Tu veux savoir ce qui c'est passé alors Satsobek?

Les plus anciens casinos de Vegas se situent à Downtown au niveau de la célèbre Fremont Street. Face à la concurrence du Strip, le district s'est reconverti en un quartier d'affaires. Pari réussi puisqu'il regroupe les habitations des «hauts-salaires» de la ville ! De nombreux Nephilim y ont élu domicile.
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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 30 août 2016, 18:33

Assis sur la terrasse ombragée du Roma, sous les énormes grappes d’une vigne de vin de table blanc, Nola porte des lunettes de soleil, un jean et un t-shirt blanc. Il a l’air en forme, au top de l’orgone, et décontracté. Le serveur du restaurant lui a apporté un verre de whisky coca, et des cressins, en lui demandant une nouvelle fois, s’il attendait quelqu’un. Encore une fois, il a finis par répondre « peut-être » en souriant. Il est casse pied ce serveur !

Hier soir Nolan Ealer a rencontré Satsobek Anahk –et sans vérifier l’orthographe !-, elle lui a proposé une idée pour passer une bonne soirée avec Margeary, future Skjaldmeyjar et proclamatrice du « sans orgone, c’est pas intéressant. » Concluant ou non, l’information serait transmise à l’ancienne si elle vient ou pas à ce rendez-vous.

Le Roma est un petit restaurant de Dowtown, à l’ambiance romaine, à la terrasse ombragée par les vignes de vin de table blanc, grimpant sur une tonnelle de fer forgée et généralement peuplée par des Nephilim de toutes âges et de tout clan, souvent accompagnés de touristes venu faire un peu de tourisme sexuel. Il n’est pas rare de voir des jeunes filles pouffées et rougir ou draguer ouvertement des démons, comme des jeunes hommes faire les BG en essayant d’impressionner des créatures. C’est Hugo qui l’a fait venir là, et qui y vient souvent, une asmodéenne semble tenir la propriété du lieu, une charmeuse, quelque chose comme ça. Il ignore en fait les détails et il ne s’y intéresse pas assez pour avoir plus de renseignement.

Ce qu’il aime bien dans ce restaurant, c’est le thème italien, moins kitch que les endroits de la même ambiance à Vegas. En plus, la bouffe est plutôt bonne, ce qui ne lève pas le charme de la situation. Un peu le cul enfoncé dans son siège, son téléphone à la main, il vérifie les sms qu’il a pu recevoir ou envoyer faisant le tour des réseaux sociaux de ses amis, likan certaines photos ou postant des coms sur des situations données.

Il n’a pas donné d’heure à Satsobek, ce qui signiffie qu’il peut attendre environ deux heures avant de la voir arriver, grand max, ou ne pas venir. Elle sera peut-être curieuse de savoir si son plan a fonctionné, ou pas du tout. Nolan ignore lequel des cas irait le mieux, mais il suppose qu’elle a envie de savoir, parce qu’il a bien envie de la revoir. Inspirant un coup, il voit le numéro de la serveuse s’afficher accompagné d’un sms. Soupirant par le nez, il a déjà peu hâte de lire le contenu du message, elle risque de s’accrocher celle-là et même si elle est jolie, on ne peut pas dire que le côté fille accroc lui convienne.

Des petits cœurs, un bisou , le sms super utile, il l’efface sans répondre, posant son téléphone sur la table, laissant le serveur installer son nouveau verre, en le remerciant. Son regard tourné sur la rue, les gens passent et défilent, il détaille des créatures sublimes, et des mortels plutôt pas mal, observateur, avant de se décider à sortir un bouquin de son sac. Il l’a acheté il y a quelques jours, dernier tome de Harry Potter alors qu’il a dévoré les autres dès sa venue à Vegas. Il a envie de bouquin d’histoire, sur sa propre race, mais pas sûr d’en trouver un dans une blibliothèque de Vegas et il se voit mal débarquer chez les Izanaghis pour demander s’ils ont pas ça, à lui laisser emprunter. Il se résignerait sur un bouquin de théologie, aucune idée.

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 30 août 2016, 19:49

Allongée dans mon lit, je bâille. Malgré cette intéressante lecture, je commence à m’assoupir. Le nez dans mes livres, je ne vois pas le temps passer. Le soleil grimpe dans le ciel depuis un moment, alors je fais appel à l’Orgone pour réveiller mon corps. Du pied, je chasse les draps en satin qui glisse jusqu’au sol. Je me lève, m’étire et bâille une dernière fois. Arrivant dans la salle de bain, je remarque que la panière à linge est remplie. Nous sommes mardi et la femme de ménage ne viendra travailler que demain.

« Satsobek, tu devrais te trouver une esclave. Au moins, ton appartement serait propre 24 heures sur 24 et tu ne serais pas obligée de surveiller qu’elle ne te vole rien. »

Je me fais couler un bain et pendant ce temps, je me prépare un bon thé. En nuisette devant la fenêtre, j’observe la ville s’étendre à mes pieds.

« Bientôt, vous serez nos serviteurs. »

Les humains sont déjà les esclaves d’une société de consommation, mais ce sentiment de liberté qu’ils éprouvent me répugne. Ils nous manquent de respect. Je mime un baiser vers la tour en face. Elle est à plus de 500 mètres, mais si un Nephilim m’épie, je voudrais qu’il se demande si je l’ai repéré.

Je passe une dernière heure dans mon bain en consultant des sites d’informations avant de me préparer.

Quelque temps plus tard, je monte dans un taxi.

« Le Roma dans Downtown !
— Bien ma p’tite dame ! »


Bon sang ! C’est si compliqué pour eux de m’appeler Maitresse ? En arrivant, je paie la course, ce qui m’énerve encore plus. Alors, maigre vengeance, je récupère la monnaie jusqu’au dernier cent.

Je descends de voiture et me dirige vers le restaurant. Ce n’est pas le grand luxe, mais il semble agréable. J’ouvre la porte. Un ou deux mâles me regardent, j’espère que quelques femmes jalousent ma beauté.

Je porte un pantalon toujours aussi moulant, car mon corps est parfait. Je ne le veux pas. Je découvre alors qu’il existe également une terrasse. Je m’y rends. Malgré son laisser-aller, Nolan est un bel homme. Il me tourne le dos. J’avais espéré qu’il se retourne en ressentant mon aura, mais je ne suis pas la seule Nephilim dans l’établissement. Je m’approche de lui et découvre un SMS de la serveuse. Il l’efface et grimpe une nouvelle marche sur l’échelle de mon estime.

Pendant qu’il sort un livre et monte une seconde marche, je me saisis de son portable et m’installe face à lui.

