Les femmes, je vous jure! [Libre]

North Las Vegas fait partie de l'agglomération Las Vegane. Cette ville doit sa réputation au siège de la Nellis Air Force Base, mais elle dispose également de son propre aéroport, le North Las Vegas Airport. Ce secteur inclut également Downtown, le quartier d'affaires de Las Vegas. Ce sont dans ses quartiers que vous trouverez les établissements administratifs.
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Anvesha Devika

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Anvesha Devika

» 28 nov. 2016, 21:02

Il y a pas à dire ; j'adore sentir ce cher harper s'éveiller sous mon baiser. Ça me rappelle de bons, très bons, souvenirs du temps ou j'apprenais l'Invocation. On s'amusait tellement que parfois on en oubliait d'utiliser l'Orgone pour l'invocation même. Au vu de sa réaction, si je lui demande de faire une révision il sera encore partant. Et le petit Nolan avec, histoire de lui éviter les chandelles.

"Tu passeras le bonjour à ta maman de ma part. Mieux. Dis-lui que je pense à aller lui faire un petit coucou et qu'on rafraichira nos dossiers respectifs."

Alors que je parle la serveuse rapporte ma boisson à table. Je bois en clapant du bec de satisfaction. Si la boisson est bonne, la nourriture a des risques de l'être aussi. J'en profite donc pour passer commande de la suite.

Il y a aussi un truc que j'aime bien chez Harper. Il a parfois un langage qui laisse à penser que le monde de l'autre côté des Royaumes lui est complètement étranger. J'en ris très souvent.

"Terriens, hein.
Tu crois qu'un jour à force de manger et de boire de la nourriture d'ici je finirais par ne plus avoir de molécules terrienne ?
- Je lève légèrement le menton d'Harper pour qu'il voit bien mon sourire. - Tu ferras de moi ton invocation préférée, qu'est-ce que t'en dis. - Relâchant ma prise. - Quoique le temps que ça arrive, je serais devenue vieille et moche. Personne ne voudra plus m'invoquer."

Harper me surprend par la vitesse a laquelle il a envie d'en découdre. Je descends volontiers de ses cuisses mais me rassois aussitôt. Le petit Nolan est plus prudent. C'est assez drôle en fait. Des trois c'est peut-être quand même moi qui ferrais le moins le poids face à un ou des Nephilim. J'attrape la manche de Harper pour l'obliger à se rassoir.

"Hola mon tout beau ! Tant d'énergie, c'est formidable. Mais moi je vais commencer par manger un peu. Je viens de passer une semaine à bouffer du pemmican et du pain sec, j'ai besoin de quelque chose de plus civilisé."

Je fais un grand sourire à Nolan.

"Comique ?! Pourquoi pas. J'ai toujours préféré Maman j'ai raté l'avion aux sept samouraïs . - Faisant style de tâter mes muscles du bras - T'inquiète Capella est là ! - redevenant sérieuse - Le problème c'est que je ne sais pas vraiment. Je suis tombée sur un campement pas très loin d'ici à cheval. Traces évidentes de deux hommes. Mais aussi de cages. Que ce soit pour les exhiber ou pour les forcer à travailler pour eux ou pour d'autres, moi ça me déplait au plus haut point. Maïsha est d'accord avec moi. La piste était fraiche mais je ne voulais pas prendre le risque de perdre ma cargaison. "

A oui tient, il va falloir que je présente Harper et Nolan à Maïsha, ma monture. Une créature complètement pacifique aux étranges pouvoirs de métamorphoses et adorant les philosophes du 18ème terrien.

"En parlant de ça..."

Je me rends auprès de l'aubergiste et après quelques mots et un échanges de piécettes, son fils va se charger de mettre mes marchandises à l’abri. Et je récupère au passage un large plats de légumes et de viandes grillées que je porte aux hommes.

"Mangez. Au fait vous avez des montures ? Ou du matériel à prendre ? Quoique je suis sure que partir te battre à poil ne te ferrais pas peur, n'est-ce pas Harper ?" - clin d’œil coquin.

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Harper

» 17 déc. 2016, 18:22

Je ferais une invocation pour que tu restes belle.

Je connais l’importance des apparences. Il est certain qu’elle ne serait pas aussi affectueuse avec moi si j’étais devant elle avec mon vrai visage.

