Chapitre 5: Les voies du Seigneur. feat: Neophim

Le métro relie les quartiers d'affaires, les galeries marchandes et quelques zones d'habitations, tous ces quartiers du quotidien accueillent une grande part de la vie des Parisiens.
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Samara Allen.

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Samara Allen.

» 16 sept. 2016, 10:27

Neophim n’a peut-être pas l’habitude, pourtant c’est le quotidien de nombreux combattants de la lumière divine. Ce qu’on ignore quand, pour la première fois, on est convoqué à ce genre de rendez-vous c’est que la mafia elle-même à une très forte influence religieuse dans ses rangs. Lorsqu’un nouveau membre est accepté il doit jurer fidélité au parrain sur l’image de la sainte-vierge. Il n’est donc pas choquant que la mise en scène puisse laisser penser à un rendez-vous de criminels endurcis.

Un Templier est venus voir le jeune Ange plus tôt dans la journée et lui à remis un pli sans plus d’explication. Sur le parchemin il y avait un lieu, une heure et l’ordonnance de brûler le papier une fois lu. Sous le pont d’autoroute, sortie 83 à une heure du matin. Le sceau de l’Opus Deï était apposé en bas de page.

Beaumont fait donc passer sa voiture entre les larges poteaux de béton qui supportent l’autoroute surélevé. Une brume légère tapisse le sol ou pousse de façon anarchique des touffes d’une mauvaise herbe au milieu de détritus et d’objets rouillé, une batterie de moteurs, de vieilles cannettes, un caddie renversé à qui il manque les roues. Il ne peut voir qu’au dernier moment les motos garés de chaque côté, comme si elle marquait les bords du chemin. Sur chacune d’elle la silhouette d’un motard qui attend, un fusil modèle AK calé dans le dos. Une berline allume ses phares pour indiquer au nouveau venus de s’arrêter. Des templiers s’avancent et lui indique de sortir de la voiture. Il est fouillé et on lui demande de montrer ses ailes afin de vérifier qu’elles sont toujours aussi blanches qu’à la Création. Une fois ces formalités passé il est emmené, sans un mot, vers la voiture. C’est une de ces caisses de location toute en longueur, au moins six portes sur le côté. On lui ouvre la porte et l’invite à entrer d’un geste.

L’habitacle est large. De longues banquettes permettent de faire face à plusieurs invités, s’il y en a. Un mini bar investit le centre s’illuminant de couleurs changeantes. Malgré les néons on y voie peut. La lumière rouge donne l’impression d’être entré dans l’antichambre de l’enfer surtout que la seule personne présente avec Beaumont fument ici depuis un petit bout de temps. La vieille femme est une Africaine aux cheveux blancs, à la peau parcheminée de rides profondes. Ses yeux sont bouffés par la cataracte et, lorsqu’elle écarte ses lèvres pour happer sa longue pipe en bois ou pour souffler la fumée, son sourire édenté fait penser à un vieux poisson qui à trop souffert. Malgré la cécité elle sourit au jeune homme de façon énigmatique. Le silence règne de façon oppressante et lorsque Neophim s’apprête à le briser la vieille noire lève une main osseuse et crochue pour empêcher celui-ci de prononcer le moindre mot.

- Elle arrive, Mama Gaby est presque là pour délivrer son message. Patience jeune homme.

Le silence s’instaure de nouveau jusqu’à ce que les portes s’ouvrent à nouveau. Deux hommes à la forte stature entrent et s’installe à la droite et à la gauche de Beaumont. Une femme aux cheveux blonds et à l’allure fine s’assoit à côté de la négresse qui tire de nouveau sur sa longue pipe. Celle-ci porte un pantalon de cuir noir, des bottes de motos sanglés, un tee-shirt gris souris estampillé ACDC, Hightway to Hell, et une veste de cuir noir renforcée.

La vieille sourit en hochant la tête puisse souffle sa fumée qui envahis l’habitacle.

- Tu sais qui c’est n’est ce pas ? Demande-t-elle de sa voix rocailleuse.

- Bien, alors commençons, continue-t-elle sans attendre la réponse. L’Opus Deï à besoin de toi. Nous voulons que tu enquête sur certaines personnes. Entre tes jambes, sous la banquette il y a un coffre que tu peux ouvrir, à l’intérieur il y a un dossier qui va te permettre de mieux comprendre ce qu’Elle attend de toi.

