La petite maison dans le maïs - Drew

Aucune ville, aucun désert, aucune contrée n'est à l'abri des Elohim, ni des Nephilim.
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Anvesha Devika

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Anvesha Devika

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Anvesha Devika

» 07 nov. 2016, 22:13

La petite ferme d'Horatio ne paye pas de mine. Les murs en bois autrefois blanc ont trouvé une patine entre le gris et le beige. Les portes grincent. Le soleil du Kansas tape fort dessus. Le vieil homme aux traits burinés et au dos vouté n'a plus la force de faire le travail par lui-même depuis longtemps. Mais tous les ans il paye quelques extras pour planter quelques ares de son précieux maïs doux. Depuis trois ans que nous nous fréquentons, le vieil homme et moi avons tisser une solide amitié et un respect mutuel commun. Il sait aussi parfaitement ce qui pourrait se passer si des Infiltrés venaient à pénétrer sur ses terres.

C'est sur son perrons de bois que le téléporteur dépose le journaliste et l'enfant avant de disparaitre pour venir me chercher ensuite.
"Vous êtes en sécurité, je reviens."

Le journaliste improvisé se rendra vite compte que ses appareils ne fonctionnent plus. Je n'ai guère envie de retrouver l'un de mes havres de paix dévoilé sur tous les réseaux. Mes Frères, déchus et autres, auraient tôt fait d'en faire un champ de bataille au lieu d'un champ de maïs.

Quelques secondes plus tard je suis à leurs côtés. D'un signe de tête et un sourire je signifie à l'ange de partir. Avant de me tourner vers mes invités plus ou moins volontaires avec un sourire franc. Horatio ayant entendu du bruit est en train de sortir.

"Jeunes gens bienvenus chez Horatio. Je vous demanderais d'être aimable avec cet homme. - M'adressant plus particulièrement à l'enfant. - Ne t'inquiète pas pour ta sœur. Nous aurons de ses nouvelles très certainement dès demain. En attendant... Bonjour Horatio. Je te présente Bunsha et... Monsieur pouvez-vous vous présenter ?"
"Bonjour Padre. Bienvenu à vous tous." réplique le vieil homme.
De nouveau je m'adresse au petit garçon en me mettant à sa hauteur de regard. - "Ta sœur t'as dit de ne rien manger de ce que moi je pourrais te donner. Mais est-ce que tu crois que si c'est toi qui me fais des crêpes avec Horatio, tu pourrais en manger une ou deux ? Tu aimes les crêpes ? - Assentiment du gamin après quelques instants de réflexion. Son regard reste méfiant. Claquant joyeusement des mains avant de me les frotter - "Parfait. Direction la cuisine." - Une main dans la poche de mon pantalon, je fais un signe de tête à Andrew. - Des crêpes et une petite discussion sans attaques et sans animosité cela vous dit Andrew ?"

En homme intelligent Horatio dirige l'attention du gamin vers la préparation de l'appareil à crêpe. Le regard d'aigle de Bunsha observe tout et il choisit toujours les paquets non ouvert. A quatre dans la petite cuisine cela va devenir vite étouffant aussi je me contente de rester sur le seuil, l’œil attendrit par la scène.

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Andrew Weyst

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Andrew Weyst

» 08 nov. 2016, 11:13

Bon, okay, je ne comprenais plus rien de ce qui e passait un coup j’étais en pleine rue en train de jouer les casse couilles et le défenseur de la ligue des droits des citoyens, et ensuite, je me retrouvais ici… à… ben on était où là ? J’en savais trop rien… ça sent le maïs… le sol est boueux dès qu’on sport du perron en bois… apparemment fait main vu l’irrégularité du sol…… ah bingo, des épis de maïs j’avais raison… donc faisons rapidement la liste des endroits où je pourrais être… hum… non, plus tard, d’abord je regarde le gamin qui est toujours avec moi… je regardais pour voir qui y avait d’autres… hum, l’autre vieux con, l’ange… zadkiel… super… je regardais un peu plus ne détail alentour… bon, c’était un trou paumé… il fallait que je préviennes quelqu’un… Nan mais comprenez-moi, il s’agit clairement d’un enlèvement caractérisé…et qui est-ce que cela aurait étonné ? Ben apparemment personne, c’était ça le pire, ils avaient agi comme si ça avait été normal, comme si c’était logique, et comme si les lois ne les concernaient pas. Ne les concernait jamais ! Autant vous dire que je n’en étais pas particulièrement ravi… je soupirais profondément avant de finalement regarder un peu les eux zouaves qui nous accueillait, l’ange et ledit Horatio…

