Gouter une friandise et y revenir.

Réplique thématique de Venise, Le Venitian est le plus grand complexe hôtelier de Vegas. Sa démesure lui a permis d'accueillir les forges asmodéennes. Elias, nouvel Originel à la tête des forgerons, compte aider son frère pour créer de nouvelles voleuses d'âmes et armer les Nephilim
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Anvesha Devika

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Anvesha Devika

» 22 août 2017, 00:36

Au petit matin - 1er jour après le gala

"Jolie cravate."

Je somnolais je crois. Byron a prit mon trophée. Sans réfléchir plus avant je me jette sur lui pour lui reprendre l'objet de l'objet de mon désir. Il me maitrise sans mal, l'enfant de salaud. Et ce sourire ! Oh ce sourire de sa part. Il se moque, je le sens. Et cela me plait. J'aime quand Byron me domine ainsi. Je peux voir sa puissance. Cette volonté qui a fait de lui un géant des affaires. Je change de tactique quand je me retrouve projetée contre son torse. Je prends un air enjôleur.

"C'en est un ! Un démon. Il est magnifique. Je ne pouvais pas résister. Il faut que tu le rencontre."

Je ne sais pas pourquoi il devrait le rencontrer. Pour me donner un autre prétexte pour le revoir. Imaginer mon époux et mon amant démoniaque dans la même pièce discutant en gentlemen debout face à face, un verre à la main me donne des frissons de plaisir anticipé. Je n'ai rien dit de plus. Rien prévu. Dans la voiture j'ai beaucoup donné pour chauffer Byron et arrivée à la suite mon appétit de sexe est violent. Enfin mes dernières forces épuisées je me suis endormie dans les bras de Byron

...
Fin d'après-midi - 1er jour après le gala

Ortie hurle ! Ortie tempête ! Ortie est une peste !

Sont-ils donc tous des imbéciles à ne pas pouvoir me retrouver un nom et une adresse ?! Combien de personne faut-il soudoyer à la fin ? Sur le lit défait traine des magazines où s'étalent les photos du Gala. Mon amant s'y trouve aux bras d'une sublime noire et d'une brunette piquante. Byron ne dit rien. Il me laisse faire. Profitant quand il le souhaite de mon trop plein de frustration et de désir. Pour lui ce n'est qu'un caprice de plus. Je n'ai qu'à voir ce que j'ai sous les yeux. Tenues et bijoux s'éparpillent dans la chambre alors que je ne laisse personne y toucher. Une fortune à l'abandon !

Je le veux ! Même sans injonction hypnotique je le voudrais. Comment faire autrement ? Comment font les autres pour résister à son charme ténébreux. Ses ailes noires hantent le peu de sommeil que j'arrive à m'accorder. Dans mon esprit s'entrelacent des fantasmes mêlant autant le sombre amant que le lumineux mari. Une bénédiction pour Byron. Oh oui elle est parfaite l'esclave qui s'ignore. Inscrite même dans le registre. Byron l'a même manipulée pour qu'elle possède le souvenir d'avoir rencontré et aimé une nuit un homme. Quand ils se sont séparé il lui a promit une surprise de taille. Elle aimerait une rivière de diamant mais ce sont les chaines de l'esclavage. Byron se protège et protège son bien.

Enfin la délivrance arrive. Un nom. Une adresse, enfin un flot d'adresse, mais ce Vénitian qui revient. Ortie ferme les yeux. Enfin elle s'endort épuisée mais ravie.

...
Vers midi - 2ème jour après le gala

Parfaitement reposée, parfaitement maquillée. Une petite jupe noire cintrée arrivant juste au dessus du genou, un chemisier crème, de lourds bracelets, un chapeau de paille, des escarpins et un sac à main noir. Tout est griffé. Tout est parfait. Jusqu’au bout des ongles manucurés et habillé d'une nuance rose délicate. Je pénètre d'un pas assuré dans ce que j'ignore être le bastion des Asmodéens.

Arrivée au comptoir j'annonce tout en charme à l'homme de service.

"Veuillez prévenir monsieur Dudley que son rendez-vous est arrivé et que comme prévu je l'attends au B&B Restorant. Veuillez aussi l'informer que je lui ai trouvé une belle cravate."

Je glisse à l'homme ce qu'il faut de pourboire pour qu'il soit diligent et pressé de passer le message. Puis je vais m'assoir à la table de l'un des restaurants les plus luxueux de l’hôtel. La cuisine, italienne, y est parait-il l'une des meilleures. On m'a assuré que mon amant se trouve au Venitien. J'ai donc réservé une table pour deux. Je n'ai pas invité Byron. Mais étant donné mon activité de la veille et l'absence de la cravate sur ma coiffeuse, il saura déduire ce qu'il faut et nous ferra une visite surprise. Bien sur ça c'est la joueuse qui l'espère. Ortie elle n'y a même pas pensé.

