Fremont Street [Livna]

Les plus anciens casinos de Vegas se situent à Downtown au niveau de la célèbre Fremont Street. Face à la concurrence du Strip, le district s'est reconverti en un quartier d'affaires. Pari réussi puisqu'il regroupe les habitations des «hauts-salaires» de la ville ! De nombreux Nephilim y ont élu domicile.
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Satsobek Anahk

Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 31 août 2016, 19:05

Qu’est-ce qu’elle est drôle ! Sa répartie me désarçonne à chaque fois. Je ne sais pas quoi lui répondre. D’un côté être connu m’indiffère totalement, mais être affiché comme son petit ami m’amuserait beaucoup. Je réalise en sa compagnie combien je me torture. Je me pose beaucoup de questions et cela ne me mène à rien. Je passe mon temps à hésiter. Quand je suis en voyage, je n’hésite jamais, je vais d’un point à un autre sans hésiter. Mais quand il s’agit des relations humaines ou de tout autre chose, je tergiverse sans arrêt. Je ne peux même pas dire que c’est pour faire le bon choix puisqu’au final, je ne fais aucun choix.

L’ordinateur par exemple, j’ai laissé Chris choisir. Je la regarde et reste silencieux. Mais quand elle me demande si elle devrait écrire que je ne suis qu’un paumé qu’elle aide, j’avoue que j’ai un regard assez noir sur moi-même. D’ailleurs, elle ne m’a jamais traité de paumé. Mais c’est comme cela que je me considère en l’instant.

Encore une fois, je reste silencieux et elle me montre son téléphone portable. Cette proximité me plaît et je n’ose rien. Foutu timidité ? Non ce n’est pas de la timidité, c’est un défaut de choix. La vie me roule dessus et je la suis depuis que je suis à Vegas. Je la regarde elle, à peine son portable. Je n’ai pas eu besoin de lire plus d’un commentaire ou deux pour comprendre. Je suis indécis, pas stupide.

Alors que j’allais me mettre des baffes pour mon comportement, elle me répond avec un sourire qui fait grimper dans les tours mon palpitant. Aussitôt cette malice a disparu. Son visage est redevenu amical, simple, presque transparent.

Mon coeur et la tension montant, la douleur a ma main se ravive et me donne de nouveau un coup de fouet. Je réagis à son propos.

— Eh ! Mais vous trichez là ! Non seulement vous ne répondez pas à ma question, mais en plus vous m’interrogez. C’est trop facile !

Je souris à mon tour, porté par l’adrénaline peut-être, j’ajoute :

— C’est sûr que vous êtes magnifique. Je ne risque pas de vous oublier. Mais non vous n’êtes pas « juste une magnifique créature ». Vous êtes clairement plus complexe.

Me voilà à répéter bêtement ses mots. Je porte un regard sur le téléphone et remarque que la liste des commentaires s’allongent sans cesse.

— Je pense qu’on va les laisser gamberger, un moment.

Le taxi nous dépose. Je paie évidemment, mais par un mauvais réflexe, je saisis la poignée de porte avec ma main blessée, ce qui me fait terriblement mal. Je serre les dents à m’en briser les molaires, mais je résiste. Je sors le premier et lui tiens la porte ouverte.

Je lutte pour que mon regard ne se perde pas sur ses courbes. C’est si difficile que je ferme les yeux une seconde. Mais c’est ma vie qui défile devant mes yeux. Je réalise que je ne l’aime plus depuis mon arrivée à Vegas. Quelque chose ne va pas dans ma vie. J’inspire et décide de prendre le taureau par les cornes, ou plutôt la demoiselle par la taille. Je place ma main dans son dos, rien de possessif, rien de vulgaire, mais juste ce qu’il faut pour le paparazzi assis à l’arrêt de bus qui cache maladroitement son appareil photo.

— La paparazzi à l’arrêt de bus… Il n’y a pas de pare-soleil, c’est une ligne qui ne fonctionne que la nuit.

En journée l’arrêt se trouve un peu plus haut, sous le porche du casino. Mais cela n’a pas vraiment d’importance, si ce n’est que c’est ce qui m’a permis de le démasquer. Après tout, qui irait attendre en plein soleil un bus qui n’arrivera qu’à la nuit tomber. Il sera mort et desséché avant l’arrivée du bus, surtout avec son crâne dégarni. Gare aux coups de soleil !

— J’espère qu’il ne va pas rater le cliché de ma main dans votre dos.

On entre dans le Starbuck et commence le moment de la file d’attente. Du moins en théorie. A cette heure-ci, il n’y a pas grand monde, si bien qu’on se retrouve avec nos commandes.

— Il y a une galerie marchande, vous voulez boire votre café sur …

Je m’interromps ! Kayden, bon sang ! Prend des décisions, un peu !

— Ce sera à emporter. Marchons plutôt ! Vous m’arrêtez quand une boutique vous plait !

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Livna Jones

Livna Jones

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Livna Jones

» 31 août 2016, 19:05

Cet humain m’amuse, il n’est pas le premier à se comporter de la sorte en ma présence, mais il y a quelque chose de différent en lui. Bien sûr, ma beauté ne le laisse pas insensible, mais elle n’explique pas tout. Je sais qu’il pourrait être plus intrépide, plus primal dans son comportement. Il n’est pas de ces humains qui ont abandonné une part de leur virilité, histoire de satisfaire une image de l’homme moderne. Cette créature qui sous prétexte de respecter les femmes devient schizophrène ne sachant plus comment agir à notre encontre. Ce que je pense percevoir, chez Kayden se rapproche plus d’un malaise concernant tout type de relation sociale. Mais pour moi, il fait des efforts, subjugué par tout mon être.

