Moi qui me croyait seule chez moi... [Nolan]

Les plus anciens casinos de Vegas se situent à Downtown au niveau de la célèbre Fremont Street. Face à la concurrence du Strip, le district s'est reconverti en un quartier d'affaires. Pari réussi puisqu'il regroupe les habitations des «hauts-salaires» de la ville ! De nombreux Nephilim y ont élu domicile.
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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 06 nov. 2016, 19:05

Je suis épuisée. L’Orgone ne peut pas me soigner, je ressens un épuisement moral dû au stress. Je ne pensais pas que quitter le dôme puisse être aussi éprouvant. J’ai aimé vivre sur l’ile protégée par le corps des Skjaldmayjar, j’appréciais au quotidien la protection du dôme. Mais le stress à surmonter à la sortie du dôme m’a néanmoins surprise. Si j’entends un sans-clan se plaindre encore qu’il voudrait quitter le dôme, il risque de subir ma colère.

Mes mains tremblent encore quand je franchis l’entrée de mon immeuble. Je le réalise quand je remarque mon index pointer le bouton d’appel avec maladresse. J’inspire profondément pour me calmer, ma poitrine se gonfle, mais rien n’y fait. J’évacue en grimpant les vingt étages à pieds. J’arrive essoufflée et m’arrête face à ma porte d’entrée. Je cherche les clés de mon appartement dans mon sac ce qui me prend un peu de temps.

J’ai laissé les artéfacts à Taximan, quant à la voleuse, elle a trouvé toute seule sa place autour de mon biceps. J’ai eu peur que Heru Ur n’ampute mon bras pour la récupérer. Ce Nephilim me fait peur autant que sa virilité m’attire.

Je trouve enfin le porte-clef en forme de croix de vie et tire dessus pour ramener le trousseau au complet. J’ouvre et jette mon sac sur le canapé. D’un mouvement de hanche, je referme la porte et me rue jusqu’à la salle de bain. Je n’ai même pas senti la présence de Nolan. À l’intérieur, j’arrache mes vêtements comme si cette odeur nauséabonde pouvait contaminer ma peau. Je déchire tout, mon jean, mon top, les sangles du gilet volent. Ma main attrape le métal froid du robinet et je le tourne à toute vitesse manquant de l’arracher. L’eau coule et me brule avant que je ne règle la température. Je regarde le bracelet en or fixé à mon bras. Je tente de le faire glisser, mais il s’y cramponne. Je renonce, je le caresse même.

« Tu ne l’as pas ressenti ? »

Cette voix me trouble, je suis la seule à l’entendre visiblement. Qu’est-ce que j’aurais dû ressentir ? J’en ai parlé à Heru Ur, il n’entendait pas la voix de…

« Caym, oui, c'est moi. On ne va pas ressasser cela encore une fois. Allez sort de cette douche ! Il va nous falloir de l’Orgone. »

Je sors de la douche en tendant le bras pour attraper une serviette, mais mes doigts n’emprisonnent que de l’air. J’ouvre nue, le corps ruisselant d’eau. Stupéfaite, je découvre Nolan, un livre à la main. Voilà ce que je n’ai pas senti : l’aura du Nephilim. Aussitôt, un long tissu rouge en satin s’échappe de mon bracelet et vient recouvrir mon corps. En moins de temps qu’il ne m’a fallu pour réaliser sa présence, le tissu s’est enroulé autour de mon corps et me voilà dans une nuisette bien trop érotique pour faire face à Nolan.

« Nolan ? »

Je referme aussitôt la porte, m’enfermant de nouveau dans la salle de bain.

« Caym ! Donne-moi des vêtements moins...
— Non, mais que fais-tu ? Allume-le, donne-moi un peu de son Orgone.
— Mais, c’est un Nephilim, tu ne le sens pas ? »


Pour toute réponse, la nuisette se désagrège. Comme si Caym voulait récupérer son Orgone. Je vais devoir me débrouiller seule. J’ai découvert combien Caym craignait de manquer d’Orgone. Je me sens ridicule dans cette salle de bain, Caym ne m’offrira rien. J’ouvre et referme les placards, exaspérée. Aucune serviette ! Pas un bout de tissus pour me couvrir le corps. .

Je ne peux quand même pas demander à Nolan d’aller chercher quelque chose dans ma penderie...

