Il est temps que je te parle Séveride.

Le Sud de Las Vegas s'étend des alignements de maisons bourgeoises de Henderson City au cloaque du quartier cubain. Entre les deux, de gigantesques centres commerciaux, les malls, et l'aéroport international les séparent. Ne pensez pas passer inaperçu en prenant l'avion, le personnel est totalement noyauté par les Infiltrés et les Izanaghis.
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Lucy Hale

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» 01 oct. 2016, 17:03

Devant son miroir de salle de bain, Lou pousse un gros soupir, faisant voler un peu de ses cheveux au passage, saisissant la mèche en question, elle essaye de défaire un nœud tenace dans sa tignasse. Ce n’est qu’une occupation, pour essayer de calmer sa tension.

Sa grand-mère lui a toujours dit qu’à la place de penser cent fois une chose, il faut faire face. Mais elle n’a pas toujours écouté, détestant les conflits qui la mettent rapidement mal à l’aise, surtout s’ils ne la concernent pas. Si cela la touche, elle fait bonne figure, et elle sait qu’elle fera excellente figure à la situation, parce que ce n’est plus possible pour elle d’y penser. Pas de réponse à son SMS, elle marine effectivement depuis. Elle a finalement décidé de faire un saut à l’Atrium pour faire disparaitre son petit bobo à l’œil, histoire d’être présentable et que cela ne soit pas mis sur le dos des infiltrés. Mais elle se fait des films toute seule. Des milliers, et encore le chiffre est faible, qui passent dans ses pensées sans arrêt et plus encore depuis qu’elle a décidé d’y aller.

Sincèrement, elle n’aurait jamais pensé faire cela un jour, mais elle ne peut pas juste garder cela pour elle et chercher des avis en en parlant à ses copines ou ses potes. De toutes façons, elle n’attend rien en retour elle doit juste passer un cap et y aller. Maintenant c’est décidé. Depuis que Séveride est revenu, elle a envie de le voir, de lui parler, ou même de s’excuser. Et elle faut qu’elle lui explique, ce trouble, pour passer à autre chose. Ne préférant s’attendre à rien, pour des tas de raison, la première étant le clan et le fait qu’elle appartient à un Nephilim, car il ne faut pas l’oublier, elle considère qu’il va certainement avoir d’autre chose à faire, que d’apprendre que la petite geek a éprouvé des choses, éprouve, pour lui et qu’elle se doit de lui dire.

Maintes fois, elle s’est dit que c’était stupide. Pourquoi lui foutre cela aussi sur le dos ? Lui rajouter cela avec tout ce qu’il se passe ? Parce qu’elle est idiote et que d’un côté, elle doit entendre une réponse de sa part. Quelle qu’elle soit ! Bien entendu, elle se dit qu’il va se fiche d’elle ou lui balancer un truc assassin et que pourtant, elle va faire un sourire, comme si ça allait. Mais après tout, il aura bien plus raison qu’elle, Lou a merdé et elle le sait. Ils étaient d’accord et elle…

Au final, elle parvient à venir à bout de ce nœud, et repose un peu brutalement sur le rebord du meuble de la salle de bain sa brosse à cheveux. Elle n’a plus de raison de lambiner. De toutes façons, il ne l’attend pas, il ne sait même pas qu’elle a décidé d’aller à sa rencontre !
Elle n’a pas osé faire trop dans la façon de s’habiller, elle aurait bien aimé une robe qui lui aurait plus, quelque chose qui la rende sexy, mais au lieu de ça, elle s’est contentée de faire quelque chose de simple. parce que cela aurait été flag sinon et elle ne veut pas paraître trop idiote, selon elle, elle va déjà l’être bien assez. La peur l’étouffe un peu, mais bordel, de ce qu’elle sait, elle n’a pas le temps de faire dans la fuite ! A moment donné, il faut arrêter de flipper comme une grosse trouillarde.

Du coup, elle porte une paire de convers grise, souvent vu au pied d’un certain Docteur avec une robe bleue foncée, au décolleté avantageux, sur le bas de la jupe s’arrêtant à mi cuisse, un tardis semble flotter. La matière est légère, agréable. Elle se dit qu’elle aurait du s’habiller peut-être plus normalement, mais après tout, elle est elle—même ! Surtout quand elle complète avec son sac informe en bandoulière et qu’elle rajoute ses lunettes sur le nez.

C’est probablement la première fois de sa vie qu’elle se soucie de sa façon de s’habiller pour un homme, ou qu’elle ose se dire, plutôt, qu’elle aurait pu faire un effort. Mais face à ce genre de doute absolument féminin, elle dit merde. Il faut arrêter aussi de se mettre dans tous ces états !!
Lou vérifie son téléphone, elle a prit des nouvelles de Lidrya, lui a proposé de lui tenir souvent compagnie ou encore proposer de lui occuper l'esprit. Tout comme elle n'a pas cessé de prendre des nouvelles de Kurt, et puis, maintenant, elle ne se gêne plus trop avec Hope. Il a trouvé. Et elle lui fait confiance...mais elle doit faire ce qu'elle a décidé pour avancer.

Parce que sinon elle va etre lourde, et elle va finir par se saouler elle-même.. Au moins, autant y aller! Lucy n'a pas pu savoir exactement ou Séveride vivait, mais elle a pu savoir où le trouvait, en même temps, il squatte avec Raven et la bande n'est pas assez discrète pour passer innaperçue. C'est le matin, et Lou a une adresse sur son téléphone, en se garant, elle aperçoit un des gars de la bande sortir d'ailleurs d'un immeuble. Celui qui devrait se couper les cheveux car il a la mèche rebelle dans les yeux, le gars qui a le nom d'un couteau...elle est trop stressée pour s'en souvenir.
C'est horrible, ces mains sont moites et elle a l'impression que tout le monde sait ce qu'elle vient faire, oh bon sang, il ne manquerait que Raven au milieu et tout et elle aurait au moins la honte de sa vie au sommet.