La Kabbale est une grande famille. Cela ne m’étonne pas vraiment de savoir que les deux là se connaissent. J’ai observé les démons et les humains pendant longtemps. Je ne comprends pas tout d’eux car nous sommes très différents et que nous n’avons pas les mêmes réactions, mais j’essaye. Nous ne fonctionnons pas pareil, c’est certain, mais je fais de mon mieux pour les copier. Plus particulièrement, les Nephilim.

Capella me plaît. J’aime beaucoup l’énergie et les émotions qu’elle dégage. C’est très différent des autres. Il n’y a pas de noirceur en elle. Est-ce parce qu’elle n’a jamais été sur Terre ? C’est possible ? Il me faudra demander ça à mon maître. Je veux comprendre pourquoi j’ai ces fourmis en moi quand je l’embrasse alors qu’il ne se passe pas ça avec les autres. C’est agréable, mais avec Capella c’est multiplié par dix.

Nephilim ou humain, c’est important de savoir ?

Je m’assoies quand Capella tire sur ma manche.

Ils sont irrespectueux de nos règles.

Nous, les Insoumis. Je peux comprendre les raisons qui ont poussés Harahel à renier son clan, même si nous n’en avons pas parlé. Je tuerais tout ceux qui ne sont pas à la hauteur pour être les disciples d’Harahel. Alors bien sûr que je veux partir en chasse. Je meurs de faim. Nephilim ou humain, avant ce soir, je dévorerais une âme.

Je les punirais pour lui.

Je suis très sérieux. Mon attention se porte sur mon assiette, et je me mets à rire lorsque Capella me charrie. Je ressuie la sauce apparue au coin de mes lèvres avec ma manche.

Je n’ai peur de rien, tu le sais.

Ce qui est totalement faut. Je me méfie de Raven. Elle s’est mis en tête de contrôler les ombres. Il manquerait plus qu’elle apprenne que j’en suis une. Je fais très attention à ne jamais la croiser, elle serait capable de ressentir ce que je suis. Elle n’est pas très respectueuse des règles et des coutumes de ce royaume. Je ne pense pas qu’elle me considérerait comme un des siens.

Les montures ne sont pas difficile à trouver. J’ai un peu d’argent s’il le faut.

J’ai ma monnaie d’échange. D’ailleurs, je n’arrive pas à rester e place. Je suis impatient de partir. Je repousse mon assiette.

Je vais préparer l’expédition. Profitez, on se retrouve dans une heure.

Une heure plus tard, on se retrouve sur la place de la ville. J’ai tout ce qu’il faut, monture, paquetage, une nouvelle tenue plus conforme à l’expédition et un sourire sur les lèvres remarquable.

Alors, vous dormez ou on y va ?

Je grimpe sur la bête avec vigueur. On ne m’arrêtera plus.

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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 19 déc. 2016, 18:58

Moment gênant, Nolan ne veut pas casser l’ambiance, au contraire, Capella ne peut pas être au courant, puisque sa mère est morte sur terre, du coup, c’est un peu…dérangeant. Du coup, sa langue passe sur ses lèvres et il a une tête un peu…mal à l’aise. Du coup, il balance, sans méchanceté, juste un peu ironique.

--Tu peux aller la voir mais je pense pas qu’elle te cause beaucoup. Elle est morte, sa tombe est à Woodlawn, à Vegas, si tu veux la voir. En quelques sortes…

Voilà, ça c’est l’awkward moment. Nolan n’a pas du tout envie de pourrir l’ambiance mais il est un peu obligé, il n’allait pas lui dire juste ok. Bon après il a pas l’air d’être traumatisé ou submergé de tristesse, Nolan a pleuré la mort de sa mère quand c’est arrivé, elle lui manque, mais il a grandis avec elle, alors c’est la vie.

Faut avouer qu’il peut pas s’empêcher de sourire en coin quand il entends son nouveau pote balancer qu’il trouverait quelque chose pour la garder belle. Soit c’est un sacré beau parleur, soit il en pince pour cette mortelle. Mais ce sont pas ses oignons, en tous cas, ils ont l’air de se plaire, ça le dérange pas, il est pas du clan après tout, t’être que quand il serait dans un, il roucoulerait avec les membres, au bout d’un moment bien entendu.