Un des gorilles, tire une trappe et en sort le dossier pour Neophim en le lui tendant. A l’intérieur il y a des feuilles dont plus de la moitié du contenu est surligné de noir. Des photos aussi, celui d’une jeune femme aux cheveux noir, d’un type à l’air patibulaire et d’un jeune blonde au sourire candide.

- Celle-ci s’appelle Samara Allen. C’est la fille du Maire de Vegas. Tout ce que tu dois savoir c’est qu’elle intéresse Sainte-Lame. Apparemment elle intéresse aussi l’homme que tu peux voir dans le dossier. Il s’appelle Heru Ur, c’est un Nephilim qui traine sur Paris. La dernière fois que nous avons vue la fille du maire il n’était pas loin.

La vieille tire sur sa pipe avec un sourire étrange entre mépris et amusement.

- Ne t’inquiète pas, nous avons déjà un large effectif sur celui-ci. Ce qui nous intéresse c’est l’humaine qui cohabite avec la jeune Samara. Nous voulons savoir si nous pouvons l’utiliser pour influencer la fille du Maire. Il nous faut des moyens de pression pour ce faire. Ton don nous sera plus qu’utile pour en apprendre plus sur elle. Peu importe la façon dont tu t’y prendras nous voulons tout savoir sur elle, ses habitudes, ses amis, ses parents, son travail, ses collègues de bureau, ses amants, ses passions, ses hobbies... Aucun détail ne doit nous échapper. Nous sommes certain que tu prendras à cœur cette mission au Nom de Dieu et par tous ses saints.

La vieille tire sur sa pipe et le silence s’installe de nouveau.

- Si tu as des questions tu peux maintenant t’adresser à Elle. Je te conseil de fermer les yeux, c’est plus facile. Dit-elle avec un sourire noir dans la voix.

Elle tourne alors la tête dans la direction Gabrielle.

- Mama Gaby ya pa’ler tes mots pou’ lui, ma y’a suis fatiguée. Mama Gaby fa dé moi kas tu veux.

Gabrielle pose sur elle un regard tendre et maternel et lui caresse la joue du bout des doigts, puis elle sort de sa poche une petite boite qu’elle vient poser dans la main aux doigts fin de la vieille noire qui sourit, le visage illuminé, soudain, d’une joie reconnaissante.

- Ca toa qu’a viend’a m’che’cher Mama ?... Non ? Pa gwave, me’ci Mama Gaby. La vieille ponctue d’un baisé sur la joue de l’ange et l’un des gorilles l’aide à sortir de la cabine enfumée. Puis Gabrielle tourne son regard bleue et glacial sur Neophim.
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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 16 sept. 2016, 12:32

Les notes de musique filent dans l’appartement, sur une sonate douce, nostalgique, l’Eden parait si loin à Neophim. Ses yeux clairs se raccrochent aux touches immaculées, qui chantent sous ses doigts fins, parsemant leur intonation dans l’appartement haussmannien, et s’échappant par la fenêtre ouverte pour se répandre au chœur de la butte. Une pointe orgueilleuse espère que les mortels aiment cette musique, qu’elle leur rappelle la présence du Divin et sa bienveillance, ou lui rappelle... S’il ne peut sentir l’Eden, s’il ne peut aller à Lui, peut-être qu’à travers cet art, il est capable de transmettre quelque chose, ou de se sentir plus serein.
Il a honte parfois d’aimer être incarné, et d’autres pas un seul instant. Il sait qu’il est ici pour quelque chose, pour accomplir les dessins du tout puissant, agir pour lui. Il n’a pas d’autres volontés que d’apporter une pierre à tout cet édifice, et de faire les choses, qu’il peut. Cela limite certainement ses actions, mais tout le monde ne peut être affairer à tout. Lui, il est un soutient, il le sait, il ne se voile pas la face et il sait que ses frères et ses sœurs sont là, on lui a expliqué que pour qu’une chaîne fonctionne, il est normal que toutes pièces soient à sa place et face son œuvre.

Assis dans le canapé confortable à son côté, se tient Louis. Les visages identiques sont affairés à leurs occupations, le profil se dessine de la même façon, mais la sonnette trouble la quiétude du duo, redressant la tête ensemble, ils se regardent, Louis se dresse en lui signifiant qu’il y va, Neophim, intrigué, le suit une fois qu’il est sorti de la pièce, écoutant à distance. Pas de parole, rien, le poussant à s’avancer vers le couloir de l’entrée pour savoir. Il ne distingue que son acolyte, un pli à la main, qu’il lit.