Un soupir, elle sort du véhicule et décide de rentrer, de suivre les couloirs ou les escaliers et de frapper à la porte qui l'intéresse. Non sans souffler, une fois, deux fois, les mains toujours moites. Elle oublie de sourire, mais s'en souvient rapidement quand la porte s'ouvre sur...le mec qui pourrait faire concurence au taré conducteur d'Hélico dans l'Agence TOurisque. Lucy ne le connait pas, mais il porte simplement une serviette sur sa taille, il sort de la douche, et la regarde de haut en bas. Un sourire.

--Séveride! C'est PERSONNE! -Lou fronce les sourcils, ça commence bien. Mais il a l'air de se marrer lui. Elle veut dire quelque chose, mais il lui met le doigt sur la bouche, la brosse à dent presque dans l'oeil. -Chut.

Et elle se tait en se faisant tirer par le bras doucement, pendant qu'il referme la porte. Elle ne bouge pas, ne sachant pas trop que faire, elle veut parler mais il lui fait signe que non. Et pendant quelques instant, ils échangent comme cela, elle veut parler, il lui fait signe de se taire. Ses mains ne sont plus moites, elles sont trempées...

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Kaisa Clark

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Kaisa Clark

» 08 oct. 2016, 23:18

« Tchouuuu tchouuuuu ! Phhcchhhhpchhhhcchhhhhhh....

Le canard en plastique qui sert de train imaginaire slalome sur l'eau jusqu'à son genou. Le barge s'éclate comme un gosse dans l'eau du bain en se disant qu'il ferait un super conducteur de locomotive, il a essayé un jour y a longtemps. Dommage à l'époque ils n'étaient pas électriques et n'avançaient pas bien vite. Rien ne va jamais assez vite pour lui. Le lynx tambourine à la porte, lui rappelant qu'il n'est pas le seul ici à utiliser cette salle de bain.

-Minute édredon ! On ne rallie pas le pôle nord au pôle sud en une heure. Enfin si moi j'pourrais mais c'est pas la question...

Des pas qui s'éloignent, son ami est résigné après tout il a l'habitude. C'est vrai que ça fait un moment que le néphilim marine dans l'eau, d'ailleurs elle est encore froide. Ca fait combien maintenant, trois fois ? Peut-être quatre qu'il rajoute de l'eau bien chaude. Les autres vont râler parce qu'il ne leur en restera plus. Bon Cody lui ne s'en souciera qu'à la minute où il se fera enguirlander. Chacun sait quand ils sont sous le même toit qu'il vaut mieux squatter la salle d'eau avant lui. Il regarde ses mains légèrement palmées d'un air satisfait puis fait voler son canard jusqu'à son visage.

-Je ne vous permets pas d'insulter le lynx, après tout s'appeler coin-coin n'est pas bien glorieux. Et quand on est jaune, on ne se prend pas pour le soleil pour autant. La prochaine fois je ne vous laisserai pas faire le train pour la peine, c'est vous qui conduirez !

D'un bond il se relève et sort tout ruisselant, laissant une jolie flaque sur le sol à son passage. Le jouet en plastique dans une main, il se frictionne avec une serviette en chantant un air d'opéra dont il a totalement revisité les paroles façon yaourt puisqu'il ne parle pas italien. Il noue la serviette autour de sa taille et troque monsieur coin-coin contre la brosse à dents de Sévéride. Pas le temps de valider son méfait qu'on sonne à la porte, sa cible grommelle un truc tandis que le barge sort dans le couloir.

-C'est pour moi !

En une seconde, il est déjà en train d'ouvrir. Il avait raison ! C'est une jolie petite fleur de printemps. Aussitôt son cœur est amoureux, comme chaque fois qu'il croise un joli minois. Il fait son plus beau sourire à la rousse.

-Sévéride, c'est PERSONNE ! Ce serait con qu'on vienne le déranger. La belle veut parler il tend la main pour l'inviter à se taire. Ah tiens une brosse à dents ! Vous êtes merveilleuse ce soir, comme une étoile tombée du ciel. Dites, on vous a déjà offert une brosse à dents ? Tenez c'est pour vous, elle a à peine servi. Vous savez ce qu'on dit ? Se laver les quenottes c'est comme faire briller le beurre sur une tartine avec de la confiture. Non -nouveau doigt sur les lèvres de l'humaine- Ne me remerciez pas, je vous offrirai bien l'univers seulement votre main est si petite et délicate qu'elle ne saurait le soulever. Allez, murmurez moi votre charmant prénom que je sache qui fait battre mon cœur si fort aujourd'hui. Vous sentez cette magie entre nous ? Il se passe quelque chose, la brosse à dents n'explique pas tout. J'ai un ami canard qui me disait il y a une heure à peine que la solitude n'est pas faite pour qu'on la traverse seul. Est-ce que vous aimeriez faire un bout de chemin près de moi ? Je me contenterai de vous serrer dans mes bras, de faire tournoyer vos magnifiques cheveux de feu en me sentant l'homme le plus chanceux du monde... Enfin si vous préférez, je peux juste aller vous chercher du dentifrice. Mais avouez que c'est curieux de sonner à cette heure chez les gens pour demander une brosse à dents. Un signe du destin ! C'est vrai vous auriez pu aller n'importe où, pourquoi pas dans un supermarché ce qui serait surfait ! Au lieu de cela vous sonnez à la porte de mon cœur avec votre regard désarmant et vos petits doigts de fée. Je vous donnerai toutes les brosse à dents de cette demeure si cela peut me valoir rien qu'un sourire, douce créature.
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» 09 oct. 2016, 00:00