« Bonjour toi ! »

Je pose ma veste en cuir cuivré sur l’accoudoir et lui offre un franc sourire. Je remarque le titre du livre et me dis que je devrais le conseiller. Je joue avec son téléphone et compose un numéro. Dans mon sac à main, le mien vibre à la réception de l'appel. Je raccroche alors et cherche quelques instants comment activer l’appareil photo.

L’impatient serveur ne tarde pas à venir. C’est un esclave choisi par Caym, je le reconnais à la façon de me faire une révérence. Cela explique le zèle dont il faisait preuve, il ne voulait surtout pas que Nolan manque de quoi que ce soit.

« Un mojito. »

Je regarde Nolan en gardant son téléphone en main.

« Qu’est-ce que tu attends pour me parler de Margeary — après avoir vérifié l’orthographe, j’avoue — »

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» 30 août 2016, 23:04

Le nez plongé dans son bouquin, Nolan ne fait pas attention aux auras, il est ailleurs, dans un monde fantastique de baguette magique et de wingardium leviosa, à la fin de la première page, à se plaire à l’idée qu’il pourrait lire le premier tome à son frangin un de ces quatre. Des auras, il y en a pas mal, fortes, puissantes, rien qui ne le pousse à relever le bout de son nez, il est trop jeune pour faire dans le détail, il les ressent, il les capte, mais il ne va pas se relever à chacune trop haute pour lui, cela signifierait qu’il attend impatiemment Satsobek et c’est pas bon. Il n’a pas envie de donner l’impression qu’il est impatient, il est calme dans sa lecture.

Mais son regard se désintéresse de l’encre des pages, pour apercevoir la silhouette splendide d’une Nephilim dont il connait les contours. Son regard passe par-dessus ses lunettes, son livre retombant légèrement sur le bord de la table, il sourit en voyant l’ancienne s’installer, chipant son téléphone, il sourit en coin, sa tête tombant sur le côté, il la regarde, et lui réponds.

--Bonjour à toi aussi.

Elle s’installe, lui laissant le loisir d’observer son corps de succube, détaillant ce qu’elle fait, il comprends qu’elle installe son numéro dans son téléphone, ce qui n’est pas déplaisant. Refermant le bouquin qu’il pose sur la table, sans détourner son regard, il rajuste ses lunettes et se relève un peu, histoire de ne pas paraître trop vautré dans sa chaise.
Le serveur revenu, Nolan ne détourne pas le regard, riant doucement à sa requête, il relève un peu la tête vers les vignes, faisant craquer son cou en inspirant avant de reposer les yeux sur la démone.

--Ah Margeary…-Dit-il rêveur.- Tu connais beaucoup de fille qui file de l’Orgone à ton plan cul pour qu’elle tienne le coup ? Je viens d’en mettre une sur ma liste. –Il a passé une bonne nuit ? Vu le big smile sur son visage, ça a l’air. Il ricane, et retire ses lunettes noires pour les passer sur le sommet de sa tête, massant l’arrête de son nez.

Nolan commence à expliquer la soirée, en prenant son temps, histoire de faire patienter un peu Satsobek, il parait qu’une bonne histoire, c’est celle qui vous dévoile pas tout d’un coup, il n’est pas expert, mais il essaye, en espérant qu’elle n’est pas du genre à vouloir aller droit au but, sinon, il risque de la faire attendre pour rien. Peut-être qu’avec des détails un peu plus appuyés, il cherche à voir ses réactions, la chauffer n’est pas le mot exact…mais il est pas si faux.
Il explique qu’ils sont partis au volant de la voiture de Margeary, lui à l’arrière avec la serveuse et qu’il n’a pas attendu d’arriver à l’appartement pour s’amuser avec l’humaine, sous le regard curieux de l’humain drogué, qui paraissait exciter comme un dingue à cause de la drogue.
Il raconte comment, il a fini dans la chambre d’ami à s’occuper de l’humaine, et tout ce qu’il a pu faire, avant de clairement passer à l’âcte, mais aussi et surtout, comment l’humain a finis par lâcher prise, contraignant Margeary à les rejoindre, juste pour le plaisir à force d'entendre que la mortelle était plus tenace...

Et combien elle s’est prêtée au jeu, mais…

--Elle nous a foutu à la porte deux heures avant son rendez-vous, à moitié à poil, mais…elle m’a dit que…ce serait peut-être intéressant de se revoir, avec une humaine, quand elle aurait besoin d’orgone. Et elle m’a embrassé en disant que je me fasse pas de film, parce qu’elle préfèrerait botter mon cul de sans clan que de s’en amouracher. –Il a l’air tout content. – Bien entendu, fierté oblige, elle m’a certifié qu’elle n’a pas changé d’avis, baise et orgone etc etc…-Il hausse les épaules. –Mais c’était une excellente soirée. La serveuse est en train de me stalker, du genre je vais l’épouser demain…mais je vais éviter de la revoir. Elle a un tatouage de licorne pas loin de l’aine, c’est un coup à ce qu’on appart en soit rempli et…baiser au pays de Barbie, merci ! En plus, être toute heureuse d'une telle fin de soirée, elle doit avoir un truc qui cloche!

Il se laisse retomber sur sa chaise, plutôt content de lui, franchement mort de rire, mais joyeux, le serveur est revenu entre temps, du coup, il lève son verre pour trinquer avec Satsobek.

--Merci de tes conseils ! Je t’en dois une.

Il lui fait un clin d’œil.

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 04 sept. 2016, 23:09

Je cherche depuis ce matin un qualificatif pour décrire Nolan. C’est en commandant un Mojito que ce terme sonne comme une évidence : rafraichissant. La naïveté de sa jeunesse se mêle à une gentillesse requinquante.

Je l’écoute tranquillement et je note quelques points qu’il me faudra soulever avec lui. Ce qui me distingue de lui, c’est principalement ma patience. La mienne longtemps confrontée à l’immortalité prend trop d’importance dans ma vie. Lui ? Il se comporte comme un éphémère et brûle sa vie par les deux bouts de la mèche.

« Et alors ? Moi aussi, j’ai un tatouage de licorne ! »

Est-ce vrai ? Non ! J’adore les tatouages, mais ils s’effacent trop vite et certains humains posaient trop de questions avant la Révélation. Et si j'en avais un, ce ne serait une licorne. Je ne tiens pas à faire part de ma nature. Je préfère rester discrète, garder mes atouts en manches.

« Merci de tes conseils ! Je t’en dois une.
— De rien. Mais on va vous trouver une partenaire plus intéressante. D’ailleurs, je n’ai pas compris : c’est la serveuse qui a donné de l’Orgone à Margeary ou bien elle a filé une gélule d’orgone à votre éphémère ? »

Avec la même sérénité qu’au début, j’écoute tournant tranquillement ma cuillère pour mélanger la menthe et le sucre de canne.