La belle explique qu’elle ne sait pas leur nature et Nolan regarde Harper à sa réflexion. Il est okay pour traiter un Nephilim et un Mortel de la même manière, en quelques sortes et il répond donc naturellement à son pote.

--Ouai parce que j’ai pas envie de tuer un humain sur le coup si jamais je me bats avec. –Bon, il est pas sûr de savoir faire ça, mais un humain encaisse pas vraiment pareil qu’un Nephilim. –Enfin, je suis pas certain d’être aussi balèze que ça en bagarre et je doute pas qu’un bon kabbaliste peut tout à fait me dominer.

Mais il n’a aucune envie d’ôter la vie à quelqu’un qui a moins de ressource que lui, Nolan n’est pas un Dieu, il ne veut pas blesser ou tuer des voleurs ou des arnaqueurs de kabbale. Les punir, okay, même si ça le regarde pas trop au final, ce n’est pas son clan, il n’a pas les us et coutumes de ce coin à sa connaissance, mais il sait que le trafic…non, même lui peut pas accepter.
Disons qu’au fond ça lui donne envie de remettre les choses à leur place, avant que ça ne prenne des envergures trop grandes et trop démesurée. Avant que ça dégénère, mais en même temps, c’est déjà fait.

Laissez seul avec Capella devant un plat de bouffe vachement encourageant, Nolan se sert, avec ou sans couvert, il a toujours préféré manger la viande avec les doigts. Celle-ci à un gout de poulet s’il ne se trompe pas, et ça lui plait, sa mère la cuisinait différemment mais c’est tout aussi bon.
D’ailleurs le sujet débarque peut-être avec Capella, ils parlent, mais de bon temps, souvenir d’enfance, il se souvient d’elle dans certain détail et se marre, Nolan lui dit qu’elle devra venir le voir à Vegas, il aurait aimé lui filé un truc de sa mère, parce qu’elle l’appréciait vraiment, mais elle a toujours préféré les transmissions orales, alors, elle doit déjà avoir quelque chose de la mortelle.

Ils finissent par se retrouver dehors, Harper est au taquet et vu la bonne humeur de Nolan, ça va pas changer, au contraire, il regarde la bête. Il hésite, Lucy trouverait qu’il a un air de chocobo et de Tauntaun…Nolan reconnait surtout une bestiole d’enfance, qu’il traitait bien, c’est donc avec un brin de nostalgie qu’il caresse la bête et la remercie avant de monter dessus. Pas de changement de fringue pour lui, il va pas se fondre dans le décor.

--On y va…c’est vers où Cap’ ?

Attendant la direction, le jeune homme tourne la bride de l’animal avant de le lancer, la sensation a pas changé et ça le fait marrer, la bestiole file vite, direction du dernier endroit où l’insoumise a vu le campement, ils verront bien où ils vont pouvoir aller après.

Les traces ont mené les trois comparses aux abords d’une forêt moussue. Le fond de l’air rafraîchis, leur souffle provoque une fumée froide et blanche, le temps est couvert d’une bruine faible, mouillant les cheveux et finallemment les tissus. Le cuir de la veste de Nolan empêche qu’il ne se trempe, les gouttes tombant sur la peau tannée, mais son jean devient inconfortable. Il a volontiers pris le second poncho de Capella, travaillé dans un cuir épais et usé.
Les traces de pas s’enfoncent sur un chemin de terre battues où les fleurs couchées indiquent la présence passée d’une cargaison, la boue n’est pas sèche, une trace de pas animal dans le sol est remplie comme une flaque.
Le chant de la pluie sur les feuilles et l’odeur de la terre les entoure, un grognement belliqueux vient trahir leur entrée sur le chemin, à quelques pas, il le découvriront, une des gages est tombé de la cargaison et une créature, main sur les barreaux gronde de toutes ses forces pour s’en extirper, essayant probablement de la brisée sous des mouvements brusques.

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Anvesha Devika

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Anvesha Devika

» 15 janv. 2017, 14:39

Je ne me doutais pas que la mère de Nolan était morte. Je suis peut-être restée un petit peu trop de mon côté. Je me promets de prendre des nouvelles vers les centres humains. Mais là pour le coup je ne sais pas trop quoi répondre. Je frotte mon nez avec la paume de ma main avant de parler.