Le Nephilim n’a qu’une serviette sur le dos, ou plutôt autour du bassin, l’invitant à se taire et à rentrer dans la maison. Elle se demande pourquoi cela semble si amusant que ce ne soit personne, et surtout pourquoi, elle ne doit pas parler. Lou est un peu perplexe, elle a besoin de parler au blond, elle ne peut pas faire l’impasse sur ça, sinon elle n’avancerait jamais et ce n’est pas possible pour autant de stagner comme elle le fait.
Son air perdu agrandit son regard, ses sourcils haussés, elle reste plantée devant l’homme à moitié nu, qui l’empêche de parler et qui commence un baratin pas possible, mais tellement sans queue ni tête, que Lou ne peut s’’empêcher de plisser les lèvres dans un sourire, se retenant de se marrer, se faisant empêcher de parler, dans une boucle infernale, qui va tout doucement lui donner envie de rire.

Ce soir ? Il fait plein jour pourtant et elle vérifie par la fenêtre, revenant sur ce gars à brosse à dent et serviette, cheveux mouillés, regard intensément bleue, qui lui offre justement l’ustensile d’hygiène, qui a, à peine servi. Grand seigneur ! Elle veut parler, mais il remet son doigt sur sa bouche et l’élan de Lou est brisée.
La drague avec le coup de la main et l’univers, c’est bien la première fois qu’on lui sort, elle a envie de rire, c’est tellement…idiot. Lou et les trucs du genre, ça ne marche pas souvent, mais ça a le don de lui donner envie de rire, elle hoche alors la tête, c’est un bon moyen de voir son stress s’envoler que de rencontrer son personnage.

Elle ne peut pas lui répondre son prénom, mais elle secoue la tête, de façon négative, de la magie ? Est-ce que la faire mourir de rire est magique, elle ne sait pas ! Mais la suite est pire, niveau mignonnerie, elle le regarde continuer, l’air de son visage un peu plus désolé pour lui quand il parle de solitude et de faire un bout de chemin avec elle. C’est vrai que c’est mignon, et il la fait rire, les hommes qui font rire Lou, mais les mignoneries, c’est charmant à entendre, au final, est—ce qu’on lui en a déjà dit ? Oui Séveride lui avait dit qu’elle était sexy dans sa robe…

Elle secoue la tete, réalisant qu’elle est là pour lui, mais de bonne humeur, moins stressée, elle laisse donc un des gars de l’équipe de Raven continuer. Mais elle a sourit tout du long et elle finit par rire, doucement, attendant un instant.

--Je peux parler ?–D’une voix enjouée et taquine. –Je suis Lucy…Lucy Hale et je suis désolé, mais je viens voir Séveride. Je dois lui parler, c’est important. Mais ne soyez pas triste, je garde la brosse à dent. –Elle tends la main pour la prendre- Vous êtes drôle, c’est charmant. Et vous avez réussi à me faire taire, un peu, ça, c’est carrément bon pour un gain d’xp en double pendant plusieurs jours ! –Détendue, le barge l’a détendue, le stress reviendrait face au blond. Inspirant, elle se hausse un peu sur la pointe des pieds et dépose un baiser sur sa joue. –Merci. –Il ne comprendrais pas, mais ce n’est pas grave.

Regardant un peu à droite, à gauche, histoire de voir si elle verrait apparaitre Séveride, elle finit par revenir sur le brun.

--Et donc, tu es ? –Le vous c’est dérangeant. – Est-ce que Séveride est là ? Si tu veux, tu peux juste me montrer par où aller.

Dit-elle en s’éloignant. Pensant que l’idée est excellente, surprendre un tombeur dans sa chambre peut-être, à sauter une fille, et elle qui débarque comme une fleur pour lui dire qu’elle....a ressenti des sentiments à son égard il y a trois, toujours vivaces et qu’elle doit lui dire, en sachant très bien que cela ne mènerait à rien de plus, pour des tas de raison ! Ah,le stress est revenu

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Kaisa Clark

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Kaisa Clark

» 10 oct. 2016, 12:36

C'est rare qu'une femme le repousse, Cody n'en n'a pas l'habitude. En général elles marchent à fond et tombent assez facilement sous son charme, alors il la regarde un peu surpris l'air de réfléchir à ce qui a bien pu louper dans son approche pourtant parfaite ! La fille aux cheveux de feu attrape la brosse à dents après avoir dit venir pour Sévéride et là il comprend. C'est l'évidence même, limpide comme de l'eau de roche, du moins seulement pour son esprit déjanté.

-Ah ma pauvre amie, ne soyez pas désolée c'est totalement de ma faute. Le vaudou est une magie puissante et je n'ai pas pensé en vous remettant cette brosse à dents que cela impacterait pareilles conséquences. Il suffit de se référer au grand livre de Kalalanka ! Chapitre 27, pages 210, verset 12, alinéa 2, paragraphe 5. Vous êtes sous l'emprise de ce grognon de Sévéride, je ne vous ai pas rendu service. La brosse à dents est à lui. Ne m'en veuillez pas trop, il est plutôt beau garçon enfin quand on aime ce genre là ! Je vais vous conduire à lui, à vos risques et périls parce qu'il n'est pas commode. Si jamais vous voulez briser ce lien non désiré, il suffit de brûler la brosse à dents un 22 avril par soir de pleine lune dans un feu de joie purifié à l'ilang-ilang. Vous trouverez toutes les indications sur l'incantation à faire chapitre 58, page 414, verset 9, alinéa 15 paragraphe 1 du livre sus-nommé. Pauvre enfant, nous aurions eu une belle histoire vous et moi, par ma faute vous voilà condamnée.

