Les Hauts de Hurlements

Le Strip comptent de nombreux casinos : Sahara, Circus Circus, Casino Royale, Treasure Island, Caesar Palace, etc...
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Anvesha Devika

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Anvesha Devika

» 18 sept. 2017, 16:31

Je ne me tiens plus. Après le refus d'Elias. Enfin son absence... qui pour moi tombe au moment qui l'arrange lui, je suis partie à la recherche de maison à vendre. Enfin maison... Villa, résidence, manoir, petit palais... appelez ça comme vous voulez. Le chèque sera de toute manière très gros.

Je rentre très tard à la suite. D'une humeur de chien. Je n'arrive toujours pas à digérer ce pamphlet. L'objet de mon désir le plus fort en ce moment se refuse à moi. C'est une vraie tragédie. C'est une farce dont je suis le dindon. Il l'a fait exprès ce phacochère à poil drus. J'en suis et reste persuadée.

A peine rentrée je débouche une bouteille de vin, un grand cru évidement, et m'en verse un large verre. Je n'ai quasiment rien mangé de la journée depuis un léger brunch avant de me rendre au Venitian. L'une de mes assistante devait être à l’affut à m'attendre car elle débarque alors que j'entame mes premières gorgées. Je la renvois on ne peut plus sèchement.

En allant m'affaler dans le canapé de cuir, je me fais la réflexion qu'il va falloir que je me calme avec le petit personnel. J'ai pu remarquer que ce sont ceux qui sont le plus maltraités qui sont les plus rapides à divulguer ragots et secrets de leurs employeurs. Je me fendrais d'un petit cadeau demain, histoire de me faire pardonner mes "errements". Mais pas ce soir. Demain, après-demain, ce sera bien assez tôt.

Je me ressers un verre, bien décidée à me souler jusqu'à m'endormir quitte à ce que se soit un coma éthylique, quand Byron fait son apparition. Je lance avec acrimonie.

"A non. Pas ce soir."

Franchement j'ai mal à la tête, la migraine, j'ai mes ragnagna, j'ai mal au ventre, je suis fatiguée, j'ai toutes les excuses que les femmes ont trouvé au cours des ages pour éviter de coucher avec leur mari. Bras tendu je désigne la porte.

"Si t'es pas content, tu peux demander le divorce."

J'ai toujours eu du mal à accepter un refus. Et j'avais vraiment l'impression que le démon souhaitait la même chose que moi. Ce qui me rend encore plus amère. Il peuvent tous être tourné vers Washington, moi je tourne autour de mon nombril.

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Jimmy Chesly

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Jimmy Chesly

» 14 oct. 2017, 16:20

[BBvideo=560,315]https://www.youtube.com/watch?v=24D8F0moo2c[/BBvideo]

Mettons en pause ce qui se passe dans le monde, l’argent que me fait perdre la coupure de Washington, ça ne me met pas trop de mauvaises humeurs j’ai d’autres choses pour combler ce petit déficit anodin. Et concentrons sur ma douce, délicate et terrible Ortie. Si je ne m’abuse, sa proie lui échappe et elle n’est pas son centre d’attention.

Je m’ne rends bien compte quand elle m’assaille directement qu’elle est vraiment fâchée. Je rentre donc à peine dans la même pièce qu’elle me saute à la gorge et me voilà, rentré d’une excellente soirée, très tardive, le col défait, visiblement guilleret, les cheveux défaits et l’air débraillé.

-Quelle entrée ! Moi qui avait misé sur le fait que tu ne sois pas là ce soir.

Je dis cela assez goguenard alors que je défais rapidement ma chemise, histoire d’en changer, et cherche dans le placard quelque chose de propre. Oh je devrais m’attarder, la vénérer, ou pas du tout. Il y a du rouge à lèvre sur ma chemise et une actrice dans la pièce d’à côté, une merveilleuse actrice que j’adore.

-Reposes-toi Amour, je ne ferais pas de bruit.

Va-t-elle me faire un scandale, oh, les caprices d’Ortie, je les adore. Alors, quand elle en fait un grand et un beau…ça me rend tout chose. Je me rhabille, la chemise à peine fermée, je viens déposer un baiser sur son front et lui glisse un petit quelque chose dans la main, boite à bijou, grande grande marque et promesse diamantaire. J’ai quelque chose à me faire pardonner ? Peut-être !

Après tout, qui sait.

