Je peux résister à tout, sauf à la tentation. [Osoto]

Malgré le poids des casinos et la main mise des Nephilim sur les trésors financiers de la capitale, les établissements administratifs n'ont pas disparu. C'est ici que vous trouverez la mairie, les tribunaux, les différents départements de police. Ne vous y trompez pas, ces établissements sont eux aussi noyautés.
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Harper

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Harper

» 06 janv. 2017, 10:35

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Petit café, esprit dans le vide, je regarde devant moi sans vraiment prêter attention à ce qui se passe autour. Je suis dans mes pensées. Un sourire me revient en mémoire et j’ai du mal à le chasser de mes pensées. Une tête apparaît dans la salle de repos.

Ils sont arrivés, on attend plus que toi.

Je sursaute et m’éclabousse de mon café.

Chauuuuuuud !!!

J’attrape mon chemisier, et le secoue comme si ça allait le refroidir.

Merci, j’arrive.

J’ai l’impression qu’il se marre, mais aussitôt dit, je coure jusqu’à mon bureau, pousse la porte du pied, et retire mon chemisier. Par chance, j’ai un caraco par dessous. Il est taché aussi, mais avec ma veste par dessus, on y verra que du feu. Je m'essuie avec une lingette, enfile ma veste, attrape un dossier sur le coin de mon bureau et presse le pas jusqu’à la salle de réunion. Je suis la seule qui manque à l’appel, les regards se tournent vers moi… Mouarf !

Bonjour. Désolée, j'avais une communication importante. Chut !

Je m’approche des visiteurs et leur sers la main. J’en fais de même à Edouard comme si rien ne s'était passé et je vais m’asseoir dans un coin. La réunion commence et mes pensées divaguent quelques minutes en revoyant ce cher Monsieur Osoto.
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Un coup de genou de ma collègue me sort de mes observations. Je me tourne vers elle, surprise.

T’es d’accord avec ça ?

Je la regarde, un peu con, car je n’ai aucune idée de ce dont elle parle. Plutôt que de me faire pincer en train de bailler aux corneilles, ou de baver, je me mets à froncer les yeux.

Pour le moment j’écoute. Tu devrais en faire autant. On en parlera après.

Quoi, c’est vrai, elle me fait rater plein de choses importantes. *tousse* Au final, je rattrape le fil de la réunion et participe aux échanges. La réunion se termine et je ne sais pas du tout comment agir avec Edouard.

Je dois dire que son plan se déroule plutôt bien. Entre les mains aux fesses, les insinuations sexistes, les mecs lourds, il y a de quoi faire passer l’homme d’affaire pour un homme bien, malgré un divorce en cours.

Nous ne nous sommes pas revu depuis notre soirée et le texto de réponse au sien le lendemain, est notre dernier échange. Je ne lui disais pas grand chose, juste que j’avais apprécié la soirée et que c’est toujours un plaisir de travailler avec lui. Je reste sur la défensive, sans en connaître vraiment la raison… Enfin si, il y a sa femme et le fait que nous travaillons ensemble. C'est assez pour refroidir mes ardeurs.

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 06 janv. 2017, 17:22

Acharné à travailler, je n’ai pas vu les jours passés. Seul un appel de la belle-famille est venu troubler ses derniers jours. Ils n’acceptent pas le divorce et surtout l’absence d’explications de ma part. Cette famille ne m’a jamais intéressé plus que cela, mais je dois rester en bon terme. Alors, j’ai pris une demie-heure, non pour me justifier mais pour les éclairer sur mon silence.

Quand je raccroche la mère de mon ex-femme est convaincue que je n’ai pas trompé ma femme, ce qui est vrai, ni même avec des Nephilim, ce qui vrai également. Mais elle a compris que la réciproque était loin d’être une certitude. Ce qui n’est pas forcément un mensonge. En tout cas, c’est bien là la cause officielle dans les délibérations de nos avocats.

En dehors de cet appel, aucune pause, car pour moi, mon objectif premier c’est l’immortalité, transformer Dawn en monstre n’est que le second.

Voilà pourquoi je travaille autant sur ce projet. Mais mes méthodes ont changé. Au lieu de dégager la plus grande marge financière possible, je me bats pour que ce programme voit le jour plus rapidement que prévu.

Je retrouve donc la petite innocente Dawn Ludlow. Ses salutations professionnelles ne m’étonnent guère. Mais je réalise que nous n’avons eu aucun échange direct jusqu’à cette poignée de main. Que se passe-t-il ? Je suis loin de me douter que cette ingénue n'a pas compris que le divorce était déjà officialisé. J’ai remarqué sa tenue, légère, décolleté. Je pourrais donner la couleur de ses yeux, mais à la suite de notre précédente conversation, je remarque également la finesse de ses doigts. Je ne peux me permettre cette remarque, mais cela m’aurait amusé de la gêner. Je ne doute pas que d’autres le feront. Quoi que... Bridges est absent.

