A la poursuite de Loreleï.

Aucune ville, aucun désert, aucune contrée n'est à l'abri des Elohim, ni des Nephilim.
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Humain
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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 28 avr. 2018, 21:18

La station-service est à quelques kilomètres de New-York , la guerrière devrait arriver dans l’heure suivante à destination, son GPS, sur son téléphone, lui indique une adresse, celle qu’elle a pu obtenir il y a quelques jours du camionneur qu’elle a interrogé. Un type causant contre quelques billets et qui a pu reconnaître Loreleï Kane sur une photo. Ce n’est pas le seul, la jeune femme a pris plusieurs camion durant son périple, elle s’est éloignée autant que faire se peut de Las Vegas.

--Cette fille, oui, je l’ai emmené un petit bout de chemin, elle voulait aller à New-York, je l’y ai déposé.

Contre quelques billets de plus, l’homme s’est souvenu du nom de la rue, c’est la première en pénétrant la ville, ce serait un nouveau point de départ. Zoïla est passée par différentes grandes villes sur la route pour remonter la trace de la jeune femme, mais elle est plutôt satisfaite de sa démarche, plus elle se rapproche, plus elle sait qu’elle n’est pas loin. Il flotte dans l’air la signature corporelle de la jeune femme, une impression physique de proximité. La fine limière ne sait pas toujours comment expliqué qu’elle sait, mais elle le sait, avec le temps, ses facultés sont devenues des évidences et elle a appris, à travers les siècles à s’écouter, reconnaître, tous ces petits riens qui lui permettent de trouver sa proie.

Le bec de la pompe à essence dans le réservoir, elle observe autours d’elle la station. Sa sœur, restée à Vegas, a pu suivre à la trace son trajet, sortir hors du dôme grâce au pouvoir de Sariel rend tout cela beaucoup plus aisé. Passer pour une humaine lambda sans attirer l’attention aussi. Le plein fait, le paiement par carte bancaire effectuée, la jeune femme se remet en route, remettant son casque sur son visage et grimpant de nouveau sur la ducati monster rouge, Zoïla démarre.

Elle n’est pas certaine que la fin du voyage soit à New-York, rien n’indique encore qu’elle n’a pas pris un avion pour un autre continent, ce qui serait plus compliqué pour Zoïla. Mais si elle n’est pas dans cette ville, elle suivrait la piste, et continuerait par les grandes cités. L’Inca est de toutes façons patiente, elle sait qu’elle parviendra à ses fins.

Arrivée à l’endroit souhaité, Zoïla gare son engin et prends le temps de s’arrêter, à défaut de pouvoir renifler l’air avec sa langue bifide, la guerrière écarquille les narines pour pouvoir renifler. En vérité, comme les serpents, ses capacités font en sorte qu’elle détient la majeure partie de ses organes olfactifs à l’extrémité de sa langue. Elle capte mieux les molécules en suspension dans l’air, se collent à la langue et lui permet, en reposant la langue, de laisser les transmetteurs sur son palais, communiquer à son cerveau, les informations précises.

Retrouvant les teintes du parfum naturel de Loreleï Kane, la Skjaldmey se remet en route, elle s’étonnerait elle-même, après son passage par Phoenix, Dallas, Atlanta et autre, son détour pour éviter Washington de déjà la trouver. Peut-être devrait-elle traverser la frontière vers le Canada, mais pour l’instant, elle a une grande ville et une odeur à suivre.

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Hope

» 10 juil. 2018, 10:38

La ville de New York. Combien de temps a t'elle perdu ici ? Loreleï a fait en sorte d'aller dans différents endroits de cette ville. Elle a semé différents indices. Certains disent qu'elle est partie à Philadelphie. D'autres qu'elle est partie pour Pittsburgh ou d'autres vers Syracuse. Ce qu'ignore Leï, c'est que la personne qui la suit sera toujours sur la bonne piste. Alors elle va finir par rejoindre Boston et enfin Woodstock. Une petite ville de quelques habitants nichée dans un écrin de verdure. Personne ne pourrait avoir l'idée de venir jusqu'ici et elle a besoin de se poser un peu. Elle a embobiner un homme un peu simplet et elle a emménagé chez lui. Il lui fournit l'orgone dont elle a besoin et elle, elle se regarde dans la glace, le flingue sur l'évier à portée de main.
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Elle ne se reconnaît plus. Depuis bien longtemps. Depuis le début. Depuis que Jimmy Chesly a ruiné sa vie. Mais peu importe la distance qu'elle mettra entre lui et elle, irrémédiablement, elle ne pense qu'à lui. Insipide humain qu'elle baise, ils ont fait d'elle une prostituée. Pourtant, dans chaque bras, elle pense à lui. Elle connaît son corps par coeur. Mais jamais elle ne la touchait. La peur la tiraille la nuit, car elle se demande s'il va encore hanter ses rêves. Et pourtant, une part d'elle le désire ardemment. Il est son poison ! C'est pour cette raison qu'elle ne quitte pas le cadenas qu'elle autour de son cou. Pour se souvenir chaque jour. Elle attrape le revolver et elle se colle sur la tempe. Elle se regarde, au travers le miroir. Il n'y aura qu'une seule échappatoire. Sa mort. le revolver n'est absolument pas pour eux, mais pour elle. S'ils remettent la main sur elle, elle va être disséquer et bien pire encore. La "pseudo" protection de Vesta ne fonctionnera pas. Elle ne veut à cette Nephilim qui a su son pouvoir. Elle ne savait pas que de tels êtres existaient. Elle doit se cacher. Se cacher des Nephilim, mais aussi des Elohim. Aucun des deux ne sont bons. Ici, ils sont pro-humains. Ils ne veulent ni d'Anges, ni de Démons. La terre appartient aux humains. Pourtant, certains croient en la beauté des Anges ...