Je m’éloigne d’elle et lui fait un clin d’œil, m’isolant dans un salon avec une charmante blonde que j’ai croisé à mon dîner de ce soir. Jeune actrice du cinéma américain, ce serait idiot que Ortie soit jalouse, mais qui sait, quand on marche sur ses plates bandes…devant elle.
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» 23 oct. 2017, 15:52

A peine a t'il mis les pieds dans le salon que je le déteste. Cette façon nonchalante et cavalière. Cette arrogance. Cette... Cette... Indifférence !
Mes ongles s'enfoncent tellement dans le cuir du canapé qu'ils y laissent des traces bien visibles. Je me sens flouée, délaissée. Je me sens enragée. Et encore plus par sa fausse sollicitude. Croit-il que je n'ai pas vu la lueur ironique dans ses yeux. Salaud ! Tous des salauds ! J'ai besoin...

J'ai besoin de hurler et de tout casser. Un vilain sourire se fait sur mon visage. A commencer par sa poupée.

Mes doigts se crispent sur la petite boite contenant je ne sais quel cadeau. Je ne suis pas d'humeur. Je balance la boite contre le mur. Elle atterrie près de la chemise abandonnée de Byron. Il veut jouer. On va jouer à ma manière.

Je prends le temps de me refaire une beauté rapide et effile un déshabillé à la translucidité suggestive. Un dernier regard dans le miroir... Non il manque quelque chose. J'ouvre la petite boite à bijoux. Un magnifique solitaire de la taille d'une petite perle est enchâssé dans un entrelacs de platine et d'or. Assorti d'une chaine des même métaux. Je passe la chaine à mon cou et glisse la pierre au creux de mes seins.

Je n'ai pas perdu mon temps. Byron non plus. La poule entre ses bras est déjà nue comme au premier jour. Et lui aussi. Si magnifique petit couple adultère. Byron lève ses yeux sur moi. Ce regard qui vous invite à venir le câliner. J'adopte une posture de fausse modestie, touchant le diamant sur ma poitrine. Je me mords la lèvre avec timidité et demande doucement.

"Je peux me joindre à vous ?"

L'actrice est étonnée ? Mais j'ai bien choisie mon moment. Elle est déjà si excitée que ma présence n'est qu'un piment de plus à sa jouissance future.

Je m'approche, l'air repentie. M'agenouille entre les jambes de mon époux et lève les yeux vers son visage.

"S'il te plait."

Je sais que cela lui plaira. Ce n'est pas la première fois que nous formerons un trio. Seulement pas celui que je souhaitais. Avec son assentiment je me redresse et vais l'embrasser langoureusement avant de me tourner vers la jeune femme. Je commence à la caresser et l'allonge sur le canapé. Je vois bien qu'elle est prête à s'abandonner. Alors quand elle ferme un instant les yeux je referme mes mains sur son cou et serre. Mon genou se pose sur son bas ventre et appuie douloureusement. Elle ne peut même pas gémir et commence à paniquer. Je lui balance une gifle magistrale en hurlant.

"PÉTASSE ! SORS DE CHEZ MOI !"

Avant de me tourner vers Byron les yeux lançant des éclairs de rage pure. Délaissant l'actrice sous le choc, je me jette sur lui. Plus fort que moi, je ne gagne jamais quand nous jouons. Mais cette fois je compte bien lui faire mal. L'alcool a exacerbé ma frustration.

"SALAUD, SALAUD, SALAUD D'HOMME ! SALE PORC ! TOUS. SOYEZ MAUDIT !"

Tant que Byron ne me stoppera pas ou ne me billonnera pas je continuerais à frapper et à hurler, pratiquement hystérique. Quand à la femme nul doute qu'elle va fuir assez vite.

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Jimmy Chesly

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Jimmy Chesly

» 03 nov. 2017, 19:12

Je saisis le poignet de Ortie et l’autre, sans un mot. Il suffit que je dise un mot pour que mes ordres latents ne ressortent. Il ne faut pas déconner, je ne la pensais pas capable de tant d’hystérie et dire qu’à une époque on soignait l’hystérie d’une certaine manière, c’est ce dont Ortie aurait besoin maintenant.

Elle va me griller auprès de l’actrice, mais heureusement pour moi, ça ira, elle sait combien ça coûte ce genre d’agression à la con. Je me retiens de lui coller une tarte, elle le mériterait, mais je me contente de tenir serrer ses poignets.

Elle a intérêt à vite se calmer, je suis peut-être Byron, un gentil mari, mais je risque de franchement peu supporter les humeurs de mademoiselle en tant que Nephilim. Je reste un moment ainsi, à la fixer, avant de la relâcher et de lui tourner le dos.