La politesse aurait voulu que je me présente, sans doute mais actuellement le seul nom que je voulais bien vouloir donner suite à ses propos, c’était « mes couilles en gelée », alors peut être devrais-je m’abstenir… il y avait un gosse en jeu ! Et puis bon, je n’allais pas être vulgaire devant lui, si ? Je foudroyais du regard les deux viocs du regarda avant de lâcher, à contre cœur que je m’appelais Andrew… de toute façon, ça aurait servi à rien de mentir, si ? Je levais les yeux au ciel avant de finalement l’écouter tenter d’acheter le gamin avec des crêpes. Pitoyable. Je croisais les bras devant mi, d’un air revêche alors que je les suivais jusqu’à la cuisine. Peut-être n’entendirent-ils pas le gosse me lancer que je devais jouer le jeu, et ma réponse : qu’il fasse les crêpes mais que je bouffe le premier, par prudence. Nous avions un accord. Nous étions dans la merde et nous allions devoir nous entraider… logique, non ?

Je restais néanmoins silencieux. Il voulait avoir une conversation avec moi ? Sans animosité ça allait être dur… aussi, ne lui dis-je rien. Il n’y avait rien à dire, de toute manière, ses actes parlaient pour lui. Nephilim, anges, du pareil au même. Des enfoirés ne respectant rien ni personne… J’avais envie de lui cracher dessus, mais je me retenais… je me retenais pas par un manque de courage, mais par une abondance de bon sens. Logique… je regardais enfin ma caméra… comme pour l’ignorer… en rade… et le téléphone. Hors de la couverture réseau… bien sûr. Mo et ma chance… je posais précautionneusement la caméra chez le bouseux, sur un guéridon et je regardais l’archange qui semblait croire que j’allais coopérer sans difficulté.

Quand on me demande d’aboyer, je ne fais pas ouaf !

« Enlèvement de deux personnes dont un enfant… bravo l’archange… bravo la morale… »

Pas d’animosité on a dit ? Mon cul ouais… il aurait mérité mon poing dans la gueule ! Et sans doute plus.

« Qu’est-ce que tu veux ? »

Pas de vouvoiement, pas de respect, ça se mérite ce genre de connerie… 
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Lucy Hale

Humain

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Lucy Hale

» 08 nov. 2016, 13:39

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Bunsha est un petit garçon de 7 ans, mais pour un enfant de cet âge, il est intelligent, rusé, observateur, manipulateur et parfaitement conscient des choses qui l’entourent. Au moment où l’ange a pris sa main pour le ramener vers Charlotte, il a eu l'impression qu'il était différent de par sa préstence, mais surtout, senti qu’il perdait un peu de sa véhémence, il n’aurait pas dû se dissimuler mais continuer de courir. C’est son erreur et ça l’agace, mais il est clair qu’il va devoir la jouer très finement pour retrouver Charlotte, et faire en sorte que les choses aillent bien.
Le saut temporel de sa sœur a du les pousser plus loin, le petit garçon, mature, élevé sur une île par un père méfiant et prévoyant, se met à tout observer. Que ce soit le vieil humain soumis à l’Archange, que l’Archange ou le gros bonhome qui l’a défendu. Ses yeux se plissent avec attention, il sait parfaitement qu’un télépathe peut ruiner ses mensonges, mais si l’Archange a cette capacité, il ne parait pas du tout faire cas du fossé qu’il peut y avoir entre ses pensées et ses actions.

Un grand sourire sur les lèvres, le petit Nephilim futur hoche la tête à l’encontre du vieil Horatio. Cet homme est âgé, puisque c’est un humain, il doit avoir perdu de sa souplesse mais il faut se méfier de ce que l’on voit. C’est un fermier, si c’est bien chez lui, il est un homme de plein air, fort ou usé, l’un ou l’autre, pour le moment le petit garçon le salut.

