Un dernier tatouage pour la route

Le mythique casino du braquage de Danny Ocean et ses complices dans Ocean's Eleven est noyauté par les Skjaldmeyjar, le corps d'élite des Nephilim. Elles y gardent un portail ouvrant l'accès aux royaumes de Kabbale.
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Satsobek Anahk

Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 22 sept. 2016, 22:52

Est-ce que l’immortalité nous fait oublier de profiter de l’instant présent ? Je l’ai longtemps pensé, cela a même longtemps été le cas. Quand une journée m’ennuyait, je pensais à celle du lendemain. Contrairement à un humain, je n’avais pas de remords, je savais que je ne gâchais pas une journée de ma jeunesse, puisque je ne vieillissais pas.

Je me souviens même d’un humain qui ne jurait que par la vengeance. Il avait décidé de me bruler vive sur le bucher. Il avait passé sa vie à me chercher. Je m’étais contentée d’attendre qu’il meure de vieillesse avant de refaire surface.

Mais tout cela est loin derrière moi. Depuis quelques siècles déjà, je profite de chaque seconde. J’ai failli mourir, mourir pour de bon, un peu comme hier. Je pensais ma dernière seconde venue. Je réalise que je n’ai plus peur de la mort, mais reste convaincue que chaque seconde mérite d’être vécue.

Aujourd’hui, plus qu’un autre jour, je désire profiter. Je me suis trouvé un jeune Nephilim très sympathique avec lequel j’aime énormément échanger. Alors, pour lui faire plaisir, mais aussi pour me distraire et me détendre, je passe la matinée chez un tatoueur. De nombreuses femmes choisissent des oiseaux, des plumes. J’aime beaucoup cette poésie également. Mais aujourd’hui, j’ai choisi un motif très géométrique qui va parfaitement épouser la courbe de mon maillot de bain. Il se très difficile à Nolan de le trouver.
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Ce petit jeu, loin d’être innocent, m’amuse. L’après-midi, grâce à l’Orgone, les rougeurs ont disparu et le motif est resté intact. J’ai dû me concentrer sur ma régénération, car j’avoue être pressée. Le vol m’emmènera à Florence dès demain soir.

Dans l’après-midi, j’arrive au Bare, un bar très sélectif à l’entrée. Les chaises hautes ont laissé place à des transats au bord d’une piscine, les robes de soirée et les vêtements sont restés au vestiaire. L’entrée se fait en maillot de bain, plus ou moins échancré. Dans ce lieu, les femmes aux seins nus sont nombreuses et je suis curieuse de connaitre la réaction de Nolan. Je me glisse dans un jacuzzi et prends un selfie. Moi ? Oui, je porte un haut. Mais j’espère lui donner envie de me rejoindre.

« Au Bare du Mirage, tu as une petite chance de trouver ce fameux tatouage. »

Provocatrice, évidemment ! Allumeuse ? Non, Succube ! Je lui souhaite bien du courage. Avant de me glisser dans l'eau, j'avais vérifié, la courbe du maillot de bain épouse à la perfection celle du tatouage. Il est totalement caché, malgré le peu de peau recouverte par ce bas. Too much ? Oui, sans doute, mais je compte bien rester dans l'eau. Pour le haut, j'ai choisi quelque chose de plus sobre, une brassière au motif de marinière.
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Humain
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Lucy Hale

Humain

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Humain
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Lucy Hale

» 23 sept. 2016, 13:35

Ils sont six, six potes, six Nephilim, en train de manger ensemble dans le jardin de l’un d’eux. Il fait assez beau, les bières sont fraiches, l’ambiance est sympathique, il n’y a pas d’humain, juste des démons et pas forcément des sans-clans, certains sont bien ancrés dans un groupe, ils ont suivi leurs envie, ils ont suivis leur parent. L’important n’est pas le clan auquel ils appartiennent, la nouvelle génération, ou en tous cas celle—ci, a grandis ensemble. Ils se sont liés d’amitiés durant l’enfance, c’est normal, n’est-ce pas ? Il ne faut pas croire que toute la nouvelle génération s’entends comme laron en foire, mais la présence de chacun en Zakaï, avoir vécu plus après le pacte, change l’évolution des chose, maintenant, les jeunes se connaissent certainement plus, mais cela doit être un peu comme sur l’ïle d’auparavant, l’esclavagisme poussif en moins. Bien entendu, tout n’est pas une utopie, tout n’est pas parfait, mais au-delà de cela, les amitiés peuvent se partager un barbecue en buvant des bières et en se retrouvant.
Une scène normale, après tout.

Il manque Margeary, mais tout le monde sait qu’elle est tournée vers l’armée de leur race, qu’elle n’a pas donné de nouvelle depuis sa potentielle initiation et de ce fait, personne n’en parle. Ils seraient tous fiers de leur pote si elle réussit ! Tout le monde sait que Nolan en pince pour elle, tout le monde sait aussi que c’est pas la peine pour lui d’attendre plus que de l’amitié. Mais personne ne le charrie là-dessus, y a des trucs qui se font, d’autres qui ne se font pas ! Et sans la présence de la blonde, c’est pas trop la peine..
Les steaks sur le barbecue dégagent une bonne odeur, repas typiquement américain, les jeunes évitent de discuter des choses de clan. Pour autant, que ce soit n’importe lesquels des clans représentés, et s’il y a un infiltré, il ne l’a pas crié sur les toits, ni révéler cela à ses amis, il est inévitable, dans un sens de parler des grandes figures de leur histoire. Nolan se sent à l’aise avec ses amis, que ce soit l’un ou l’autre qui parle de clan ou de travail, il ne se sent pas diminué de ne pas avoir aboutis à ses quêtes.

Cela commence à se vanter d’avoir aperçu tel ou tel grandes figures, et Nolan se permet de toussoter, l’air de rien et de déclarer avoir eu un entretien avec Lidrya Chesly. Silence de plomb ,regard vers lui, un de insoumis ouvre la bouche.

--Et elle est comment ? Sérieux mec, t’as rencontré Lidrya Chesly !
--Plutôt cool, je voulais me renseigner sur les clans, elle m’a arrangé un rendez-vous avec Djinn et peut-être Harahel.
--Quoi !!!

Les expressions curieuses le surprennent, venant de tous les jeunes, il les regarde avec de grands yeux et ne dit rien, se laissant envahir par des questions et tout, on lui demande quand, comment, il répond en haussant les épaules, sourit et rit, explique ce que portait LIdrya et une des filles, une asmodéenne, ne peut s’empêcher de dire.