--Qu'est-ce que c’est ?
--Un rendez-vous pour vous de l’Opus Deï, loin d’ici.
--Nous sortons ?
--J’en ai bien l’impression.

Le reste de la journée lui a semblé bien difficile, entre impatience, question, curiosité, inquiétude. Neophim craint Gabrielle autant qu’il aime sa sœur, mais il ne sait pas ce que cela signifie, il ne connait pas les films, il ne s’intéresse pas réellement à la télévision, il en connait l’existence, mais il ne possède aucune culture à ce sujet. Le mystère englobé autours de tout cela le pousse à rester silencieux, n’osant pas mettre en avant son interrogation, pendant que Louis prépare leur sortie. L’ange tourne en rond pour sa part, il va, vient, fume, ne sait pas ce qui l’attends. La créature peureuse n’est pas capable de s’imaginer ce qu’elle lui veut, la créature désireuse de servir le Très Haut par contre, espère pouvoir apporter son aide à l’Archange !

La nuit, Neophim perds son regard sous les lumières artificielles, face au paysage de bitume qui défilent, il est toujours dans le même état d’esprit, légèrement agité, Louis conduit, se contenant de rester silencieux, inconsciemment, il touche Purification à son poignée, non pas qu’il pense à se défendre, mais parce qu’elle est sa complice, et qu’il se sent rassuré en la sentant. Il a essayé de poser des questions, mais le templier à son coté n’a pas répondu, il n’en sait pas plus que Neophim. Que pourrait-il lui dire ?
Loin de la butte désormais et du quartier propre, posté sous la main angélique, l’Elohim découvre les zones sales sous le couvert de la nuit. La voiture se met à l’arrêt, dans l’immédiat, il ne descend pas, il regarde la brume.

L’ambiance est flippante pour le jeune incarné, un contexte dont il ne sait rien, sa main ouvre la portière, Louis le retient, réalisant la présence d’engin à deux roues. De silhouette qu’il ne connait pas, même si son cœur bat la chamade, il sait parfaitement que l’Opus Deï est auteur de cette rencontre, pourquoi avoir peur dans ce cas ? Ce n’est pas rassurant, il a envie de voir sa sœur, pour s’assurer d’une présence connue.
Aveuglé par la lumière des phares, Nicolas ne s’extraie de l’habitacle qu’à la venue de ces hommes. La présence d’arme met un peu plus mal à l’aise, la création qui ôte fatalement la vie des mortels, leurs présences seules est une horreur, mais il ne peut que les observer tristement, avant de revenir rapidement sur ceux qui sont avancé vers lui.
On lui demande de voir ses ailes, il jette un regard à Louis qui se tient en retrait, seule présence rassurante dans cette incompréhensible mise en scène. Pour autant, il ne fait pas tarder la chose, ne préférant pas contraindre les mortels à répéter, il ne sait pas pourquoi sa sœur lui fait subir cela, cette fouille… il en est peiné. D’un geste, il retire le pull fin qui couvre le torse ciselé de l’hote qu’il habite. L’incarné dévoile une grande paire d’ailes blanches, sans fioriture, aussi simple que lui, immaculée.

Se rhabillant rapidement, il est emmené, toujours pas de parole et lui n’ose pas prononcer de mot, jetant des regards furtifs, à droite, à gauche, en se demandant toujours pourquoi Gabrielle désire lui faire passer les choses ainsi. Il sait son chœur, il connait ses habitudes, il ne peut pas lui en vouloir de ne pas le déroger à toutes les règles qu’elle requiert. Il ne veut pas lui faire offense et il ne veut pas lui déplaire, mais il ne se pose pas moins de question. Il n’en éprouve que plus de peine.
La portière de la voiture s’ouvre, laissant échapper un nuage de fumée dans la nuit, l’odeur d’un tabac chatouille les narines de Neophim, qui se glissent à l’intérieur,regardant toujours l’homme qui a ouvert, avant de tourner la tête, à l’intérieur quand la porte claque.

Assis tout penaud sur la banquette, ses yeux légèrement froncés observent, une humaine est là, une vieille humaine et timidement, il sourit, répondant au sien. La vieillesse de cette femme ne l’effraie pas, il la détaille, remarque le temps et l’œuvre de son Père sur elle. Il se sent calme, il y a assez de fumée, pour ne pas faire de même. Il veut la saluer alors, mais elle l’arrête, lui faisant écarquiller les yeux. Il lui parle de Gaby, Mama Gaby et il hoche la tête alors.