--Bonjour, comment allez-vous ? –Dit-il en tendant sa main vers le vieil homme, histoire de lui serrer et évaluer la force du vieux. Ses yeux vont sur l’ange, il le détaille, un archange très moche et vieux. Les Elohim s’opposent à ses semblables, ils ne peuvent pas être aussi beaux que les Originels ou les Nephilim, ils ne sauraient pas le supporter. - Demain c’est tard. Je serais content d’en avoir ce soir tu pourrais en avoir ce soir ? Et me dire en quelle année on est aussi. – Il détaille le vieil homme. –

Bunsha inspire, il aimerait bien être mis au jus, ses yeux s’arrêtent sur l’humain à la caméra. Il est trop hostile, ce n’est pas intelligent, il va devoir lui dire discrètement de jouer le jeu. Ils auront plus de liberté s’ils font semblant de jouer le jeu, c’est ce que croit le gamin, s’ils sont moins méfiant envers eux ils pourront faire plus que d’être soumis à leur bon vouloir. Bunsha espère la nuit pour pouvoir se repérer aux étoiles, savoir dans quel coin du monde il se trouve…mais en attendant…

L’enfant regarde l’archange lui parler si gentiment. Il doit le prendre pour une petite chose fragile, Bunsha hoche la tête pourtant avec un sourire, si c’est lui qui prépare les crèpes, il pourra mettre lui-même ce qu’il veut dedans, s’il prépare lui-même les repas, et en se baladant dans la maison, il pourra endormir le mortel qui prépare avec lui, avec des somnifères ou trouver des laxatifs, utiliser de la mort aux rats. Pour le moment, il prépare le repas, gentiment, comme un bon garçon, histoire de ne pas éveiller les soupçons. Si l'autre est un archange cependant, il ignore comment pouvoir échapper à son attention.

Bunsha a été éduqué pour se débrouiller, s’il venait arriver quelque chose à son père justement ou à sa sœur, il doit pouvoir s’en sortir avec ou sans sa famille. ChaloemChaï a toujours été du genre à ne jamais laisser l’enfance prendre trop de temps, mais en même temps, ils sont Nephilim, pas Humain, on apprends pas les mêmes choses !

L’Archange est content qu’il soit d’accord, bien, le petit tire sur le t-shirt de Andrew et l’oblige à se baisser à sa hauteur pour souffler à son oreille de jouer le jeu, hochant la tête, s’il mange en premier…Horatio devrait manger en premier ! Mais il ne dit rien.

Passant devant, il rejoint le vieil homme dans la cuisine, tirant de lui-même une chaise pour se mettre dessus et se souvenir de la préparation de la pate à crèpe, minutieusement Bunsha note où il peut trouver les couteaux de cuisine, il ne peut pas en chiper un, même un petit, mais il détaille bien dans son esprit quelle place, quel lieu, quel endroit, en souriant à ce vieil Horatio mais laissant traîner ses oreilles en direction des hommes à barbe derrière.
Modifié en dernier par Lucy Hale le 08 nov. 2016, 18:09, modifié 2 fois.

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Anvesha Devika

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Anvesha Devika

» 08 nov. 2016, 15:11

Le petit garçon est sage comme une image pour reprendre une expression humaine. Mais le voir réagir et exprimer un désir me comble bien plus.

"Je vais tacher de t'en avoir au plus tôt. Mais tu dois comprendre que cela ne dépend pas que de moi. - Je le laisse faire ses suppositions -
En quelle année pense-tu être ?"


L'ile ayant été évoquée auparavant j'ai déjà une assez bonne idée de son époque. C'est un long voyage. Charlotte possède un potentiel très important. J'écoute sa réponse avant de lui donner la date du jour. Puis amusé je le laisse comploter avec Andrew. Preuve de son intelligence et de son sang-froid.

Andrew quand à lui est enveloppé dans toute sa mauvaise humeur. Dans mon oreillette un ange m'informe du développement de son live youtube. Nul doute que les passions vont se déchainer dans les heures à venir. Au rythme des témoignages des uns et des autres. Charlotte et son passager viennent de déclencher une nouvelle mini-crise. Vesta va tenter de tirer son épingle du jeu. Je me doute déjà que son fameux hôpital va faire des miracles. Et qu'elle ne sera pas la seule. Qu'elle en profite. Plus sa notoriété sera grande et moins elle aura le droit à l'erreur. Ma première victoire n'est pas ce fiasco. Non. Elle a été dans les actes des immortels présents.