"Heu. Oui pourquoi pas. Désolée."

Passons vite à un autre sujet de conversation.

- Je ferais une invocation pour que tu restes belle.

Je fais une moue mi-figue mi-raisin sans répondre. Tout au fond de moi je cache bien soigneusement un petit cœur romantique qui ne rêve que de trouver un prince charmant qui saura me répéter, même quand j'aurais des rides, un dentier et que je radoterais, que je suis la plus belle et la plus intelligente des femmes. Et puisque vous ne trouverez pas mon nom sur les listes Skjaldmeyjar il y a des chance pour que ce dernier soit un habitant de Zakaï, Méborack ou même Pachad.
Et ce sera bien.

- Ils sont irrespectueux de nos règles. Je les punirais pour lui.

Je ne peux m’empêcher d'acquiescer. Il est plus que temps de rendre l'harmonie et la paix aux Royaumes. Harahel a voulu se montrer généreux. Et c'est bien d'être généreux. Mais il ne faut pas se montrer laxiste. Et si nos actions punitives venaient à lui déplaire qu'importe. Je ne suis pas Insoumise même si j'aime à le laisser croire. Je suis Kabbaliste avant tout. J'agis pour les Royaumes.

Nolan semble quand à lui plus frileux. Je ne dirais pas que je veux attaquer et tuer par plaisir. Mais si cela est nécessaire à la cause que je crois juste. Et qu'on ne me parle pas d'escalade de la violence. C'est eux qui l'aurons bien cherché.

Je laisse gentiment dévier la conversation sur des sujets moins épineux pour le jeune Nolan. Évoquer des souvenirs fait passer le temps de façon agréable au moins. En plus j'ai confiance en Harper, il nous trouvera ce qu'il faut.

A l'extérieur je présente Maïsha, présentement sous la forme d'un superbe étalon noir de race Frison. La créature métamorphe étant littéralement tombé amoureux des lignes de cette race en voyant des images de Zorro avec Antonio Banderas. Alors que moi je préfère un Tinker ou un Trait belge. Mais on ne force pas une créature.

Pendant le trajet je continue de faire la lecture à voix haute de "The Malaise of Modernity" de Charles Taylor que nous avons commencé depuis peu. Je ne suis pas très douée avec les philosophes contemporains. Mais plus j'en lis à Maïsha et moins j'ai envie de me retrouver à Végas. Et plus je m'inquiète du devenir des Royaumes, s'ils sont vraiment l’œuvre des rêves humains.

Un grondement se fait entendre sous la pluie. Le bouquin file dans une sacoche et je porte la main à mon épée. Sous mes jambes Maïsha entame une transformation en une grosse bébête pleine de crocs, de griffes et de pointes acérées hérissant son dos sur laquelle il devient très désagréable d'être assise. Ce n'est que de l’esbroufe. Les crocs pourraient être en pâte à modeler, les griffes en guimauve et les pointes en caramel et chocolat que ce serait pareil.

Un homme couvert d'une armure noire. On dirait celle de ceux qui naissent des dents semées. Résistante tant aux dégâts physique qu'à certains dommage magique. Nous arrivons au moment ou il pose sa main sur la cage et y envoi une décharge électrique. La créature couine et hurle dans la cage avant de se recroqueviller en gémissant. L'autre homme meugle à l'avant de la carriole un truc comme quoi il est pressé. Se retournant vers son camarade il est le premier à nous apercevoir. "Jeff !"

Le dénommé Jeff nous mate à son tour. Je suis en train de descendre de Maïsha que j'entends "Les belles bêtes !". Mon pied se pose sur le sol qu'une langue de feu électrique fonce vers moi. Vers nous car tel un fouet à multiple lanière le Nephilim a lancé plusieurs attaques électrique en direction de chaque humanoïde. Je m'attendais à une dispute, à des négociations, des menaces mais pas une attaque si vive et rapide. La morsure électrique m'arrache un cri et m’assomme à moitié, tout en laissant sur mon bras une marque rouge vif.