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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 08 nov. 2016, 21:55

Nolan a un peu quitté le Luxor pour aller chercher des vêtements chez lui, croiser la famille déjeuner avec des amis, et puis aller finir l’aprem chez Satsobek. Il aime bien son appartement, ce n’est pas chez lui, mais c’est un endroit que personne ne connait et où il peut s’isoler, tout simplement. Il n’est pas solitaire de nature, mais il aime bien être là. Il a fait le nettoyage de l’appart, poussière, changement de drap, tout ça, une vraie petite fée du logis, mais vu que cela lui a été confié, il n’est pas question de laisser l’endroit dans un état lamentable pour le retour de la Nephilim, car elle reviendrait. Il n’en doute pas !!

Son sac de sport contenant ses fringues dans un coin, il est dans la cuisine à ranger des petites courses, rien de frais, parce que ce serait jeter l’argent par les fenêtres, ou en tous cas rien qui ne dépasse le repas de ce soir : les ingrédients pour un club sandwich à la viande. Nolan n’est pas un cuistot en herbe, il se démerde, là encore, vivre tout seul lui donne envie d’essayer, alors quand il lâche les étagères des bouquins.
La télévision est allumée, mais en sourdine, il attends les informations du journal du soir, mais en attendant, il n’a aucune envie de supporter les blablas des pubs ou du programme précédent, torse nu, en simple jean, ayant mis ton t-shirt à sécher sur le dossier d’une chaise après s’être arrosée avec l’évier et un verre, il lève la tête, silencieux.

Il ne sent pas d’aura, mais il fronce les sourcils en entendant les clés dans la porte, son visage suspendu, ses doigts sous le jet du robinet, il tourne un peu la tête en direction du bruit, silencieux, quelqu’un est bien en train de rentrer. Coupant le robinet, prenant un torchon, il s’essuie les mains en se dirigeant vers l’entrée de la pièce, la porte d’entrée à claquer, on la referme même, invisible, il est surpris de voir l’ombre d’une silhouette, féminine, passer, un peu plus loin de lui et filer.

La tête du jeune homme suit le mouvement, passant une main en crochet dans ses cheveux pour les ébouriffer, il abandonne le torchon sur le coin du comptoir de la cuisine et rentre dans le salon. Un sac sur le canapé, des clés, à n’en pas douter, il sait qui est rentré, ou alors, quelqu’un d’autre à les clés de ce sanctuaire.
Nolan abandonne la contemplation du sac pour se rapprocher de la porte de la salle de bain, doucement, il appelle après la Nephilim, la nommant par son prénom tout doucement, mais sans réponse, il commence à se faire du souci. Quelque chose s’est mal passé ? Elle a des ennuis aux culs ? Il l’ignore, mais Nolan ne veut pas rentrer dans la salle de bain pour la surprendre, il réfléchit un instant, les mains sur les hanches, non sans avoir passé l’ongle de son pouce sur sa lèvre inférieure, histoire d’appuyer sa réflexion.

Bon, le jeune garçon va se poser sur le rebord du sofa, face à la porte de la salle de bain attrapant un des bouquins trainant là, histoire de s’occuper, il lit sans lire, jette des petits regards à la porte, attends. Il ne sait pas ce qu’il doit faire d’autre, découvrir la jeune femme nue comme aux premiers jours ne l’intéresse pas, il ne veut pas surprendre sa nudité et elle semble pas en état d’entendre qu’il est là.
Le bruit de la porte qui s’ouvre, il redresse seulement ses yeux, et il fixe. Elle est nue, ruissellante, et tellement…Nolan reste figé. Il y a peu de mot pour décrire une créature aussi parfaite. Et peu de réaction possible…réaction qui n’incombe pas de faire l’effet d’un chien en chaleur. Livre en main, page pas totalement tournée, il la regarde, qu’est-ce qu’elle fait ? Pourquoi…il se concentre sur ses yeux mais cette nuisette…mais comment…il comprends rien.

--Ouai…

Répond-t-il hésitant, c’est lui, mais il sait pas ce qu’elle fait, et il veut pas que ça fasse genre…un truc bizarre, c’est pas un crevard quand même.

La porte se referme, ses sourcils froncés, il se redresse un peu. Bon y a un truc. Il inspire un coup, y a un truc. Il ferme les yeux. A poil, puis parée d’une nuisette de dingue, mais l’expression a pas trop vouloir de ça. Faut dédramatiser la situation déjà, d’une, c’est primordial. Satsobek est une ancienne lieutenant de Caym, partie chercher un héritage…Caym, tissus impérissable. Il hoche doucement la tête. Bon !