Je laisse éclater un rire amusé devant sa remarque. Bien sûr que je ne lui ai pas répondu, je me dois de garder une part de mystère. Et puis n’est-ce pas l’apanage des femmes de se comporter ainsi, surtout lorsqu’on se sait désirée. Mon rire se fait sourire, le chauffeur de taxi tient bien son rôle, ne s’intéressant nullement à ce qui se passe à l’arrière de son véhicule. Toutes ses pensées, sont concentrées sur l’ordre que je lui ai donné et rien d’autre. Je laisse Kayden lire les tweets et autres commentaires, je m’en suis lassée. Je dois reconnaitre que même si cette effervescence médiatique me permet de me rassurer, elle finit toujours par me laisser perplexe. Nous arrivons à notre destination, en véritable gentil homme, il m’ouvre la porte et me la tien. Je le laisse payer, constatant que sa main le lance toujours. J’en suis presque désolée pour lui, presque seulement.

Lorsqu’il me met la main au creux de mes hanches, je soulève un sourcil surprise, mais nullement dérangée. Il m’explique la raison, un paparazzi peu discret, du moins pour celui qui sait où regarder. Je fais une légère moue devant son explication, puis me décide à jouer le jeu, déposant un baisé rapide sur ses lèvres. Avant de lui chuchoter de quoi le faire réfléchir.


… « Si seulement, ton geste avait été fait sans autre raison que ton désir » …

Nous entrons dans le Starbuck, il semble décider à prendre les commandes, mais de l’hésitation est encore perceptible dans son attitude. Il se décide enfin, je suis le mouvement, récupérant mon café et le suivant à la recherche d’une boutique. Je ne suis pas d’humeur à parcourir ses dernières, mais je sais que dès que je vais y mettre le pied, mon humeur changera. Mais je vais continuer de jouer avec lui, lui causer quelques troubles. Je passe mon bras sous le sien, me rapprochant de lui, laissant juste l’épaisseur de nos vêtements séparer nos corps.

… « Je connais une petite boutique, on n’y sera pas dérangé et dans laquelle je pourrais te faire un défilé. » …

Le ton de ma voix, mon regard, n’ont rien d’innocent, tout comme le sourire que j’aborde, un mélange d’espièglerie et de timidité. Je ne suis pas une personne timide, bien au contraire, mais avec Kayden, j’aime jouer sur les divers tableaux qu’offre ma féminité. Je me mets donc en route, offrant au paparazzi les photos qu’il attend. La boutique n’est pas très loin, quelques minutes tout au plus. Je pense que son expression sera amusante, lorsqu’il se rendra compte qu’elle ne vend que de la lingerie. On emprunte une ruelle, nous éloignant des axes principaux, le paparazzi nous a perdus et cela m’arrange quelque peu. Lorsque l’on arrive devant le magasin, je laisse à Kayden le temps d’apprécier la vitrine dans laquelle sont exposés des ensembles délicats, créés dans le seul but de sublimer le corps de la femme. Il n’y a rien de vulgaire ou de trop sexy, certaines choses se doivent d’être cachées aux yeux du publique. Je pousse la porte, comme si je rentrais chez moi, d’ailleurs je suis partout chez moi, du moins dans le monde des humains. Je suis accueilli par Julie, vendeuse et modèle pour les créations de son frère. Cette jeune femme est ce que l’on peut appeler une rousse incendiaire. Elle n’est pas voluptueuse, mais son regard, la manière dont elle se tient à de quoi mettre le feu à la libido de bien des hommes. Julie me chuchote quelques mots à l’oreille apercevant Kayden, avec un petit sourire entendu. J’ai fait la connaissance du couple lors d’une soirée libertine, durant laquelle j’ai pu apprécier les créations d’Armand, le frère de Julie. Ils connaissent mes gouts pour le jeu.

… « Kayden, je te laisse choisir les ensembles que tu voudras me voir porter, à moins que tu ne laisses cela à Julie, pendant qu’on va s’installer dans le salon d’essayage » …

Il est clair que je m’amuse, mais pas un jeu dont le but serait de me moquer de lui. Il s’agit là d’un jeu bien moins sournois, qui va me permettre de le tester et voir si notre rencontre pourrait aller plus loin qu’un instant éphémère, un mirage dans sa vie.

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 31 août 2016, 19:06

Je pensais bien l’impressionner de la façon dont j’avais repéré ce paparazzi. Je ne l’avais pas fait pour obtenir une récompense, mais bien dans le but qu’elle m’admire un peu plus. Je n’avais pas envie de rester ce petit gringalet, pas sûr de lui. Sa réaction m’abasourdit. Elle dépose ses lèvres sur les miennes. Le baiser est furtif, mais ma température corporelle aurait fait exploser n’importe quel thermomètre.

Elle n’a pas eu ce geste pour me remercier, mais pour entrer dans mon jeu. Je me retrouve pris à mon propre jeu et ne peux que me laisser esquisser un petit sourire. Il s’efface à la phrase suivante. Elle joue mon jeu ou regrette que je joue un jeu. Je suis perdu. Cette femme souffle si bien le chaud, que lorsqu’elle ne le fait pas, j’ai le sentiment qu’elle souffle le froid. À cet instant, je serais incapable de vous dire où j’habite.

Je repasse du pôle Nord au désert de Mojave quand elle prend mon bras et se colle à moi. Du haut de ma maladive naïveté, j’imagine qu’un paparazzi nous suit. Malgré cela, je suis totalement perdu. J’oublie d’en boire mon café. Elle me propose de nous rendre dans une boutique où elle pourra me faire un défilé. Je suis surpris, je lui jette un coup d’œil.