--un de mes pères potentiels, enfin l’esclave de ma mère…il disait que c’était une sacré humaine, parait même qu’il l’a connu sur Gehinom.
--Il parait aussi que Harahel a buté Songe parce qu’il l’avait touché sans sa permission. –continue un vestal-
--Normal, on touche pas l’esclave d’un autre maître sans sa permission. –Déclare l’Asmodéenne.-
--C’est pas son esclave, c’est sa femme ! –Rectifie l’Insoumis.-
--Ouai bah excuses-moi mais si on lui demande si elle a un maître, elle répondra Harahel !-Renchérit l’Asmodéenne.-
--Si tu demandes à Lidrya Chesly ce genre de chose, déjà, de une t’es une grosse débile –Annonce l’Izanaghis.- Parce que ne pas connaître la femme du diable, c’est genre…être trop naze.
--Tout le monde est pas obligé de tout savoir comme toi Mademoiselle je sais tout.
--C’est vrai, toi tu es plutôt bonne sur le jeu à qui appartient ce pénis.
Nolan manque de s’étouffer avec sa bière, les deux filles se jaugent du regard et l’Asmodéenne finit par éclater de rire, tous les groupes d’amis s’envoient des vannes, et ce n’est jamais méchant. Le rire finit par gagner l’assemblée et l’épisode sur la femme du diable passe, ils continuent de manger, alors que l’izanaghis tapote le bras de Nolan pour attirer son attention. Sa tablette en main, elle lui sourit et rajuste ses lunettes qu’elle ne met que pour le style.

--Je vais quitter mon boulot à la BU, pas de suite, mais si tu cherches toujours un truc, je pourrais te positionner. Je sais pas ce que t’as prévu, mais je te le dis.
--T'es un amour.

Il dépose un baiser sur sa tempe et le repas reprends tranquillement, fait de rire et de discussion diverse. Ça parle un peu de tout, et de rien, ça mange et ça boit, les Nephilim se chamaillent encore, sur des sujets un peu débiles, comme plus sérieux, les vannes partent, les rires suivent, quand le dessert arrive, Nolan sent son téléphone vibrer dans la poche de son pantalon. L’après midi est pas mal avancé, ils traînent mais cela ne dérange personne,

Il se recule sur sa chaise, lunette de soleil sur le nez, tong au pied, bermuda et t-shirt, il passe une main dans ses cheveux coiffés en l’air, pour regarder le message, un sourire né sur ses lèvre, le genre de smile qui fait comprendre à tes potes que t’as un message qui te plait plutôt pas mal. Empêchant l’insoumis de le choper d’ailleurs, Nolan lui demande.

--Je touche à tes affaires moi ? –Il sourit. –Le Bare, Mirage, recommandation ?
--A part que t’as pas la dégaine ? Rien de spécial. –L’Asmodéenne lui fait un clin d’œil, organisatrice de soirée, elle peut vous dire où et quand il faut se trouver et surtout quel endroit fréquenter pour avoir rapidement de l’orgone ou un humain à tes pied. –
--Merci Aby, t’es toujours un amour. –Dit-il une main sur le cœur, alors qu’elle lui envoie un baiser dans les airs. –Je me démerderais !

Il se relève, sous les protestations du groupe, Nolan a l’air désolé, mais il est pas question de rater un rencard avec Satsobek, non pas qu’il espère conclure quoi que ce soit, mais il va pas lui répondre « Désolé, je me fais un barbeuc avec des potes, viens ! » Quoi que cela pourrait être fun ! Mais non.

--Y a une fille dans l’histoire !
--Mieux,une femme !

Dit-il gai luron en disparaissant dans la maison alors que les cris d’encouragement des amis le font rire. Ils ressemblent à ces bandes de jeunes américains dans les films, est-ce grave ? Pas du tout, Nolan enfourche sa moto et file, il improviserait au moment voulu.

Il faut presque 3/4d'eheure à Nolan pour pénétrer le Bare. Un peu de route en sillonnant les voitures et passer les rares embouteillages, trouver une place au parking du casino, y laisser ses affaires, à part son téléphone et son portefeuille, dans le coffre de la moto et filer. Un peu plus de dix minutes pour comprendre qu’il ne rentrerait pas habiller, dix encore pour aller à un des magasins de l’hôtel et trouver un maillot de bain, exit quand même le petit slip ridicule, pour trouver un boxer de bain, qui lui fait ma fois, une jolie paire de fesse. Le seul truc, c’est qu’il porte le nom du mirage sur le côté, c’et discret mais cela trahit qu’il vient de l’acheter.

Un tour au vestiaire histoire d’enfiler son maillot, sans oublier d’enlever les étiquette, Nolan se retrouve vêtu seulement de ce bout de tissu et de ses lunettes sur le nez à marcher dans le coin piscine du casino. L’ambiance perfection à l’américaine digne d’une série télé éclate rapidement au visage du jeune homme, des aura un peu partout et des humain bien humain, il n’y a pas beaucoup de place à l’imperfection et le démon marche dans l’endroit, en découvrant les seins nus des jeunes femmes, avec des micro bas de bikini, passer. Il fait chaud, dans l’endroit, très chaud, mais heureusement pour lui, ce n’est pas un petit garçon qui voit sa première paire, il regarde, se retourne sur un duo de jeune femme qui lui sourit alors qu’il passe à leur côté et, ses lunettes baissées, il les regarde, reculant un peu, pas de chute pour lui dans la piscine, ce serait un peu trop cliché.

Nolan Ealer n’est pas un Monieur Muscle, mais son torse n’est pas en reste, on ne dirait pas en fait, quand il est habillé, mais plus dénudé, on remarque que son corps est plutôt bien lotie. Normal pour un Nephilim sans doute !
Les demoiselles passées, il se retourne pour chercher la raison de sa venue, s’il se concentre un peu, la chercher à l’aura n’est probablement pas très compliqué, mais il met quand même cinq minutes à trouver son bonheur. Il n’y a pas à dire, les seins-nus c’est sympa, mais il préfère carrément ce qu’il voit de la Nephilim de dos, elle ne semble pas l’avoir remarqué encore, ce qui tombe plutôt bien et il attrape du plateau d’une serveuse, ce qui ressemble à deux Mojitos. Recevant quelques mots négatifs, Nolan fait une moue désolé et parvient à la convaincre de ne pas râler, la jeune serveuse roule des yeux et lui dit que c’est bon, lui permettant d’arriver tranquillement derrière Satsobek. Il n’a aucunement envie de jouer l’effet de surprise et tranquillement, il s’accroupis à côté, en lui tendant un des verres.

--Il parait, je sais pas si tu peux me le confirmer, que je pourrais être chanceux aujourd’hui. T’en penses quoi ?

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 26 sept. 2016, 16:47

« Il parait, je sais pas si tu peux me le confirmer, que je pourrais être chanceux aujourd’hui. T’en penses quoi ?
— J’en pense qu’en venant avec un Mojito, tu entretiens ta chance. Alors, j’espère qu’elle te sourira. La chance ! Moi, c’est déjà fait. »

Et je joins la parole aux actes. C’est avec un franc sourire que je l’invite à s’installer dans ce spa.