--D'a…d’accord.

Doit-il simplement se taire ? Il ne sait pas, il n’ose pas et il détaille un peu l’habitacle, ses pupilles revenant se poser sur la vieille femme étrange, usée et ainsi là. Il sursaute quand les portières s’ouvrent à nouveau , Neophim se retrouve au milieu de deux hommes à grosse carrure, enfoncé dans son fauteuil, il les regarde tour à tour l’un l’autre, maigrichon de corps à côté, il n’a soudainement yeux que pour sa sœur, venue enfin.
L’impossibilité de s’élancer vers elle, cintrée dans ses étranges vêtements, il regarde subitement la vieille, hochant la tête à sa question. Il veut faire tout ce qu’il faut pour que Gabrielle ne soit pas déçue, la peur de la décevoir est grande.

La vieille parle, mais il regarde Gabrielle, a-t-il fait quelque chose de mal pour qu’elle ne dise rien ? Est-elle déçue de lui ? Il se le demande. Pourquoi ce silence ? Tout ça ? Il entends de dossier, de travail il hoche toujours la tête. Il veut bien ouvrir le coffre, mais le gorille s’en charge, lui tirant une moue quand il se fait un peu écraser contre l’autre dans le mouvement.
Prenant du bout des doigts ce dossier, il le remercie d’un signe de la tete, muet comme une carpe, il ouvre, regarde. Ses yeux sont posés sur les photos, une belle création a l’air si triste se trouve sur l’iconographie, il en effleure le papier en se demandant ce qu’elle cache au fond d’elle, mais fronce les sourcils à l’air sombre du masculin. La candide lui fait pencher la tête, les papiers sont surlignés de noir, il ne sait pourquoi !

La vieille lui parle de Samara et de Heru Ur, Sainte Lame est aussi sur l’histoire, il remarque son sourire, elle parle des effectifs sur Ur et il l’observe…pourquoi cette expression, son air penaud fait comprendre qu’on se moque de lui sûrement, et il baisse son regard, restant fixé sur le visage de Samara. Vient alors le requête qu’on lui impose, il hoche la tête, il doit en savoir des choses sur elle…

--Pour notre Père oui et ses serviteurs.

Marmonne-t-il. Il reste le nez baissé, regardant la blonde en silence, soucieux de ne pas interrompre ce qui se termine et parce qu’il ne se sent pas à l’aise. L’enfant candide déplore ce sourire, il ne dit rien, préférant attendre, le nez toujours baissé, la vieille s’en va, le regard de Gaby est lourd sur lui. Il est heureux qu’elle l’ait choisit pour cela meme si cela le peine que cette femme blonde soit utilisée. Mais c’est la règle du jeu qu’impose les Nephilim, il n’aurait pas à faire cela, s’ils n’avait pas défié le Père.

--Je suis heureux de te voir Gabrielle. –Marmonne-t-il. –Je ferais ce que tu me demandes, mais pourquoi faut-il l’utiliser pour cette jeune femme ? –Il ne connait pas les détails sur le Maire de Vegas.

Il n’aurait pas craint de demander face à Haniel, mais Gabrielle n’est pas cet archange, ni même Sainte-Lame, il sait dans quelles églises déjà, il pourrait se rendre, pour pouvoir se placer et suivre cette humaine à la chevelure d’or. Le profond amour qu'il a pour sa soeur rentre en obstacle avec la crainte qu'il a. Et s'il la décevait?

--Je suis désolé, je ne sais pas qui est Samara ALlen. Ni son père.

Quête du poste: Samara Allen Heru Ur et Anvesha Devika création des profils. MAJ Gabrielle.

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Samara Allen.

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Samara Allen.

» 19 sept. 2016, 17:15

-Je suis désolé, je ne sais pas qui est Samara Allen. Ni son père.

Le silence règne dans la voiture. L’un des types assis à côté de Nicolas hoche la tête tout en fermant les yeux. Lorsqu’il les rouvre il se tourne vers l’ange à côté de lui. Il a une voie grave qui colle parfaitement avec sa carrure, pourtant une espèce de malaise point dans sa voix, comme s’il était perturbé par quelque chose. Si la vieille femme avait transmis les paroles de Gabrielle sans avoir à souffrir de la communication de l’Archange cela semble bien moins paisible pour celui-ci.