Elle me trompe totalement, car j’ai vraiment cru déceler un voile de timidité dans son sourire. Cela me redonne un soupçon de confiance en moi, mais tout disparait quand je découvre la boutique.

La vitrine m’interpelle et bêtement, je jette un coup d’œil à droite et à gauche pour savoir où est passé le photographe. Il a disparu. Je regarde enfin la boutique. Était-elle sérieuse en parlant de défilé ? Ce serait trop beau pour être vrai. Vu son aplomb, je dirais oui. Mais ce sourire timide, ce n’était pas de la comédie, si ? Perdu, je le répète, je suis perdu.

Cette femme me fait tourner la tête. Je ne suis pas du genre à tomber amoureux en une heure face à de jolies courbes ou à la répartie aussi affutée soit-elle. Mais jamais je n’ai eu aussi chaud. À croire qu’on a versé de la vodka dans mon café.

Je sauve l’honneur en faisant le premier pas pour pousser la porte de la boutique. Elle me présente Julie, une femme dont j’aurais trouvé le regard assez ravageur en temps normal. Mais son charisme est totalement occulté par Livna.

— Kayden, je te laisse choisir les ensembles que tu voudras me voir porter, à moins que tu ne laisses cela à Julie, pendant qu’on va s’installer dans le salon d’essayage.

Chacune des créations d’Armand déborde de finesse et d’élégance. Une sélection ne leur rendrait pas hommage. Derrière son comptoir, Julie semble amusée et tend une main en direction du salon d’essayage.

— Si c’est moi qui choisis, vous risquez de toutes les essayer...

Je ne sais pas pourquoi ces mots m’ont échappé. Je pose ma main machinalement sur le comptoir et laisse échapper une grimace de douleur. Je pourrais prétendre que je ne souhaite pas accompagner Livna dans le salon d’essayage pour des raisons de galanterie. Ce serait un honteux mensonge. En réalité, j’ai déjà repéré deux ensembles que j’aimerais la voir porter. Mais aurais-je ce courage ?

Devant mon hésitation, Julie va retourner un panneau sur la porte, indiquant ainsi être temporairement fermée. Le tour de clé qu’elle effectue me confirme cette impression. De nouveau, je sens mon pouls s’accélérer et la douleur dans ma main s’attise.

— Je vais choisir, mais je vais demander à Julie de m’aider, si tu veux bien.

Je ne m’en suis pas rendu compte être passé au tutoiement. Je la laisse disparaitre et aussitôt je soupire.

— Difficile de rester de marbre, n’est-ce pas ? me demande Julie.
— Entre ces créations et Livna, oui, c’est le moins qu’on puisse dire. Rassurez-moi, vous avez un défibrillateur dans la boutique ?


Julie rit et me pose la question qui tue.

— J’ai bien peur qu’il nous ait lâché la semaine dernière. Quel style préférez-vous ?
— Quel style, je préfère ?
Je répète sa question. Répéter est devenu ma spécialité.

Je prends quelques secondes non sans me maudire de ne pas choisir plus rapidement.

— J’aime beaucoup deux de vos styles. Je désigne un premier ensemble deux-pièces blancs. Mais ma main me faisant mal Julie pense que je pointe la lingerie.

— Non, je pensais à cette broderie.
— Étonnant…
— Vous pensez que cela ne lui plaira pas ? demandais-je déjà inquiet.
— Oh non ! Peu importe votre choix. Livna veut simplement mieux vous connaitre. Elle aime jouer, elle ne veut pas vous piéger. En fait, je suis surprise que vous fassiez la différence entre la dentelle et la broderie.


Je souris, l’avantage des voyages, c’est que cela cultive. Julie choisit trois ensembles brodés. Trois… Et moi qui espérais aussi qu’elle porterait un de ses corsets.

— Et ensuite, ce corset, c’est cela ?

Je cligne des yeux vers Julie.

— Je fais ce métier depuis quelque temps, j’ai vu votre regard.

Vaincu, j’avoue.

— Oui j’aime beaucoup leur matière. Mais en fait, je préfère celui-là, mais…
— Mais ?
— Mais je verrais sa poitrine, je ne veux pas lui imposer…
— Vous n’imposerez jamais rien à Livna.
— Oui, je… C’est la première fois que je viens dans une telle boutique. Mais ce serait assez impoli de… enfin, elle pourrait le porter avec un jean, par-dessus une chemise blanche.


Julie rigole et prend les deux corsets. Le noir brillant qui couvre aussi la poitrine et le pourpre si agréable au toucher qui ne maintient que la taille et ne couvre nullement sa poitrine. On rejoint alors Livna. Seul un fin rideau me sépare d’elle. Je découvre ses jambes nues sous le rideau et déjà mon cœur reprend son rythme infernal.

Mais Julie enfonce le clou.

— Dis donc Livna, où as-tu trouvé ce jeune homme ?

Elle entrouvre le rideau, alors je détourne le regard vers un miroir. Elle poursuit :

— Il a bon gout et il s’y connait drôlement. Tu sais qu’il a proposé ce corset avec un jean et par-dessus une chemise blanche. C’est exactement comme cela qu’Armand l’avait dessiné.

Je la regarde étrangement. A-t-elle menti pour lui recommander de me le présenter de la sorte ? A-t-elle voulu lui vanter mes louanges ?

— Qui est Armand ? demandé-je, curieux
— Mon frère, ce sont ses créations. Je l’assiste, comme modèle, vendeuse, mais aussi couturière.

Je deviens fébrile… Livna va bientôt être prête.

— Asseyez-vous sur ce fauteuil…

Sa proposition s'accompagne du geste. Julie me désigne un fauteuil, style Louis-Philippe.