Je détaille son torse, des muscles parfaitement dessinés, mais son sourire m’amuse. Il a cet expression d’un jeune homme qui veut se donner de la contenance, mais qui ne sait pas vraiment sur quel pied danser. Je me trompe peut-être, mais je reste convaincue que de très nombreux doutes l’assaillent toujours. Pendant qu’il s’installe face à moi, j’espère qu’il ne sera pas trop gentleman et me regardera quand même un peu.

Je prends mon verre, appréciant le contact de ses doigts sous les miens. Je le mélange et trinque avec lui avant de le goûter (le Mojito, pas Nolan). Très désaltérant (Nolan comme le Mojito) ! J’apprécie son attention (Nolan) ! Surtout sous ce soleil ! D’ailleurs, je ne refuse pas le parasol qu’installe le serveur.

« Alors ? »

Voilà une question bien vague, n’est-ce pas Nolan ? Derrière ce mot esseulé se cachent tout un lot d’interrogations loin d’être anodines. Je ne suis pas très sympathique avec lui, mais après tout, il m’a fait poireauter un moment. Je suis une mégère, j’ai passé mon après-midi à lire et à profiter de l’Orgone d’un couple qui badinait, pensant être discret.

Je cherche à savoir quel sujet il abordera en premier : son amour impossible, sa rencontre avec les insoumis ou bien mon tatouage ? J’avoue ne pas savoir ce que je préférerais et l’objectif n’est pas de savoir si son ordre de préférence va me plaire. L’objectif depuis le premier jour n’a pas changé. J’aime apprendre à le connaître. L'écouter m'évite de parler. J'ai bien cru mourir hier et cela m'a chamboulé. Je n'ai pas envie de m'étendre sur ce sujet, ni de me souvenir de la douleur causée par cette voleuse d'âmes. Y penser ma rappelle la morsure de la lame sur mon visage. Je pars demain et je désire plus que tout me changer les idées. Je me montre forte, mais je panique intérieurement. Et si Caym ne m'avait rien laissé ? Si je ne représentais rien pour elle, m'en relèverais-je ?

Cesse de te poser des questions Satsobek ! Écoute Nolan plutôt !

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Lucy Hale

Humain

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Lucy Hale

» 28 sept. 2016, 08:56

Le sourire amusé de Nolan –et ravi et aussi charmé- accompagne son insertion dans le jacuzzi, s’y glissant sans faire d’éclaboussure, et admirant, il faut le dire, le maillot de Satsobek. Il n’est pas à noté que parfois, plus de tissus charme plus un homme –ou en tous cas lui- que l’exposition outrageuse d’une poitrine. Surtout, qu’au passage, pas mal des seins en vitrine sont refait et tiennent étrangement, dans une forme sans nature. Les humaines ont des idées étranges avec leur bout de plastique. Mais c’est vrai que pour concourir parfois avec des Nephilim ou simplement vouloir s’embellir, il faut passer par là.
Nolan n’est pas forcément d’accord, les femmes sont belles. Point.

Prenant le temps d’admirer sa comparse, il pose son verre et relève les yeux vers elle, non sans avoir mater un peu au passage, tout comme elle s’est permise de le faire en regardant son torse. Après tout, il n’y a pas de mal et il se demande où se cache ce fameux tatouage, cela ne lui est pas sortit de la tête. Néanmoins, il n’a que deux véritables zones à chercher, près de la poitrine et plus bas, puisque les tenues de la demoiselle n’ont pas laissé d’autres hésitations.

Les bras étendus sur le rebord du spa, assis, il la regarde derrière ses lunettes, pour autant, il fronce les sourcils et sa tête se retourne légèrement, curieux. Il se met à ricaner, et revient à la Nephilim sur ce alors.

--Alors je crois qu’un couple est en train de tirer son coup là bas derrière.

Un mince filet d’orgone vient lui chatouiller les sens et il fait un petit mouvement d’épaule, comme si cela le faisait frissonner, en continuant de sourire. Si les Nephilim tendent un peu l’oreille, ils ne pourraient rater les petits soupirs haletant du duos, qui essayent d’étouffer leurs actions en oubliant que les Nephilim ne peuvent que les cramer, mais ce n’est pas grave.
Reprenant un peu de sérieux, il soupire et regarde la démone après avoir remonté ses lunettes, la tête légèrement penchée sur le coté, il fronce les sourcils, prends un air sérieux et puis.

--Je me demande où est caché la licorne…–Il n’est pas sérieux, mais il n’a pas envie. C’est facile de se laisser porter par les imbécilité et il est très bon dans l’excercice, son corps s’immergeant un peu plus, son doigt appuie sur les branches de ses lunettes pour les faire tomber sur le bout de son nez, le smile sur son visage est immense, il est bien, et la compagnie de la démone est plus que plaisante. – Elle est bien planquée à mon avis…-Pense-t-il qu’il n’y aucun tatouage ? un peu, mais cest pas forcément grave au contraire. –J’ai essayé de l’imaginer. –Un bruit de lèvre, un mouvement négatif de la tête. –Mais j’ai du mal, je dois manquer d’imagination. –Il rit tout seul et inspire. –Deux entretiens, mais toujours pas de boulot. Et je commence à envisager un certain clan. Au passage, j’ai adoré ton cadeau et j’ai dévoré les bouquins.

Ah ça pour les avoirs dévorés, il les as dévoré. En une nuit pour certain, quelques heures pour d’autres, adorant le plus historique de tous. Celui relatant la vie sur l’île lui a permis de découvrir un pan de son histoire de race, non parce qu’il ne boude pas l’histoire humaine, mais ce n’est pas réellement la sienne. A moins que certains grands-noms fussent des démons, genre infiltrés, ou il ne sait quoi, et ce serait marrant d’imaginer Napoléon, Lincolm ou dieu sait qui d’autres dans ce genre de truc, il a ainsi pu lire des choses sur cette reine anti-humain et plusieurs originels peuplant Gehinom.

--Celui sur l’île…je l’ai même relu. Tu sais comment me faire plaisir.

Dit-il avec un petit clin d’œil charmeur. Il se souvient alors de son verre et l’attrape, pour boire un peu du mojito. Ça ne vaut pas un whisky coca, mais c’est pas si dégueulasse.

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Satsobek Anahk

Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 28 sept. 2016, 14:02

Sa simplicité me fait plaisir. Il s’installe, me dévisage, même si son regard s’attarde plus sur mes courbes que mon visage. J’apprécie. Je ne l’aurais pas invité ici, si je voulais qu’il n’admire que mes yeux. Par ailleurs, j’aurais retiré cette paire de lunettes aux verres bleus.

Il me fait part d’un couple qui s’amuse dans un bassin voisin, je ressens leur Orgone que Nolan ne semble pas en absorber. Je lève la main et un esclave approche. Qu’il soit esclave d’un Nephilim ou de la société commerciale humaine m’importe peu. J’ignore son nom comme son sourire, je serais même incapable de vous dire s’il s’agit d’un homme ou d’une femme tant je lui prête d’attention.