Elle baisse la main portant le revolver et elle le glisse dans l'arrière de son jean. Toujours l'avoir à portée au cas où. C'est ainsi qu'elle se retrouve dans un magasin à faire quelques courses, à dire bonjour et sourire. Elle a toujours su faire semblant. Et très rapidement, on l'a accueilli à bras ouverts dans cette ville. L'excentrique au grand coeur. Voilà comment les habitants l'appellent. Mais surtout, ils sont prêts. Prêts à la défendre contre ce qu'elle fuit. Car ils ont compris qu'une si jolie jeune fille ne pouvait pas venir ici comme cela. D'ailleurs, Loreleï se fait passer pour une française. Ils sont un peu fous ceux là ...
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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 16 juil. 2018, 08:34

L’odeur de Loreleï Kane est enfin fraîche, omniprésente, entêtante, la Nephilim sait qu’elle n’est plus très loin, mais … parce qu’il y en a un, elle préfère largement observer le terrain qu’elle va prendre, avant de se lancer. La ville n’est pas assez vaste pour simplement agir, et elle ne se dissimule pas pour rendre sa traque plus intime, donc, au lieu de foncer, la démone préfère tâter le terrain. Garant sa moto, Zoila se rend des toilettes publiques d’un magasin quelconque, pour passer de l’eau sur son visage, son aura « humaine » lui permet de passer inaperçue, banale. Elle attache ses cheveux dans une queue de cheval, enfile ses lunettes de soleil et fait un tour dans les wc, non pas pour soulager une envie pressante, mais sortir un second téléphone portable qu’elle casse entre ses doigts, juste assez pour donner l’impression qu’elle l’a fait tomber une fois de trop.

Son vrai téléphone reste en excellent état dans la poche intérieure de sa veste légère, un truc qui ne sert qu’à passer des appels, et à envoyer, au pire, des sms. Zoila finit par ressortir de là, pour se diriger vers le magasin comportant la plus forte odeur, instinctivement, elle sait qu’elle est là, l’évidence est présente et elle rentre à l’intérieur, son téléphone en main, ne prenant pas le temps de regarder ceux à l’intérieur. On la dévisage puisque c’est une étrangère, l’odeur de Kane est si puissante ici, qu’elle n’a pas même besoin de vérifier qu’elle se trouve là, elle le sait.

--Bonjour –Dit-elle de sa voix grave et chantante, aux accents mayas qui, pour la plupart des gens, ne rappellerait que celui du Mexique. – Excusez-moi de vous déranger, j’ai eu un problème sur la route, vous sauriez où je peux trouver un téléphone ? Vous en vendez ?

Elle n’a l’air de rien, juste une bikeuse de passage, sans logo d’un quelconque gang, ses allures masculines ferait probablement penser aux gens qu’elle est peut-être une lesbienne de passage, ce qui, pour une petite ville des USA, n’est pas le meilleur des combos. Lesbienne, bikeuse et visuellement pas américaine…du genre immigré. Autant espérer que cette ville ne soit pas trop arriéré, elle trouverait cela dommage de devoir s’extirper de problème alors qu’elle a mieux à faire.

Cependant, le caissier lui sourit.

--J’ai des modèles de dépannage, ils sont simples, ça vous va ?
--Sûrement, c’est pour pas rester sans téléphone.

Il s’éloigne pour ramener dans sa boite plastique, un smartphone de sous marque, qui irait bien, avec un prix pas si petit pourtant. Il le tend à Zoila, qui hoche la tête. Elle n’a pas cherché à regarder dans les reflets, ni même s’est intéressée à qui que ce soit. Elle sort un portefeuille de l’arrière de sa poche et défait les billets de leur emplacement. La chaine qu’elle porte d’habitude au cou est enroulé autour de son poignet, comme un bracelet…

--Vous êtes de passage ?
--Si. Je vais reprendre la route, je…-Comme pour lui offrir un prétexte à rester, un grondement de tonnerre résonne, subitement, avant que des trombes d’eau ne viennent se déverser à l’extérieur. Elle reste étonnée. - Et merde.
--Vous avez un hôtel au bout de la rue, c’est prévu pour toute la journée ce temps, ça se calme demain. –Dit le jeune homme en souriant, pas si mécontent d’envoyer une cliente à sa tante. –
--Je crois que j’ai pas le choix.

Elle soupire et paye le téléphone, demandant de quoi l’ouvrir et une fois l’appareil en main, sorti de son étui de plastique, elle se détourne et manque de bousculer une jeune femme blonde platine, dont l’odeur familière lui explose au nez.

--Excusez-moi, je ne vous avais pas vu.

Sa main s’est posée sur l’avant bras de la jeune femme, normalement, mais en retirant celle-ci, sa chaine écorche légèrement la peau de la jeune femme, un rien, comme un accrochage, à peine une strie blanche sur la peau, mais cela suffirait. D’ailleurs celle-ci se prend dans le tissu même du haut de la jeune femme, et Zoila est confuse.

--Désolé, attendez…

Elle défait doucement Huaca, la voleuse est satisfaite d’avoir fait son ouvrage et le confie à sa propriétaire d’une voix fière, Zoilà s’excuse encore et s’éloigne vers la vitre, soupirant en observant la pluie, comme si c’était le pire évènement du monde. Maintenant, Loreleï Kane a été effleuré par la voleuse, quand elle le pourrait, elle ferait bouillir son sang…mais pour l’instant, il faut continuer à faire semblant de n’être que de passage.

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