Déboutonnant son pantalon, Nolan fait glisser sur ses hanches son jean, son boxer, le fou sur le dossier du canapé et une fois tout nu, s’ébroue, et inspire. Frappant à la porte de la salle de bain, non sans avoir entendu les placards s’ouvrir, il pousse doucement la poignet et balance.

--Bon si tu voulais juste voir mon petit cul musclé, fallait me le dire–Il a quand même une main sur son engin, les deux, histoire de le cacher. L’épaule adossé au mur, il parle à l’entrebâillement, sans y avoir glisser l’œil !–Sat’ ? J’ai même pas eu le temps de voir si t’avais encore ton tatouage…-Il tends l’oreille. – Sat’ ? Je peux rentrer ? Je vais rentrer, promis, je mate pas.

Et il se lance, poussant la porte, il se tient dans l’encadrement de la porte, mains devant le paquet, il fait un petit mouvement d’épaule, les yeux levés vers le plafond.

--Histoire qu’il y ait pas de méprise…c’est juste parce que j’ai eu aucun autre idée plus con pour détendre l’atmosphère. On est à égalité comme ça…puis je trouverais intéressant de te voir toute nue qu’après un jean et un débardeur…-Il sourit et baisse son regard vers elle, yeux dans les yeux, histoire de lui faire un clin d’œil. –Salut Sat’ !

Son grand sourire montre qu’il est content de la voir.

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 19 nov. 2016, 18:37

Amusant ? Je ne sais pas. J’ai bien failli lui envoyer la porte dans les dents quand il a commencé à l’ouvrir. Bêtement cachée derrière elle, je le vois rentrer par le reflet dans le miroir.

« Hep, hep, hep ! Le plafond ! Fixe le plafond ! »

Je n’ai pas prêté d’attention à son regard. Yeux ouverts, fermés, je l’ignore. De toute façon mon index sous son menton l’empêche de déposer son regard sur ma nudité. Mais contrairement à lui, je ne me gêne pas pour admirer son joli petit cul, dans le reflet !

Il n’y a pas à dire les Nephilim sont quand même vachement mieux foutus que les humains ! Son idée m'amusait, cela s'était entendu à ma voix, d'autant qu'il aurait simplement pu s'isoler dans une pièce quelques secondes, le temps de me laisser traverser. Mais bon ! Bien tenté Nolan, mais je ne vais pas te laisser la tâche si facile.

Je glisse autour de lui sans le toucher. Sur la pointe des pieds, je m’éclipse et observe ses fringues laissés dans le salon. Je suis déjà dans ma chambre en train de choisir une tenue. Il est temps que j'ai une explication avec Caym. Je referme la porte derrière moi.

« Dis-donc, toi ! Est-ce que je dois comprendre que chaque fois que tu me protégeras, je devrais mettre une sous-couche pour ne pas me retrouver nue ?
— Je ne voudrais pas risquer de manquer d'Orgone... »


Menaçante, je fais mine de retirer le bracelet et je sens une longue protestation.

« Qui a-t-il ?
— J’ai besoin de ton Orgone…
— Et moi ? Je n’avais pas besoin de vêtements, peut-être ? »


Qu’il est difficile de ne pas crier quand on discute avec sa voleuse via la pensée !

« Je ne suis pas TA voleuse ! Je suis TA Seirim ! Et je connais du monde qui serait très content de me porter à leur bras. »

Caym n’a pas tort, du moins pour la dernière phrase. Enfin c'est compliqué, je vais devoir retrouver Sariel pour savoir ce qu'il en est de mon cas. Infiltrée ou non ? Il m'avait donné l'ordre d'aller le revoir ensuite. Je regardais ma montre. Taximan m'avait donné rendez-vous dans quelques heures pour la distribution des reliques.

« J’arrive Nolan ! Un instant ! Ne bouge pas !
— Qui est ce Nolan ?
— Un très jeune Nephilim, tu ne sens pas son aura ?
— Non... »


La voix de Caym se fait triste. Elle regrette de ne plus sentir les auras de ses frères et sœurs. Je cherche des vêtements dans mon armoire et commence à sortir un jean et un débardeur.

« Mais qu’est-ce que c’est que ces frusques !
— Non mais oh ! Je l'aime bien mon Desigual ! » Merde, je l’ai dit à voix haute. « Excuse-moi Nolan, je me dépêche. Tu es dans la salle de bain ? »

Autant rêver ! Il est sans doute dans le salon, à se rhabiller. Le pauvre ! Je ne suis pas tendre avec lui. Il pensait bien faire. Malheureusement, je suis d’humeur à préférer qu’il se soit caché, le temps que je traverse le salon.