« C’est bien, si elle ne vous a mis à la porte que deux heures avant son rendez-vous. Elle aurait pu le faire bien plus tôt encore. La suite de sa vie va découler de cette entrevue. »

Je ne lui fais aucun reproche, je le rassure pour qu’il comprenne qu’elle aurait réagi ainsi quelques soient ses sentiments. Je lui rends son portable et sors le mien. Je m’assure que j’ai bien enregistré le numéro de téléphone de Nolan, mais aussi celui de la serveuse.

« Salut chérie, tu t’es bien amusée avec mon mec. Il voulait se faire deux nanas et moi, il n’était pas question que je participe. Mais maintenant tu es gentille, tu dégages. »

Je montre le SMS à Nolan et le laisse l’envoyer.

« Avec Barbie, il est préférable d’être direct. Mais à toi de voir. »

J’aimerai bien le connaître un peu plus, savoir comment il raisonne. Alors, je le laisse faire, je l’écoute et il fera ce qu’il voudra. Ensuite, je change de sujet et profite de l’environnement initié pour parler librement.

« On s’est croisé à deux reprises et à chaque fois, tu as dit être sans-clan. Margeary a raison de parler ainsi. C’est dangereux de ne pas avoir la protection d’un clan. C’est un peu comme les familles mafieuses. Mais là tu as un peu plus le choix. Qu’est-ce que tu sais à propos des clans ? Parles-en moi ! »

J’aime beaucoup l’écouter, ce n’est aucunement de la manipulation, simplement un moment agréable.

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» 05 sept. 2016, 07:51

Nolan est content de lui, de la fierté un peu inutile mais plaisante. Il faut dire qu’il n’est pas à ses premiers exploits, mais les premiers qui soient un peu lié à son sentiment amoureux, si. Le jeune homme est plutôt satisfait, Margeary n’aimerait certainement pas qu’il papote avec une autre femme de tout cela ou carrément apprendre qu’elle lui en a donné l’idée, mais ce n’est pas si grave. Elle a bien mieux en tête en ce moment même, Nolan sait parfaitement qu’il passe bien après.
Ses yeux s’écarquillent quand elle lui sort qu’elle a un tatouage aussi de licorne, avec un sérieux… laissant peu de place à la plaisanterie.
Gêné, il retient son sourire, amusé, mais qui traduit aussi sa bourde et il ne sait pas que répondre, si ce n’est.

----sympa ! –Mais il ne peut s’empêcher de rajouter. – Tu me fais marcher !

Il en rirait si c’est le cas, sinon, Nolan se contenterait de continuer la conversation en espérant ne pas l’avoir vexé tout de même et en se demandant où elle peut cacher une telle…merveille. Sur les fesses ou dans un autre endroit situé dans le bas de son anatomie, puisqu’il n’a rien remarqué avec la tenue qu’elle portait l’autre soir et qui dévoilait quand même, qu’il n’était pas question que ce soit visible dans les hauteurs !
Il préfère la remercier de lui avoir permis de ne pas passer pour un gros naze et d’avoir ainsi pu concrétiser quelque chose avec la jolie blonde. Satsobek continue son rôle alors d’entremetteuse expliquant qu’il va falloir trouver une partenaire plus intéressante en posant une question.

--Margy aime bien que les humains soient au haut de la forme, elle a filé une pilule aux deux humains, mais je crois que ça empêche pas un mec pas top de devenir meilleur. –Il ne fait que présumer puisqu’elle les a rejoint, certainement une fierté masculine. –

Il continue sa narration, visiblement emballé, qui ne le serait pas ? Deux femmes dans son lit et surtout la nephilim convoité. Le caractère de Margy est visiblement quelque chose de plaisant pour le jeune homme, elle a du caractère, il ignore si les sentiments continueraient. A vrai dire, c’est une amie d’enfance, il ne sait pas. Pour le moment, elle lui plait, voilà tout et il n’en sait pas plus. Son père lui-même aime sa tante, mais cela ne l’empêche pas d’éprouver des sentiments amoureux pour une Nephilim aussi. L’amour lui est une notion complexe, qu’il préfère vivre ou ressentir en se laissant porter.

--En fait, fallait bien s’arrêter à moment donner je pense, non ? L’humaine était crevée mais pas moi.

Dit-il d’un air rieur. Les plaisirs physiques peuvent s’éterniser avec un démon, et il faut avouer qu’il n’a pas de limite quand il s’amuse, malheureusement, cela ne doit pas toujours être plaisant pour un mortel, qui lui, finit par être fatigué.

--La suite de sa vie va découler de cette entrevue ?

Peut-être un peu naïf, il répète cette phrase sans parvenir à imaginer le truc qui en découle ou comprendre pourquoi cela pourrait être tellement décisif. Margeary doit avoir mieux que ça pour tenir sa vie à un évènement, il ne comprend pas trop il n’a certainement pas assez de vécu pour envisager les choses plus loin que l’instant présent.
Il la regarde faire avec le téléphone, et observe ensuite son message, riant un peu il ne sait pas trop si cela lui plait, la serveuse n’est pas bien méchante mais…cela réglerait rapidement l’histoire. Il n’a pas forcément envie de la revoir.

--De toutes façons, je comptais pas vivre une histoire d’amour avec elle. –Il envoie le message en soupirant, puisqu’elle le laisse faire. Ce n’est pas forcément gentil, mais il n’a pas envie de se faire stalker et encore moins, de jouer de pirouette.

Il repose le téléphone sur la table, son esprit écartant déjà la fin abrupte d’une si petite histoire, mais satisfait. Nolan n’est pas du genre, pour l’instant, à insister avec les femmes et il n’est pas question de le faire subitement pour être gentil. Satsobek a raison, il faut être direct, il l’est souvent quand il veut finir les choses avec une femme.

La Nephilim en sa compagnie, amorce le sujet du sans-clan, Nolan porte son verre à ses lèvres, silencieux. Le sujet du clan c’est le sujet qui revient souvent pour lui. En trouver un lui plairait, mais il ne se formalise pas sur la situation, parce que cela arriverait quand il le faudrait, il n’aime pas l’idée de se précipiter et de regretter après de ne pas se retrouver dans un endroit où il se sentirait vraiment bien.

Fronçant les sourcils, avec un sourire désinvolte, il prend la pose de la réflexion, la bouche légèrement entrouverte, il réfléchit.