Je commande une flute de champagne en attendant mon amant. Assise assez loin de la table, je plie une jambe au dessus de l'autre et surprends le regard libidineux d'un client et voisin de table. Au moins un de tombé dans mes filets charmeurs. Mais que fait ma gourmandise ?

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Harper

» 07 sept. 2017, 14:13

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On m’informe que Miss White est dans le restaurant à m’attendre. Cette nouvelle me fait sourire, mais rien ne presse. Laissons attendre un peu la jeune femme. J’ai l’impression qu’elle ne doit pas être habituée à ce que ce soit le cas. Je la laisse donc martyriser mon personnel, car j’imagine qu’au bout d’une demi-heure, la Miss doit devenir difficile à gérer.

Finalement, quand elle n’en peut plus d’attendre, un homme vient à sa rencontre et lui demande de le suivre pour l’attirer jusque dans les cuisines du restaurant où l’effervescence du service du midi bat son plein. C’est bruyant, dynamique, les odeurs se mélangent aux bruits de fouets et de casserole. Il fait chaud ici, il n’y a pas de climatisation. Et finalement, dans un coin de cette grande cuisine, se trouve un homme brun, grand, à la carrure imposante. Elle me reconnaît peut-être, même si je ne suis que de dos. Je finis par me retourner et par croiser son regard. Je lui souris et l’attrape par la main pour l'attirer à moi.

Il t’a fallu deux jours.

Un sourire en coin, je la saisie par les hanches et je l’assoie sur la table. Elle prendra mes paroles comme elle le voudra, pourvu que ça la fasse réagir, rien d’autre ne compte.

Laisse-toi faire.

Je viens prendre ma cravate et me met à la nouer autour de ses poignets dans son dos. Je joue de cette proximité avec elle, mais ne la touche pas encore.

Je ne veux pas que tu y mettes les doigts.

Je suis en train de cuisiner et dure un moment où je ne lui dis rien de plus, juste des regards, des petits sourires joueurs, des mimiques alors que je goûte ce que je suis en train de préparer. Du bout d’une cuillère, je finis par lui faire goûter une sauce succulente - bien sûr.

Quelques instants peu après, un magnifique homard est dressé. Tout est magnifique, propre, luxueux au détail près qu’elle se trouve les fesses sur une table en inox au milieu d’une cuisine de restaurant. Les assiettes dressées, je nous sers un verre de vin et saisie une fourchette. Je lui écarte les genoux d'un geste vif faisant remonter sa jupe sur ses cuisses pour me glisser entre ses jambes.

Goûte maintenant.

Mon ton en serait presque autoritaire. Une fois le homard porté à ses lèvres, je viens doucement dénouer les liens qui l'emprisonnent.
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Anvesha Devika

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Anvesha Devika

» 12 sept. 2017, 16:34

J'ai attendu trente minutes et pas une de plus en sirotant tranquillement ma flute de champagne. Puis je me suis rapprochée du comptoir afin de payer. Je n'attends pas les hommes, je les fait attendre. A ce moment-là un homme s'est comme matérialisé à mes côtés pour me demander de le suivre. Magnanime j'ai accepté.

La cuisine parfaitement ordonnée n'est pas un univers inconnu pour moi. Mon diplomate de père aimant me faire partager sa passion de la cuisine et des cuisiniers. Et ayant donné sa part de réception. La silhouette de mon amant se dessine dans un recoin. J'ai un sourire. Les riches sont vraiment des excentriques et j'espère que le chef en a au moins profité pour se faire rétribué correctement cette intrusion dans sa cuisine au moment du coup de feu.

Quand il se retourne je sais que j'ai fait le bon choix. Cet homme-là va m'apporter autant de satisfaction que Byron. Si ce n'est plus.

Je renâcle comme une jeune pouliche et le fusille du regard. Je suis partagée entre l'envie de tout mettre sur le dos de mes assistants et l'idée que dénigrer mon petit personnel n'est pas une excuse valable. Cela insinuerait que je ne sais pas m'entourer de personnes compétentes. Un défaut. Une faille insupportable. Je me force à me détendre. Pas difficile il me suffit de le contempler. Et de répondre sibylline.

"Tu n'es pas ma seule préoccupation."

Alors qu'il s'avance et pose ses mains sur mes hanches j'ajoute suave.

"Pour le moment."

