il va falloir rattraper ça et Gabrielle songe qu’il est temps pour l’un de ses aspirants de passer le test qui fera de lui un nouvel Inquisiteur sur cette terre.
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» 17 janv. 2017, 21:45

Du lot terne des figures représentées, Sérénity se détache, incarnation délicate. Neophim la considère comme une humaine, quelle peine ressentira-t-il le jour de la vérité ? La réponse se porte dans le lointain. Pour le moment, elle est loin du terne des autres, lumineuse, ses cheveux blonds auréole ses traits, ses mouvements paraissent loin d’une quelconque attache terrestre, elle est. Il parle, offre ses informations, nul doute que son ainé lit en lui ouvertement, ou comprends entièrement tout ce qui l’anime. La peur pour Heru Ur, la peine pour Samara, l’amitié sans outrage pour Sérénity.

La scène est regardée par Gabrielle, il parle, demande, il cherche à comprendre des choses qu’il ignore peut-être. Il ne comprend pas ce manque dans le cœur ou l’âme de la douce danseuse, elle déborde de milles énergies, elle devrait imposer de foi, mais rien, imploser de puissance, comme son énergie naturelle, mais rien. L’absence lui a semblé une chose si froide, quelque chose de nécessaire à réchauffer dans son âme, un devoir de lui montrer, elle a seulement besoin de ses choses là.

Gabrielle parle, pose une question qui ‘nattends pas de réponse. Le regard de l’Innocent se pose sur elle, ses traits angéliques et candides détaillent avec avidité ce qu’elle fait, pendu à ses lèvres, il ne veut manquer aucune de ses paroles, alors il entend, il apprend probablement.
Ses yeux se portent sur Samara, humaine défaite de sa vie, loin, elle est drapée de tant de chose, de terrible chose, elle mériterait d’être prise dans des bras et veillés, peut-il croire que cela si simple ? Il s’agit de Neophim…

Le visage penché sur le côté, ses yeux files de l’image de Samara vers Gabriel, l’ainé ainsi parle, l’absence de foi, absence du Père. Le froncement de sourcil du chérubin et son inspiration bruyante appelle à reconnaître sa contrariété. Doit-il comprendre qu’elle ne veut pas réellement chercher ? Ou qu’elle ne désire pas savoir. Quelque chose dans ces trames-là ? Il ne veut pas le croire.
Il entend la suite, mais ses pensées sont sur Sérénity, il croit pouvoir l’éveiller à la foi, elle a simplement besoin de Lui pour cela. Orgueil de chérubin, le regard de Gabriel se pose sur lui, il écarquille les yeux, surpris par la puissance de ses pupilles de glace, il cesse toute pensée, pour la fixer, l’air perdu d’un enfant qui ne comprends pas tout, et qui n’était pas à l’écoute du professeur.

Son raisonnement n’est pas suivi, il penche de nouveau la tête sur le côté, l’air d’un chiot qui ne comprends ce qui se fait. Le Frère lui donne envie de saisir la main, mais il se retient, attendant.Que raconte-t-elle ? Que dit-elle ? Sous l’influence de ses paroles il s’agite, Sérénity…Sérénity douce danseuse, mortelle débordante de vie, femme épanouie, il veut l’aider, mais il ne sait…il ne comprends…il attends.

--Chaque fois que j’ai observé Sérénity et qu’elle était chez elle. Tu m’as demandé de surveiller Sérénity, seulement elle, je l’ai fais pour en apprendre le plus pour elle, afin qu’elle nous soit utile le moment venu. Ai-je commis une erreur ?

Voilà de quoi il s’inquiète, d’avoir mal fait, a-t-il mal interprété sa mission ? Il ne voit pas ce qu’elle voit, et il se soucie dès lors de cela. Samara est terne, mais il la voit ainsi,quoi que le mot ne va pas. Elle est moins lumineuse, car Sérénity prends tout. Les caractères diffèrent, le rêve représente cela.