--Tu sais, je comprends qu’être sans-clan ça dérange, malheureusement, je reviens de Zakaï et il n’est pas question que je choisisse un clan à la va-vite, j’avoue, j’ai plutôt rien fait pour en trouver un, je sais pas… je veux pas me retrouver dans un groupe qui m’irait pas. Les Seirim, c’est vachement balèze, tu vois…c’est accepter l’autorité de quelqu’un et pour le moment, ça me fous les boules. Mon père est vestale, j’ai grandis…-Il se reprends.- Enfin, jusqu’à mes trois ans, j’ai vu ce clan, et je le déteste pas et j’aime bien le côté soin, mais entre nous, Sa Seirim est trop chelou pour moiet strict à ce que je sais, gentille mais strict –Dit-il en hochant la tête. –Mon petit frère veut l’épouser plus tard. –Il ricane. –J’espère qu’il aura changé d’avis d’ici là, parce que bonjour le rateau du siècle. –Il se marre quelques instants. –Quoi qu’il en soit, jouer aux ambassadeurs, je risque de pas rentrer dans le cadre. J’aime pas vraiment contrôler mon image. Alors faire attention à tout ce que je fais, pour être l’image des Nephilim. Bof. Voilà ce que je sais d’eux. Après y a…-il réfléchit.-les asmodéens. Guerriers, forgerons, trop de baise à mon sens. Le vieux pense qu’à ça et même si je boude pas le truc, je pense que c’est pas assez motivant. –Il lui confie- Le vieux c’est l’ancêtre de mon paternel…puis alors, le côté maître/esclave c’est pas ma génération.

Nolan boit une nouvelle gorgée, passant sa langue sur ses lèvres, pour rattraper un peu du liquide et chipe un cressin. Il n’a pas faim, c’est histoire de grignoter.

--les hespérides, pas de seirim présente mais apparemment vivante, aidant Vesta…trop c’est la nature pour moi et puis je vois pas leur but. Enfin si, ils sont un peu comme les options d’une caisse, tout ce qui est en plus, ils gèrent la nature, ces machins et moi… Alors bon, ça reste un clan assez…bof. Les Skjaldmeyjar c’est pas un clan, mais j’ai un service trois pièces et c’est, à ce qu’il parait, pas du tout recommandé. –Il fait une moue cabotine, l’air sérieux mélangé. –Les infiltrés….hum…anciens protecteurs du secret je sais pas ce qu’ils branlent maintenant, hormis que le Seirim file son pouvoir, il doit avoir tous les clampins du monde qui frappe à sa porte…je plaindrais bien ce gars, mais la réput de facho anti-humain me fait dire que non. Je sais pas ce qu’ils branlent maintenant, mais ça doit être un truc secret de clan, alors...-Il hausse les épaules et croque dans le gressin, l’avalant avant de reparler.-Les Izanaghis s’amusent à faire dans le passé et le présent, si je me trompe pas. J’adore leur coté instruction, c’est des têtes. Et puis il y a le dôme…je les trouve fascinant dans leur genre, mais j’ignore si j’arriverais à être….aussi dévoué à une femme vivante ou comateuse ou morte. –Il fait une moue. –Et puis les Insoumis qui se sont versés dans le tourisme. –Il sourit, ironique. –Les plus respectueux envers les humains, avec une sorte de famille royale à la tête. –Il fait une moue avant d’avouer.- Je regarde le clan de loin, mon vrai père était un Insoumis et je suis curieux. Mais je sais pas ce qu’ils font, si ce n’est les missions de base. Zakaï, Pachad…tous les trucs de l’histoire quoi ! Après je suis un peu intimidé par ce clan.

Il ne rajoute rien à propos du clan d’Harahel. Nolan a parlé naturellement, sans souci de blesser ou quoi, il faut dire qu’il n’a pas d’intérêt à faire des courbettes, trop jeune pour y penser certainement. Il ne déteste pas Vesta par exemple, mais elle a trop d’autorité pour lui. Comme il ne connait pas Nerea, et encore moins Iah Hel, il ne peut se fier qu’à leur réputation. L’une est gentille, l’autre aussi, mais si la première est trop versée dans le jardinage, la seconde est quand même vachement plus instruite, savante et les femmes intelligentes comme ça…cela lui fait éprouver un truc, du respect, pas de l’attirance ! Quoi que…et le responsable de ce clan, Djinn est quand même un génie…
Asmodée et Asriel sont des oisifs baiseurs, mais des guerriers et des forgerons. Bon point comme mauvais…Sariel est, de ce que l’on raconte, le connard de tous les connards. Harahel…il se sentirait surement tellement petit à côté…bref.

[--Bon les clans passés après, parait que…mais ce sont des rumeurs, que y a encore des Caymians, mais je suis pas fâché de pas avoir ce clan sur ma liste. Je dois dire que leur but était…pas dans mon trip. Dommage, parce que ce qu’elle savait faire, c’était cool. Les tissus…-Il hausse les épaules encore. –Je crois que y a plus de Songeurs, d’Amydien…bref, je vais pas tous te les faire !

Il en a finis et avec un peu de chance, vu qu’il parle sans réfléchir, il a peut-être du avoir des paroles déplacées sur son clan. Bien sûr, il ne dénigre personne, chacun son truc, mais quand c’est pas le sien, il le dit ! Libre aux autres de se fâcher et de mal interprêter !

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 05 sept. 2016, 11:17

Nolan m’offre un moment intense. Je l’écoute, il parle et même beaucoup. Sa jeunesse me remet les pieds sur Terre. Il me convainc que le monde ne change pas d’un iota. Chaque génération d’éphémères est convaincue de tout changer par rapport à la précédente. Les noms, les codes changent. Mais le principe reste le même. Une minorité gouverne la majorité, une minorité s’enrichit pendant que la majorité rame.

Je l’écoute et son avis sur les clans m’en apprend beaucoup. Les sans-clan voudraient le rester. Certains achètent des pouvoirs en espérant rester sans clan. Mais quand les choses vont barder, ils ne sauront pas quoi faire. Certains demanderont protection, d’autres comprendront qu’ils ne peuvent pas le faire. Forcément, pourquoi aider des Nephilim oisif qui ne gagne un clan que pour sa protection ?

Mais Nolan semble moins profiteur que ce que je pensais. Au contraire, il ne parle pas trop des pouvoirs de clan, il semble se focaliser sur leur politique et leurs missions. Il me captive, je bois littéralement ses paroles. Je ne papillonne pas des yeux, je ne suis pas sous le charme. Il me plait, son discours m’intéressent énormément.

J’aimerais être sur une plage de Floride à parfaire mon bronzage, en l’écoutant, ma tête sur ses cuisses. Au moins, j’ai la chaleur écrasante de Vegas. Je le laisse finir, je ne l’interromps pas, mais ayant une bonne mémoire, je continue de noter ce dont je veux parler avec lui.

Je ne commencerai pas par les Caymans, car il lui sera difficile d’accepter que les deux clans qu’il apprécie le moins, lui correspondent le plus. Il a tellement d’aisance à passer pour un humain qu’il ferait un excellent infiltré. Quant à Caym, elle aurait aimé sa vision des gens. Il aurait pu l’aider à trouver les affinités entre les maîtres et leurs esclaves.