Il soupire gravement en secouant la tête puis caresse la joue qu'elle a embrassé un peu plus tôt refermant ses doigts comme s'il venait d'attraper quelque chose de précieux et porte son poing serré sur son cœur.

-Je vais poursuivre ma route seul cette nuit, regrettant longuement d'avoir ensorcelé une étoile qui manquera au ciel pendant tout aussi longtemps. Plus jamais je n'offrirai de brosse à dents à quiconque pour conserver le doux souvenir de cet instant où vous et moi avons été lié avant que vous ne me priviez de ce songe.

D'un coup il reprend son air bonhomme et enjoué et se met à appeler « SEVERIDE ! Y a de la visite pour toi ! » Il attrape d'un geste vif la serviette éponge nouée à sa taille, l'ôtant et la faisant claquer dans l'air à un centimètre de Lucy sans la toucher. Il dépose ensuite l'objet sur son bras plié comme le ferait un majordome sans se soucier d'être désormais nu comme un ver devant elle.

-Je suis le Barge pour vous servir, gente dame Lucy. Je vais vous conduire au dragon puisque vous en avez émis le souhait et que je ne peux rien refuser à une jolie demoiselle.

Passant devant elle en lui offrant le spectacle de ses fesses qui se trémoussent exagérément, il la mène au travers des pièces, s'arrêtant devant chaque porte ouverte ou non avant de déclamer « Pas celle-là » jusqu'à la bonne.

-J'ai bien peur de l'avoir placée sous un charme vaudou Sévéride, ne me remercie pas. Et ne l'ennuie pas trop, c'est une étoile quand même. Sur ce je vous laisse, privé de brosse à dents il me faut trouver un autre tour.

Il file à la vitesse du son hors de la pièce.
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» 10 oct. 2016, 23:01

La brosse à dent en main, la rouquine sourit. Fantasque démon, il a un petit quelque chose d’unique chez lui, de vraiment séducteur, mais Lou n’est pas là pour cela, Séveride occupe ses pensées, un peu trop, le stress revenu, c’est l’appréhension est maîtresse de la situation. Cette boule au fond du ventre, de l’envie de se tirer, de repartir, de disparaître, parce qu’elle se pense incapable d’affronter cela. Mais elle se connait bien, elle sait parfaitement que si elle ne le fait pas, elle n’avancera pas.
Le délire repart de plus belle, forçant Lucy à ne pas s’esclaffer mais à garder ce grand sourire, accompagné d’un regard limpide, amusée comme une gamine face à l’énergumène en serviette. Il est peut-être fou ou simplement originale, mais il a quelque chose. Elle hoche la tête à l’énumération du livre, de chapitre en page puis verset, comme si elle notait bien dans son esprit d’aller vérifier.

Mais sa bouche se départit de cette expression enjoué, moins grands, les traits se réservent. Sous l’emprise de ce grognon de Séveride…oui. Grognon ? Il bougonne encore ? Rien de bien plaisant pour imaginer la suite, l’aime-t-elle ainsi ? Il faut croire que plus il est lui-même, plus il se montre sans retenue, brut, parle franchement, plus il est sous la forme qui l’intéresse le plus. Son esprit doit aimer les hommes un peu goujat, un peu comme ça.
Il lui a filé la brosse à dent de Séveride ? L’objet dans sa main ne représente rien, non, elle n’est pas de ce genre, c’est un objet pour l’hygiène, est-ce que les Nephilim en ont vraiment besoin ? Sûrement, ils peuvent être beau, intouchables par les maladies et tout le bordel, mais est-ce que s’ils mangent des oignons ils puent de la gueule comme tout le monde. A vérifier. Ce qui justifierait la brosse à dent !

Elle n’ose pas répondre, moi j’aime bien. Elle aime ce genre oui, physiquement et puis mentalement. Mais peut-être qu’elle s’attends trop à un Séveride passé, il a changé, elle a compris, mais peut-être que ce serait l’antidote à toutes ces conneries. Bien ou mal, elle ne sait pas. Un soupir amusé à peine audible fuse de ses lèvres, pas commode, il accentue sa tension, mais elle hausse les épaules. Elle le sent mal. Un air vachement intéressé pour se débarrasser du lien, et si c’était la solution ? Quelle idée ! Un Nephilim capable de lui faire disparaître tout ça…ce ne serait pas la solution. Ce n’est pas parce qu’elle apprend à ressentir des trucs inconnus, que cela fait du mal. Parfois, c’est un bien, même si c’est douloureux.

--Condamnée? Carrément ? Et bien, il sera toujours possible de venir me sauver, on ne sait jamais ?

Plaisante-t-elle sans forcément avoir envie de se poiler. Bon sang, il lui a foutu un coup, elle fait une connerie, elle le sait et ça va faire mal. Mal parce qu’il est pas d’humeur, mais quand le serait-il ? Elle doit attendre ? Pas possible.
Mais d’une pirouette, il la fait rire, secouant la tête, il est fou cet homme. C’est la première fois qu’un homme la compare à une étoile, voilà une vision bien triste. Une étoile c’est loin n’est-ce pas ? Mais voilà que pouf, il retrouve sa bonhomie et Lou plisse un peu les yeux, comme quand on le fait quand une personne gueule trop près.

Lou ouvre la bouche, pour dire quelque chose, par surprise, mais il est en train de se foutre à poil, le petit oiseau à l’air. Cela fait combien d’homme qu’elle voit nu comme ça ? Hope…Asriel et lui. Décidément, elle va devoir faire une liste de situation, Séveride sera-t-il en serviette ou avec une fille ? Pitié ni l’un, ni l’autre, s’il n’est pas assez habillé, elle ne pourra pas se concentrer et l’idée d’un Séveride torse nue lui colle un délicieux frisson.