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Livna Jones

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Livna Jones

» 31 août 2016, 19:06

Lorsque j’entends sa phrase, je me retourne légèrement vers lui un sourire amusé aux lèvres. Je le sens gêné, mais peu d’hommes se sentiraient à leur place dans cette boutique. Au moins, il n’essayait pas de se faire passer pour celui qu’il n’était pas, assumant d’une certaine manière sa nature. Je le laisse aux mains de Julie, je sais que la jeune femme sera le conseillé, le guider. Derrière le rideau qui nous sépare, je laisse apparaitre un sourire bien moins timide, plus prédateur. Kayden pourrait bien être une source d’ogone des plus agréables. Je ne peux cacher que je sens une certaine impatience, quel goût peut-il bien avoir, je sens en lui plusieurs saveurs. Mais je dois me contrôler, il ne faudrait pas que je le pousse trop loin et lui fasse peur.

Lorsque Julie entre-ouvre le rideau pour ma passer les choix de mon cavalier, elle laisse entendre quelques compliments. Ainsi Kayden est aussi sensible que je le pensais, quant aux tenues, elles ne me laissent pas insensibles. Si j’étais un félin, je pourrais en ronronner de plaisir. Julie sourie, complice devant ma réaction, je peux voir son désir naitre dans ce regard qu’elle pose sur moi. La jeune femme et son frère font partis d’un cercle libertin que je fréquente tout comme quelques autres Néphilims. Ils ne connaissent pas ma nature, mais partage avec moi mes gouts pour certains plaisirs. D’ailleurs lorsque je récupère les tenues, je lui caresse délicatement sa main. J’ai oublié de vous dire, qu’elle était sous l’effet de mon don, tout comme son frère, amants et servants dévoués. Elle me laisse, retourne s’occupé de Kayden, l’installant dans un fauteuil confortable, avant de se placer derrière lui, les mains délicatement posées sur ses épaules. Elle aussi est fébrile, attendant le défilé, avec autant d’impatience que le jeune homme. Je prends mon temps pour choisir la tenue que je vais porter en premier. La plus sage serait de mise, si sage pouvait définir les œuvres d’Armand. J’enfile le premier corset, son noir est profond, mais accroche la lumières comme un diamant. J’aime la sensation qu’il me procure, moulant mon torse et mettant en valeur ma poitrine. Je passe mes mains dans mes cheveux, leur donnant un air un peu plus sauvage, libre.

Lorsque j’apparais, mon regard et quelque peu timide, tout comme le sourire que j’abord. Mais mon comportement, ma démarche elle, est assurée, séductrice. Pieds nus, je danse presque me dirigeant vers Kayden. Mon regard se pose d’abord dans celui de Julie, avant de se poser sur Kayden. Je m’arrête à portée de mains, avant de passer les miennes sur le corset, appréciant la matière de ce dernier. Je me penche légèrement vers lui, posant une main sur sa cuisse, plongeant mon regard dans le sien. Puis je lui chuchote quelques mots,


… « Julie a raison, tu as très bon goût, comment me trouve tu, suis-je aussi belle que tu l’imaginais ? » …

avant de me détourner de lui, lui offrant mon dos et la vue sur mes fesses, relevant mes cheveux. Ma démarche fait onduler mes hanches. Avant de disparaitre derrière le rideau, je me tourne vers lui un sourire bien moins timide que tous ceux que j’avais pu lui faire. Lorsque j’enfile le deuxième choix, je dois reconnaitre que Kayden a vraiment bon gout. Ce corset, mettait ma poitrine en valeur, tout en étant des plus confortables. Dans cette tenue, je me sentais bien plus lubrique, est ce que Kayden l’avait choisi en espérant ce résultat. Il ne me semblait pas être ce genre de personne, mais sa timidité à mon encontre, son indécision quant à sa manière de se comporter, pouvait en être la cause. Quoiqu’il en soit il allait devoir assumer.

C’était une tout autre Livna qui apparut, par rapport au premier passage. J’étais l’incarnation de désir physique, dans le passé certains m’avaient comparé à une succube, une putain des enfers, on pouvait dire qu’à cet instant, j’en étais l’incarnation. Mais ne voulant pas effrayer Kayden, je gardais une lueur d’amusement dans mon regard et non de lubricité. Tout cela était un jeu et j’allais lui laisser le choix de la finalité de ce dernier. Ma démarche tout en séduction, ondulant sur la musique silencieuse du désir, je m’avançais toute mon attention portée vers lui. Même si je ne possédais pas le don d’empathie des Vestales ou celui des Asmodéens, je pouvais percevoir le désir naitre chez Julie, mais celle-ci ne m’intéressez pas. Je savais qu’elle ne ferait rien sans que je lui en donne l’ordre, ce qui devait la mettre au supplice. Je dois dire que cette idée, ne me laissait pas indifférente et alimentait le désir qui chauffait mes reins. Tout comme pour le premier défilé, je vins me placer devant lui à portée de main, cette fois-ci ce fut mes deux mains qui vinrent se poser sur ses cuisses, lui permettant de plonger son regard sur mes seins.


… « J’aime la sensation de ce corset sur ma peau, c’en est presque charnel. Armand est vraiment doué pour exacerber la féminité de celles qui portent ses œuvres. Tu en pense quoi ? » …

Tout en disant cela, je lui offrais les opportunités qu’un homme pourrait désirer, mon corps était à sa portée. Mais celles-ci pouvaient disparaître à tout moment, pour qui sait ne jamais réapparaître.

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 31 août 2016, 19:07

Les secondes s’égrainent une à une au rythme d’une ancienne horloge napoléonienne. Attendant avec grande fébrilité Livna, je découvre de mon siège la décoration du salon d’essayage. De nombreux meubles d’époques habillent la pièce avec le même raffinement que les créations d’Armand. La plupart de ces meubles semblent d’époque.