« Eh bien habille-moi si tu sais si bien le faire,
lancé-je à Caym.
— Oh oh ! Madame me teste ! Non, je veux que tu aies plus d’Orgone.
— C’est pas à poil dans cette chambre que je vais en trouver !
— Pas faux !
— Bon, alors j’enfile cela. Ce sera suffisant.
— Hors de question !
— Faudrait savoir ! »


Un asmodéen m’avait dit que c’était parfois difficile de s’accommoder de la présence d’une voleuse d’âmes, je ne pensais pas qu’il en coûtait autant.

« Passons un pacte !
— Mouais… »
Je n'étais pas emballée.

Un pacte avec Caym ? Pourquoi pas avec Harahel tant qu’on y était. Je n’étais pas sereine… J’avais Nolan dans la pièce voisine et une voleuse d’âmes qui ne m’appartenait pas accrochée à mon bras pour vampiriser mon Orgone.

« Je suis dans ma chambre Nolan, c’est bon, tu peux récupérer tes fringues. »

Je disais cela pour l’occuper, car j’étais toujours convaincue qu’il était déjà sorti.

« Alors, Caym, quel pacte souhaites-tu ?
— Je t’offre des vêtements, tu vas me chercher de l’Orgone ensuite.
— Je ne vais pas jeter Nolan comme cela. Tu me fais des vêtements, je veille à toujours avoir de bonnes réserves d’Orgone. »


Cela sembla suffisamment honnête pour Caym, elle me demanda ce que je voulais.

« Casual, décontracté !
— Facile ! Nolan devrait aimer. »


Ouah ! Elle me bluffait pour le coup. Je fis un tour sur moi-même devant le miroir.

« Et comment le sais-tu ?
— Je ne sens pas son aura, mais je sais l’esclave qu’il lui faut et les tenues qu’il aime...
— Allons tester cela ! »


Je lissais mes cheveux encore humides en regagnant le salon. Je remarquais en passant devant mon reflet qu'on entr'apercevais mon tatouage par transparence. Caym aurait-elle raison ? Savait-elle toujours les vêtements qui plaisaient ? Du coup, pour les esclaves... Nolan, tu vas être mon cobaye. Cela ne devrait pas te déplaire.

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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 23 nov. 2016, 22:56

Nolan se retrouve nu, les deux mains sur son sexe histoire de dissimuler la bête et n’ayant pas trouvé quoi ce soit d’autre de plus idiot pour détendre l’atmosphère. Il faut dire que la nuisette apparaissant et disparaissant l’a laissé curieux, et la nudité entière de Satsobek…il veut juste faire l’idiot, histoire de détendre tout ça, il ignore s’il a mis dans le mille ou s’il ne fait que passer pour une imbécile.
Pénétrant dans la pièce, avec bonnes intentions, il a les yeux relevé, mais l’index de la Nephilim ne lui laisse pas l’opportunité de grand-chose, elle ne lui fait pas confiance ? Dommage, il se contente de sourire tranquillement, se faire mater ne le dérange pas.

Sans être un garçon à l’épaisseur démesurée de muscle, il se défend par une silhouette naturellement formée par une agréable musculature. Nul besoin d’entretien excessif pour son gabarit démoniaque naturel, le jeune homme est bien fait, ce qui est un sens commun pour son espèce.
Pourtant, le jeune coq aime entendre l’amusement dans la voix de la brune. Son torse se redresse du coup imperceptiblement, mais les pectoraux se gonflent légèrement, une petite parade indevinable pour un observateur peu scrupuleux.

Défait de son index, il tend l’oreille, immobile, tête en arrière, yeux clos, il lance à la cantonade, d’une voix amusée.

--N'en profites pas pour planquer mes fringues hein ! Sat’…Satsobek ? –Il tourne un peu sur lui-même, une de ses mains se défaisant de son emplacement pour se frotter l’arrière du crâne, il se risque à entrouvrir un œil, il n’aperçoit que le popotin (et quel popotin) de la Nephilim disparaitre dans sa chambre. –Okay…-Soupire-t-il, à n’y rien comprendre.-

Laissant retomber ses bras le long de son corps, le jeune homme sort de la salle de bain sans se préoccuper de sa nudité qu’une voisine ou un voisin, peut apercevoir d’une fenêtre, il revient dans le salon, et regarde ses vêtements, attrapant son boxer, il le renfile, faisant claquer l’élastique.
Aucune idée de ce que fait Satsobek, elle ne fait pas énormément de bruit, si elle s’échappe par la fenêtre, c’est qu’elle n’est pas remise de son voyage. Il hausse les épaules et trouve son jean qu’il remet, le t-shirt reste au sol parce qu’elle attire son attention en lui parlant à travers la porte.