Et enfin son prénom ! Le fameux Barge ! Ah il porte clairement bien son nom celui-ci, Lou n’en peut plus, elle a envie de rire, elle essaye de rester concentrer sur ses yeux, et elle le remercie en pouffant, avant de rester circonspecte devant la lune en plein soleil. Penchant un peu la tête, Lou plisse joliment les lèvres, pas si mal que ça cette vue. L’air plutôt satisfait, elle hausse les épaules et suis le cul ferme dévoilé.
Elle le suit à travers les pièces, observant ses mimiques, les mains derrière le dos, elle a presque oublié son stresse, presque, parce qu’il refait surface promptement, dès qu’elle rentre dans la pièce, il parle encore de charme vaudou, d’étoile et Lou a l’air toute petite, dans son coin, Le Barge est vraiment barge, mais cela a eu le don de la calmer, un peu, pas tout à fait.

Disparaissant en faisant voler les cheveux de Lou, son regard sur l’Insoumis, elle lui sourit.

--Salut…-Et elle dit quoi là ? Elle se hurle de réfléchir au lieu d’être là comme une idiote. Prenant une grande inspiration au final. –Il faut que je te parle, du coup, je suis là. C’est important.

Magnifique. S’il la fout dehors, elle aura tout gagné, mais pourquoi faire ça ? Il va dire tu veux quoi et elle va tout balancer et voilà. Voir le bon côté, même si on flippe !

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Harper

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» 16 oct. 2016, 15:15

Aux premières paroles de Lucy, j’ai su que c’était elle qui était là, à la porte. J’ai de grands défauts. Je suis râleur, susceptible, rancunier, de mauvaise fois… J’ai eu du mal avec son comportement au XS. Après tout ce temps passé ensemble, tous nos moments, nos fous rires et nos conversations. J’ai une petite idée de la raison de sa présence et je ne compte certainement pas lui rendre la tâche facile. Raven est dans ma chambre, mais pas du tout pour ce que vous croyez. Elle me voit l’oreille à la porte. La Barge s’occupe d’elle. Ce type est vraiment barge, ça lui fera les pattes à la rouquine. Mais je comprends vite qu’il n’arrivera pas à la retenir très longtemps, ni même qu’il ne le désire pas vraiment. C’est un Nephilim, il pourrait faire ce qu’il veut de Lucy.

Je retire mon tee-shirt et commence à décrocher ma ceinture, tout en éjectant mes grolles à l’aide de mes pieds.

Raven, désape-toi.

Je la regarde genre qu’est ce que tu attends, alors que mon jeans chute sur mes chevilles, montrant que je ne porte pas de sous-vêtements. À poils, en chaussettes, je vais sans doute devoir négocier avec la cheffe.

Je veux faire mal à cette fille… autant qu’elle m’a fait mal. Tu peux bien jouer la comédie deux secondes ? Je me mets soudain à bander mes muscles, et lui fais mon regard de charmeur, mais il se détourne d’elle un instant, et vient exploser les pattes du lit sur lequel elle était. Je me sers de la surprise pour lui sauter dessus. Elle va s’en doute se débattre -je veux juste la mettre à poils- et certainement qu’entre deux coups de poings, j’arriverais à placer ces quelques mots :

Je ferais ce que tu veux pendant une heure. Je veux juste de minutes de ton temps… Je prends ma voix de crooneur. Puis tu pourrais vivre les deux plus belles minutes de ta vie chérie. Je lui fais mon regard de braise et je me marre. Je ne veux pas coucher avec Raven. Pas à cet instant en tout cas.

Raven a accepté, refusé, joué le jeu ? Va savoir. Il n’empêche que la chambre est sans dessus dessous et qu’on est en corps à corps quand Lucy arrive, parce que j'ai bien décidé de la mettre toute nue. Je sais qu’elle est entrée. Mon poing tient fermement les cheveux de Raven, je suis au dessus d’elle et je me mets à la regarder avec une intensité dans le regard.

Je t’aime, dis-je en l’embrassant. Quoi, c'est un peu trop ? M'en fiche, mange ça !

J’y mets le paquet. J’espère que Lucy voit bien le spectacle. En tout cas, quand je m’arrête, je vois bien le petit sourire du Barge. Il me le paiera, c’est sûr. Attends, mon grand. Attends ! Il sait très bien que tout cela n'est que de la comédie.

Ça ne pouvait pas attendre trois ans de plus, Lucy ?

Je m’amuse avec Raven si elle marche, je la laisse me mettre une raclée et partir, si elle ne marche pas. C’est quitte ou double. Mais quand même, devenir son serviteur même pendant qu'une heure, c’est cher payé.

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Hope

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Hope

» 16 oct. 2016, 15:54

Les yeux fermés, je discute avec Fay. Enfin, plutôt, je m'engueule avec lui. Comme d'hab comme quoi. Le Drayoir veut qu'on aille s'entraîner en Aresh. Je ne suis pas pour car il y a une nouvelle équation à notre groupe. Séveride. Il était pas prévu. Et si j'étais au courant que dans la futur il aurait son propre vaisseau spatial, j'arrêterais peut être de vouloir le rentrer dans une case qui n'existe pas pour lui. Cependant, j'ignore complètement qu'il ne m'écoute pas depuis tout à l'heure vu qu'il écoute la conversation du Barge et de Lucy.

Franchement Séveride, t'es pas prêt pour Aresh. La dernière fois, c'était un coup de bol. Pourquoi tu n'utilises pas plus souvent ton pouvoir ? Il déchire grave et ... Hein ? Me désaper ? Pourquoi ?