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» 06 févr. 2017, 15:41

L’affection que semble porter Capella pour moi n’est pas quelque chose dont j’ai l’habitude. L’humaine est différente de la majeure partie des mortels. Sans doute parce qu’elle n’a pas vraiment grandi parmis eux. Je ne saurais pas le dire. Après tout, je ne suis pas expert en relation humanoïde. J’apprends tous les jours et je découvre à chaque instant. Je ne sais pas si je pourrais un jour révéler mon secret à quelqu’un d’autre qu’Harahel, mais si je dois me taire à jamais, ça me va aussi. Parfois je rêve même qu’avec le temps, j’oublie d’où je viens et que je me sente moi-même Nephilim.

On prend la route. Je n’ai pas peur de partir en expédition avec Capella et Nolan. Je suis sans doute inconscient des dangers qui nous attendent. Je ne sais pas comment mon corps réagit aux blessures. Je n’ai jamais eu l’occasion de m’en rendre compte, mais quand l’arc électrique fonce droit sur la jolie brune, je me précipite vers elle et plonge. L’électricité se décharge en nos deux corps, rendant cela peut-être moins fort, mais toujours extrêmement douloureux. Je remarque tout de suite la brûlure sur son bras.

Ça va ?


Je sais qu’elle peut mal prendre une telle questions. Certains filles m’ont envoyé valser après ce genre de question et je n’y comprends toujours rien. Je sais juste que parfois, certains de mes gestes sont bien accueillis, et parfois non.

Je me relève en tenant le poignet de la demoiselle pour l’inciter à suivre mon geste. Je ne sais pas me battre, tout le monde me connaissant le sait. Cependant, je suis assez fou pour foncer dans le vide sans parachute. Souvent inconscient de ce que je peux ou ne peux pas faire, je fonce dans le tas. La chance a toujours été avec moi, ou la raison est que j’ai toujours été bien accompagné.

Une épée en main, je me retrouve donc à charger sous la pluie avec mes deux camarades. L’idée première n’est pas de m’attaquer directement à eux pour les tuer, mais d’ouvrir les cages, pour délivrer les créatures emprisonnées. Je sais qu’elles se chargeront d’eux si leur état leur permet. Ce ne sont pas des créatures du royaume des ombres. Je ne connais pas forcément leur dialecte, mais elles savent me reconnaitre, et me craindre, même sous forme humaine.

Je m’attaque à ceux qui sont les plus près. Je fonds sur eux avec une épée tout ce qu’il y a de plus classique, comptant sur l'appui de Nolan et Capella. Un jour j’aurai une voleuse peut-être, mais aujourd’hui ce n’est pas le cas. Et puis, je n’en ai pas réellement besoin.

Mon épée transperce le ventre d’un des voleurs et mon regard devient noir, ma bouche s’ouvre légèrement, et j’absorbe doucement son âme. Je n’ai pas le temps de le tuer, qu’un autre arrive par derrière pour me planter à son tour. Je l’évite ? Je me la prends ? Je laisse le choix à mes chers camarades. Il n’empêche que les choses ne se passent pas comme prévu. Les créatures sont délivrées par les bandits et ne faisant pas la différence entre les gentils et les méchants, elles nous attaques à leur tour.

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Lucy Hale

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» 25 févr. 2017, 17:26

L’arc électrique frappe Capella puis Harper, les autres forcent Nolan à plonger sur le côté mais il ne peut éviter les différentes lanières d’électricité qui sont lancer. Touché à la jambe, il serre les dents au contact, sentant remonter le long de la béquille, un frisson mordant. Tombé sans élégance de sa monture, mais se redressant, les trafiquants ne semblent pas décider à simplement les laisser faire, la chose aurait été étonnante.

Nolan relevé, ne possédant pas de voleuse, mais équipé d’une épée se trouvant sur sa monture, le jeune homme dégaine, se souvenant bien des enseignements des guerrières, écouté oisivement ou des leçons de son père, légèrement plus sévères. Cela ne fait pour autant pas de lui un combattant hors pair. S’il se démerde, débrouille, s’en sort pas trop mal, voilà déjà le meilleur qu’il puisse offrir.

Ayant bien eu le temps de voir Harper foncé, il jette un regard en direction de Capella, mais l’humaine est à moitié sonnée et il préfère se dresser entre elle et les autres, aportant un soutient arrière à Harper. Ce qui est chose rapidement faite.
C’est avec une certaine adresse que Nolan repousse celui à l’arrière de Harper d’un coup d’épaule, le faisant chavirer, mais malheureusement, la délivrance des créatures l’empêche de faire ce qu’il souhaitait faire. Concentré sur sa cible, Nolan ne pense pas s’éloigner de cet agresseur mais percuter brutalement, il se fait emporter sur le côté par une des créatures qui essayent de le bouffer.