- Je suis le Templier Marc, du Chœur de l’Opus Deï. Je suis honoré de pouvoir m’adresser à un membre de l’armée céleste venus sauver l’humanité, commence-t-il sur un ton assez solennel.

Les anges et les Templiers du chœur de l’Opus Deï ont cette réputation d’être strict, autant dans la politesse que dans l’honneur, la loyauté et la ténacité. Il y a bien eu des traitres dans leurs rangs, bien qu’officiellement n’ayant jamais existés, mais les conséquences de leurs actes ont amenés à des légendes sur leur rédemption qu’il est effrayant de s’imaginer pouvoir subir un sort similaire. Les tortures qu’ils leurs auraient été infligés sont tels que cela fait des siècles qu’il n’y a pas eue de rumeur concernant un infiltré dans les rangs de cet ordre. En revanche l’humilité est un mot d’ordre et les Templiers du Chœur sont particulièrement respectueux envers touts anges comme s’ils s’adressaient à des seigneurs, sauf quand la sécurité de leur Maitresse est en jeu. L’Opus Deï n’est pas un Chœur de guerrier, pour autant ils considèrent que ce sont eux qui affrontent les pires menaces que leurs opposent les Nephilim. D’aucun membre ne sous-estimerait l’importance de l’Opus Deï jusqu’à, bien souvent, le considérer comme le plus important même si celui-ci reste, aujourd’hui, dépendant de celui de Sainte-Lame.

- La Grande Inquisitrice, sa Sainteté l’Ange Gabrielle, aimerait beaucoup pouvoir vous répondre d’elle-même, mais elle se permet de vous rappeler son vœux de silence qui est maintenant millénaire.

L’homme se tourne vers elle et la regarde comme s’il cherchait son assentiment. Elle le lui accorde d’un signe de tête.

- Elle sait que la façon dont elle s’exprime en présence d’êtres éveillés peut-être particulièrement perturbant pour celui-ci et elle ne voudrait pas vous incommoder avec ceci. En revanche elle vous propose de rentrer vous reposer. Voici un téléphone portable modifié. Si vous souhaitez la contacter il vous suffira de d’appeler le seul numéro enregistré dedans. Nous ne répondrons jamais. Mais en voyant votre coup de téléphone nous saurons que vous voulez nous voir. Après ça… dormez. Si vous n’y arrivez pas rapidement prenez un somnifère. Gabrielle vous rendra alors visite.

L’homme grimace et ferme immédiatement les yeux comme l’avait préconisé la vieille femme édentée. Il à l’aire de recevoir un coup dans le ventre ou quelque chose d’aussi désagréable. Quand il ouvre les yeux il se tourne vers Gabrielle et hoche la tête, puis s’adresse à nouveau à Nicolas.

- Samara Allen est la fille du Maire de Vegas. Nous pensons que son voyage à Paris n’est pas anodin et que si cette jeune femme n’est pas déjà une infiltrée les Nephilim vont tout faire pour se l’accaparer. La manipulation de Serinity Maçon sera, dans tous les cas, beaucoup plus souple que celle prévus par nos ennemis pour s’arroger les services de mademoiselle Allen. Pensez aux supplices qu’ils peuvent lui faire endurer, le chantage envers son père et toutes les horreurs dont ils sont capables. Serinity Maçon ne devrait pas avoir à endurer ça, mais il nous sera nécessaire de pouvoir les protéger toutes les deux afin que nous puissions éviter des victimes innocentes dans cette guerre qui nous opposent aux impurs et aux déchus.

Evidement tous le monde sait que le Chœur de l’Opus Deï fait bien peu de cas du confort des victimes ou des innocents quand leurs buts passent avant tout ça, et bien plus. Mais l’évocation devrait toucher la corde sensible de Nicolas/Neophim. Et si cela ne suffit pas à le motiver Gabrielle à encore d’autres méthodes pour l’aider à accepter la mission. Elle le regarde sans discontinuer dans un silence absolu. Elle lui sourit tendrement quand il croise son regard, malgré ça l’atmosphère est lourde, pesante et inconfortable comme si l’Inquisitrice dégageait une aura de froide douleur.
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Lucy Hale

Humain

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» 19 sept. 2016, 23:04

Les photographies attirent le regard de Neophim, qui reste plongé sur les icônes mat. Le visage de Samara Allen a l’air tellement défait, la création du Père a les traits tirés, les yeux lourds, ces choses différentes qui intriguent Neo. Pour autant Sérénity est un rayon de soleil, et des cheveux de blé qu’on a presque envie de toucher, entourant son visage d’une auréole. Les deux femmes sont différentes, la couleur des cheveux ne fait pas tout, elles paraissent opposées, différentes. Par contre, le visage de l’homme l’effraie. Il respire sur ses traits une opposition viscérale, le monstre tapi dans le regard est effrayant, il se discerne si on sait regarder, si on apprend à voir. Un démon à son office, vivant et bafouant l’existence de Celui à qui il doit la vie au final.