« Vous leur demandez de partir, merci ! »

Je suis polie, mais pas au point de lui demander : « s’il-vous-plait ! » Un vigil vient troubler les ébats du couple. L’humaine me lance un regard noir et m’insulte de salope.

Elle a raison, j’ai apprécié leurs ébats plus tôt quand il s’agitait de me recharger. Mais maintenant, nous n’avons plus besoin d’eux. Alors, ils dégagent. Cela fait-il de moi une salope ? Je reste une déesse et je lui rappellerai son rang si l’occasion se présente. Si ce n’est pas moi, ce sera un autre, humai ou Nephilim, qui lui fera payer le ton de sa verve, un jour ou l’autre. Mais elle ne va pas troubler ce moment avec Nolan.

J’ai tout de même hésité à lui tendre un majeur pour qu’elle aille se faire mettre. Mais n’est-ce pas ce qu’elle vient de faire ? Je regarde Nolan, mon absence de réaction le surprend peut-être.

« Ne t’inquiète pas ! Dans vingt ans, elle sera toute décrépie. »

J’admire le manège de Nolan. Et pour preuve, je me réinstalle confortablement dans le spa. Je désire me rapprocher, car sa démarche me plait. Il ne répond pas à mes questions. Il en joue et je ne suis pas habituée à cela. Il m’a surpris en parlant du couple, mais cela pourrait être une échappatoire. Il contredit mes pensées aussitôt en me parlant du tatouage. Bien joué ! J’aime son impertinence polie.

Ma jambe remonte le long de la sienne et mon pied sort de l’eau à côté de lui.

« Ton regard ne s’est pas encore posé sur toutes mes courbes. Prends le temps de regarder. Ma cheville peut-être ? »

Je lui laisse le loisir de regarder, j’espère qu’il aura la présence d’esprit de masser mes malléoles. À moins qu’il ne me surprenne encore. Je découvre qu’il a lu mes livres et là pour le coup, il me séduit. J’aimerais me rapprocher et l’embrasser sur la joue pour le remercier. Mais je garde mon calme.

« Celui sur l’île…je l’ai même relu. Tu sais comment me faire plaisir.
— Les femmes sont convaincues qu’elles savent toujours faire plaisir aux hommes. Pour ce faire, certaines prennent en main, voire en bouche le sexe de leurs amants. Du moins, quand je ne les constrains pas à évacuer les lieux. D’autres arborent leurs poitrines dénudées. Mais ton regard s’est plus attardé sur la mienne que les leurs. C’est bien la preuve qu’elles se trompent parfois, non ? En tout cas, cela me flatte de parvenir à te faire plaisir. Ta remarque me séduit. Je craignais que tu rejettes le passé de ton espèce. »

Je change doucement de jambe qu’il cherche le tatouage sur la seconde. Le Mojito me fait de l’oeil, mais je tiens à poursuivre mon monologue.

« L’auteur ne supportait pas Caym, tu as dû le remarquer. J’étais une de ses lieutenants. J’arrachais des humains à leurs familles pour les offrir aux habitants de l’île. Je ne vais pas te mentir. Je pourrais me focaliser sur quelques cas. Il y en a eu un, très rigolo. Quelques humains ont cherché à former une résistance à se rebeller. Nous avons laissé faire, parce que c’est plus simple d’identifier les meneurs et de les suivre que de les tuer et de chercher leur remplaçant. Mais, j’en étais où ? »

Finalement, je porte le Mojito à mes lèvres sans quitter Nolan des yeux, je fais attention à la moindre de ses réactions.

« Oui, donc ce jeune, j’ai oublié son prénom. Appelons-le Judas ! Dans les années 1990, Judas est approché par la rébellion et voici sa réponse : Me rebeller ? Je vivais dans un pays raciste, je n’arrivais pas à me nourrir. Aujourd’hui, je vis sur une île paradisiaque et on me demande de coucher avec les plus belles femmes du monde. Faudrait vraiment être con pour se rebeller. »

Je repose le verre, me redresse vers Nolan et le fixe dans les yeux.

« Malheureusement, ce n’était pas la majorité des cas, comme tu as pu le lire dans ce livre. Il se trouve que j’aimais beaucoup Caym. J’étais très fière de travailler pour elle. Mais elle avait un autre défaut, le même que moi : elle ne savait pas s’entourer. J’ai quitté le clan à un moment où je n’aurais pas dû. Quelques siècles plus tard, elle est morte. Mais elle a laissé un héritage pour chacun de ses lieutenants. Je pense que le mien a été refilé à une autre. Mais il se trouve que je suis l’une des rares à savoir où cela se trouve. Je pars demain. Je ne reviendrais peut-être pas. Les Anges ont la même qualité que moi : la patience. S’ils ont trouvé ce lieu, ils attendent que quelqu’un comme moi débarque. »

J’ouvre mon sac à main et sors un trousseau de clefs après avoir coupé le brouilleur d’ondes. Je ne suis pas paranoïaque, je suis perspicace. Sariel m’espionne. Il entendra la suite, s’il le souhaite.

« Ce sont les clefs de mon appartement. »
Je lui donne l’adresse. « Tu peux t’y rendre quand tu veux. » Oui, bon, j’ai peut-être un peu trop insisté sur ce « quand tu veux », alors j’apporte une précision : « … pour lire les livres entre autres. Il y en a énormément, de très précieux. Il y a également un testament. Je te lègue tout. Si je ne reviens pas, d’ici la fin du moi, tu en disposeras. Si cela peut te servir à intégrer le clan des iIzanaghis, donnent leur. »

Pense-t-il que c’est un cadeau ? Non, c’est une responsabilité. Je grimpe à califourchon sur lui et me penche à son oreille, mon corps collé au sien.

« Si tu révèles l’objet de mon voyage, cela se saura. J’essaierai de te tuer moi-même pour que tu souffres moins. Je ne dis pas souvent S’il-te-Plait. Alors profite ! Je tiens à toi, Nolan. Alors, s’il-te-plait, garde cela pour toi. »

Je me réinstalle à ma place. Je ne mens pas. S’il le révèle, les infiltrés le sauront, ils le tueront lui et ceux à qui il en a parlé. Il s’interroge peut-être sur les raisons de ce don. J’ai un âge que il n’imagines pas, pourtant je lègue mes biens à ce jeune homme inconnu. Je n’ai pas su m’entourer. Je n’ai guère d’amis en ce bas monde. S’il me demande pourquoi, je répondrais que les livres sont faits pour être lu, pas exposé dans une bibliothèque.

« Alors parle-moi de toi, de Margeary et de cette forgeronne. À moins que ce ne soit un forgeron. »

Il a beau s’être déshabillé, il avait dans les cheveux une petite particule de ce métal si particulier utilisé par les forgerons. Avant de venir, il en a côtoyé un ou une.