La gueule béante de la chose est acérée de crocs, une sorte de chien mal foutu, qui gronde et envoie sur son visage une salive gluante et nauséabonde. Un bras, un seul, retenant la bête par le cou, la repoussant, il sent tout le poids de la bête essayer d’écraser le sien, Nolan n’a cependant aucun mal à repousser la créature, en grimaçant et l’envoyer valser. Il roule dans un mouvement pour se redresser et reprendre l’épée qu’il a lâché sous l’attaque.

Cherchant du regard où en est l’homme d’à peine, et si Capella n’est pas en mauvaise posture, il tient fermement son arme, les créatures mécontentes se fichent éperdument de qui est innocent ou non et le jeune homme ignore si elles sont capables de comprendre qui leur veut du mal ou pas, sur le coup, elles n’ont pas l’air finaudes dans le discernement.

Relevant son bras,surpris par son propre réflexe, il se protège de l’attaque de l’homme qu’il a repoussé à peine, mais sous l’étonnement, il manque de chavirer, se redressant en rééquilibrant ses appuis, Nolan enchaîne quelques coups sans grande splendeur avant d’éviter un mauvais coup, non en faisant une cabriole superbe, souple et agile, mais en relevant ses mains et –par instinct- en ralentissant la course de son agresseur, l’arrêtant une micro seconde, à peine, avant de le voir forcer pour se remettre en route, Nolan en profite pour enfoncer son épée dans l’interstice de l’armure au niveau du visage et l’embrocher dans un bruit grouillant de sang et de chair qui manque de le faire vomir.

Le corps retombe brusquement et lourdement sur lui en reprenant sa course, et alors qu’il est désavantagé d’un grand manque d’orgone, il se retrouve enseveli sous le gars qu’il finit par repousser dans un grondement !

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Anvesha Devika

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» 25 avr. 2017, 12:03

Entre un qui me protège de son corps et l'autre qui prend ensuite sa relève je vous aime mes garçons. Je n'ai malheureusement pas le temps de le leur dire. Rapide et paraissant furieux Harper s'évertue à briser les cages. L'exitation et la peur prend les créatures. Maïsha auprès de moi change de forme, piaffe, gratte des sabots. Signes de sa fuite prochaine. D'une main j'ai à peine le temps de récupérer ma besace qu'elle fait demi tour et s'éloigne à grand galop souple. Mais Maïsha est ainsi. Sa race a apprit à survivre dans la fuite.

Un petit monstre poilu passe les défenses des garçons. Mais ils sont bien occupés avec les Nephilim. Pour ma part après avoir éviter quelques attaques, slalomer rapidement entre créatures et débris de chariot je me jettes sous une des grandes roues à moitié brisée mais m'offrant un refuge.

Vous ne vous êtes jamais demandé comment une simple humaine sans pouvoir particulier pouvait oser se balader seule dans certains mondes. C'est que dans certains cas elle possède une protection simple et efficace. Et je ne suis pas une spécialiste des plantes à caractère magique pour rien. De ma besace je sors "Les rêves dragons de l’Yggdrasil d'argent". La fleur argentée à peine plus grande que mon petit doigt ressemble telle le lilas à une multitude de clochette accrochée ensemble. Je la sors précautionneusement de sa boite et dans le creux de mes mains me mets à chanter une berceuse. La magie de la plante diffuse le chant calmant sur les environs. Rapidement des créatures dodelinent et s’effondrent. D'autres reprenant leur calme fuis ou restent sur place apaisée. La magie n'a aucun effet par contre sur les Nephilim. Et je ne sais quel effet elle peut avoir sur une créature qui n'est pas de Zakaï.

Avec un trafiquant à l'âme au moins à moitié bue et un autre embroché, s'il en reste ils ont pris la fuite depuis longtemps j'espère. La mélodie ayant en tout cas fait son effet je range la fleur soigneusement dans son coffret avant de sortir de ma cachette.

Sale, échevelée, brulée et blessée je n'en lève pas moins le poing vers le ciel avec un "VICTOIRE !" retentissant.