« Prends ton temps, tu as raison, Nolan ! Il ne faut pas te précipiter, tu n’as pas droit à l’erreur. J’ai été contrainte de changer de clan et j’en paie encore le prix, aujourd’hui. Je ne regrette rien, attention Nolan. Je referais les mêmes choix. Mais prends ton temps ! Un Seirim préférera un Nephilim qui se renseigne à un hurluberlu qui pense tout savoir de la vie. »

Curieux comme il est, j'imagine — et j'espère — qu'il me demandera mon clan. Alors, je lui répondrait qu'il le saura peut-être, le jour où il aura découvert mon tatouage. Je décide de faire le tour des clans, pour l'aider. Ce n'est ni de la pitié, ni de la gentillesse. J'ai envie de lui rapporter ce que j’ai vu, mais je prends un grand soin de ne pas en dévoiler sur mes propres goûts.

« Les Skjaldmeyjar ne sont pas un clan. C’est très important Nolan. Elles n’ont pas de Seirim. On dit le corps des Skjaldmeyjar. Et retire tes yeux de mon corps, je ne parle pas de ce corps là. »

Je souris, il n’avait pas forcément les yeux posés sur moi. Mes propos reflètent simplement ma bonne humeur et le plaisir que je prends à discuter avec lui.

« Leur mission consiste à veiller et protéger. Elles se devaient avant tout d’être neutre. Elles n’interfèrent pas entre deux clan. La découverte de la duperie d’Erika a ébranlé le corps. C’est pour cela que Lia, une réformatrice, a été nommée. Le corps devait changer sous peine de périr. Mais même si elles acceptaient ton service trois pièces, je doute que tu sois le meilleur candidat pour elles. »

Du coup, j’en profite pour parler de Margeary et de sa journée.

« Quand une Nephilim postule, elle doit passer des épreuves d’endurance et de volonté. La force, la maîtrise du combat ou les pouvoirs n’ont aucune importance, car elles s’apprennent. Mais toutes les femmes n’ont pas la capacité à endurer ce qu’elles doivent subir. L’un des exercices consistent à les torturer et mesurer le temps qu’elle résiste avant de dévoiler des informations. Elle pourrait ne revenir qu’au bout d’une semaine ou un mois. Elle ne l’avouera pas, mais elle aura besoin de toi, Nolan. Ce sera difficile pour toi, car elle souffrira et sera partagé entre t'éjecter de sa vie pour te protéger ou de te garder contre elle et elle en culpabilisera. Je ne suis pas Madame Soleil, mais j'ai vu beaucoup de Nephilim tenter de rentrer dans cet ordre. »

Les candidates les moins douées ne supportent pas la douleur et parlent trop vite. Nolan n'a jamais laissé entendre que Margeary échouerait et je fais assez confiance en son jugement. Margeary ne devrait pas faire partie de ce premier lot d'exclues. Les plus endurantes échouent quand on s'en prend aux êtres qu'elles aiment ou du moins qui comptent pour elles. Et Nolan sera probablement le talon d'Achille de Margeary.

À cet instant, la serveuse se rappelle à notre bon souvenir en m’envoyant un premier SMS. Tékitoi ? Je le relis deux fois avant de comprendre. J’efface le message sans répondre. Il lui suffit de relire le SMS précédent pour avoir sa réponse. Je lui répèterais quand elle insistera.

« Pour le reste, tu as bien cerné la face visible des nouveaux clans. Les Amydiens avaient pour mission de détecter les Nephilim prometteurs, ils les orientaient vers les asmodéens pour qu’on leur forge une voleuse d’âmes. Les Caymans trouvaient les humains les plus à même de suivre ces Nephilim pour leur fournir de l’Orgone, mais aussi combler leur manque. Tu dis que tu n’aimes pas le concept de maître esclave, mais la société fonctionne encore comme cela. Je pense même que votre génération est encore plus esclave que les précédentes, car les éphémères se croient libres. Goethe disait : Nul n'est plus esclave que celui qui se croit libre sans l'être. Tu parlais des Insoumis. Lidrya Chesly agaçait pas mal d’humains. Elle se disait libre auprès de son mari Harahel. Mais je ne connais pas d’esclaves plus docile qu’elle. C’est Caym qui a provoqué la rencontre entre eux deux. »

Je prends mon téléphone portable et lance le Bluetooth. Je lui demande un coup de main pour connecter nos téléphones et je lui envoie le numéro de Lidrya Chesly. Elle me connait, ne sait pas que j’ai quitté le clan des Caymans et elle donnera sans doute une moins glorieuse image de moi. Mais son avis m’importe peu et Nolan semble assez malin pour faire la part des choses.

Le transfert est perturbé par un SMS de Barbie. Comme je n’ai pas dénié répondre et qu’elle éprouve trop d’orgueil pour me relancer, elle s’est rabattue sur Nolan. : « Je viens de recevoir un message d’une $#! qui prétend être ta copine. C’est qui cette $#! »

Je souris, elle a remplacé les insultes par des caractères. Elle n’a pas osé m’insulter devant lui pour garder un semblant de contenance. Elle croit donc en ce que j’ai écrit. Je regarde Nolan et attend sa réaction avec délectation.

« Epate-moi encore un peu plus, Nolan ! »

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Lucy Hale

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» 05 sept. 2016, 13:13

Un des plaisirs de Nolan c’est de discuter, c’est un garçon très ouvert, il adore parler, les débats fermés le saoulent rapidement, mais en attendant, il ne se prive pas, donnant son avis sur les clans et ce qu’il en pense. Le pouvoir n’est pas ce qui l’intéresse, c’est vrai, mais en même temps, il ne cherche pas quelqu’un à suivre pour cela, Nolan a toujours su que la notion de clan est quelque chose de fort, il se fiche éperdument d’avoir plus de don, plus de capacités, il doit déjà parfaire le sien et cela, il sait que cela ne viendra qu’avec les années alors, lui, ce qui l’intéresse, c’est trouver le clan qui lui conviendrait le mieux, dans lequel il se sentirait à l’aise, en accord avec les principes, en accord avec les actions, et qui ne soit pas à se sentir enfermé.

En tous cas, Satsobek l’écoute, elle parait attentive et cela ne le pousse qu’a plus de parole, il est content de lui, pas de signe qu’elle soit fâchée ou contrariée et surtout, pas de signe qu’il va s’en manger une. C’est plutôt encourageant et c’est vrai qu’il ne cesse de parler. Deux clans lui font de l’œil, littéralement, les Insoumis et les Izanaghis. Le premier, il aimerait connaître aussi le clan de son père biologique, comme il connait le clan des vestales, même si ce n’est pas par cœur. Le second, il est curieux de leur savoir. Mais Nolan ne se pense pas assez intelligent pour eux.