--Je suivrais les deux, Sainte Lame n’a pas changé ses ordres. –Dit-il sans détour, visiblement, l’inconscient est à même de trouver une porte de sortie, certainement invalide. –Pourquoi ne me laisses-tu pas faire encore ? Tu penses que je ne pourrais pas l’éveiller à la Foi ? –Timidement il questionne, il n’est pas fâché, l’Opus Déï a d’autres méthodes plus brutal, toujours, une charge plus forte et lui…Lui il n’est que petit Neophim. L’Angelot est contrarié, comme un enfant. Craint-il pour Sérénity ? Il ne doute pas de sa pureté, ou de sa sincérité, hélas, que se passe-t-il quand un mortel est sincère, l’Inquisition n’est alors pas si effroyable ? –Lame m’a aussi demandé de te parler de ce qu’il se passe à Pigalle. –Il détourne la conversation, contrarié, préférant partir sur autre chose. –Nombre des nôtres brûlent leurs ailes, c’est une épidémie, les siens ont tué la plupart des récents déchus, mais il est nécessaire d’enquêter. J’ai besoin de l’aide d’un des tiens.

L’image de Sérénity parait trouble sous la bouderie, si tant est que ce mot ne soit pas trop péjoratif à lui offrir, il n’a pas compris toute sa réflexion, ainsi il ne peut tout envisager, mais l'Innocent est ainsi.

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Samara Allen.

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Samara Allen.

» 04 mars 2017, 18:16

Gabrielle n’est pas inconsciente des tourments qui agitent les siens. Au contraire, comment mieux comprendre ce qui peu blesser l’autre qu’en étant sois même écorchée. Mais son rôle la cantonne à cette vierge de fer au masque de bronze qu’elle doit être. Elle ne peut-être le flambeau de la foi et éprouver le doute, avoir la moindre faiblesse. Elle se retourne sur son passé et observe les temps d’avant la chute quand tout n’était qu’amour et harmonie. Elle pouvait alors être elle-même. Mais le démiurge à changer le monde. L’éden n’est plus, aucun ici, pas même les élohims, n’en ont vraiment conscience. La grande guerre à tout changé jusqu’au fondement même de la nature angélique. Puisse le Divin s’éveiller de nouveau et rétablir la paix qui régnait en ces temps. Alors Gabrielle serait de nouveau l’Archange de lumière et plus cette chose froide qui tourmente son cœur, porteur du jugement et de la vindicte suprême. La flamme qu’elle portait était celle de l’Amour et de la clairvoyance, cet ange, en face d’elle, ne l’a même pas connu, ce temps. La flamme qu’elle porte aujourd’hui est celle de la douleur, du fer rouge porté à l’âme sans foi, à l’hérétique et au démon qui tente même les plus purs de leurs frères. Que ne peut-elle exprimer ses propres doutes, sa propre souffrance, pire encore, sa culpabilité à jouer le rôle qu’elle joue. Elle ne peut pas avoir de faille, ni pour les démons, ni pour les humains, ni même pour ses pairs.

- Sérénity aura certainement besoin de toi mon ange. Dit-elle avec douceur. Elle se détourne de la scène construite par l’inconscient de Néophim.

- Ce n’est pas ta faute, c’est la mienne. J’ai fait une erreur en te choisissant plutôt qu’un membre de mon ordre. Si elle est humaine j’aurais pu, alors t’introduire auprès d’elle afin qu’elle trouve la lumière. Si elle est coupable d’hérésie, ou pire, alors ils ont plus d’informations que nous n’en avons récupérées.

Gabrielle déploies ses ailes. Le soleil est de retour dans l’univers onirique de Néophim et semble baigner les plumes blanches d’une lumière divine. La silhouette de l’ange s’estompe quelques secondes avant qu’elle ne se retourne.

- Pourquoi Sainte-Lame te charge d’un message pour moi ? Ne peut-elle me le livrer elle-même ? Que signifie « nombre de nos frères » ? Je connais la situation à Pigalles mais je croyais que tout était sous contrôle. L’opus Deï n’est pas une force d’intervention. Nous enquêtons sur des cas bien précis, nous cherchons les infiltrés et les sujets asservis à l’ennemi. Je ne comprends pas bien en quoi mon ordre pourrait être impliqué dans cette affaire. De combien d’anges s’agit-il ? Un, deux… ? Si je dois les chercher et les châtier alors ils apprendront ce que « rédemption » signifie pour les nôtres. Et ils serviront d’exemples pour ceux qui voudraient trahir à l’avenir. A-t-on des noms ?