-Je te trouve vraiment laide quand tu es hystérique et exitante à la fois. Cela ne va pas arranger les choses, je vais me servir un verre. Je la regarde. Je suis nu, mais je m’en fiche. J’ai rien à cacher. Je déduirais de tes petits plus, le prix que ça va me coûter tes conneries. Et allez, je continue, pourtant je souris et m’accoude au mur. Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu as été éconduite ?

Je déteste les crises sans raison, il n’y en a aucune et elle hurle, elle beugle, elle devient une mégère, avec des rides en plus, elle aurait été vraiment laide.
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» 05 févr. 2018, 21:32

Sale petit con ! Tu n'es qu'un client parmi d'autres ! Un homme parmi d'autres. Comment je pourrais brise la belle image si lisse que tu as mis tant de temps à forger. Le bel entrepreneur bien sous tout rapport. Quelle blague ! Foutaise ! Et magouille ! Si le monde savait. Tu ferais moins le fier.

Mes yeux de chatte furieuse ne le quitte pas. Je le déteste. Je déteste ce matou arrogant et sur de lui.

Et c'est encore pire qu'il comprenne si vite et si bien. Un mari ne devrait pas. Pas être si prévenant quand sa femme désire le tromper.

Un instant... Pas sa femme. Sa putain.

Je me prend une claque mentale. Voilà que j'ai oublié mon rôle dans l'histoire. L'effet du vin et de "l'éconduite". Mais quelle gourde je fais !

Ramenant mes pieds sous moi, je me cache le visage entre les mains et inspire profondément. La colère laisse place à la bouderie. Je n'ai pas envie de lui expliquer. La lippe boudeuse je laisse le silence planer quelques instants.

Sortit de nul part un gloussement m'échappe. Je pose ma main sur ma bouche alors que le rire me monte à la gorge.

"Oh ! Mon chéri, je suis une idiote."

Je ris encore alors que je déplies mes jambes et m'approche pour me mettre à sa hauteur.

"Que oui une sacrée idiote pour me mettre aussi minable devant toi. Tu viens de me rappeler qu'aucune proie ne te vaut, toi."

Je prends sa main dans la mienne et la porte à mes lèvres pour en embrasser la peau tendre au creux du poignet.

Un succube peut bien m'obséder la tête au delà du raisonnable, Byron reste plus qu'un simple client, mieux qu'un amant, un mari, un ami... Et je lui porte une affection infinie.

J'ajoute taquine alors que je laisse mes voiles l'effleurer.

"Je paierais. Puisque telle est ma punition. - petite moue - Et tu sais combien je déteste payer. De mon argent mais pas de ma personne."

Plus que jamais je me pare des expressions qu'il aime à voir sur mon visage, sur mon corps. Je le connais si bien. Et puis je l'avoue j'ai été piquée qu'il me trouve laide. Je veux qu'il me trouve seulement désirable et parfaite. Tentatrice.

"Quel délice ! Tu es nu et moi pas. Comment oses-tu être si excitant ? Baises-moi ! Je t'en supplie. A genoux même si tu le souhaites. Je t'appartiens."

Je sais mes mots vils tentateurs. Je sais qu'il saura prendre mon invitation - et pas queue.

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Jimmy Chesly

» 06 févr. 2018, 10:06

Ortie…Orthie…Ortie…
Tu te crois diamant, mais comme tous les mortels, tu es un morceau de charbon, pourtant, avec la bonne paume et tout le reste, je peux réussir à faire de toi, un diamant acceptable pour ta nature éphémère.

Tu penses pouvoir me faire tomber, tu le crois. Mais tu ne pourras jamais faire franchir de ta petite bouche de boudeuse la moindre information. La persuasion de croire pouvoir le faire et l’incapacité flagellé dans ton inconscient. Sérieusement, j’ai assuré mes arrières.

Tu crois avoir des clients, tu acceptes ceux que je te donne, l’argent que tu possèdes est à toi, jusqu’à ce que j’en décide autrement. Tu m’appartiens, et tu l’ignores et j’aime cela. J’aime te compter proche de moi, j’aime t’avoir.

Je la dévisage, c’est tout ce que je fais. Ortie est une belle éphémère. Je ne dis pas un mot. L’affection qu’elle a développé vient d’elle, je n’aurais pas pensé que cela se fasse, elle a obtenu un attachement de ma part...le lien est facile et complexe. Mais il est.