Faire des études serait une perte de temps, mais il aimerait bien se rendre à la fac en auditeur libre dans les amphi, iln’a pas osé encore, mais l’’envie le démange de plus en plus. Tout comme se trouver un boulot en rapport avec les livres. Il a repéré du taf dans une bibliothèque et une petite librairie. Mais ce n’est pas le propos.

Discuter avec Satsobek est en soit une opportunité, il le sait à peu près. Parler avec Michaël est une chose, son père est quand même quelqu’un qui sait écoute, mais Nolan a besoin d’autres avis pour se construire. Il ne saurait pas se contenter d’une seule personne. Il sourit dès qu’elle commence à parler. Avoir raison de prendre son temps, il le savait, mais cela fait plaisir à entendre. Il est désolé d’apprendre qu’elle se soit trompée, elle, et il ne peut s’empêcher de lui demander.

-- Tu as fait partie de quel clan ? –Et la réponse de l’ancienne le fait éclater de rire, un beau sourire charmeur sur les lèvres et les yeux rieurs, il aime bien cette réponse. –Je te prends au mot.

Même s’il doute qu’elle en est un et donc du coup, qu’elle lui donne une réponse un jour. Mais ce n’est pas grave, c’est juste plaisant ce genre de chose. Elle s’engage alors à lui répondre sur les clans, c’est étrange, il n’apprendra rien sur elle, mais le charme du mystère est ce qu’il est. Il rit une nouvelle fois, levant les mains l’air de dire j’ai rien fait ou ma faute, en lui faisant un clin d’œil, même s’il ne la matait pas, il s’amuse aussi.

--Je sais bien, c’est l’armée, mais je le dis, je trouve ça injuste de laisser que les femmes en être, parce que je ne considère pas un homme et une femme différemment, on se complète, on est semblables, ma jeunesse me trompe peut-être.

Réaliste ou simplement naïf, il ne considère pas qu’une femme est différente d’un homme, les deux groupes ont simplement des défauts et souvent semblable. Il y croit, du genre, l’égalité des sexes, mais peut-être qu’il s’avouerait vaincu sur le sujet et dans quelques années, il aurait un avis différent, pour le moment, non.
Ce qu’elle lui dit, il connait, mais il ne l’interrompt pas, parce que c’est toujours bon de pouvoir en reparler, il a appris cela comme tous les petits Nephilim et il sait qu’il ne connait pas toutes les subtilités, apprendre est une chose, il a encore besoin de temps pour tout comprendre. Pour autant, il est d’accord sur le fait qu’il ne serait pas un bon guerrier. Même s’il s’entraîne, cherche à se perfectionner, il est loin d’avoir l’âme qui va avec. Tout le monde ne peut pas être un combattant il faut croire.

Quand elle amorce la journée de Margeary, Nolan fait semblant de ne pas être touché, il n’avait pas idée, précisément, de ce qu’elle faisait. Il n’aime pas le corps à cause de ce qu’elles font, à celle pour qui il éprouve quelque chose, il sait que c’est dur et difficile, mais déjà qu’elles lui piquent la Nephilim, elles vont la torturer. Oui, il sait que c’est pour intégrer le tout, IL LE SAIT ! Mais il a le droit de ne pas aimer, après, il n’a rien contre le corps, mais c’est plus fort que lui.

Il continue de sourire, mais c’est crispé, en fait, il perds son air joyeux et il baisse un peu le regard, relevant les yeux, il s’est à peu près repris.

--Je serais là, mais il faut que je dépasse…ma gaminerie.

Il l’admet qu’il est gamin sur le sujet et il ne peut que s’en rendre compte, mais c’est compliqué. Il va faire avec et essayer, Margy reviendrait, elle lui raconterait peut-être rien, mais il sait qu’elle va réussir, cette fille c’est quelque chose ! Mais comme il aurait aimé qu’elle préfère un clan pépère ! On a pas tout ce qu’on veut et c’est peut-être aussi le gout de ce qui n’est pas possible qui le pousse vers elle.
Elle en vient aux autres clans, et puis elle le fait sourire, il réfléchit à ses propos et lui réponds.

--Intéressant ton point de vue et je ne connais pas la reine des enfers, mais les femmes amoureuses, se rendent souvent les plus dociles des créatures à ce qu’il parait, pour certaine. –Il hausse les épaules. –Caym c’était l’agence matrimoniale des Nephilim en fait !-Plaisante-t-il.- En un peu plus glauque… mais je n’arrive pas à me dire que je vais choisir quelqu’un pour le soumettre à une autre personne, ce n’est pas logique à mon gout. Mon père et ma mère…-il secoue la tête.- Si les éphémères –Il note ce terme tout de même.-se croient aussi libre, c’est parce qu’ils le sont en partie. Je crois que nous sommes tout aussi, dans un sens, dépendant d’eux.

Il le croit, sans orgone, pas de démon non ? Etque feraient-ils tous sans cela ? Y en aurait un qui trouverait le moyen de créer une orgone de synthèse ?

--Ce que je sais, à défaut d’’être un naïf, c’est que j’ai envie de découvrir quelqu’un de libre et pas quelqu’un de contraint qui va tout faire pour me plaire. Cela me ferait chier. Alors, oui, je suis jeune et tous les plus anciens ne seront pas d’accord avec moi, on verra dans cent ans ou moins. Pour le moment…je reste sur ça et j’accepte facilement ceux qui ne sont pas d’accord. Moi j’aime bien ne pas me plier aux mêmes autres avis. Tu en sais des trucs en tous cas…

Et cela lui plait d’apprendre des pans de sa propre histoire, il ne l’oublierait pas ! Nolan aime connaître les détails de l’histoire, les petits secrets, c’est facile de trouver pour celles des humains, pour celles des Nephilim il faut aller voir les Izanaghis surement, mais ça marquerait mal de débarquer comme ça !
Il est curieux de ce qu’elle fait avec le bluethooth et voit qu’elle lui envoie le numéro de Lidrya Chesly. Un instant intrigué, il se dit qu’il la contacterait après tout ça, impatient peut-être, cela lui ferait une autre approche du clan des Insoumis. Il peste un peu alors qu’il reçoit un sms, de la serveuse, et il soupire, se laissant fondre dans le fauteuil, sa tête tombant en arrière sur le dossier, yeux vers le ciel. Pourquoi certaines sont collantes ?