Angoissé, impatient, je pose mes mains sur mes cuisses pour empêcher mes jambes de danser la gigue. À ce moment précis, une main saisit le rideau et une intense chaleur m’envahit. Je suis bercé entre le désir et la crainte de la découvrir. Le rideau s’ouvre en me faisant comprendre qu’on peut ressentir ces deux sentiments en même temps.

— Julie a raison, tu as très bon goût, comment me trouve tu, suis-je aussi belle que tu l’imaginais ?

Sans doute qu’un homme d’expérience aurait eu la répartie de lancer une belle éloge, de la flatter d’un joli compliment. Avec le recul, il se dégage une telle beauté de Livna que les éloges ne manquent pas. Mais la timidité me prive de toute réponse. Pas un seul mot ne s’échappe de mes lèvres, figées par sa beauté.

Alors qu’elle se change, je réfléchis à tous les compliments que j’aurais pu sortir. Je m’en veux. Je l’imagine de nouveau sa main sur ma cuisse. Ces courbes sont tout simplement parfaites et le corset les met en valeur. J’ai admiré ses fesses oscillées au rythme de son déhanché. Même là, je n’ai pas pu lui offrir un compliment.

— Pourquoi, je n’ai rien dit ?
— Subjugué ?
me demande Julie.
— Trop timide… » je réponds, convaincu que cette timidité va briser toute chance de “sortir avec Livna”.

Les jambes de Livna se lèvent une seconde, elle se change de nouveau. J’imaginais naïvement qu’elle allait sortir avec un jean et une chemise, le corset par dessus. Mais, Julie ne lui a rien donné. Je réalise alors le spectacle qu’elle va m’offrir. Je commence à me sentir à l’étroit dans ce siège, je danse un peu d’une fesse à l’autre et croise les jambes pour cacher les raisons de mon inconfort.

Les mains de Julie se montre alors plus fermes sur mes épaules. Elle se penche et me souffle à l’oreille que ce n’est pas très viril. La vexation me frappe, ma main me fait toujours mal, mais les mots de Julie encore plus, parce qu’elle a raison. Je me réinstalle correctement, me promettant ^de ne pas raté cette seconde chance.

Seulement quand elle sort, je découvre une véritable succube à laquelle je vendrais mon âme sans hésiter. Je me souviens de ce livre Succubus Blues. Dans le premier chapitre, un geek vend cinquante années de sa vie pour coucher avec son fantasme sexuel. Je le trouvais bien stupide, jusqu’à cette seconde. Je me pensais gentleman, ce genre d’homme qui regarde les femmes dans les yeux. Mais à cette seconde, mes yeux parcourent toute la silhouette de Livna, oubliant un instant qu’elle avait un aussi beau visage.

La puissance de son regard se rappelle à moi quand elle pose ses deux mains sur mes cuisses. Elle m’offre toujours une vue imprenable sur ses courbes et sa splendide poitrine. Encore une fois je restais silencieux. Elle prit la parole. Je devais la décevoir à être si silencieux. Je m’en voulais.

— J’aime la sensation de ce corset sur ma peau, c’en est presque charnel. Armand est vraiment doué pour exacerber la féminité de celles qui portent ses œuvres. Tu en penses quoi ?

Comme je ne saurais rendre hommage à sa beauté, je laisse mes doigts filer le long de son corset. LA douceur est exceptionnelle, les qualificatifs qu’elle a choisis sont parfaits.

— Charnel, c’est le mot...

À aucun moment, ma main ne viendra toucher sa peau, mes doigts ont caressé le corset et elle a parfaitement raison. J’ai le sentiment de toucher une perfection charnelle. Je continue ce léger va-et-vient, pour qu’elle ne se sauve pas avant la fin de ma phrase.

— Mais même si le talent d’Armand est indéniable, c’est toi qui exacerbe la qualité de ses créations. Je...

Je n’ai plus un seul mot à prononcer, je suis perdu, mes mains se sont reposées sur les accoudoirs du fauteuil. Elles m’aident à me redresser même si la distance est si proche que j’en ai des bouffées de chaleur. Mais je parviens à déposer un chaste baiser sur ses lèvres.

— Ce geste n’a pas d’autres raisons que mon désir…

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Livna Jones

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Livna Jones

» 31 août 2016, 19:07

Je sens son trouble, comment pourrait-il en être autrement, quel homme resterait de marbre devant moi. Même un saint ne pourrait me regarder sans éprouver le moindre désir. Je me rappel de ce saint homme qui s’était flagellé à en perdre connaissance, pour chasser les pensées impures que mon corps lui avait susurré. Dieu a créer les hommes fragiles, avec un instinct de reproduction, mais lorsqu’ils laissent parler ce dernier il les punit. Mais arrêtons de parler de Dieu, actuellement je serais plutôt la fille du Diable. Lorsqu’il pose ses mains sur le corset, je ressens l’excitation me gagner, va-t-il aller plus loin, ou bien fera t il marche arrière. La réponse ne tarde pas à arriver, lorsqu’il repose ses mains sur les accoudoirs, je lui crierais dessus, si je n’avais pas appris à me contrôler. Ses paroles sonnent vides, mais lorsque ses lèvres viennent toucher les miennes, je ressens quelque chose d’incroyable. Je reste interdite, l’espace d’une seconde, surprise. Il doit considérer ma réaction comme le résultat de son baiser, un geste auquel je ne m’attendais pas. Je n’ai jamais ressenti une Ogone aussi pur, un concentré d’énergie. Qui est il, qu’est il ? Un humain assurément, mais aucun humain ne possède une telle énergie. Il en faut peu pour que je lui saute dessus, afin de m’abreuver à cette force. Mais je ne suis pas un animal, une créature démoniaque.