-Chuuuuut…

Je pose mon doigt sur ses lèvres, et vient porter le verre à sa bouche. Nu, je le suis, le sexe redresser…sans nul doute., encore un peu nonchalant, pas tout à fait conquis. Je souffle ce chut avec langueur, faisant perler quelques larmes ambrées du liquide sur son menton, je la pousse à se cambrer…

Un mouvement, c’est son corps qui est contre la desserte à alcool, brutale, j’arrache le haut de ses vêtements, libérant sa poitrine délicieuse…les mortelles subissent des lois de gravitées inévitables, mais les seins d’Ortie possèdent encore l’élégance de la jeunesse, j’aime les galbes lourds, et les mamelons offert, je les libères et la fait encore se cambrer, l’invitant à boire encore un peu, faisant couler une rivière fine sur son cuir pâle.

Le verre se brise.

Je l’ai jeté.

Ma bouche est venue récupérer le liquide sur son poitrail libéré.

-Je déteste que tu te mettes aussi bas pour qui que ce soit, à part moi.

C’est une vérité. Il va falloir que je glisse cette idée dans sa tête. J’aime ses caprices, ce n’est pas un mensonge, ça fait partie d’elle. Mais elle s’enlaidit quand cela la met trop basse. Et il ne faudrait pas que je la trouve trop laide…je n’ai pas envie de me lasser…

J’attrape une de ses cuisses, puis l’autre et la soulève, elle n’aura pas de baiser pour le moment, je me contente de la porter jusqu’au sofa. Je l’y installe, de telle sorte qu’elle se retrouve à genou dessus, sur l’assise, les mains sur le dossier. Le miroir qu’il y a à l’arrière sera parfait…glissé derrière ses rondeurs, je viens arracher le maigre dessous qu’elle peut porter, mais il n’est pas encore temps de venir se glisser en elle.

Les yeux prédateurs à la fixer dans ce reflet, nous avons assez de narcissisme pour nous admirer dans ces moment-là…j’en ai en tous les cas…nos yeux sont captivés par ceux de l’un de l’autre. Je devrais après insuffler de nouveaux ordres à son esprit, mais après…

-Personne ne mérite Ortie White et ses colères sans lui avoir au moins offert le monde…

Et ne lui avais-je pas en partie offert ? En apparence oui, en tous cas, manipulatrice que tu es, nous le sommes à deux, je sais que je n’ai pas toujours besoin de te toucher pour éveiller tes sens…je souris, avant de laisser ma bouche filer le long de son dos et aller s’enquérir de ses cuisses dont je me suis libéré l’accès.

Qu’elle s’admire sous les affres du plaisir de ma langue…je m’amuse. Bouche à lèvres, je pars à la recherche de ses tremblements les plus intimes, au frisson incandescent de la jouissance, goûtant sans retenu les promesses de Vénus.

Quelques instants, assez pour la porter à un instant fébrile, avant de me relever et d’enfin glisser en elle. Nous fixons nous ? OU nous admirons nous dans ce reflet sulfureux et narcissique ? Je ne saurais le dire. Mais après les brusqueries de quelques va et viens, je l’invite à se redresser, ma main glissée à son cou, l’enserrant délicatement, je la pousse à se relever, tout en restant cambrée, et ma bouche à son oreille, je murmure un ordre, un petit ordre implanté avant de la pousser à regarder le miroir. Elle y voit mon visage aux pupilles de reptile et comme une déformation de mes traits, elle aura oublié ce qu’elle voit dès sa jouissance, mais je sais que l’excitation ne rendra son orgone que plus délicieuse.

Un jour Ortie tu auras droit de te souvenir de ces petites choses, mais pour l’instant, ta soif insatiable de découvrir les plaisirs démoniaques ne te sont qu’un manque fébrile. Ta jouissance est tellement plus gourmande qu’avec un « simple humain »…un jour tu sauras ce que je suis. Mais ce jours là, n’est pas encore arrivé.

Hélas...
Quelques heures plus tard....
Tombés sur le sol, nous sommes toujours aussi seul qu'auparavant,absolument. Entre le sofa et la table basse, je la garde sur moi, silencieux, caressant son dos en des vas et viens lent. Il y aura encore d'autre rounds, mais je viens saisir son petit menton et lui redresse le visage, pour qu'elle me fixe. Mes yeux dans les yeux, elle tombe en hypnose. Elle va pouvoir répondre à mes questions.

-Qu'est-ce qui t'a énervé Ortie White?