Je le regarde faire et je me demande quelle mouche la piquait. Il me parle de faire mal mais je ne comprends toujours pas et c'est là qu'il m'a par surprise quand il explose le lit. Alors j'écoute ce qu'il me dit et bien sur, il se prend un coup de poing direct dans la gueule.

Gère tes merdes !

Mais Séveride a l'air d'y tenir à ce qu'il veut faire, car je prends des coups, autant qu'il m'en donne, mais surtout, ma tenue est déchirée de partout. Oh putain, il va me le payer pour sûr ! Alors oui, quand Lucy est devant la porte, la scène qu'elle voit et sans équivoque. Une chambre mise à mal, un Séveride au dessus de moi qui a les fringues à moitié sur le corps mais plus là où il le faut si vous voyez ce que je veux dire. Et je suis prête à lui coller un coup de boule quand il dit "les mots magiques". Bien sûr, je n'y crois pas un seul instant. Mais ma phobie, MA phobie. Le Barge est bien sûr au courant, tout comme le reste de l'équipe. Je ne cache rien à mes amis. Lui, il l'ignore. Alors les mots tournent en boucle en même temps que sa langue et je me retiens de trembler. C'est faux. Faux. Faux. Je le sais. Il le sait. Mais on ne me dit pas cela ! Il parle, j'écoute pas et il continue de me caresser alors que je reste plutôt inerte dans ses bras. Je finis par le pousser, violemment du lit, et je tremble.

Dis moi où est Hope et je te dirais un secret.

Le deal est simple Lucy. Et si ta vie tout entière dépendait juste de ce deal ? Malheureusement, Séveride m'a énervé. Malheureusement Dawn ne m'a pas donné ce que je voulais. Malheureusement, Lucy est en face de moi. Elle ne quitterait pas ces lieux tant que je ne l'aurais pas décidé et Le Barge peut le sentir à ma manière de me lever. Tu voulais te venger Séveride, pas de problème, mais le coeur a ses raisons que la raison ignore. Je le répète pourtant à chacun de mes rps, ne jamais me dire ce que je dois faire. Tu aurais du demander au Barge de jouer ton duo. Lui, il aurait marché, peut être. Car il aime tellement les femmes qu'il n'aurait peut être pas accrocher.

Ne me mens pas Lucy, conseil d'ami.

Mes yeux deviennent noir. Non, je n'ai pas de pouvoir d'Insoumis et je m'en contre fou. Je n'ai pas besoin de pouvoir pour faire parti d'un clan ! Même si officiellement, je n'en fais plus partie. Pour moi, c'est toujours aussi clair dans mon coeur. Je suis pas loin d'elle et j'enlève un morceau de ma tunique qui est sur mon poignet. Lucy pourra croire que j'ai viré Séveride juste parce qu'elle est en face de moi. Donc, le plan de Séveride marche toujours. Après tout, tout le monde le sait que je ne suis pas une tendre.
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Humain
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Lucy Hale

Humain

Lucy Hale

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Lucy Hale

» 16 oct. 2016, 18:22

Pourquoi Lidrya ne lui a pas simplement dit ? Sans doute l’ignorait-elle. Lucy ne veut pas en vouloir à Lidrya. Pourquoi Dawn a raison ? Parce qu’elle s’y connait plus qu’elle dans ce genre de merde. Comment Dawn pouvait savoir qu’ils couchent ensemble et pas Lidrya ? Les Nephilim couchent généralement ensembles, ce n’est pas ce qui choque le plus Lucy, le plus c’est ces trois mots dont elle devrait se foutre, parce que…parce que ce sont des mots de merde que sa mère a dit à tous ses mecs et qui n’ont aucun sens dans certaines bouches. Mais dans la bouche d’un Insoumis…

Si elle sait bien quelque chose, c’est que chez eux, ça ne veut pas rien dire. C’est étrange comme le groupe le plus vertueux est celui qui l’a le plus blessé. Elle préfèrerait vivre en boucle le pétage de nez de Sariel, encore et encore et encore, que de se trouver là, devant ce spectacle, comme une idiote, à se dire qu’ils doivent débuter et que le Barge l’a retenu pour ça, avant de se dire que ça lui ferait bien les pieds de voir ce genre de truc. Question qu’elle est une infiltrée après tout…
C’était cela l’abcès à crever au fait ? Raven aime Heru pourtant, mais qu’est-ce que ça change. Les pensées de Lou ne sont plus tellement coordonnées. Pourquoi ça fait mal ? Parce qu’elle s’attendait à presque tous les pires scénarios et même celui-là, mais pas aussi équivoque. Alors qu’est-ce qui la blesse autant.

Immobile, stupéfaite, remarquant que comme d’habitude il a gardé ses chaussettes, elle ne se souvient plus de la dernière fois où ils ont simplement ris tous les deux et où elle s’est endormie près de lui, sans le virer du lit, sans faire le pot de colle. Mais…s’il est enfin heureux ? Après trois ans à se prendre la tête, alors, elle devrait être contente pour lui ? Oui, elle devrait. Mais immobile et ne sachant pas quoi dire, faire, si ce n’est s’en aller, elle a une douleur profonde au fond d’elle, dont elle n’explique pas la présence, c’est pire qu’un nez pété, vraiment pire. Impossible d’en déterminer la profondeur, la largeur, l’épaisseur, bref, la taille et Lou redémarre.

En mode sans échec de préférence, mais ça va être difficile. Il faudrait désinstaller certain virus, ils ont attaqué des programmes, ils ont déréglé la programmation basique, effacer des données ou les mettre à la corbeille, vider le dossier souvenir de quelques photos, vidéos et puis ne pas oublier un petit coup de ccleaner pour être vraiment sûre d’avoir chassé le cheval de Troie « sentiment plus profond qu’une simple relation de cul »- Amour ? Non, pas d’amour, elle va fuir si elle pense ça.- Et puis foutre un bon parfeu pour que ça ne recommence pas, ce genre de cheval ça s’efface jamais vraiment, et un putain d’antivirus, ou alors juste réinstaller Linux, et pourquoi pas une reconfiguration d’usine ?