La discussion formelle ennuie pas mal de monde, je ne remarque même pas l’échange entre Dawn et sa voisine, ni sa distraction, elle n’est pas assise en face de moi. J’avais décidé de ne pas prendre la parole, de surveiller de loin pour intervenir au moment opportun. Il arrive quand quelques responsables refusent d’inscrire certaines actions à leur responsabilité. Auparavant, j’aurais trouvé les articles dans les contrats les contraignant à remplir leur rôle. Là, je propose mes équipes. Nous prenons ces tâches pour accélérer les processus.

« Quant au permis de construire, je prendrais un rendez-vous directement avec l’équipe de Mademoiselle Ludlow. »

J’ai dit équipe, pourtant cette tâche lui incombe directement. Ce n’est pas pour la mettre à l’écart, mais pour la discussion professionnelle que je tiendrais plus tard. La réunion se termine. Je ne cherche pas à me rapprocher de Dawn ou à me retrouver seule avec elle. Si l’occasion se présente, je discuterai, sinon, je passerai de façon impromptue à quatorze heure à son bureau.

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» 15 janv. 2017, 10:07

Comme il l’avait prévu, une tête passe à travers la porte à quatorze heure précise. Je ne m’attendais pas à sa visite. Un morceau de gâteau entre les lèvres, je suis en train de faire honneur à la naissance d’un nouveau bébé dans l’équipe. Je suis contente pour mon collègue, vraiment, mais tout ce bonheur me rend terriblement jalouse. J’ai fini par m’isoler dans mon bureau, pas assez éloignée d’eux pour ne pas entendre les anecdotes de la parentalité.

Je ne suis pas une vieille dame, je sais que je peux faire des enfants si je le veux. Mais si j’ai oublié ce que j’étais ces trois dernières années, mon retour à Vegas me ramène à la réalité. Je suis une esclave Infiltrée. Un Nephilim pourrait bien frapper à ma porte et me demander de faire telle ou telle chose, je serai obligée de le faire. Je ne suis pas Lucy. Je ne pourrais pas le vivre sereinement, je le sais. J’ai beau me dire que MatVei m’a aimé assez pour s’assurer que ça ne m’arrive jamais, mais puis-je en être certaine ? la solution la plus évidente serait de le lui demander, mais je suis terrorisée à l’idée. Le revoir serait une si mauvaise idée, rien que d'y penser j'ai la gorge serrée et le sort s'acharne quand je vois le visage de l'homme d'affaire. La culpabilité m'envahit.

Je sursaute donc à la surprise de voir monsieur Osoto devant moi et manque de m’étouffer en avalant de travers. Je lui fais signe du doigt d’attendre une seconde et me jette sur mon thé encore brûlant. Je me brûle les lèvres, la langue, la gorge et une petite larme perle au coin de mes yeux alors que je fais tout pour rester de marbre. Je me jette sur mon sac pour en sortir une bouteille d’eau et la vider d’une traite. Maintenant, je me sens mal.

Monsieur Osoto ?

Je suis surprise par sa visite. Nous nous sommes vu ce matin, je ne pensais pas qu’il y avait plus à dire pour le moment. Il y a bien sûr le permis de construire à mettre en route, mais il n’est pas obligé de passer par moi pour cela.

Vous avez oublié quelque chose ?

Des rires se font entendre, alors je me permets de passer devant lui pour fermer la porte.

Désolée, ce n’est pas toujours comme ça, mais monsieur Spence vient d’être papa.

Je lui fais un petit sourire. J’ai envie de lui demander s’il n’a jamais eu envie d’être père à son tour et je réalise que je ne sais pas depuis combien de temps il est marié avec sa femme. Ma pudeur m’empêche de lui demander ces choses sur sa vie privée alors que je m'efforce à séparer le travail et la vie privée entre nous. Nous sommes dans mon bureau, on est donc dans un contexte qui n’est pas fait pour la confidence. J'y tiens.

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 15 janv. 2017, 12:53

Mon arrivée la surprend et la scène m’amuse un bref instant.

« Monsieur Osoto ?
Mademoiselle Ludlow. »

Cette scène me séduit déjà un peu plus. Toujours protocolaire, toujours coincée, quelle drôle de femme ! Vivement la transformation ! Je vais finir par croire qu’elle est encore pucelle. Quoi qu’en dise Bridges, elle n’a certainement pas couché pour en arriver là. Elle en est bien incapable.