La suite devrait être très classique, on va soigner les bobos des uns et des autres. Peut-être enchainer les brigands et les ramener, triomphant, pour les donner à la justice locale (ou Harper va manger jusqu'à plus faim). Ensuite on boira à notre glorieuse épopée et on finira souls sous la table ou tous les trois dans le même lit.

Une autres idée les garçons ? - petit air mutin.

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» 25 avr. 2017, 15:02

Qu’est-ce qu’elle est belle non ? Même dans un moment comme celui là, je ne peux m’empêcher de remarquer la beauté de cette femme. Vous me direz que je suis attiré par toute sorte de beauté et vous n’aurez pas tort. Seulement, Capella a toujours était particulière avec moi, depuis le premier jour.

Je sais que je suis aussi beau que ces demi-dieux *tousse* mais je n’en suis pas un. Alors franchement, mon corps prend une sacrée dérouillée quand un Nephilim décide de me le briser. Je suis trop jeune, trop inexpérimenté, trop désireux de connaître la Terre pour me tourner sincèrement vers la Kabbale et apprendre comme le fait Capella ou Lidrya. Je ne veux pas jouer l’humain. Je veux ressembler à Harahel. Alors j'imite les Nephilim et ce qui devait arriver, arriva. Une voleuse perfore ma chair. Elle ne fera absolument rien à mon âme, car je n’en ai pas… Pas encore. Peut-être qu’avec le temps, elle naîtra en moi, mais je ne suis qu’une créature vide à l’intérieur.

La voleuse dans les côtes, je saisie le Nephilim par la nuque et absorbe son âme. Nos visages se mélangent dans une brume sombre et quand je l’ai tué, mon corps s'effondre. Je ne me nourris jamais devant personne autre qu’Harahel. Et pour la première fois depuis que le Dieu de Kabbale m’a offert ce corps, je n’ai pas tué pour manger, mais bien dans le but de tuer. Quand je m’en rend compte, je me demande ce que mon maître va en penser. Va-t-il me renier ? Je regrette.

Une piqûre me rappelle à ce moment. Je me tiens le côté et regarde ma main ensanglanté. Ça fait mal. Pourquoi ça fait si mal ?

Merde.

Ce n’était peut-être pas une si bonne idée les gars en faite. L’arme n’a touché aucune zone vitale, mais je me retrouve quand même avec un beau trou. Infirmière, aidez-moi !

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» 25 avr. 2017, 23:05

Un haut le cœur, un haut le cœur saisit les épaules de Nolan et amène à sa bouche une bile amère. Du sang lui est tombé dans les yeux et la bouche, il ne comprends pas ce qui peut être si gratifiant dans ce genre de chose et affalé sous le corps, il ravale. Repoussant le corps, le jeune homme fait une grimace, attrapant le bas de son t-shirt pour s’essuyer le visage et en crachant en même temps. Dégueulasse !

Le cul au sol, dans la poussière, il regarde Capella mais Harper…D’une rapidité de démon, et le cœur sursautant, il rattrape son pote, le moment pourrait avoir une musique dramatique, tenant l’insoumis, il met sa main sur le trou histoire de faire un point de pression, son père lui a déjà expliqué ça.

--Merde mon vieux, ça va ?

Ah moins que Capella n’ait un remède magique, il ne sait pas.Mais Harper est Nephilim ?Il n’en sait rien, il peut ne pas avoir d’aura, possédant le pouvoir des infiltrés, dans ce cas, c’est à Capella d’y faire quelque chose. Mais en attendant une réponse, le jeune homme redresse son ami dans ses bras s’il ne voit, bien entendu, pas de mieux.

--Capella je peux aller plus vite que toi, pour rentrer, mais j’aimerais pas te laisser en arrière. On fait quoi ?

Peut-être qu’avec un peu de rafistolage, ils peuvent réparer la charrette, et Nolan faire le nécessaire pour ramener tout le monde à un village ou quelque chose comme ça. Il ne se fait pas de souci, le stress n’est pas une bonne chose, mais il ne va pas laisser son nouveau pote là, au contraire, il préfèrerait s’arracher un bras, c’est pour dire.

Les créatures pioncent autours d’eux, il a l’air de sortir d’un carnage sans nom, il regarde quand même Capella avec attention.