La voix de la Nephilim attire son attention et il la regarde, un smile en coin, les yeux plissés, il réfléchit un peu et va se contenter de la facilité. Faisant glisser son téléphone devant Satsobek, il attrape sa propre chaise par les accoudoirs et va se l’installer à côté d’elle, tranquillement. Acoté, nonchalent, il se glisse dans l’appareil photo de son téléphone et regarde la démone.

--Tu permets ?

Si elle le laisse faire, Nolan glisserait délicatement sa main à sa nuque pour rapprocher son visage du sien, juste assez pour engager un baiser, il sourirait en étant proche de le faire, mais si elle ne l’empêche pas, il l’embrasserait, pour prendre un selfie qu’il enverrait à la serveuse, en inscrivant : c’était pas ma frangine en fait ;).

Au moins, elle lâcherait l’affaire…il espèrerait ne pas trop la blesser, mais elle trouverait un autre Nephilim, son orgone est facile.

Quête du poste: Création du profil Lidrya, Caym, MAJ Satsobek

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Satsobek Anahk

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» 08 sept. 2016, 10:25

« Je sais bien, c’est l’armée, mais je le dis, je trouve ça injuste de laisser que les femmes en être, parce que je ne considère pas un homme et une femme différemment, on se complète, on est semblables, ma jeunesse me trompe peut-être.
— Il y a cinquante ans, je n’avais pas le droit de vote et je ne pouvais ouvrir de compte bancaire que sur autorisation expresse de mon mari. Alors, je ne vais pas pleurer parce qu’un corps est fermé aux hommes. Non les femmes devraient être les seules à avoir le droit de voter, les hommes devraient être à nos pieds, aboyer quand on donne un ordre et remuer… »

Je fais semblant de réfléchir.

« Je m’emporte, c’est ça ? Je te rassure, je ne suis pas une activiste aveuglée par son propre sexisme. »

Je rigole, mais à moitié seulement. Il n’a pas connu la place de la femme et j’avoue que cet ségrégation contre les hommes ne va pas me faire larmoyer.

« De toute façon, je te vois mal dans l’armée. » Remarque ponctuée d'un clin d’œil.

Nous discutons de Lidrya Chesly, mais cette esclave ne m’intéresse pas. Alors quand nous en dévions, je n’y reviens pas. Tout ce que je voudrais savoir, c'est ce qu'il ressort de leur entrevue, car je ne doute pas un instant qu'elle le rencontrera. Moi, je ne peux pas supporter cette humaine. Je n’ai pas oublié ses discours prônant l’égalité Nephilim/Humain. Non mais genre…

De toute façon, nous en sommes à l’intermède de la serveuse. Il s’assied de moi et je le vois donc venir à des kilomètres. Il va lui envoyer une photo de nous deux. Vais-je le laisser faire ? Bonne question, je n’ai que peu de temps pour trouver une réponse. Je le laisse poser sa main sur ma nuque :

« Perdu, pas de tatouage sur la nuque ! »

Je pose ma main sur le téléphone et l’empêche de prendre la photo. Je colle ma joue sur la sienne et parle au creux de son oreille.

« Pas de photographie de moi à Vegas. Encore moins de photo de moi auprès d’un Nephilim. Surtout s’il ne cache pas sa nature. »


Quand je suis assurée qu’il ne prendra pas de photo, ma main quitte le portable et se ramène à son visage pour qu’il ne recule pas. Ma voix se fait douce, pas mielleuse, juste tendre.

« Il fut une époque où les Nephilim étaient brûlées vives sur des bûchers. Les Elohim furent des Rois et pourtant l’un d’eux, Louis XVI a été décapité quand l’humanité s’est révoltée. Des Nephilim furent vénérés tels des dieux, Nolan. Mais aujourd’hui des fanatiques font exploser les fresques les représentant. Des serveuses rampent à tes pieds Nolan. Mais tes véritables ennemis n’attendent qu’un faux pas de toi. Je souhaite rester anonyme. Tu veux bien ? »

Je lui embrasse le lobe de l’oreille. Je ne suis pas de ces femmes qui vont lui mordre pour qu’il retienne la leçon.

« Et il t’en faudra encore un plus pour me séduire, mais tu te défends vraiment bien. »

Je me réinstalle confortablement et étire mes jambes pour qu'elles restent au contact des siennes.

« J'ai besoin de ton adresse, ou si tu as peur de moi, un endroit où te faire livrer un colis. »

Je n'en dis pas plus, je joue toujours la carte du mystère. J'ai simplement l'intention de lui faire livrer une liseuse avec quelques livres plus instructifs que Harry Potter. Les humains n'ont pas le seul monopole des romanciers. Certains Nephilim ont été quelques livres, parus uniquement sur Gehinnom.

Les serveurs se liguent contre nous. L'esclave asmodéen nous approche et me demande si nous comptons manger ici.

« Non. » déformation professionnelle, je ne dis pas merci, il se retire.

Quant à la seconde, la serveuse, elle me relance face au silence que j'ai imposé à Nolan. Je ne lis pas son SMS.

« Que penses-tu devoir faire avec cette serveuse, Nolan ? Est-ce que tu penses qu'elle représente un risque ? »

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Lucy Hale

Humain

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Lucy Hale

» 08 sept. 2016, 12:10

Nolan a une moue sur le côté, ce que lui raconte Satsobek, c’est qu’elle se plie à ce que le monde humain impose à moins qu’elle ne lui fasse le topo commun sur la lutte de la femme dans la société. Le jeune homme est loin, très très loin de tout cela, il faut dire que la lutte des sexes, il la connait grâce aux vestales et leurs apprentissages nocturnes, mais alors, il n’a aucune affinité avec ça. Il ne considère pas la femme en dessous de l’homme, ou l’homme en dessous de la femme et ce genre de lutte ne lui appartient pas. Il est probable qu’il n’ait pas d’affinité, puisqu’il lui manque un coté dominateur.

Quand elle continue, il a une expression : « ah ouai okay » et il la laisse se recadrer, prenant un air réfléchit, il pose sa main sur sa gorge et déclare.

--Alors, quand ça arrivera, j’espère avoir un beau collier en cuir très fin, et des petits diamants bleus-Ses mains ont écartés ses doigts, les pouces et les index rapprochés s’éloignent de la main droite à la gauche- sur toute la longueur, ça ira bien avec mes yeux. –Il déconne avec sérieux mais finit par rire. – Tu peux être sexiste, ça te va bien et je pense savoir assez réfléchir pour comprendre, mais alors, je suis à des kilomètres de ce genre de truc parce que je réfléchis pas dans la dualité homme et femme et tout le bordel. C’est navrant, je dois avoir un côté peace and love. –Il fait une expression effarée. –L’horreur. –Avant de rire.