Pendant un vague moment le soleil éblouis la vision du jeune ange si bien qu’il semble percevoir la véritable nature de l’archange qui lui fait face, un guerrier majestueux en armure d’or dont le charisme pousserait n’importe quel humain à poser la face contre terre en pleurant, et les anges à s’agenouiller. Une lame enflammée dans la main droite irradie de puissance. Mais la seconde s’évanouie et la jeune femme lui fait face dans une robe blanche sertie d’une chaînette d’or au cou et à la taille. Elle porte un lourd livre relié de cuivre ouvert en son centre.

- J’ai ici tous les noms des incarnés. Donne moi ceux que je dois châtier et que la colère de l’Opus Deï s’abattent sur eux comme la juste volonté d’Eloha.
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Lucy Hale

» 08 mars 2017, 22:33

Neophim est pensif, il réfléchit, il parle, son être soupire. Les choses pourraient être simple, mais rien ne l’est. Il porte sur Gabrielle un regard, il ne veut pas de mal à Sérénity bien au contraire, c’est avec sincérité qu’il la considère, qu’il la croit, avec une innocence simpliste, peut-être, trop. Il est fâché de voir Gabrielle douter de lui, il est peut-être bien orgueilleux de croire pouvoir amener la lumière dans un cœur, Neophim n’imagine pas la complexité, il ne l’a pas entièrement déterminé, ce sont des traits bien innocent de croire qu’il suffit d’un rien.

Sérénity aura besoin de lui…pour quoi ? Si elle passe entre les mains des inquisiteurs ? Ou simplement pour trouver la voie ? Il ne sait, n’ose pas demander, il ne veut en aucun cas offenser Gabrielle. Après tout, elle porte le fardeau de l’inquisition, il ne le comprend pas, mais elle est dans ce rôle-là, un rôle difficile que les Elohim de ce chœur semble mener sans détour. Mais est-il bien conscient de ce fait ? Il faut en douter.
Neo n’est pas aussi perspicace.

--Pire?

Il n’ose associer d’idée à ce mot, les refusant, mais son cœur est fâché, ce n’est pas sa faute. Neo parle d’autre chose, le visage contrarié et l’air boudeur qui ne tardera pas à disparaitre, il ne désire pas être fâché, il veut qu’on croit en lui, même s’il n’a rien pour lui. Doit-il se forger le caractère ? Devenir plus puissant ou fort ? Faire preuve de sentiment semblable à ceux qui sont les siens ? Il ne le sait pas.

Gabrielle s’emporte, Nephilim plisse les yeux sous l’ardeur des rayons, mais ne porte pas à son visage une main pour faire casquette. Son visage se penche, il a un sourire, une expression douce et émerveillée, sur la présence du guerrier, cette apparence….

Un soupir s’éloigne des lèvres de l’angelot, regardant le cuir du livre, il ose alors poser cette question.

--Sainte Lame et les siens les ont presque tous tués, il en reste peut-être, mais Lame m’a demandé d’enquêter et j’aurais besoin de l’un des tiens pour cela. Elle souhaite que nous en parlions ensembles, son occupation est aux forges. Les nôtres ne peuvent pas simplement tous sombrer à la luxure, comme cela, pas en aussi grand nombre Gabrielle. Et si quelque chose d’autre les poussait à cela ?

Neophim n’ose pas croire qu’ils sombrent tous à la chair, cette chose étrange. Pour lui, la chair est une enveloppe, parfois un peu répugnante, chaude, froide, c’est un amas parfois rosé, parfois autre, dont il n’arrive pas à discerner l’attrait, ses yeux ne savent pas voir ce qu’un autre plus disposé à la chose pourrait voir.

L’esprit,le cœur ou l’âme sont des attraits plus intéressant, plus complexe, plus réel à son sens, le corps disparait, il redevient poussière, l’âme n’a pas la limite du temps et ne pourrie pas après tout. Un instant le cherubin cligne des yeux, son corps dans la réalité se réveille, il s'agite et il fronce les sourcils, avant de cligner une fois encore des paupières.

Sa table de nuit sous les yeux, il observe le verre qui y repose dessus, quelques secondes, avant de comprendre qu'il est partit du rêve sans pouvoir finir de parler avec Gabriel...

Verrouillé

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