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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 28 sept. 2016, 21:23

La bouche entrouverte en forme de « rho » , la tête sur le coté, et l’air rieur, il regarde Satsobek qui demande à un homme travaillant pour l’hôtel sûrement, de faire cesser le couple en train de s’amuser à des jeux physiques. Rapidement un type costaud et chauve, ressemblant à un agent de sécurité, une sorte de malabar qui ferait pâle figure face à un nephilim se charge de faire cesser les amoureux. Nolan se marre toujours, parce qu’il adore le comportement de Satsobek, sans fioriture et direct, mais il ne dit rien, se contentant de regarder en direction de l’humaine mécontente qui traite de Salope la Nephilim.
Il pourrait la jouer puéril en réponse ? Défendre l’honneur de Satsobek ?Il a dans l’idée que l’insulte glisse sur la démone comme le train sur le rail de son indifférence. Ce qu’il n’aime pas ce genre de nana, vu sa démarche, c’est la pimbèche de base, et il les déteste. Elles ont un petit air hautain quand elles passent, le bout du nez légèrement en l’air.

En tous cas, vu le manque de réaction de la démone, Nolan trouve ça normal, plus que de la voir s’énerver comme une impératrice et il laisse échapper un éclat de rire. Vieille et décrépie, ce n’est pas si faux, mais il se marre parce qu’il aime la présence de sa comparse et sa façon d’être, elle ne ressemble pas à tout le monde, c’est certain.
Passé cet intermède, il prend son temps pour répondre à ce alors, après avoir mis l’évidence sur le couple en plein ébat, pourquoi se presser ? Il a envie de s’amuser, et de prendre un peu de plaisir avec elle, tout simplement, c’est ce qui est bon en sa compagnie.

Son attention est détournée par le pied de la brune qui glisse le long de sa jambe et ressort de l’eau, près de lui. Elle parle de regarder sa cheville alors qu’il a déjà saisi celle-ci, délicatement, ce n’est pas un bourrin. Sa main glissée à l’arrière de la jambe, ses yeux ne regardent pas le pied, mais en direction de Satsobek, dans un sourire charmeur, la détaillant alors qu’elle l’invite à découvrir une autre partie de ses courbes. Sous son pied alors ?
Si cela avait été une bonne copine à lui, il aurait tiré le pied vers lui pour la forcer à plonger sous l’eau, mais il préfère laisser ses doigts courir derrière sa jambe et s’occuper de faire du bien avec quelques attentions à cette zone.

Il lui parle alors des livres, appréciant son cadeau. Les tablettes lui plaisaient d’avant, mais il a cette tendance à vouloir garder la lourdeur d’un livre entre les mains. Un peu vieux-jeu sur les bords, même s’il concède volontiers qu’il préfère l’appareil technologique.
Ses paroles le font sourire, elle parle d’acte charnel, de sein, et il plie les lèvres dans une joli moue, ses doigts toujours sur sa jambe, il a bien vu qu’il n’y avait pas de trace, mais il s’amuse, il ne lui masse pas les pieds, il s’amuse à jouer avec la peau, avec des effleurements ou des caresses.

-- Tout d’abord, entre nous, pourquoi irais-je regarder d’autres courbes que les tiennes alors que je suis en pleine recherche. –Une expression à la fois sérieuse et amusée, tout comme le ton de sa voix. –Très importante d’une œuvre d’art picturale sur épiderme. –Son air rieur revient –Il ne faut pas les blamer, ces dames, elles exposent subtilement leurs atouts, mais…entre toi et moi…la plupart sont des faux. –Dit-il sur le ton de la confidence, une grimace à bouche et en lui faisant un clin d’œil. –Et j’avoue, sans détour que moi, tout ce qui ressemble à une sorte de gros ballon qui bouge presque pas. –Il fait une grimace. Nolan n’apprécie pas les fausses poitrines, celles qui sont en général faites pour la grosseur, et qui ressemble à une sorte de truc figé. – Et puis, elles n’ont pas…ton savoir faire. -La jambe change, de la même manière, il prend son temps, non sans avoir relâché l’autre de façon à ce qu’elle la pose sur sa cuisse. -Quoi qu’il en soit, je reste un démon et si je rejette ma propre histoire, je n’ai qu’à vivre en ephémère.

Aux yeux de Nolan, le passé est important, on apprend des erreurs de jadis pour le futur. A-t-il aimé le livre sur Gehinom ? Bien entendu, il l’a dit. Il n’a pas forcément été emballé par tout, il ne faut pas se leurrer, mais ce serait bien pire d’ignorer et il est heureux d’apprendre, connaître et savoir. Il questionnerait peut-être son père sur cet endroit, mais Michaël est tellement difficile à faire parler…
Il hoche la tête, son regard posé sur Satsobek, oui, il a remarqué que l’auteur n’aimait pas Caym ce qui est dommage, il s’est défait de son rôle de narrateur pour donner plus d’antipathie à cette femme. Et voilà que la démone raconte qu’elle faisait partie de ce clan, trouvant les esclaves et les ramenant sur l’île. Nolan a un fin sourire, il ne rejette pas brutalement le pied, il n’a pas l’air indigné, il est plutôt calme. En fait, il est content qu’elle lui fasse ces confidences, cela signifie qu’elle a confiance, d’une certaine façon.
Au fond, cela ne l’étonne pas tant que ça de la savoir lieutenant de Caym par le passé…il écoute car elle parle toute seul et c’est le moment d’entendre.

--Sur un cas rigolo.

Lui rappelle-t-il, il garde ce sourire fin et calme, sans jugement. Pourquoi ne pas être surpris de ce son appartenance passé ? Parce qu’il n’aurait pas vu la démone dans un rôle plus tendre. Le cas rigolo l’est effectivement.

--Cela était une façon de penser, je suppose. Mais…cela ne me surprends pas. Je connais des esclaves asmodéens qui sont contents d’en être.

Chacun son truc, tous les humains ne se ressemblent pas, c’est ce qui fait la différence de tout un chacun, si tout n’était que semblable, cela serait triste. Il la suit des yeux à son mouvement, sans le détacher d’elle, appréciant la regarder, son regard s’échappe sur les parties de sa peau révélée, il cherche toujours après tout.
Le livre traduit bien les différents cas n’appréciant pas l’obligation de ne plus être libre. L’humanité a tendance à aimer cela, mais c’est le propre de chacun, aimer la liberté. Satsobek aimait Caym, ce qu’il retient c’est qu’elle avait trouvé son clan et qu’elle suivait sa seirim. C’est important dans la vie d’un Nephilim, chacun fait le choix qui lui correspond le mieux, mais il est navré d’entendre qu’elle ne savait pas plus s’entourer que la démone en face de lui et surtout son départ. Et puis c’est l’annonce de son départ et Nolan reste silencieux, un peu surpris, et puis contrarié sur l’idée qu’elle ne revienne pas. Ses traits l’avouent et il ne sait pas quoi dire, préférant la patience avant de s’emballer. Il comprends que c’est important pour elle, mais il est peiné à l’idée, tout de même, qu’une personne qu’il vient à peine de rencontrer puisse disparaitre.