Un rire s’échappe de ses lèvres, un peu amère, elle a dit qu’elle lui parlerait, elle va le faire, après reboot, hapiness pour tout le monde, plus de connerie du genre, plus du tout, jamais ! Hope serait son but, participer à son éducation, le rendre super trop cool, l’accompagner, être une marraine. La meilleure des meilleures, parce que ça, ça ne peut pas la décevoir, elle lui ferait découvrir plein de truc de geek, bref, elle tiendrait son super rôle de marraine. Et elle profiterait de Hope 2.0, parce que Andrew ça va pas, Séveride…tant qu’il est heureux non ?

--Désolé, je t’ai dérangé pendant que tu crevais l’abcès ? Fallait que je te parle.

Ne pas s’engager sur ce terrain, elle sourit, l’air de rien, mais ses yeux la trahissent, tellement. Elle pourrait balancer un mensonge au lieu de dire la vérité ? Les mensonges ne réussissent tellement pas à Lucy. Du genre, tu étais ma mission, tu sais passer plein de temps avec toi pour que tu merdes, en récompense, je suis ambassadrice de Sariel, mais elle ne veut pas lui faire du mal. Pas du tout.
Elle va lui dire la vérité et être contente pour lui, il va s’en foutre, mais ce n’est pas grave, elle va se taper la honte de sa vie.
Pourtant quand Raven lui fait face, à moitié à poil, elle l’a repoussé, elle tremble. Un nephilim ça n’a pas froid pourtant ? Pourquoi elle tremble ? Elle n’a pas l’air bien, mais Lou n’a pas envie de faire d’effort là, ni de se prendre une Raven dans la gueule, elle la regarde se rapprocher, et elle la fixe, pas de peur, juste un regard curieux et puis là…

Qu’est-ce que lui a dit Lidrya au sujet de sa fille ? Elle continuera toujours plus fort. Merde, c’est pas le moment, parce que Lou veut bien être contente qu’il aille mieux, avoir un mal bizarre au fond, mais elle n’a pas envie de faire la gentille carpette Lucy toujours de bonne humeur. Et la voilà qui demande après Hope, et qu’elle va lui révéler un secret. Et elle la conseille avec un regard noir. Lou a un sourire, amusé, vraiment, ce qui est étrange. Elle sourit, parce qu’elle a envie de sourire. Non, elle ne veut pas rentrer dans le lard à Raven, c’est pas son genre de se prendre le nez avec une fille. –On ne va pas parler de Jessica-.

--Mais qu’est-ce que tu veux à mon filleul ? –Elle ignore bien les intentions de Raven mais étrangement, elle ne voit pas Raven comme un oiseau de mauvaise augure, désirant voler un enfant à sa mère, ou quelque chose du genre, comme un monstre dans un conte de fée.- Dawn ne le laisse plus venir à Vegas par ta faute, je ne sais pas où il est.

C’est clair non ? En tous cas Lou n’a pas tremblé, elle a parlé sincèrement à Raven et elle ne peut rien pour elle. Son Secret ? Elle s’en fou, elle peut le garder, se le carrer où elle pense, elle s’en fou. Hope est son filleul, si elle savait, franchement, elle ne dirait rien à Raven, tout simplement parce que Dawn lui fait confiance et même si on lui expliquait le pourquoi, du comment, elle n’irait pas contre l’avis de la Mère de l’enfant. A moins que Sariel ne lui demande. Elle pourrait demander à Hope 2.0 un avis sur le sujet, mais elle en sait bien assez sur l’avenir pour ne pas en rajouter une couche.

Bon, elle ne rajoute rien, elle regarde Raven sans trembler, l’air presque impassible, au moins se concentrer sur le regard noir de la Nephilim ça lui évite de se concentrer sur Séveride, ses chaussettes, les nénés de Raven à l’air et toute la scénette. Elle peut parler à Séveride maintenant ou elle doit aussi les voir baiser jusqu’au bout pour pouvoir le faire ? Non parce qu’elle va le faire, égoïstement, elle doit le faire, elle va lui dire qu’elle est contente pour lui et Raven. Parce qu’elle est comme ça et puis lui dire et s’en aller et voilà.

Elle a décidé d’assumer tout ça, mais d’un coté elle est presque heureuse que la finalité soit vouée à l’échec, parce que ça va l’aider à passer au dessus et Sariel ne débarquerait pas, mais elle se doutait bien que Séveride n’éprouvait rien pour elle, si ce n’est un bref attachement de cul, ce genre de chose. Et puis même si elle a cette douleur lancinante dans la poitrine, tout irait bien après. Une quête de réussie, une en échec, l’autre sur la même voie, il y a pire comme score.

Allez, une fois tout dit, il sufffira de refaire une configuration d'usine et ça irait.

--Je peux vous laisser finir, j'attendrais à côté.

Elle se détourne pour sortir, elle se fait mal, mais tant pis. Et puis, s'il va mieux en étant le mec de Raven? C'est bien non? Il allait pas si fort selon Lidrya, alors, elle est contente, un peu. Mais elle doit lui dire, il va rire à son nez, mais elle n'a pas le choix. Que Dieu bénisse -en s'accordant ce genre d'expression- les écouteurs et la tablette pouvant se connecter sur youtube.