--ça va, t’as rien ?

C’est ce qui importe non ? Maintenant il va falloir faire quelque chose, peut-être cautériser ? C’est ce qu’ils font pour les blessures, mais c’est dans les films, Nolan apprécierait d’avoir les connaissances de son père sur les petites choses et autres pour ce genre de petits imprévus mais il ne sait pas. Cela va forcément rendre les choses un peu plus compliquées.

Plus sérieux qu’il ne l’est à l’habitude, le jeune homme fait signe à Capella de remplacer ses doigts, en lui expliquant de tenir et il se redresse pour aller voir ce que sont ses bouteilles dans la charrette des voleurs, il revient, déchire le bas de son t-shirt et reprends sa position.

--Si c’est de l’alcool bois un coup, ça va piqué.

Bon si quelqu’un a une meilleure idée avant qu’il ne fasse sa connerie, c’est le moment, mais Nolan pense bien faire, du genre, désinfecter et tout le reste !

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Anvesha Devika

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Anvesha Devika

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Nephilim
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Anvesha Devika

» 27 avr. 2017, 17:00

Je n'aime pas quand la victoire se transforme en défaite. Harper au sol ! Ça me fout un coup au cœur vous pouvez pas savoir. Ça aurait été Nolan, ça aurait peut-être été pareil... Ou pas. Le regard farouche d'une amazone je relève mes manches de chemise et me porte aux côté du blessé.

"Blessure de Voleuse ! Cette salope l'a à moitié eu. Continue de compresser la plaie. Tu me le garde en vie deux minutes et ... et ... et Maïsha ! T'es ou bordel ?!!!! Écoute à part si tu as un moyen pour vous téléporter à l’hôpital vestal, j'ai une solution."

Renversant sans ménagement le contenu de ma besace au sol j’attrape ensuite un pot d'onguent et un sachet contenant quelques petites pilules. Sans tergiverser j'avale une pilule avant de pointer Nolan du doigt. Maïsha au loin la plupart de mes remedes sont dans sesfontes. Elle reviendra bientôt mais je ne sais pas quand. Elle peut aller très loin.

"Vous ne bougez pas. J'ai vu une cascade pas loin. J'espère que ça suffira."

La pilule c'est de l'orgone. Je déteste prendre ce truc mais je n'ai pas le temps des préliminaires. La seule fois ou j'en ai pris j'ai vite comprit le côté addictif du machin. Ce qui m'a poussé à chercher des solutions rapides contre ça. Et m'a permis de rencontrer plus particulièrement certaines créatures comme les dames du lacs.

Je cours comme je n'ai peut-être jamais courue. Arrivée près de la cascade je sens que la drogue fait son effet. C'est une petite cascade et la rivière n'est pas très large. Mais en pénétrant dans l'eau je me rends vite compte qu'elle est profonde. De l'eau jusqu'à la taille j'y plonge une liane arrachée en passant, tenant les bouts pour en faire plus ou moins un cercle. La pommade de l'onguent pue assez pour saturer mon odorat et mon gout. Fermant les yeux je me concentre sur l'un de mes fantasmes les plus efficaces tout en psalmodiant mon appel. On fait ce qu'on peut avec ce que l'on a.

Heureusement pour moi Les Dames sont des êtres bienveillants. L'une d'elle daigne répondre à ma convocation en urgence. Enfin... Bienveillante mais pas bête non plus. Après mes explications elle me donne son prix sachant très bien que je n'ai pas le temps d'en discuter.

C'est donc montée sur une créature qui semble faite d'eau à l'allure d’hippocampe que nous débarquons dans la clairière.

"Laisse-là faire Nolan."

Sans un mot la Dame soigne de sa magie les blessures d'Harper. Puis, majestueuse, se retire. Un observateur pourra observer qu'à la lisière du chemin, en retrait se tient un Chevalier en armure. Soulagée je sers fort contre moi Harper qui vient de se réveiller, intact.

A oui. Hum dois-je préciser qu'il m'est bien difficile de ne pas sauter sur les garçons pour m'envoyer en l'air avec eux...
Et en fait je crois bien que je fais plus que serrer Harper dans mes bras et que quand j’attrape Nolan par sa chemise ce n'est pas parce que je tombe mais bel et bien pour y glisser ma main.

Verrouillé

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