La sortie des clés lui laisse une expression plus surprise, pourquoi des clés ? La suite le touche et il ne sait pas quoi répondre dans l’immédiat.

--Pourquoi à moi Satsobek ? –Ose-t-il demander. Il est touché, oui, qu’elle lui donne cette responsabilité, car cela en est une, des livres, de quoi permettre son entrée au clan des izanaghis si c’est eux qu’il choisit. Elle lui fait assez confiance pour tout lui léguer, elle a tout prévu et c’est presque choquant que de comprendre cela. –

Il n’a pas le temps de réfléchir ou de parler, sentant le corps de la démone sur le sien, sa main vient doucement se glisser à sa taille, l’autre plus en bas de son dos, il la garde contre lui, ses doigts préférant courir sur le coté de sa cuisse, que d’aller simplement suivre la forme de son fessier. Son visage sourit doucement à ses paroles, il ne la connait que peu et elle tient à lui, il se demande ce qu’il a fait pour cela. Il a été lui en fait.

La laissant s’échapper dans un soupir, déçu de la fin de ce contact, façon de parler, il la regarde, se glissant un peu plus dans le bain, à qui irait-il en parler ? Au premier gars qui passe ? Ah tiens salut, Satsobek Anahk part pour trouver un des tissus de Caym car c’était sa lieutenante, c’était son héritage ! Il la regarde, cette fois, on voit sur ses traits que c’est cela qu’il pense, avec un petit sourire qui veut tout dire. Elle pense réellement qu’il en parlerait ? Bien entendu, il ne se vexe pas qu’elle le croit, mais il ne va pas le répéter désormais, personne ne saurait probablement qu’il a ses clés. Et la voilà qui change de conversation mais il ne la change pas lui, pas immédiatement.

--Je prendrais soin de tes affaires et je n’irais pas parler de ton voyage, de toutes façons, personne ne sait que nous nous sommes rencontrés dans mon entourage, cela peut continuer ainsi, j’aime bien. –Il n’a pas envie d’entendre des avis, Lidrya ne lui a rien demander au sujet de la personne qui a filé son numéro, alors bon. Michaël ne sait pas non plus, il a demandé pour la tablette, mais Nolan a prétendu une commande Amazon. Il glisse dans le Spa pour venir s’installer à son côté. –C’est marrant, je ne t’aurais pas imaginer autre que dans un clan tel que celui de Caym, de ce que j’ai lu, ce que tu m’as dis, c’est ce qui va le mieux à ton caractère.

Près d’elle, il joue maintenant avec la bretelle de son haut, le faisant glisser de son épaule, délicatement, il aime la forme de celle-ci. Ses yeux baissés remontent à son regard.

--Je n’ai pas de nouvelle de Margeary depuis l’autre fois. –Annonce-t-il un peu las, soucieux. – Elle fera signe de vie quand ce sera le moment…Mais ..pourquoi tu parles d’asmodéen ? –Demande-t-il curieux en fronçant les sourcils.-J’étais à un barbecue avec des amis, nous avons tous grandis en Zakaï, il y avait une asmodéenne en effet. Dis-moi comment tu as pu deviner ?

Les sourcils plissés, il veut savoir, cela lui apprendrait peut-être quelque chose, à moins qu’elle n’est lancée cela au pif et fait mouche. Le sourire du jeune homme s’agrandit, il saisit doucement le corps de Satsobek et l’invite à revenir sur lui, sans heurt, ni obligation, mais cette fois, il l’invite à se mettre dos à lui.

--J'aime bien quand tu es sur moi…et je voudrais vérifier un endroit.

Il irait soulever ses cheveux et vérifier sa nuque, doucement, avec délicatesse en cherchant si quelques zones sensibles pourraient se faire connaitre, sous la présence de ses doigts et de son souffle.

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 29 sept. 2016, 23:09

La naïveté de Nolan m’étonne quand il me parle des seins de ces dames. Mais j’apprécie, je l’écoute sans rectifier ce qu’il déclare. Je suis certaine que certains chirurgiens pourraient le tromper, notamment avec les poches siliconées greffées sous le muscle pectoral. Je n’aime pas les humains, mais leur science les fait progresser.

Me prenant pour Caym, je réfléchis à l’esclave qui comblerait en Orgone mon cher ami. Sa jeunesse aurait dû rendre cette tâche facile. Mais sa fougue ne le fait pas sombrer dans les clichés. Je me console de l’échec de cet exercice : je sais quelle esclave il n’aimerait pas.

Je me suis réinstallée dans un coin du spa, mais ce fut un véritable déchirement. Sa main sur sa cuisse m’aurait fait frissonner si l’eau n’était pas si agréable. Je l’écoute. Ce qu’il me dit est inutile. Je devais lui dire qu’il mourrait s’il racontait mon histoire, mais j’ai confiance en lui, du moins pour ce qui concerne mes affaires. A-t-il bien compris mon invitation ?

Cela m’attriste qu’il n’ait pas de nouvelle Margeary, je sens combien elle lui manque. Il semble aimer son amie, ce doit être encore plus difficile pour lui.

Ma déclaration sur l’asmodéenne surprend. Cet enfant de Zakaï. Je m’amuse, je glisse volontiers sur lui sans lui révéler mon secret. Il soulève ma chevelure à la recherche de ce tatouage si bien caché.

« J’aime bien quand tu es sur moi… et je voudrais vérifier un endroit.
— Je saurais m’en souvenir, Nolan. »

Je soupire sous ses doigts.

« Il y a toujours une asmodéenne, Nolan. Toujours. »

Dos à lui, j’élance ma main en arrière, je me colle contre son torse. Ma joue contre la sienne je caresse ses cheveux et replace mes doigts devant lui. Mes doigts roulent autour d’un grain de sable que seule sa vue Nephilim lui permettra de regarder.

« Regarde… Les asmodéennes ont toujours cette poussière rouge ou dorée. Tu vas rendre Margeary jalouse. »

Je souris avec un petit sarcasme. Nous savions tous les deux qu’elle n’était jalouse. Quoique certains Nephilim ne supportent pas de partager leur amour avec un autre Nephilim… Je me replace devant lui, je laisse glisser les deux bretelles pour qu’il masse mes épaules. J4espère que Nolan comprend mes sous-entendus. Nous sommes Nephilim, nous devons constamment utiliser nos dons, ce qui fait de nous des demi-dieux.

« Je repense à ce que tu disais sur les fausses poitrines. Ce ne sont pas elles qui rendent ces femmes superficielles, c’est la façon dont elles exposent ces artifices. Maintenant, imagine une femme, dans une jupe moulant de longues jambes… La taille haute de la jupe ceint une taille très fine et emprisonne le bas d’un chemisier en coton blanc très cintré. Sa poitrine serait emprisonnée si le dernier bouton était refermé. Mais il est ouvert. Il n’offre aucune vulgarité, il suggère. Maintenant, tu sais la vérité, tu sais que sa poitrine a été refaite pour corriger certains défauts… »

J’attrape mes cheveux, je les lisse et les laisse passer devant moi pour lui offrir une vue dégagée sur mes épaules.