"Enlèvement ? Je parlerais plutôt de mise en sécurité. Vous êtes libre de partir. Je ne vois pas d'entraves sur vous. A pied la route n'est pas très loin vous pourriez faire du stop. Ou si vous lui demandez gentiment Horatio se ferra un plaisir de vous appeler un taxis. A vos frais. Mais la gare n'est qu'à quelques kilomètres.
Mais dans ce cas vous vous retrouverez seul.
Je ne veux rien. Rien de vous en tout cas. Vous êtes trop visiblement partial. Ou alors aveugle. Oui nous sommes plus puissant que vous. Oui nous avons les moyens de vous faire plier. Et oui il n'y a actuellement aucune loi m’empêchant de faire de vous ce que bon me semblerait si je le souhaitais. Mais je suis de ceux qui souhaite que cela change.
Une question, jeune homme, êtes-vous seulement un homme qui cherche le buzz ?"


Sans entrer dans la cuisine afin de laisser l'enfant prendre ses marques, je l'interpelle.

"Dis-moi Bunsha. Est-ce que tu sais si tu deviendras comme ta sœur lorsque tu seras grand. Réfléchis bien mon garçon avant de répondre. Et avant de mentir."

Je reste attentif au langage de son corps afin de découvrir le mensonge s'il y a. Le regard intense qu'il pose sur tout ce qui l'entoure est déjà révélateur de sa méfiance et de son qui-vive constant.
Quand à Andrew, ma foi, l'humain peut bien faire ce qu'il veut tant qu'il ne mets personne en danger.

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Andrew Weyst

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Andrew Weyst

» 08 nov. 2016, 23:21

Le gosse est pas con, il a compris le principe, mais là j’en ai trop sur la patate pour pouvoir ne pas aller à la confrontation, une fois l’abcès percé, on verra, mais d’abord j’avais besoin de faire comprendre à l’emplumé de service qu’’il n’avait aucun droit de faire cela… et hors de question de me lancer dans un combat idéologique… ses propos valaient de la merde et qu’il y croit était encore plus désolant… il savait très bien que je restais contraint par un devoir moral. Je ne lui laisserai pas le gosse comme ça, car je n’avais aucune confiance… et puis on sait ce que ça fait les petits vieux avec les gosses qu’ils kidnappent, non ? Je foudroyais du regard Zadkiel alors qu’il continuait à monologuer. A quoi bon parler, il avait déjà tout décidé, fallait-il croire, mais s’il pouvait faire ce qu’il voulait, et bien dans ces conditions, il ne valait pas mieux que les autres, n’est-ce pas ? Exactement, Nephilim, Elohim, dans cette histoire se valaient bien, ils avaient foutu le merdier… et en plus il s’en serait presque vanté l’enculé…

« Trop partial ? Tu t’es vu le vioc, avec tes grands airs de science infuse ? Tu penses tout comprendre là-dedans, mais tu te foire largement… tu vois que la merde qui te couvre les yeux… il y a des lois, et si tu les respecte pas, ben tu vaux pas mieux que les autres… moi c’que j’ai vu c’est juste deux camps de débiles profonds qui se sont acharnés à faire justice eux-mêmes… j’ai vu un débile enlever un gosse sous les dizaines de films sur téléphone, et une autre débile embarquer la sœur comme si elle en avait le droit, comme si c’était normal. Alors partial mon cul. T’es un qu’un putain de criminel, alors joue pas sur un mot que tu comprends pas… »

J’avais commencé à cracher mon venin avant de finalement rajouter.

« Alors ton buzz je te le carre bien volontiers au fond des muqueuses avec une bonne dose de verre pilé retourne toi, penche toi en avant, et je m’en charge..., tu vas a-do-rer, tu verras ! Ensuite, j’ai envie de dire que si tu veux pas respecter la loi, personne t’oblige à rester, alors tu te barre ou, tôt ou tard, quelqu’un t’arrêtera, et peut être de manière définitive... »

Je grognais et m’éloignais, j’avais rien d’autre à lui dire à part, peut-être une petite chose, juste pour le lui faire comprendre.