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Harper

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Harper

» 17 oct. 2016, 00:18

Je ne me rends pas compte que je viens de blesser Raven. Non parce que c’est Raven quoi ! Je t’aime ou je t’emmerde, ça a le même effet sur elle non ? En tout cas, c’est ce que je crois. Elle sait que je ne l’aime pas comme ça. Coucher avec elle ne me dérange pas, mais attendre plus, ce n’est pas moi. Je ne fais plus ça. M’accrocher comme ça à une femme, je ne peux plus. Je ne peux pas me le permettre. Ça n’est plus arrivé depuis longtemps. L’enfer a commencé quand j’ai perdu celle qui devait être ma femme et porter mes beaux enfants. Je ne veux pas ressentir à nouveau un jour cette douleur. Alors je blesse. Je préfère qu’on me déteste pour qu’on me fuit, et qu’on finisse par m’oublier. Lucy m’oubliera. Elle m’avait certainement déjà oublié. Si on ne s’était pas revu au XS elle ne serait pas là en ce moment. Tu le payes cher Lucy, mais tu me connais mieux qu’aucune autre. Cela ne devrait pas t’étonner. Je ne suis pas l’homme d’une femme. Tu l’as toujours su. Alors que cherches-tu ici Lucy ?

Je me suis relevé comme Raven. Je remets mon jeans et mes chaussures pendant que Raven cherche encore son Hope. Elle ne lâchera pas le morceau. La jolie brune tremble. Je fronce un sourcil. Les femmes peuvent trembler après que je leur ai fait l’amour tellement l'extase les a retourné, mais je n’ai pas eu le temps de toucher Raven. Elle a peut-être froid. Je jette un œil sur ses petits seins, et lui envois mon tee-shirt.

Quand Lucy parle de pouvoir attendre à côté qu’on ait fini pour parler, je lâche un soupir.

Sérieux Lucy ?

Elle serait capable de descendre si bas ? Je finis par sortir de la chambre en passant devant elle.

Pourquoi tu es là ? Je suis parti avec une de tes affaires et tu viens la récupérer ?

Elle me suivra sans doute jusqu’à la salle de bain pendant que le Barge tentera de réparer ce que j’ai fait à Raven. Je suis trop en colère. Trois ans ont passés et je me rends compte qu’elle est toujours là, que tout ce que j’ai fait n’a rien changé. Je n’ai rien contre Lucy, je suis vexé de sa réaction au XS, mais ce n’est pas elle la responsable de ma véritable colère. C’est moi et seulement moi et cette incapacité à protéger ceux que j’aime.

Trois ans sont passés et Lucy va très bien. Elle est heureuse et épanouie. Elle n’a certainement pas besoin d’un gros lourd comme moi dans sa vie.

Je chope une chemise dans le tambour du sèche linge et l'enfile. J'ai bien l'intention de prendre mes clés et de me tirer.

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Kaisa Clark

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Kaisa Clark

» 17 oct. 2016, 09:34

Que Sévéride soit au pieux avec Raven ne choque absolument pas Coddy quand il entre dans la pièce. Surtout que lui la connaît assez pour savoir que sa réaction montre qu'ils n'étaient pas occupés à faire la bête à deux dos. La raison de cette mise en scène lui passe loin au-dessus de la tête tout comme la considération trop terrestre du fait que Lucy peut être mal à l'aise face à trois Nephilim à poils maintenant. C'est elle qui a demandé à le voir, il n'a fait qu'accéder à sa demande. De toute façon il est déjà reparti. Mais quelque chose dans le regard de la brune avant qu'il ne franchisse le seuil l'incite à revenir quand il entend des éclats de voix.

- Vous avez perdu Espoir, c'est une tragédie ça. Promis ce n'est pas moi qui l'ai volé. J'ai bien assez des miens à gérer. J'ai l'espoir facétieux, savez-vous ?

Ils ont l'air beaucoup trop graves, à se demander si quelqu'un ne serait pas mort. Normal qu'il prenne les choses avec plus de légèreté. Pendant qu'ils continuent à entretenir la tension palpable de la pièce, le Barge lui s'entoure la tête de la serviette pour se confectionner une sorte de turban. Puis il se redresse et croise les bras la mine faussement aussi sérieuse que la leur. Avant que Sévéride ne quitte sa propre chambre, il rebondit sur sa remarque à propos de Lucy.

- A mon avis, elle veut te rendre ta brosse à dents. Je ne comprends pas pourquoi tu es si contrarié malotru, tu as deux femmes pour toi seul. Certes tu as déjà courroucé l'une des deux mais tu devrais savoir à force de la fréquenter que notre bien aimée cheffe demande un certain doigté. Et je dis cela sans aucune arrière pensée perverse. Encore que...

L'Insoumis est déjà parti, ce qui n'empêche pas son collègue de terminer sa tirade en s'adressant au mur. Il vient gentiment tapoter ce dernier.

- Tu fais moins la sourde oreille que lui. Dorénavant c'est à toi que j'adresserai mes réprimandes. J'ai connu il y a longtemps un papier peint à motifs. Des fleurs orange et marron, c'était les années 70. Il doit être tout défraîchi. Au moins tu n'es pas capitonné. Je te plains monsieur le mur, c'est vrai de tous ceux que nous avons là il a fallu que tu hérites de la chambre du ronchon de service. Je suis sûr que tu te serais plus éclaté si...

Réalisant qu'il n'est pas seul et que Raven n'est pas d'humeur il fait volte face d'un air digne. Il a bien vu qu'elle lui avait fait signe. Même si la petite étoile est attendrissante il ne la laissera pas sortir de cette pièce tant que la grande cheffe ne l'aura pas décidé. D'un autre côté, il doute qu'elle ait besoin de lui pour cela. Lucy n'est qu'une humaine, et Raven bah c'est Raven !

- Tu veux que je ramène Sévéride par la peau du cul ? Dis oui ! Moi ça me ferait plaisir. -C'est bien entendu à la brune qu'il s'adresse.
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