« Sincèrement, cela ne t’émoustillerait pas de savoir qu’elle est entièrement nue sous cette jupe et ce chemisier, qu’elle n’a pas besoin du moindre soutien-gorge pour soutenir cette belle poitrine ? Réponds-moi franchement Nolan… »

Je ne sais pas pourquoi je lui demande cela. J’ai envie de le connaitre, de découvrir ses gouts, pas ses fantasmes, ses gouts.

« Rien sur les mains, rien le long de mes jambes. Il ne se cache pas sous mes cheveux, ne s’est pas faufilé par les épaules. Mais tu l’as touché, par deux fois au moins… »


Ma main glisse sur la sienne, mes doigts se mêlent aux siens. Sa main sous la mienne, je la mène vers ma hanche, mes doigts saisissent son index et je le fais glisser sur la frontière de ma peau et de mon bas de maillot de bain.

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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 30 sept. 2016, 18:56

Le soleil de Vegas cogne sur les épaules du démon, mais l’eau du jacuzzi coupe la sensation, qui pour autant ne laisse pas de glace le jeune Nephilim en compagnie de l’ancienne lieutenant de Caym. La végétation luxuriante des Hespérides voile depuis quelques temps l’oppression de la chaleur, donnant l’impression d’une Oasis agréable. Dans le bain de remou, il partage, apprends, écoute, profite et se laisse mener par ces choses, conscient de ce que lui confie Satsobek, sans pour autant, peut-être, en imaginer la responsabilité. Il n’est pas à même de penser à cela, préférant se croire sûrement intendant de ce qu’elle va lui confier, elle reviendrait…pourquoi ne reviendrait-elle pas ? Les Elohim ne sont plus vainqueurs absolus, c’est un fait, le danger ? Il est là, mais il n’impose pas une finalité et Nolan veillerait sur les livres et ce qu’elle lui confie.

Il annonce sans crainte qu’il n’a pas de nouvelle de Margeary, sachant pertinemment qu’il finirait par en obtenir, quand le moment serait voulu et venu. Ce serait probablement lui faire un affront que d’aller en demander ou d’essayer de se renseigner, il a conscience de cela et il connait son amie. Elle ne l’accepterait pas. S’il veut aussi l’impressionner c’est en étant patient. Une vertu dont il ne fait pas habitude pourtant. Mais il y a parfois des choses que l’on doit posséder…

Surpris par la notion sur l’asmodéenne, il lui demande comment elle sait, la ramenant sur lui, dos à lui, dans un sourire, relevant ses cheveux, dans la quête de cette icône d’encre qui est plus un prétexte, il faut se l’avouer, entre eux deux. Mais le jeu est ainsi et il est bon.
Son sourire s’émancipe, elle s’en souviendrait et il aime cela. Plus encore le soupir qui lui échappe grâce à ses attentions. L’amusement le convie à lâcher un son amusé, toujours une asmodéenne…

Il suit le mouvement de Satsobek, la recevant contre son torse, sa joue contre la sienne, l’envie de plonger ses lèvres dans son cou n’est pas légère, ses doigts glissés dans ses cheveux, sa bouche vient déposer un baiser sur l’épaule encore parée d’une bretelle, jouant avec sa peau d’un léger mordillement, il soupire à son tour, la main de la démone dans sa tignasse lui plait, il a quelques frissons, il porte son attention sur un grain minuscule qu’elle lui montre. Invisible pour l’œil humain, il en discerne le minuscule contour. Une de ses mains est venue sur le ventre de Satsobek, pour l’enlacer un peu plus. Elle arrache à sa bouche un souffle amusée, rendre Margeary jalouse…

Voilà un étrange concept qu’il ne saurait déterminer chez son amie, trop capable de le mener par le bout du nez ou de se tenir. Aimerait-il lui, qu’elle le soit ? Il l’ignore. Ce n’est pas vécu, alors, il ne peut pas le dire, ce genre de chose se pense quand c’est arrivé, avec ses conséquences. Mais pour le moment, c’est loin. Trop même en vérité.

--Est-ce que cela est dû aux forges ?

Demande-t-il plutôt avec curiosité. Il n’a jamais fait attention à ce genre de chose, de l’inattention ou un manque de connaissance ? Certainement les deux ! Il n’a jamais entendu parler de cette poussière, peut-être que cela appartiens aux regards les plus aiguisés, les plus habitués, les plus curieux, mais il le saurait pour l’avenir. Et il secouerait un peu mieux ses cheveux.
La gardant contre lui, il écoute ce qu’elle raconte, une femme, il en a la visuel, oui, la tenue aussi, il manque quelques détails. Une de ses mains à la taille de la démone, l’autre glissé à sa cuisse, il est lové contre elle, nul doute que la proximité commence tout à fait à montrer que Nolan est un jeune homme vigoureux, en tous cas, dans ses débuts de forme car il sait encore se tenir. Et ce n’est nullement la vision de la jeune femme en chemisier déboutonnée qui perturbe son esprit.

Amusé, il préfère mordiller l’épaule qu’il a délesté de sa bretelle à peine.

--Cela dépend, est-ce qu’elle porte une paire de talon assez haut, mais pas vulgaire..une coiffure serrée ? Des lèvres rouges ? Hum ? –Il imagine d’un coup Satsobek ainsi et là, un frisson glisse dans sa nuque. –J’aime la nudité de poitrine…si tu veux savoir. L’idéal est une femme sans maquillage, un jean et un débardeur ample, ou chacun de ses mouvements laisse deviner l’absence, ses pieds nus…les cheveux lâchés…je t’imagine bien comme ça d’ailleurs. –Murmure-t-il d’une voix suave.- Et tu as raison sur un point, l’important n’est pas la poitrine refaite, l’important est la manière de la rendre attractive. –Pas comme les femmes aux alentours. –Mais je n’apprécie pas pourtant quand c’est trop extravagant, est-ce que tu vois ce que je veux dire ?

Nolan n’aime pas les poitrines exubérantes, celles qui rendent les femmes aussi belle qu’une poupée, le trop, qu’elles soient refaites parce qu’elles sont trop petites, par exemple, lui a toujours paru bizarre mais compréhensible. Les poitrines façons Jessica Rabbit, s’ils ne sont pas naturels, choc carrément, meme avec le plus expert des chirurgiens. A l’oreille de Satsobek.

--L'idéal est d’avoir une petite culotte, que je puisse retirer moi-même.

Il n’a pas le tripe du porte jartelle, trop cliché, ni celui de la petite fantaisie glisser dans sa poche, trop pervers à son gout. Mais le naturel…ça le rend dingue. Que ce soit chez une mortelle ou chez une démone, mais en particulier chez une de ses semblables. C’est dingue mais il n’y a rien de plus excitant. Simple le garçon.