Je me redresse, même si je désire gouter de nouveau à son Ogone, cette énergie parcoure déjà mon corps. Je sens qu’il pourrait être dangereux de laisser mes appétits prendre le dessus. Je décide de continuer à souffler le chaud et le froid, à jouer ce jeu auquel je me livre avec lui. Mais il est certains, que je ne le laisserais pas m’échapper.


… « Un baiser bien chaste, s’il est à l’image de ton désir je te plains et me demande si tu mérites ce que je t’ai offert » …

Me redressant, je fais un signe à Julie, qui n’attendait que cela. Je l’embrasse avec toute la passion et le désir qu’a réveillé en moi, l’aperçut de l’Ogone de Kayden. Celle que j’aspire de Julie, me parait bien fade et je la repousse, ce n’est pas elle que je désire. Le regard de Julie pourrait me peinait, si jamais j’étais une douce créature sensible. Mais il y a bien longtemps que l’état d’âme des humains ne m’atteint plus, sinon comment pourrais-je me comporter de la sorte. Oui, je suis une salope, une catin de l’enfer, une garce sans cœur, mais mes reins sont brulants et je m’offre sans retenu ou limite à celui ou celle qui sait me séduire. Kayden aurait pu faire partit de ses chanceux, en qui je ne voie pas qu’une poire pour la soif. Sans son Ogone si particulier, j’aurais surement arrêté le jeu et l’aurait abandonné tel un chien sur la route.

… « Je ne sais pas ce qui te retient Kayden, mais à force d’hésiter tu vas rater ta chance et rester sur le bord de la route. Je n’ai que faire d’un désir retenu, hésitant, que dois-je faire pour que tu veuille répondre au mien » …

Il ne manquerait qu’une musique larmoyante, sur un décor d’automne et que je fasse couler quelques larmes pour que la scène soit bouleversante. Mais je ne suis pas de celles qui supplient, qui pleurent pour attirer un homme. Je pourrais le contraindre, mais cela briserait tout. S’il me désire, il n’a qu’à agir, comme un homme et non comme une midinette. Que ce siècle peut se montrer désolant, avec ses hommes castrés par leur désir de se conformer à l’image de l’adolescent qui fait fantasmer toute ces vieilles grues qui dictent les codes de la société. Le soit disant féminisme doit être la création de Dieu, une société asexuée, où exprimer son désir, sa passion pour un homme devient un crime. Je suis certaine que les deux voyous à qui je dois ma rencontre avec Kayden aurait été plus amusants. Pourquoi cet homme, qui possède une Ogone si forte, n’est pas à l’image de celle-ci. Se pourrait-il que derrière ce visage, ce cache un Templier ou un quelconque fidèle de Dieu, ayant peur de son désir. La frustration est perceptible dans le ton de ma voix sur mes derniers mots. S’il ne peut répondre à mon désir, que par de chastes baisers, autant que le livrer aux Asmodéens. Il fera une bonne source de puissance pour leurs forges et cela les rendraient redevable d’une certaine manière. Mais, je lui laisse encore une chance de me prouver que je n’ai pas perdu mon temps avec lui. Pour lui, j’ai frustré Julie et même si cela ne me fait aucune peine, je n’en suis pas moins contrariée, et frustration et contrariété n’ont jamais fait bon ménage chez moi. Je ne suis pas une femme patiente et qui accepte facilement le refus surtout d’un humain. J’en ai tué, brisé leur vie pour moins que cela, si j’apparais comme une femme plutôt gentille et agréable, le démon n’est pas loin, les siècles l’ont juste adoucis.

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Satsobek Anahk

Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 07 sept. 2016, 19:48

Je pensais marquer le coup avec cette petite phrase, mais je me rends bien compte que je la vexe profondément. Elle a d’abord eu un étrange mouvement de recul, mais j’ai surtout remarqué son regard intrigué. Loin de mettre cela sur l’Orgone que je dégage, je me trompe en imaginant que ma médiocre réaction est la seule cause de son étonnement.

Elle n’a pas tort. Est-ce que je mérite ce qu’elle m’a offert ? Je suis face à une vedette reconnue, bien des hommes souhaiteraient être à ma place et je ne réponds que par un chaste baiser. J’allais dire quelque chose, alors que je ferais mieux d’agir, mais passons. Elle fait un signe à Julie et l’embrasse à pleine bouche. Je suis sans doute écarlate.

— Je ne sais pas ce qui te retient Kayden, mais à force d’hésiter tu vas rater ta chance et rester sur le bord de la route. Je n’ai que faire d’un désir retenu, hésitant, que dois-je faire pour que tu veuilles répondre au mien.

Je ne sais pas quoi répondre. Je me lève en restant hésitant. Je me suis toujours demandé quelle serait la première femme avec laquelle je coucherais et il y en aura deux. Pour une première ! Ma main glissa dans les cheveux de Livna, alors que Julie passait derrière moi pour défaire la ceinture de mon pantalon. Une étrange image me traversa l’esprit. Je me voyais attraper les cheveux de Livna, pour la retourner et me saisir d’elle sans ménagement.