Le silence alourdit l’instant, pesant sur Neophim comme une peine effroyable, il ne veut que plaire à Gabrielle et il veut l’aider, mais il ne peut s’empêcher de poser des questions. Sont-elles offensantes ? La connaissance en soit l’est non ? Mais la candeur qui fuse à son côté est plus troublante encore. On explique aux enfants, pour qu’ils comprennent. C’est ce qu’il faut faire à cette créature là.
Son pouce touche la photographie de Samara, la bouge, pour faire disparaître Heru Ur, il déteste son regard, il n’apprécie pas son visage, ni son regard. Surtout son regard. L’angoisse pourrait le tenir, s’il ne luttait pas pour se concentrer de toutes ces forces. Le templier carré à sa droite se met à parler, l’air renfrogné de Neo finit par s’éclaircir d’un sourire.

--Bonsoir Marc, je suis heureux de te rencontrer aussi. –Un peu d’attention et la vie reprends sur le visage de l’ange. Neophim sourit et baisse à nouveau le nez sur les photographies. Il est probablement fasciné par les expressions sur les visages, il aimerait savoir lire plus précisément celles-ci pour mieux comprendre. Perdu dans cette pensée, il écarquille les yeux, sous le stress, il a oublié le vœux de sa sœur et son murmure est mâchouillé par sa honte. –Pardonnes-moi, j’avais presque oublié, mais il fallait que je pose ma question, je n’ai pas pu m’en empêcher.

Le chérubin déglutit, sous l’effet de l’inquiétude, il a parlé avant de réfléchir, il reste le visage baissé, à se tenir au visage des femmes représentées. Neophim entends ce que le templier lui dit, il se rappelle de son vœu de silence, ses yeux se relèvent vers sa sœur et lui sourit doucement, elle veut le protéger, c’est ce qu’il ressent en tous les cas, elle ne veut pas le perturber, mais le templier lui parle de sommeil. Il ne fait que la regarder, en souriant. La présence de l’humain reste, mais il sourit avec tendresse, il ne voit pas la souffrance du templier.

La suite, lui fait tourner le visage vers l’homme, le regard clair de l’ange reste posé sur l’humain, le mortel parle, mais il ne comprend pas tout, il fait l’effort de répéter dans son esprit ce qui lui parait le plus important. Un moyen de les protéger, ses yeux regardent à nouveau les jeunes femmes, pensifs, il veut les aider. Elles n’ont pas à subir l’oppression démoniaque, il ne peut pas leur offrir plus, mais il peut faire en sorte d’offrir son aide.

--Je comprends. Je noterais tout et je t’en ferais le rapport, comme tu le souhaites. –Il réalise qu’il s’adresse directement à Gabrielle mais cette fois il sourit. - J’espère pouvoir vous aider du mieux que je le peux.

Refermant le dossier, il le garde contre lui, ignorant s’il doit le rendre ou s’il peut l’emporter. Sa sœur ne veut pas le perturber et quoi que l’on puisse dire de son Chœur, il sert le Père. Neophim n’approuve pas, il souffre de ce qu’elle doit faire, mais la faute incombe aux anciens frères, aux anciennes sœurs qui ont imposé ces choses.

--Je te retrouverais dans un rêve, quand j’aurais des choses à te confier sur ce que tu m’as demandé, pardonnes-moi de mes questions, je t’aime Gabrielle. –Le mot d’amour des lèvres de Neophim est pudique, il est platonique, il sourit. Il reverrait sa sœur quand il le faudrait, pas avant, quand il aurait quelque chose à lui confier. –Merci Marc d’avoir parlé pour ma sœur. Tu es un homme de bien.

N’oublies-t-il pas de dire au templier, bien sagement, il attends qu’on le laisse sortir, et à moins que Gabrielle n’est d’autre chose à lui confier, il s’en irait selon l’étrange protocole, le cœur gonflé à l’idée de pouvoir aider un des siens.

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