--T'es sûre que ça va ? T’as vraiment l’air bizarre….

Il fronce les sourcils, prêt à s’avancer vers la porte de la salle de bain pour aller s’y appuyer et attendre derrière, il ne sait plus trop que penser. Peut-être a-t-elle envie de profiter de son appartement au retour, sans l’élément Nolan au milieu, il comprends, ça le vexerait même pas en vérité, parce qu’il serait sûrement de même humeur. Du coup il hésite, elle parle de sa chambre, il hoche la tête.
Nan, si elle avait envie d’être peinarde, elle lui aurait dit sans crainte et sans gêne. Il ne sait pas trop quoi faire du coup, les mains dans les poches, il regarde le sol, se gratte l’arrête droite de la mâchoire, soupire, se dit qu’il devrait reprendre la préparation de son sandwich, en faire un second peut-être…

Calculant ça, bras finalement croisé, il fait une moue et se dirige vers la cuisine, histoire de s’occuper en attendant que la jeune femme ne décide de sortir de sa chambre, Nolan ne se fait pas plus de souci que cela, elle doit juste être en plein décalage horaire. Presque parti de la pièce, il en a passé l’encadrement de la porte d’ailleurs, quand la silhouette de la jeune femme attire son regard, d’abord tout à fait…normalement.

--Ah ça y est, t’as décidé de sor..-Un bugue.-Tir.

Nolan aime ce genre de haut échancré, laissant voir le soutien-gorge d’une femme, avec un simple jean. C’est sa tenue préférée, celle qui est la plus simple au monde, au final…mais ce n’est pas cette tenue sous les yeux.

Le t-shirt qu’elle porte révèle qu’elle n’a absolument rien en dessous, il n’a pas vraiment de manche, ni de fine bretelle, mais le haut est couvert, le bas, quant à lui est fermement noué pour dévoiler son ventre mais surtout, se serrer sur sa silhouette. Sur ses hanches, une longue jupe colorée, jouant d’une transparence fluide, sans pour autant faire défaut de pudeur, laissant le regard de Nolan apercevoir ce tatouage…

Tout ça lui colle un silence. Il aime le style décontracté, pas forcément baba crado, hyppie junkie crade, non, juste, des codes vestimentaires simple, décontracté, comme une femme peut avoir dans des étés chauds et qui peut aller marcher dehors pieds nus. Vraiment simple.
Un bon gros silence plus tard…

--Je voulais faire quoi déjà ?

Il sort abruptement de sa contemplation, ne se souvenant plus de ce qu’il avait l’intention de faire avant de voir la démone dans sa tenue, ses pieds nus, il sufirait…juste…de relever ses cheveux dans un chignon un peu…lâche mais c’était déjà…parfait.

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 08 déc. 2016, 13:29

Il bugue littéralement. J’adore cela, il faut que je cache ce foutu sourire. Est-ce qu’il l’a vu ? Je me sens bien, je suis contente qu’il soit là et je profite de ce silence. J’aime son visage, sa fraîcheur. Je me répète souvent, mais sa jeunesse fait du bien. Et contrairement aux cafards, il me comprend, il sait ce que je suis vraiment. Il est plus humaniste que moi, je m’en doute bien, mais je ne peux pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

Je passe derrière lui et regarde ce qu’il faisait dans la cuisine, j’en profite pour mater le cul du crémier.

« Tu te préparais à manger ? »

Je suis une cuisinière par fainéantise. Je déteste me nourrir auprès des humains, alors j’ai tendance à me nourrir pour éviter de combler la faim par de l’Orgone. Et je crois que ma voleuse n’apprécierait pas que je puise dans mes réserves d’Orgone.

« Je déteste me nourrir... »

La lassitude a repris le dessus malgré la présence de Nolan. Je suis fatiguée, il y a beaucoup de bouleversements et j’ai peur de rencontrer Sariel. Je dois le faire, je dois obéir. Va-t-il me voler Caym ? Va-t-il me réduire à l’esclavage ? J’ai peur qu’il me force à forniquer avec des humains pour le servir comme couturière, comme tisseuse d’armure.