« Au final, t’es qu’un pauvre type qui s’est foutu une plume dans le cul pour voler. Ecrase-toi bien ! »

Je me dirigeais vers la cuisine pour jeter un œil à ce Horatio… j’avais parlé sous l’effet de la colère, j’aurai sans doute dû mesurer mes propos, mais je n’en avais pas eu envie et présenter mes excuses ? Plutôt crever… ou alors elles seraient vides et creuses je m’asseyais dans un coin et observais le gamin… j’en faisais beaucoup pour lui, plus que je ne l’aurais dû, mais pourquoi ? Ptetre parce que c’était ce qui me semblait le plus juste dans cette histoire… se dresser contre l’inacceptable… beau principe !

Regardez dans quelle merde j’étais… coincé dans un coin paumé avec un débile profond et une copie conforme du pécore américain stéréotypé… le seul qui tenait la route, avais-je l’impression, était le gamin, chose qui n’avait rien de rassurant.

« On est où au juste ? »

Je m’étais adressé à Horatio, pourquoi aurai-je demandé à un mec qui semblait s’éclater à le cacher, justement.
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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 09 nov. 2016, 15:42

Bunsha espère pouvoir revoir Charlotte, il regarde le vieil homme après lui avoir posé ses questions. Il ne veut pas être là, si Charly dit vrai, c’est un Elohim, alors il va le tuer, parce que c’est ce que font les Elohim. Les Elohim tuent les Nephilim, juste parce qu’ils sont des démons et qu’ils ne savent rien faire d’autre dans leur vie que décimer les siens. Il est encore petit, il n’a rien d’un démon, il n’est pas éveillé mais il croit que Zadkiel le sait, pourquoi être allé le chercher ?

Le petit garçon n’a pas envie d’être là, mais aucune autre personne ne semble s’être portée volontaire pour empêcher l’archange de le prendre, si ce n’est l’homme en colère avec la caméra et l’autre. Il fronce les sourcils, cela ne dépend pas que de lui pour avoir des nouvelles, mais ça dépend surtout de lui au gout de l’enfant.

--Tu pourrais téléphoner, maintenant.

Il lui donne la date à laquelle il pense être, celle de la fin de l’île, cela le contrarie de savoir la véritable date, comme il ne fait pas confiance à l’autre, il demande à Andrew la confirmation de cette date. Dans son esprit, il calcule combien d’année se sont écoulées. Bunsha n’a pas envie d’être là, cela aurait été plus simple pour lui de se retrouver à se cacher dans les rues, que de jouer au petit garçon sage et mignon avec Zadkiel, Andrew et cet Horatio.

Dans la cuisine, le petit garçon ne perd rien de tout ce qu’il se dit, l’Archange dit qu’il a tous les droits, il ne comprend pas tous les tenants et les aboutissements, mais ce qui est sûr, c’est que la façon de parler de Andrew ne choque pas l’enfant. Ce n’est pas comme s’il n’avait jamais entendu sa sœur jurer quand elle s’y met, Charlotte est de nature grossière, quand elle est en plein travail, ou énervée, ou qu’une idée lui vient, ChaloemChaï n’aime pas ça, mais il ne peut rien y faire.

--C’est un conseil ou un avertissement ? –Dit le petit garçon en arrêtant de touiller la pâte, elle est en train de faire des grumeaux, ce qui n’est pas très joli. Les bulles de farine forment des petits îlots disgracieux que Horatio est en train d’essayer de reprendre. –

Bunsha descend de sa chaise pour aller prendre la main de Andrew, même si l’Archange peut dissiper un apaisement, le petit garçon se réfugie auprès de l’humain afin de répondre la vérité à Zadkiel. On l’a éduqué avec la vérité, les Anges et la menace qu’ils représentent

-- Je suis un Nephilim non éveillé, je ne vais pas te mentir, pourquoi tu m’as emmené ?