Sa jeunesse le rend comme une page blanche, mais éduquer aussi par Mike, et Meredith, il aurait été surprenant que ce jeune homme soit macho, brutal, violent, dominateur et cruel. Nolan est Nolan, même si les Vestales ont fait un beau boulot, il faut croire qu’il a une fraîcheur innée !
Le jeune démon veut simplement apprendre, il a bien le temps de sombrer dans le côté obscur des gens qui ont du vécut !

--Moi de même.

Dit-il gaiement, l’idée qu’il devienne un soldat parait aussi grotesque que de voir les Elohim se battre en faisant des câlins.
L’intérêt sur Lidrya passe rapidement, Nolan espère secrètement la rencontrer, il a son téléphone désormais, on verra ce que cela donnera. POur l’instant il faut trouver un moyen de larguer la serveuse et il a bien une idée ! Il lui suffit de réfléchir un peu, mais pas trop, préférant aller s’installer à côté d’elle pour exécuter son idée. Si elle le laisse faire !

Assis à côté, il se rapproche, entourloupe pour l’embrasser ? Non, juste la première idée qui lui vient pour le moment. Sa main sur la nuque de Satsobek, il est rapidement arrêté et la réplique de la brune lui déclenche un méga sourire, charmé, amusé et tout le bordel, il baisse sa main avec le téléphone et écoute attentivement ce qu’elle lui dit. Ce qu’elle lui réplique, le fait sourire, a son tour, il réponds à son oreille, toujours contre elle, ayant apprécier l’attention.

-- Tout ce que tu veux. Mais tu traînes avec le fils du chef de la garde de Vesta…sur une terrasse, visible de l’extérieur. A ton avis, combien de chance peut-il y avoir pour que tu ais déjà été prise en photo à ton insu ? –La sécurité est une chose trop compliqué, Nolan sourit et hausse les épaules. –Moi je dis zéro, parce que j’avais juste envie de me la jouer un peu sérieux, voix mystérieuse. –Il lui fait un clin d’œil. –Mais je comprends bien Satsobek, je te rassure.

Oui, ça c’est certain, il ferait attention à l’avenir pour ne pas dépasser le désir d’anonymat de la démone, parce que si lui, il s’en fout, il comprend bien qu’elle a du faire des milliers d’efforts pour ça dans sa vie. Lui, il a débarqué à l’ère de la révélation, c’est juste plus la même façon de penser ! Pour certains, tout le monde fait bien ce qu’il veut.

--Encore un peu ? Hum…j’ai juste à être moi-même alors, c’est ce qui à l’air de te plaire le plus !

Et c’est ce qu’il sait le mieux faire généralement, il a déjà essayé de faire le joli cœur, mais ça donne une bouteille qui risque de renverser sur des escarpins…il soupire et reste à côté d’elle, ses jambes frôlant les siennes, observant un peu la terrasse, vaguement, rien d’intéressant à première vue. Il a oublié la serveuse.
Il attrape son téléphone et inscrit son adresse dans un sms qu’il lui envoie, dans un sourire. Satsobek est loin d’être idiote, il ne se cache pas sous l’ombre de son paternel, mais vivant chez lui, cela signifierait que l’on vient titiller les vestales, logiquement, il ne la voit pas s’amuser à quoi que ce soit de ce genre. Après il peut se tromper, mais Nolan n’aime pas faire dans la psychose. Il sourit en la regardant en guise de réponse, prêt à répondre un truc surement idiot, mais le serveur les interrompt.

Le non ferme de la jeune femme permet à Nolan de se décaler un peu, il préfère la regarder, ses jambes toujours pas loin, lui, de son coté, il dit non merci vieux et s’engage à une dernière gorgée de son breuvage mais il s’arrête à la question. Surpris, il lance.

--Tu veux que je fasse quoi ? Elle pense sûrement à une histoire un peu plus approfondie, cela me dérange pas d’aller en face à face lui expliquer que c’est pas la peine d’espérer. Quant au risque qu’elle peut représenter…elle va au pire faire cuire mon lapin dans une cocote et comme j’en ai pas. –Il plie sa bouche dans une moue. –C’est une fille qui attends d’être remarqué et comme c’est sûrement pas la première fois qu’elle rate son coup, on verra bien ce qui arrive ! Je ne pense pas du tout qu’elle soit un risque. C’est juste une nana qui s’accroche, ça va lui passer.

Il y croit en plus, mais Nolan est encore un peu trop léger pour se dire qu’il y a un risque. En fait, il prend la vie comme un tombeur humain mais est-ce forcément une bonne chose ? Pour l’instant oui, il n’a encore eu aucun problème, il a le temps après tout.

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Satsobek Anahk

Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 11 sept. 2016, 16:11

Son petit collier en cuir m’amuse beaucoup, sa jeunesse a préservé son autodérision. Il m’apprend son ascendance, je découvre que son père a pour responsabilité la garde de Vesta. Cette information me sera sans doute importante, je ne réagis pas sur le sujet, mais je comprends mieux pourquoi il peut se permettre d’être sans clan. La protection paternelle influe sans l’ombre d’un doute.

Nous parlons de la serveuse et je me dois de l’avertir. Au pire, cela me fera bien voir par sa famille. Mais je pense surtout à lui et à ses enfoirés d’êtres humains toujours à vouloir nous enterrer vivants.

« Il y a trois ans, j’ai retrouvé le corps d’une amie dans sa chambre, une Nephilim. Elle présentait un énorme hématome au cou. Son agresseur, un humain, avait profité de coucher avec elle pour l’assommer. Inconsciente, elle n’a pas pu utiliser d’Orgone. Mais c’est une voleuse d’âmes qui a eu raison d’elle. Pas mal de Nephilim se sont renseignés pour tenter de déchiffrer ses meurtres. Il y avait plusieurs listes de noms qui circulaient. Derrière chaque nom, un montant, une récompense… Mon amie a été tuée pour 3 000 malheureux dollars. On a découvert que les templiers attendaient que les Nephilim soient tués avant de venir les achever avec une voleuse d’âmes. »

Il doit bien se demander le rapport entre cette serveuse et une voleuse d’âmes.

« Tu as bien raison de t’amuser. Mais soit prudent. Certains humains aiment se venger. Je ne te dis pas d’être sympa avec elle ou d'avoir peur d'elle. Mais soit prudent ! Trouve-lui un autre Nephilim, au pire ! Si elle jette son dévolu, sur quelqu’un d’autre, elle ne t’ennuiera plus. »

Mon téléphone finit par sonner. La serveuse m’appelle. J’hésite à décrocher. Face à cette glue, je la ferais bien disparaître, mais je n’ai pas envie de m’attirer des problèmes avec les forces de l’ordre. Que l’île me manque !

« Si tu veux, Nolan, je décroche et lui monte un bobard. Ensuite j’irais la voir. Je connais un asmodéen pour qui elle craquera. »

Verrouillé

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