« Je parle d’Orgone, j’en ai besoin. Je mange pour ne pas régénérer et abuser de mon Orgone, parce que je déteste ... » Il est trop jeune pour accepter la suite. Je déteste les humains, ils sont sales, fatigants, ils cassent vite et sont moches. Comment se contenter d’un humain quand des Nephilim comme Nolan ou Heru Ur gravitent autour de nous ?


« … enfin, tu vois, j’ai l’impression d’être une catin, une “Marie-couche-toi-là” quand je dois me nourrir. »

Je mords dans mon sandwich avec appétit et relève les yeux sur Nolan. J’attends une réponse de sa part. Je ne sais pas laquelle, je n’ai même pas posé de question. J’ai besoin d’aide et je déteste cela.

« Malgré mon âge, je n’arrive pas me résoudre à coucher avec des humains. Ils ne m’attirent pas. »

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» 12 déc. 2016, 14:33

Nolan pourrait se sentir idiot, mais il n’a pas l’esprit à cela, tout au contraire, il contemple Satsobek et sa tenue, un peu trop attentif aux détails que le tissu réalise sur certaines parties de son corps, plutôt que de remarquer son petit sourire…Il revient à lui, se demandant ce qu’il faisait, toujours dans l’encadrement de la porte, il réfléchit, la cuisine, oui…il avait faim.
Elle passe derrière lui, le voile de sa jupe bouge merveilleusement, attirant son regard sur ses fesses discrètement avant qu’il ne se retourne. Une bonne claque bien physique ne lui ferait pas de mal, il va se contenter d’une mentale pour reprendre ses esprits, entrouvrant les lèvres.

--Heu…ouai. –Sa voix est plus rauque qu’il ne le voudrait l’obligeant alors à se râcler sa gorge dans un toussotement. –ça tombe bien, c’est pour deux, ça te dit ?

Il lui sourit, mais rapidement, il voit de la lassitude sur ses traits, Nolan se demande ce qui lui passe par là tête, il a un air doux, attentif, l’envie de l’enlacer le prends, il se retient, mais il s’imagine bien glisser dans son dos pour la serrer dans ses bras, parce qu’il est content de la voir, qu’elle soit en vie et non pas morte. A-t-elle réussi ? Il ne le sait pas, et ne veut pas le savoir, elle lui dira si elle a envie…
Mais elle lui précise qu’elle n’aime pas se nourrir, il a l’air un peu con, les bras ballants, sa main se pose sur le comptoir, il fait une grimace drôle avec sa bouche, mais rapidement elle éclaire la situation.

Son visage se redresse et il lâche un petit « oh », entre interrogation et gêne, ne sachant pas trop quoi lui répondre, surtout avec la suite. Nolan n’aurait pas cru entendre ce genre de chose de la bouche d’une Nephilim aussi ancienne, et puis encore, il fait une petite moue, inspire un grand coup et sa main dans ses cheveux, il se les ébouriffe et essaye de trouver quoi dire, la laissant manger le sandwich, plutôt satisfait qu’elle se nourrisse de ce qu’il a pu faire.

--Je sais que t’aime pas trop les humains, c’est peut-être ça qui ne t’aide pas ? Est-ce que tu penserais pareil si on pouvait coucher entre nous et avoir de l’orgone ? –Nolan se le demande vraiment, il sait bien qu’elle n’est pas friande des mortels, après tout, pour être une ancienne lieutenant de Caym, elle n’a jamais du apprécier beaucoup les éphémères…-Et oui…ils ne t’attirent pas. –Confirme-t-elle.-Tu les considère peut-être trop peu…c’est pas forcément une bonne chose, sans eux on existerait pas au final.

Nolan pense cela, tous les Nephilim anti-mortel peuvent se la péter, se la jouer, mais ils ne seraient rien sans les mortels. Déjà, il est fort probable que les Originels ne seraient pas descendus pour certain. Ensuite sans mortel, il n’existe pas réellement d’Orgone et à moins de la synthétiser un de ces quatre comme les avancées existant sur le sang synthétique…et bien, y a pas de Nephilim. Il a toujours pensé, franchement, que le démon est vachement plus dépendant du mortel qu’il ne veut l’admettre.