Satsobek invite sa main, récapitulant les endroits où il n’a rien trouvé, et conviant ses doigts à passer à n certain endroit, il soupire, s’il n’est pas encore au top de sa forme, il ne résistera guère longtemps, encore que Nolan saurait se reprendre, elle semble lui indiquer un endroit et cela le fait sourire, son doigt d’ailleurs s’accroche au tissus, non, il ne compte pas lui retirer sa petite culotte, mais il s’amuse avec, silencieux, souriant, rêveur.

--Ici? –il joue à glisser son doigt là de son indication, a-t-elle envie qu’il découvre maintenant ? Il le croit en tous les cas. Nolan ne compte pour autant pas lui retirer le vetement, il la tourne légèrement pour avoir le coté droit de son corps contre le sien, ses yeux la regardent, derrière les lunettes et il laisse sa main glisser le long de sa jambe, en souriant. Remontant lentement, il revient à l’endroit qu’elle lui a fait visité et il recule juste le tissu. –Et voilà le moment de suspens le plus insoutenable. Est-ce une licorne ou pas ?

Et il descends son regard, pour voir, sous l’eau, la trace d’encre qui court sur son flanc.

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Satsobek Anahk

Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 05 oct. 2016, 22:25

Quand il me demande si cela est dû aux forges, je me contente de lui sourire gentiment. Chaque Nephilim laisse derrière lui une trace indélébile de son passage. Je passe encore ma main dans ses cheveux. Je me laisse porter par la description qu’il me dresse de sa femme idéale. Enfin, de la tenue idéale. J’aime beaucoup cette femme qu’il habille et déshabille ensuite. Son habile description me donne envie de porter ses vêtements, pour lui offrir un souvenir.

La tristesse m’envahit et mes lunettes ne cachent pas cette larme qui roule sur ma joue. Je me remémore mon passé, je me perds dans mes échecs. J’ai l’avenir devant moi, mais un passé d’immortelle à ma charge. Je soupire, car je ne veux pas lui laisser le souvenir d’une femme affaiblie. Je lui offre un sourire difficile et dépose mes lèvres sur sa main. Il apercevra mon tatouage le temps d’un battement de cils. Je me suis levée, il l’a vu, mais j’ai aussitôt rajusté mon maillot avec délicatesse.

« À bientôt, Nolan. »

Je quitte le spa sans prononcer un mot, sans répondre à sa question. Cet homme a bien vu qu’il n’y avait nulle licorne, les Nephilim existent, pas les contes de fées. Je m’éloigne de lui en prenant mes cheveux pour en faire un chignon que je maintiens en l’air à l’aide d’un crayon qui trainait là. Je quitte la terrasse, la douleur au ventre emprisonne un merci sur mes lèvres.

Il m’offre une raison de rentrer, j’aurais peut-être baissé les bras plus facilement sans lui. Dans le vestiaire, je me glisse sous une douche froide. Je m’y déshabille sans pudeur. Plus tard, j’utilise mon Orgone pour me sublimer et sécher ses cheveux avant de quitter l’hôtel comme j’y suis venue. Je m’installe dans ma voiture et démarre. Mon aura disparait totalement, je franchis avec bonheur le dôme. J’ouvre en grand les vitres pour profiter de cette liberté retrouvée. Je roule ainsi durant quatre heures jusque chez une vieille connaissance reconvertie en photographe. Il fait partie de ses Infiltrés qui n’ont jamais connu Pachad. Il se cache à Los Angeles, pied de nez aux anges.

Je compte passer la nuit avec lui pour éviter de la passer avec Nolan. Je pense que ce serait dommage de briser le charme, maintenant. Mais je pense à ces deux hommes, celui qui m’offre la liberté et celui qui me donne envie de revenir. Le photographe m’offre une séance et j’en retire deux photos. J’envoie la première à Nolan, avec un petit mot : « Merci de me donner envie de revenir. »

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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 07 oct. 2016, 10:12

Le corps de Satsobek contre lui, Nolan sourit, comment ne pas avoir cette expression ! Elle lui apprend chaque fois plus, mais ne réponds pas toujours et il adore ça ! Parce que ça fait partie du jeu, un jeu qu’il n’a pas décidé et sur lequel il se laisse porter. Mais il a choisi d’y jouer pour autant, sans prise de tête et sans décider quelle tournure finale cela prendrait !

Il imagine sans mal Satsobbek dans la tenue qu’il lui décrit, Nolan aime la simplicité plus que les superflus, mais il y a une nuance, la seconde tenue, la simple, impose une intimité, quelque chose de torride, sensuel…beaucoup d’adjectif qui peuvent convenir à la créature contre lui.

Il sent le baiser sur sa main et il a du mal à sortir de cette sensation dans lequel il était plongé, Satsobek s’est levé, il a à peine vu son tatouage, à peine eu le temps de discerner ce sourire difficile, qu’elle lui dit à bientôt, il en a le souffle coupé, et un besoin d’une douche froide, les sentiments éparpillés après le coup de fusil du départ et il laisse tomber sa tête en arrière, pour regarder derrière lui et regarder la silhouette inversée de la démone qui s’éloigne. Il soupire.

Lentement, à mesure qu’elle s’éloigne, le corps de Nolan glisse dans l’eau, les yeux grands ouverts dans le SPA, il reste immergé un instant, regardant le ciel brouillé à travers le liquide secoué de bulle, en rajoutant lui-même. Il finit par sourire tout seul, sacré démone que cette créature !

Au bout de quelques minutes de cette immersion, Nolan finit par ressortir, déparé de son excitation, il attrape ses affaires, passe au vestiaire reprendre le reste, enfile son pantalon et son t-shirt pour se rendre directement à l’appartement de la brune, curieux de voir ce qu’il pourrait y découvrir…en lecture ! Un message à son père prévenant qu’il rentre tard, un autre en réponse à celui de ses amis qui lui demande avec qui il a conclus qui le fait rire, le jeune homme se sent d’humeur…excellente.

Il ne passe la nuit avec personne, il se prends plutot une pizza dans la soirée, s’installe sur un fauteuil et dévore un voir deux bouquins de la bibliothèque de la démone avant de rentrer chez lui, non sans avoir tout laisser en ordre. Découvrant la photographie sur son téléphone portable dans un sourire et se contentant de répondre. "Il faut bien que tu reviennes, la prochaine fois, c'est moi qui te fait découvrir quelque chose." Mais quoi? Aucune idée, mais il trouverait d'ici là! Nolan va revenir dans cet appartement pour sa bibliothèque, mais en se contentant d'être un invité. Au passage il s'occupe des plantes, mais fait attention à ne pas faire l'intrus dans cet endroit, pour ne pas déranger la démone quand elle reviendrait. Car selon lui, elle reviendrait.

Verrouillé

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