« Vous avez oublié quelque chose ?
Non, non.
Désolée, ce n’est pas toujours comme ça, mais monsieur Spence vient d’être papa.
Vous permettez ? »

Qu’est-ce qu’elle peut être pénible à toujours s’excuser. Enfin, j’adore cela, comprenez bien mes intentions n’ont vraiment rien d’honorable. Je lui ai demandé l’autorisation, car elle aurait dû m’y inviter plus tôt. Mais les convenances se sont perdues entre le gâteau, le thé brûlant et son demi-litre d’eau.

Loin de comprendre qu’elle veut être mère, je pense qu’elle s’est isolée, car M. Spence a eu un comportement désobligeant vis-à-vis de Dawn. Une femme enceinte, une humeur fragile et une collègue qui lui assure qu’il a une chance de choper Dawn, il n’en a pas fallu plus pour l’inviter à tenter sa chance.

« Vous n’avez pas à vous justifier, je ne suis pas le genre d’homme à tirer des conclusions hâtives. Je connais l’efficacité de votre équipe. Je ne vais pas changer d’avis parce que vous fêtez un événement. »

Spence recevra dans quelques jours un cadeau pour son fils, somme toute banale mais pour marquer l’attention. Sa femme recevra une petite box pour passer un moment de détente. Ce cadeau sera là pour faire remarquer ma capacité à être attentif à une femme après la naissance. Quant à Spence, il n’aura rien, car je compte bien lui mettre toute la suite sur le dos.

« Je crois que c’est à moi de m’excuser, n’est-ce pas ? »

Un silence gênant alourdit l’atmosphère.

« Je pensais que vous aviez passé une agréable soirée, je vous présente mes excuses. J’ai cru que nous... Enfin, je suis désolé. Puisque vous souhaitez une relation strictement professionnelle, ce sera le cas. Vous pouviez me le dire, j’aurais compris. Ne voyez pas de geste déplacé, … »

J’ouvre légèrement ma veste et en sort une enveloppe blanche avec mes initiales en haut à gauche. J’ai écrit le prénom Dawn sur l’enveloppe.

« Je voulais vous offrir ceci. Ce sont deux billets pour faire du saut à l’élastique. »

Je la laisse prendre l’enveloppe, j’ajoute que je n’ai pas eu le temps de rajouter son nom de famille.

« Ne vous inquiétez pas, je ne vous donnerais que du Mademoiselle Ludlow à nos réunions. Je comptais vous inviter. Mais voilà, en guise de paix, je vous propose de les garder pour vous et votre ami(e). »

Ma démarche est très particulière, j’agis comme si quelqu’un m’avait fait passer un message. Genre pas intéressée, ou elle a déjà un mec, voire même une copine. Ce n’est pas le cas. Mais si elle paraît surprise, j’ajouterai qu’elle ne m’a jamais appelé et surtout qu’on m’a dit qu’elle avait déjà une fiancée… Je dirais que je l’ignorais, notre enquête est restée purement professionnelle et mon équipe ne se serait jamais permise de me parler de son orientation sexuelle.

Amusons-nous de ce quiproquos inventé de toute pièce !

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Harper

» 15 janv. 2017, 14:14

Il n’y a jamais rien eu entre monsieur Spence et moi. L’idée même ne m’a jamais traversé l’esprit, avec aucun de mes collègues. J’ai déjà vécu ce genre d’épreuve. Eric et moi travaillons ensemble et ça n’a pas toujours été facile à vivre. Je serai un peu bête de retourner dans ce genre de schéma.

La porte fermée, nous pouvons enfin discuter. Je lui souris. Je sais qu’une ambiance un peu plus légère du bureau ne l’empêchera pas de faire affaire avec nous. C’était une façon poli de lui expliquer ce qu’il se passe. Nous sommes une bonne équipe, avec chacun nos différences, nos qualités, et bien sûr nos opinions. À part Bridge qui est du genre vantard et gros lourd, je pense qu’on peut dire qu’on s’entend tous plutôt bien. J’essaye de ne pas faire attention à ce qu’il se dit sur moi. Quand ils me connaîtront tous, ils pourront faire leurs propres conclusions.

Des excuses ? Pourquoi ?

Je ne comprends pas. Pourquoi croit-il me devoir des excuses. Je finis par m’asseoir face à lui. J’ai attrapé un post-it que je plis de tous les sens entre mes doigts. Je suis un peu inquiète. Il n’a pas l’air comme d’habitude.

Vous vous êtes remis avec votre femme ?

C’est la seule raison que je trouve. Et encore, je ne pourrais pas lui en vouloir pour ça. C’est sa femme et il n’y a rien entre nous. Il ne me doit rien. Quand enfin j’écoute la raison, je reste sans voix.