Il lui sourit doucement, le regard bienveillant, en se rapprochant d’elle pour poser sa main dans le creux de son dos et la rapprocher, pas trop, elle mange le sandwich qu’il a préparé et cela lui fait plaisir. Nolan se satisfait de peu, il est inquiet pourtant de ce qu’elle a dit, ce terme de « marie couches-toi là »…

--Enfin si on existerait, mais on serait mortel. –Il fait une petite moue, comme si c’était pas si mal. – Pourquoi tu te compares à une fille légère ? C’est un peu renier ce qu’on est…

Nolan y va doucement, pour essayer de la faire parler, comprendre un peu plus. Ses doigts délaissent sa peau non couverte mais il a toujours ce sourire sur les lèvres, la dévorer du regard vient par vague, mais il pense d’abord à elle et entendre ce qu’elle ressent. Il se demande si avec le temps, les expériences, il finirait par …en avoir marre ? Peut-être…il n’en sait rien, c’est pas un truc auquel il a envie de penser, peut-être qu’il serait comme son père ou … comme personne.

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 17 déc. 2016, 12:45

« Ah ? Tu penses que c’est mon destin d’écarter les cuisses pour récolter de l’Orgone ? »

Je le prends dans mes bras et pose mon visage sur son épaule. Je ne suis pas gentille avec lui. Mais il ne l’est pas avec moi. Ses propos m’ont blessé, il ne me comprend pas. Il n’a rien à se reprocher, je ne me livrerai pas à lui, il ne saura pas tout de moi. Je ne veux pas affronter mes vieux démons, car ils me donnent une excuse, un prétexte pour détester les rats qui pullulent. J’ouvre les yeux et vois ses ignobles rongeurs grouiller dans la ville. Ils montent dans leur bagnole, se dirigent vers leurs entreprises. Je déteste ce monde, je préférerais une monarchie divine. Nos originels seraient nos rois, nous serions leur coure, ils seraient nos serviteurs, les plus méritant seraient leurs esclaves.

« J’aime la luxure Nolan, mais tu découvriras bien assez tôt que les humains ne peuvent pas combler nos désirs. Tu es déjà amoureux d’une Nephilim. »

Caym m’explique qu’il serait bon de le dérouter, qu’il ne se pose pas de question quant à mon pouvoir, quant à ma découverte. S’il parlait trop ce serait ma perte. Je ne cautionne pas cela, mais je dois m’y plier.

« Comment va-t-elle ? »

Je me détourne un peu de lui et rentre dans ma chambre. Je sors avec un de mes dessins. Il représente un petit bracelet. J’écoute ce qu’il me dit sur Margeary. Mais je ne pense pas pouvoir consoler sa solitude. L’avoue-t-il ?

« Et ta source d’Orgone ? »

Je ne le taquine pas vraiment, je le provoque. Il est jeune. Aimer quelqu’un et coucher avec une autre n’est pas simple. Qu’en est-il de Nolan ? Que ressort-il de sa jeunesse passée en Zakaï ? Je n’aime pas l’éducation donnée aux jeunes. Trop humaine, cette éducation ! Ah si je savais ce que certains mijotent, je les rejoindrais.

« Je voulais te ramener quelque chose de Florence. Mais le retour ne s’est passé comme prévu. Voici un bracelet... »

Je me concentre, utilise de l’Orgone et il se détache de la feuille. Il prend vie et lui révèle mon pouvoir. Je suis désolée de jouer avec toi Nolan, mais tu ne dois pas penser que c'est Caym qui a tissé la nuisette tout à l'heure.

« À qui comptes-tu l’offrir ? Ta source d’Orgone ou Margaery ? »

Cette question est clairement un piège que je lui tends.

« Tu m’excuseras, mais faute d’Orgone, si je croise un templier, je ne serais pas seulement mortelle, mais je serais surtout morte, Nolan ! Alors, excuse-moi, mais je dois accepter ma nature et aller écarter les cuisses. »

Mon ton acide brûle mes lèvres. Mon regard colérique l'a défié. J’ai en travers de la gorge ce qu’il m’a dit, même s’il n’y avait pas la moindre méchanceté. Cette colère se tourne contre les humains, leur dégénérescence et ma dépendance de leur Orgone. Il m'a balancé cela en pleine gueule avec sa gentillesse habituelle. Je suis vexée, je me sens insultée d'être réduite à jouer l'humaine et lui, il trouve cela normale. J’attrape les clefs de l’appartement et la voiture et je sors en claquant la porte violemment derrière moi. Je ne veux pas qu'il remarque les larmes dans mes yeux.

Putain, Nolan, réveille-toi ! Je suis une déesse et toi un dieu...
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Humain
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Lucy Hale

Humain

Lucy Hale

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Lucy Hale

» 17 déc. 2016, 13:55

--Quoi?