Son odeur, son contact, sa chaleur, sa voix. Tout cela me rend folle de désir. Son assurance aussi. Son assurance surtout. De nouveau ce tambour infernal. A moi ! A moi ! A moi ! Ma respiration prend le rythme. Oh Dieu ! Quel supplice... Délicieux. Être attachée là. D'un bout de tissu qu'il serait si facile de dénouer. A à peine un appel de la libération. Au vu et au su de tous. Sage et soumise. Parce qu'il me dompte d'un simple mot. Mon bas-ventre me brule. A lui ! A lui ! A lui. Mon amant ténébreux. Je connais peu d'homme qui arrive à s'imposer. A m'en imposer. Mais il fait cela si bien. Si naturellement. Il m'agace. Il n'a pas le droit de me dominer ainsi. Je devrais le fouetter de quelques mots bien sentis et partir. Il me fait craquer. Cette expression sérieuse et coquine. Ce jeu. Je fonds littéralement.

Il me donne la becquée. Quel saligaud ! La proximité de son corps. Et ne pas pouvoir y toucher est une torture. A peine délivrée mes mains crochètent sa chemise et le tire à moi. Je vais chercher ses lèvres, impérieuse et enflammée. Mes cuisses se resserrent sur les siennes. Délaisser ce repas de luxe ne me pose aucun cas de conscience. Là maintenant je ne veux plus me nourrir que de friandise.

Mais ce n'est pas ainsi que se comporte une femme civilisée. Alors quand je romps le baiser, je passe autour de son cou la cravate et l'ajuste sans un mot. Sa laisse d'homme civilisé. Cela m'a toujours beaucoup fait rire de voir des hommes avec une cravate. Symbole de leur "attachement" à une civilisation qui bride et dévoie leurs instincts dominateurs.

Péremptoire je le tire avec sa cravate jusqu'à sa chaise.

"Assis."

Je cloche le homard pour qu'il reste au chaud et affirme.

"Bon mais trop classique."

Il ne me faut pas longtemps pour dégoter le rangement d'épice. Sortir ce qu'il me faut, en passer certaines aux pilon et d'autres à la poêle. Puis je saupoudre le homard du mélange. Avec un sourire je plonge un morceau de crustacé dans la sauce et le porte à sa bouche avec une mine gourmande. Les épices ajoutées apportent une saveur différente qui sublime un peu plus la chair.

Je pose délicatement la fourchette vide et souris. Puis me penche et ma joue frôle la sienne. Je me fais très tendre.

"Il te reste encore beaucoup à apprendre."

Je me redresse et tourne les talons. Il est évident que c'est dans l'intention de partir sans avoir plus touché au repas. Je pardonne beaucoup à un bel homme. Mais pas l'absence de courtoisie. Je déteste attendre. Il va devoir l'apprendre. Tout démon qu'il soit. Et ne pas s'en excuser est inexcusable. Tant pis pour l'après-midi de galipette. Je crois que j'ai toujours une maison à choisir. Des millions à dépenser ! Cela me consolera.

Admirez quand même le style : Je n'ai même pas fait une tache à mon chemisier. :mrgreen:

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Harper

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Harper

» 18 sept. 2017, 12:45

Ortie est amusante - vraiment. La jolie brune brûle de désir, mais cela je le savais déjà. Elle doit se remémorer l’instant qu’on a passé ensemble encore et encore. Son mari devrait m’en remercier, elle doit être brûlante depuis.

Coucher avec elle, n’est pas ma préoccupation première, sinon c’est dans ma suite que je l’aurai faite monter et tout le monde sait ce qu’il se serait passé. À la place, je préfère nous préparer un repas, dans l’espoir d’apprendre à la connaitre. Jouer est une vilaine habitude d’immortel. On a peut-être plus le temps que les Humains pour cela.

Le baiser de Miss White en ferait pâlir toutes les filles de bonnes familles. Pendant ce bref instant, on aurait pu entendre une mouche voler dans cette cuisine. où nous attirons tous les regards. Allons-nous nous arrêter, ou vais-je suivre l’exemple de mon frère ? Qu’ils se calment, la belle veut dresser le lion. Son ordre me fait rire et je m’exécute, en desserrant le nœud qu’elle m’a fait autour du cou. Pas besoin d'être si strict aujourd'hui.

Je la regarde faire et la laisse m’apprendre comme elle le désire. Sauf qu’on dirait que ce ne sera qu'une leçon car la belle prend déjà la fuite. Elle peut entendre mon rire dans son dos.

Quelle femme !

Rien de plus, rien de moins. Je la laisse partir. Elle reviendra, je n’en doute pas un seul instant.

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