Je clignais des yeux, inconscient que notre contact était en train de lui offrir une très petite, mais extrêmement puissante dose d’Orgone, une forme concentrée en fait. J’allais l’embrasser avec la même ferveur que Julie quand cette dernière me retira mon teeshirt et nous priva de ce baiser. Ma main glissa sur les fesses de Livna, je bougeais trop lentement, j’allais l’agacer. Mais la peur de la perdre, le mouvement d’impatience qu’elle sembla avoir me fit peur. Ma main se referma sur ses fesses et je réussis à me faire mal. Mais je ne lâchais pas prise, je la plaquai contre moi. Le contact de ses seins sur mon torse m’électrisa, j’attrapais ses lèvres pour l’embrasser. Un feu irradiait en moi. Loin d’être expérimenté en baiser, je fis un pas vers elle tout en la soulevant.

Je ne suis peut-être pas un expert en jeu de l’amour, mais je suis bien bâti pour un humain, je la soulève sans difficulté.

— Ah ! enfin ! s’exclame Julie

Mais je ne l’ai pas entendu. Je n’avais pas remarqué la glace derrière Livna, et je la plaquai contre avec force.

— Désolé !

Oui, je n’aurais pas dû m’excuser. Mais ce genre de pulsions, ce genre de passions me sont totalement inconnus. Pour moi, l’Amour, c’est à la papa maman, dans le lit.

Je ne sais pas comment s’est débrouillée Julie, mais je me retrouve nu avec la plus belle femme que je n’ai jamais vue de ma vie dans mes bras. Pour parfaire cette photo, elle est quasiment nue. Elle ne porte qu’un corset ne couvrant même pas sa poitrine. Je la soulève plus haut encore, ignorant la douleur qui déchire ma main. J’embrasse ses seins, toujours inconscient que mon Orgone va lui faire tourner de l’oeil. Il est si concentré qu’elle pourrait bien être obligée d’en consommer un peu pour ralentir son rythme cardiaque.

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Livna Jones

Livna Jones

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Livna Jones

» 21 sept. 2016, 18:29

Il semblerait que mes mots, l’aient fait réagie, quelle passion et que dire de son ogone. Ce dernier est tellement pure, concentré que je sens son effet parcourir mon corps hors de ma volonté. Par chance pour Kayden, c’est lui qui a pris l’initiative car sous l’effet de son ogone, j’aurais pu le briser telle une poupée. Ce n’est pas le seul effet, toutes les petites imperfections, que peut avoir mon corps, disparaissent, je n’ai jamais été aussi belle et charismatique qu’à cet instant. Mais je ne suis pas si jeune que je ne parvienne pas à garder le contrôle. De plus, je suis la fille d’un originelle, une néphilim de deuxième génération, ma puissance n’est pas si facile à déborder. Malgré tout, je ne peux empêcher mon regard de s’enflammer d’une lueur bleue. Heureusement pour moi, il ne peut voir mon regard à cet instant. Tout ce qu’il peut ressentir de ma part et le léger hoquet et le frisson qui parcoure mon corps. Mais ces réactions peuvent être dues à ma surprise et au désir auquel il vient de répondre.

Julie mais la main à la pâte si on peut dire. Elle aide Kayden à se débarrasser de ce qui me sépare de ce que je désire. Mon jeune ami, prend l’initiative, je sens qu’il n’est pas des plus expérimenté. Ceci expliquerait son comportement jusqu’à présent. Pourtant il est plutôt beau garçon, nombreuses devaient être celles qui lui avait fait des avances. Lorsqu’il me plaque contre le miroir, je ressens la fougue qui l’habite. Si j’avais été humaine, plus fragile, le choc aurait été plus ressentit, sans parler de l’ogone qui circule dans mon corps. Lorsqu’il se met à embrasse mes seins, je ne peux qu’exprimer mon plaisir, en laissant échapper un léger gémissement. Son ogone va me rendre folle, et renforce mes ressentit. L’impatience me gagne, j’en veux plus, je veux qu’il se lâche, qu’il se libère de ses chaines. Avec l’ogone qui circule dans mon corps, la puissance de celui dont je m’abreuve, mon pouvoir risque de gagner en puissance. Je le sais et le retient, lui qui désire s’exprimer, mais je ne peux l’empêcher de renforcer mes paroles.


« Ne te retiens pas, libère toi »

Dans un dernier chuchotement, je laisse ma nature lubrique se réveiller, prendre le dessus. Je lui mordille l’oreille, la lèche. Je suis affamée, alors que son ogone me rassasie, je désir le voir aller jusqu’au bout. Toute ma lubricité est présente lorsque je lui ordonne de me prendre, de me baiser. Je veux sentir, ressentir tout son désir.

Julie ressent mon désir, je la voie vouloir me toucher, son regard est empli de désir, comment lui en vouloir, l’ogone de Kayden fait de moi l’incarnation de la luxure, ma beauté, mon charisme doit être à son apogée. Mais je ne veux partager cet instant avec personne, il est mien et moi seule en profitera. Le regard que je lui lance, suffit à la refroidir, il est l’incarnation du démon que je suis. Elle s’éloigne, me laissant seule avec mon amant.

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Satsobek Anahk

Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 22 sept. 2016, 22:07

Elle ferme les yeux, se cambre en arrière portant à mes lèvres des seins d’une incroyable perfection. Jamais une telle situation ne s’était présentée à moi, même dans mes plus indécents fantasmes. Cette femme dégage un sexe-appeal que je n’ai jamais vu, la lubricité dans sa voix m’envoute et réveille en moi un désir animal. Ma main me fait tellement mal, mais je m’en moque.

J’ai oublié Julie. Malgré sa gentillesse, ses talents artistiques, son élégance, elle ne fait pas le poids face à cette incarnation de luxure qui me fait face. Je l’embrasse dans le cou. Est-ce qu’elle est une de ses succubes dont on parle dans Vegas ? Je sais parfaitement que non. C’est impossible. Elle est bien trop pure et parfaite.