Les sourcils froncés, le mot plus mimé que réellement prononcé, il ne comprend pas la réponse de Satsobek, alors qu’il ne réalise pas l’avoir blessé. Il n’aurait jamais pensé qu’une Nephilim puisse ainsi se réduire à une récolteuse d’Orgone, elle n’est pas une charmeuse asmodéenne et celles qui le sont ne doivent pas être fâchées de leur rôle. Elle est simplement une démone, qui doit avoir de l’orgone…non ? il ne comprends pas.
Encore moins quand elle le prend dans ses bras. Les femmes…oui oui les femmes. Car avant tout elle reste une créature étrange du sexe opposé avec un caractère changeant et incompréhensible parfois. Un poil myosine pour le sport, Nolan soupire par le nez, essayant de réfléchir à ses paroles.

Il hausse les yeux au ciel à la suite de ses propos, toujours pareil, le jeune homme sent son poil se hérisser quant à ces discours ancestraux, les humains sont faibles, moins biens, ils ne peuvent pas combler nos désirs, bien entendu.

--Parce que les Nephilim le peuvent ? –Et elle fait bien de parler de Margeary par la suite, il n’a pas de nouvelle et n’en cherche pas. Elle en donnerait quand elle en aurait envie, ou jamais. Il la connait. –J’en sais rien et je n’ai pas de source d’orgone particulière.

Il n’est pas dur, au contraire, de cette attitude détachée qu’il arbore le plus souvent, il garde les détails, ne sachant pas trop ce qu’il vient de dire ou de faire pour contrarier la brune. Il n’a pas de nouvelle de Margeary, elle travaille certainement à devenir une guerrière plus que tout autre chose, à moins qu’elle n’ait décidé de se détacher de lui pour ne pas avoir de faiblesse ou ne pas être préoccupée par autre chose, ce dont elle est capable. Il n’en sait rien, et ça le blesserait s’il le savait. Même s’il peut comprendre.

Il passe une main sur son visage, alors qu’elle disparait, il ne sait pas trop ce qu’il a dit et vraiment ça repasse dans ses pensées, pour essayer de chercher. Il ne l’a pas insulté, si elle écarte les cuisses pour exister en tant que démone, lui aussi. Il est plus jeune, ça se recharge plus vite, mais c’est ce qu’ils sont. Il ne comprend pas…
Se retournant sur elle, il observe ce qu’elle fait, détachant un bracelet d’une feuille, ce qui lui fait froncer les sourcils, il ignore le pouvoir de Satsobek, mais elle vient peut-etre de lui montrer, il s’en fiche un peu.

--quoi? C’est pas pour moi ? –Elle offre des cadeaux aux filles de son entourage, pas sûr qu’une femme apprécie le geste. Il secoue la tête. –Mince je trouvais que les pierres bleues allaient bien aller avec mes yeux.

Il tient le bracelet entre ses mains, très féminin, il lui rappelle un bijou ayant appartenu à sa mère, ce qui le fait sourire un peu nostalgique, si elle était encore en vie, il lui aurait offert à elle. POurtant, Satsobek gâche tout en revenant sur un truc…
Il relève la tête, son expression traduit un : t’es sérieuse ?.

--Oh allez Sat… –Mais elle file déjà et il reste comme un con dans le salon, avec le collier. – Chier…

Il soupire, Nolan est contrarié, et il déteste cela. Il ne comprend pas ce qui ne va pas, loin d’imaginer qu’il a blessé l’égo de la démone, tout ce qu’il a fait, c’est dire ce qu’il pense franchement. Pas la peine de repenser cela mille ans, retournant dans la cuisine pour jeter les sandwichs et ranger rapidement, il réunit ses affaires, hésitant sur la fin en regardant le bracelet.
Il n’a personne à qui l’offrir malheureusement, Margeary risque de lui retourner dans la gueule et il n’a pas de « source d’orgone » puisqu’il n’en veut pas et que le jour où il aurait une esclave n’est pas du tout encore arrivé…
Finalement, il le met dans la poche de son jean, tout simplement, il ne l’offrirait certainement pas à n’importe qui, mais il laisse un petit mot.

Ni Margeary, ni une potentielle source d’orgone. [/i)

En s’en allant. Il la reverrait, il ne s’inquiète pas, elle est fâchée à cause d’un truc, mais il ne voit pas quoi. Il y réfléchirait plus tard, jamais, un jour…et si elle fait trop longtemps la tête, c’est lui qui se ramènerait.

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