Le jeune enfant pose la question, parce qu’il ne comprend pas pourquoi un Archange s’intéresse à un enfant. Il aimerait comprendre, tout ce qu’il sait, c’est que sa sœur n’est pas là et sa sœur lui manque, est-ce que l’Archange va l’utiliser pour quoi que ce soit ou bien simplement s’amuser avec lui ? L’enfant en doute, parce que Zadkiel n’est pas menaçant, mais il faut toujours se méfier de tout.

Regardant par la fenêtre, les champs de maïs saturent le panorama, fronçant les sourcils en soupirant, Bunsha se demande s’il vient de dire une bêtise ou non. L’archange faisait-il que se douter de son appartenance ? Il vient de la lui confirmer. Pour lui les emplumés ne sont que des créatures ennemies qu’il devra affronter toute sa vie parce que c’est comme ça. Parce qu’un type Eloha en a décidé ainsi, quand les Originels sont descendus et qu’il n’a pas accepté. Alors, injustement, les enfants des Originels, les descendants, se retrouvent avec des ennemis naturels, lui, un jour, s’il devient grand, il sera l’ennemi du vieil homme, c’est comme ça et pas autrement.

-- Ma sœur jures mieux que toi.

Balance le petit garçon en hochant la tête pour sourire à Drew et lui tenir la confidence.

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Anvesha Devika

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Anvesha Devika

» 18 déc. 2016, 15:50

Qu'ais-je à répondre à Andrew ? Tout et rien. Tout car je n'ai rien à cacher. La guerre qui se joue, la nature véritable de ses opposants. La vérité sur Vesta qui n'est pas celle qu'elle prétend ou qui l'est trop. La vérité sur les Chœurs, sur les Clans. S'il daignait m'écouter. Et je n'ai rien à lui dire non plus. Sa colère me chagrine. Elle ne lui permettra pas de comprendre et d'accepter ou de refuser en toute connaissance de cause. Qu'importe. Je pense avoir le temps pour moi. Il verra. Quand il rentrera à Vegas. Quand il verra. Il choisira alors. Ou on choisira pour lui. En attendant... que je parle et je suis un sale type qui tente de le corrompre. Que je me taise et je serais méprisant. Je choisis de me taire. Et de laisser faire.

L'enfant, lui, se remet bougrement vite. Et son esprit vif me plait. Si je pouvais offrir à cet enfant une autre éducation. Une qui ne prônerait pas Elohim=Ennemi à tout prix. Mais je sais que cela serait aussi sa perte. Car il serait alors sans défense face aux Chœurs de mes frères et sœurs. Mais je ferais un don à l'enfant avant qu'il n'aille à Vegas.

"C'est un conseil, garçon."

Entendre l'enfant m'assurer qu'il ne me mentirait pas me fait sourire. Un futur Nephilim élevé par je ne sais quel autre Nephilim. Ne me faites pas croire qu'il n'est pas d'ors et déjà bien au fait de la guerre, de ses tenants et aboutissants et de ses victimes.

"Parce que je ne voulais pas te savoir seul au milieu de nul part. Aux yeux du monde tu n'es qu'un enfant. Tu as peut-être les moyens de t'en sortir seul mais je ne lis pas les pensées, je ne vois pas le futur, comment pourrais-je en être sur ? De plus à cette heure, quelques anges beaucoup moins scrupuleux doivent être en train de quadriller la zone afin de comprendre ce qui s'est passé. Avec ta sœur et son pouvoir. Avec moi et mon alliance avec Vesta. D'ailleurs j'ai un coup de fil à passer."

Je fais un sourire complice à l'enfant avant de me reculer. J'entends Andrew s'adresser à Horatio et l'autre lui répondre dans un grand rire.

"Chez moi. Au Kansas. Le meilleur endroit du monde. Le Kansas c'est le nombril du monde mon gars. Un machin qui sert à rien mais qui te manquerait vachement si tu l'avais plus. Hein. Faut pas gueuler après l'autre grand barbu. Ces un chic type quand on le connait."

Une fois réglé les modalités du retour de Bunsha auprès des siens avec Vesta je m'installe sur les marches du perron. Sentinelle silencieuse ou vieil homme prenant l'air sur le pas de la porte, à voir. Dans une chambre en haut, le téléporteur est sur le qui-vive. On est jamais trop prudent.

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