Julie s’approche, je ne m’en rends pas compte, mais quand Livna lui jette ce regard pour la faire partir, je découvre ses yeux bleus lumineux. Je cligne des yeux. Livna n’est pas une succube, mais un ange ? Je m’en fous, je dois rêver. Je la veux, là maintenant, Ange, Démon, humain, je m’en moque.

J’écarte le fin morceau de tissus qui barre la route à mon sexe gorgé de désir et la prend sans plus de préliminaires. J’imaginais faire l’amour à la première femme de ma vie avec tendresse et douceur. Pourquoi me suis-je autant réfréné ? Je veux la prendre, la baiser avec passion et sauvagerie. Je m’immisce en elle avec force, sans douceur ni précaution. Ma main blessée attrape ses cheveux et les tire en arrière pour qu’elle offre de nouveau sa poitrine à mes lèvres affamées. Nous sommes tombés par terre et cette partie de jambes en l’air se transforme en joute. Trop rapidement mon plaisir laisse place à un orgasme qui m’en fait oublier la douleur à ma main. Je cligne des yeux, où est Julie ? Je viens de coucher avec ma première femme ? Qui est-elle vraiment ? On a couché ensemble après quelques heures ?

Des questions bien futiles me traversent l’esprit, je la regarde.

— Je n’ai jamais vu une femme comme toi… Je… 

Je suis désolé, désolé d’être venu si vite, désolé de ne pas avoir pensé une seconde à elle. Combien de temps est-ce que cela a duré ? A-t-elle pris du plaisir elle aussi, a-t-elle joui ? Novice, inexpérimenté, je suis presque triste qu’elle soit ma première partenaire, j’ai trop peur de ne pas avoir été à la hauteur. Mais par orgueil, je refuse de lui avouer que je suis désolé. Après tout, la soirée commence à peine… Présomptueux, moi ? Je ne sais pas… Je suis surtout prisonnier du charme de cette femme, mes yeux captifs de son regard.

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Livna Jones

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Livna Jones

» 28 sept. 2016, 18:22

Je pouvais ressentir son désir, mais aussi son hésitation, mais cela n’avait aucune importance, tout ce qui comptait était son ogone. Lorsqu’il répondit à ma demande, mon injonction, je ne pus retenir un léger hoquet. Mon désir n’était pas loin d’atteindre son paroxysme, heureusement qu’il n’avait pas pris plus de temps pour y répondre. La force de son désir se ressentait dans l’énergie qu’il mettait à me baiser. Mon esprit, mon corps, tous mes sens étaient tournés vers mes reins, vers le plaisir que me donnait Kayden. Du fait de son manque d’expérience mon amant laissa son plaisir prendre le pas sur sa volonté. Il ne semble pas comprendre ce qui vient de se passer, pensant certainement qu’il a dut réver. Il est clair que Kayden n’est pas un homme à femme, habitué au plaisir sans question, presque immédiat. Que fait-il donc à Vegas, la ville du péché et de la luxure. Ses mots me font sourire, il ignore à quel point il a raison. Mais je pourrais dire la même chose de lui. Je prends quelques secondes pour savourer l’ogone qui flotte dans l’éther.

… « Je peux dire la même chose de toi » …

Un sourire, une caresse sur son visage qui me semble si innocent. Son comportement, me fait penser à un jeune homme, plus jeune qu’il ne l’est. Il me rappel presque ce page que j’avais déniaisé dans les couloirs d’un palais maintenant détruit. La lumière se fait alors, j’étais sa première. J’avais compris qu’il n’avait que peu d’expérience, mais de là à imaginer ceci. Un léger pincement, atteignit mon cœur. Je m’approche de lui et dépose un baiser sur ses lèvres. Ce dernier est plutôt chaste, en comparaison à ce que l’on venait de faire. Mon regard avait retrouvé sa couleur naturelle, mais pétillait d’un plaisir assouvit. Bien sûr, la qualité de son Ogone était principalement responsable de celui-ci, mais il n’avait pas été si maladroit que cela. De plus, la durée à proprement parlé, n’a jamais compté pour moi, surtout avec un humain. Je le relève, me regarde dans le miroir, m’étire, un sourire mutin vient sur mes lèvres lorsque je le regarde par l’intermédiaire de celui-ci.

Julie n’est pas loin, je perçois sa présence, son désir, qu’elle a dû satisfaire par ses propres moyens. Une pointe de culpabilité vient me titiller, elle qui m’est si fidèle. Je tends ma main vers elle, l’invitant à me rejoindre. Elle ressemble à un animal domestique répondant à l’appel tant désiré de son maitre. Montrer ce lien qui m’unit à l’humaine, devant Kayden ne me dérange pas. Je vais devoir réfléchir à ce que je vais faire de lui. Je dois reconnaitre que je pensais qu’à jouer avec lui, mais maintenant ce n’est plus le cas.


… « Tout cela m’a donné faim » …

L’ogone de Kayden coule encore dans mes veines, et viens nourrir ma voix. Julie se propose de nous faire un petit encas et se dirige vers l’arrière-boutique qui donne sur un escalier menant à l’appartement qu’elle partage avec son frère. J’attrape mon amant par la main et le guide derrière la jeune femme. Je ne la suis pas jusqu’au salon, me dirigeant et dirigeant Kayden vers la salle de bain.

… « Une douche ne sera pas de trop » …

Cette dernière est assez grande pour recevoir plusieurs personnes et un œil expert verrait qu’elle a été prévue pour certains jeux. Je pousse presque Kayden à l’intérieur de celle-ci, avant de l’y rejoindre et ouvrir l’eau. Froide durant moins d’une seconde, elle atteint rapidement une température des plus agréables. Je lui tourne le dos, lui tendant le savon.

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