J'aurais peut-être du choisir une autre position pour parler...hum...personne ne risque de nous interrompre et quand bien même, personne ne pourrait comprendre ce que je lui fais, à part mon Seirim et un Infitré qui me connait.
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Anvesha Devika

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» 09 mai 2018, 21:57

Ah ! Comme je suis persuadée d'être une séductrice aboutie, une manipulatrice hors norme. Regardez comme il me regarde ! Comme il me désire. Il fait le fier. Il fait le paon. Mais au final le bout de sa queue sera en moi. Le reste aussi d'ailleurs. Je le ferrais jouir. Et parce que qu'il jouira, je jouirais aussi. Et je le garderais. En sommes c'est presque comme un couple normal.

J'ai presque oublié ma crise de jalousie. Je devrais rappeler sa pétasse blonde peut-être. Je l'inviterais demain. Je m'excuserais. Elle pardonnera. Et qui sait elle finira par jouir à son tour dans les bras de Byron. Imaginez leur lit d'amour, les draps froissés et poisseux de sueurs et de sperme. Et moi dans l'ombre d'un fauteuil confortable, mon désir les caressant de loin alors que mes mains, mes doigts seront mon exutoire.

En attendant je me perds, je me noies sous ses caresses. Le reflet me renvoie la beauté de ces instants éphémères. Il cède. Il est prêt à gouter jusqu'à la lie à toute mes luxures, tout mon stupre. Mon bel amant aux yeux de braise, à la langue agile, à la verge triomphante. Vibrante sexualité au gout de sensualité.

Je défaille, je jouis. Ses yeux sont désormais ophidiens. Démon noir entre mes cuisses, frappant mes fesses. Encore un ? Hallucination de mon esprit obnubilé ? Ou troublante vérité ? Je ne veux pas savoir. Son vit je l'absorbe, je l'aime, je le veux. Et j'en re-veux ! Dieu ! Ou plutôt Diable ! Je me ferrais succube pour posséder cet incube.

Je m'épuise à lui plaire. A cet être dont j'oublierais tout et à qui j'appartiens quel que soit mes illusions. La tête reposée sur sa poitrine, le corps lasse de trop d'envie. Mon regard se fait lointain. L'hypnose donnant la neutralité la plus pure à ma voix. Plus de passion. Juste l'analyse.

"J'étais persuadée que nous avions entamé une danse de séduction. Mais il ne me donne plus de nouvelle. Renvoyée dans mes 22 par une secrétaire qui plus est. Cet échec m'est intolérable et me brule."

D'une voix atone je continue.

"Si je ne séduits plus alors c'est que je me fais vieille."

Quelle horreur !

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Jimmy Chesly

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Jimmy Chesly

» 21 juin 2018, 21:51

Vaniteuse petite ortie, ta peur de vieillir est d’un réalisme si parfait, un jour, tu seras vieille, un jour tu ne le supporteras plus, peut-être mourras-tu dans la fleur de l’âge, désespérée de ta première ride, consciente de ta petitesse d’humaine.

-Allons Ortie White, tu n’envisages même pas de simplement te faire mener par le bout du nez ? Je croyais que tu avais plus de confiance en toi que cela…et si cet homme ne faisait que jouer avec toi, pour voir à quel point tu peux être à ses pieds ?

L’a-t-elle envisagé ? Et voilà que désormais, elle lui a montré son orgueil, sa vanité, c’est une chose si aisée à provoquer chez elle, hélas, je dorlote son don, distraitement, esquissant des arabesques étranges à sa peau, alors que je souris simplement.

-Tu te sens vieillir Ortie White ?

Je suis curieux de savoir ce qu’elle en pense, a-t-elle remarqué quoi que ce soit qui puisse lui faire penser ce genre de chose, je la trouve encore parfaite pour son âge, et l’on peut dire que c’est une chose auquel je fais plus qu’attention parce que les imperfections du temps me répugnent bien sur les mortels, leurs peaux flasques, leurs expressions creusées, leur cheveux blanchis, autant s’avouer que ce genre de chose est une horreur.

Je voudrais savoir si elle perds de son élégante confiance en elle, ce charme parfait qui lui est inné, les peurs ensevelissent parfois les traits de caractère les plus resplendissant, je devrais peut-êre, changer cela….

-A moins que tu ne veuilles trop réussir à l’approcher, au point que tu t’exposes à tes propres failles ?

Peut-être est-ce cela ? Je lui ai demandé, à son inconscient, de se rapprocher de lui, son échec peu y être lié…qui sait !
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