Wo…

Qu’est ce qu’il attendait de moi au juste ? Je n’en sais rien. Je ne comprends plus rien aux hommes. Si vous êtes trop présente dans leur vie, vous les étouffez et si vous leur laissez de l’espace, ils pensent que vous vous désintéressez d’eux. Ce qu’ils sont compliqués. Je prends les billets, un peu choquée quand même.

Je… Je n’ai pas de petit ami, mais…

Je réfléchis un instant, puis je me relève et viens m’asseoir à ses côtés, les fesses au bord du bureau.

Votre vie est compliquée, la mienne l’est aussi. Je ne sais pas si c’est une bonne idée de se précipiter. Vous n’êtes même pas encore officiellement séparé.

Je me penche un peu vers lui et pose ma main sur son bras.

Vous pourriez très bien vous réveiller un matin, réalisant que votre femme vous manque. Je ne veux pas revivre ce genre de relation. Je suis désolée.

Je pose les billets vers lui. Qu’il les reprenne.

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 15 janv. 2017, 15:08

Elle fait le tour de la table et se rapproche de moi. Je la trouve diablement sexy et je dois contenir le désir de la retourner sur la table. Elle pose sa main sur mon avant-bras. Je l’écoute et je ris de bon coeur. Voilà un rire sincère ! Quelle cruche ! Elle n’enquête vraiment pas sur moi ? Soit elle est naïve, soit c’est une excellente comédienne. Elle n’a pas le temps de pousser les billets, ma main recouvre la sienne. J’ouvre les yeux, ils rient encore. Je chuchote, des fois que Bridges écoute aux portes :

« Ma femme ? Vous savez ce que nous allons faire, Dawn. »

C’est bien la première fois que je l’appelle par son prénom. Toujours en chuchotant, je poursuis :

« Nous allons commencer par arrêter de nous fier à nos mauvaises impressions. On fait de bien mauvais joueurs de poler. Je vais commencer pour vous expliquer ma situation. Ma "femme" et moi sommes officiellement divorcés et cela fait quelques semaines déjà. Malgré votre charme indéniable, si j’avais encore été mariée, je ne vous aurai pas invité à cette soirée. Seul à seul dans votre voiture et moi marié, non. Je suis un brin vieux jeu. Vous savez, j’étais déjà mal à l’aise que nous ayons été à ce stand Aston Martin ensemble. Elle et moi sommes riches, nous avions un contrat de mariage, de bons avocats l’ont rédigé. C’est triste à dire, mais dissoudre ce mariage a été plus simple que de liquider une société. Heureusement, nous n’avions pas encore d’enfants ! »

Sa main libérée, je prends l’enveloppe.

« Je n’aime pas dire du mal d’elle et ce sera la dernière fois que nous parlerons d’elle. La confiance est rarissime dans le milieu des affaires, je tenais à connaître la confiance au moins dans mon couple. S’il y avait simplement eu de l’eau dans le gaz, je serais rentré la retrouver. Mais elle se marie la semaine prochaine avec un de mes anciens associés, si vous voyez ce que je veux dire. Alors, j’ai de la nostalgie, mais non, elle ne me manquera pas. Cela va un peu plus loin que l'amour propre blesssé. »

Je me lève et m’installe à côté d’elle, je m’appuie moi aussi sur le rebord du bureau.

« Vous pensiez que j’étais encore marié, alors. Je suis désolé. Mon compliment a dû vous mettre mal à l’aise. Je comprends pourquoi vous avez rougi. »

Je prends sa main et la porte à mes lèvres. Tu parles, on sait bien pourquoi elle a rougi. Bel homme, beau compliment, alors que des mecs ne cessent de te draguer comme un sac à foutre. Je dépose l’enveloppe sur son bureau, à ma gauche, pour qu’elle ne puisse la saisir sans passer entre le siège et moi.

« Je sais que nos vies sont compliquées. Mais on s’ennuierait sinon. »

C’était une façon aimable de préciser que je n’allais pas lâcher l’affaire.

« Vous avez dit que vous ne vouliez pas revivre ce genre de relation. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? » disais-je amusé. Mais je reprends aussitôt, parce que je n'ai pas envie d'entendre son passé :

« Je vous taquine, je respecte votre vie privée. Je suis célibataire, vous êtes célibataire. Alors, ce soir, j’aimerais inviter une délicieuse femme chez moi. »

Je me retourne et lui écris le numéro de mes appartements privés au Mandala.

« Si je suis trop ennuyant, nous pourrons regarder un bon film en dînant. J’ai déjà regardé Seul Au Monde et Forest Gump. Vous m’aiderez à choisir entre Inferno, Sully et le Pont des espions. »

Ce soir, tu passes à la casserole, chérie !

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