Toute la smala [Raven et ses boys + Lucy + Jo + Princesse]

Caressant la créature, Lucy se laisse emmener dans ses pensées, elle est contente d’être ici, d’être avec eux, mais elle se sent pourtant…elle ne sait pas, elle fait bonne figure car elle est championne dans ce jeu-là. Elle préfère câliner la monture, laissant sa main dans le pelage doux, redressant brusquement la tête aux paroles de Déphaïne. L’humour de la Nephilim fait écarquiller les yeux de Lucy, se faire manger par une créature. Bien rapidement, cependant la rousse ne la fait pas plus marcher et la geek fronce les sourcils en souriant en coin. Ce n’est pas très drôle, mais, ça fait sourire.

--C'était quoi la pierre argent ?

Demande-t-elle curieuse, Déphaïne est étrange, mais elle a une énergie qui plait à Lucy, quelque chose de naturel, qui découle d’elle si facilement que la petite humaine a envie de se laisser porter. Doucement, elle prend la bride de la monture mais la démone est un peu…elle va, vient et repars avec une facilité, quand elle demande à qui elle appartient, Lou n peutt que répondre la vérité, pour la simple et bonne raison que mentir ne lui vient pas à l’esprit. Elle note cependant que presque immédiatement Raven rectifie le tire.

Une grimace sur la lèvre, signe de bétise, Lou réalise qu’elle devrait simplement dire ici, qu’elle appartient à un des Insoumis présents, ce serait peut-être plus raisonnable, mais elle ne comprend pas pourquoi. QUoi que si, mais elle n’a pas forcément envie, alors dans le petit échange entre les demoiselles, elle sourit avec amusement et quand Déphaïne lui fait un clin d’œil, et elle secoue la tête en ricanant ?
Est-ce qu’elle rougit ?Non, mais elle ne peut pas nier que la facilité de la jeune femme à se mouvoir, parler, s’imposer tout ça avec un érotisme…Lou ne peut pas l’ignorer et ça lui donne envie de jouer. Ça lui rappelle quelque chose avec un homme…son regard s’attarde sur Séveride qui regarde si tendrement Princesse, mais poussée vers le Barge elle n’a pas le temps de plus y réfléchir et elle sourit au démon.

Déphaïne la distrait par son dialogue, interpelée alors que le Barge commence son numéro en la gardant contre lui, elle retrouve un joli sourire sans arrière-pensée, un bref instant, Lucy est prise entre deux discussions et les deux la font rire. Elle se sent toujours bien, mais elle remarque que Raven ouvre la marche, que Le Lynx et le Drayoir sont stratégiquement installé et qu’à l’arrière Séveride couvre tendrement de sa protection une Princesse inquiète.
Loin d’être idiote, quelque chose doit ne pas aller comme elle y faut mais elle ne sait pas du tout ce que c’est. L’envie de questionner le Barge lui passe aussi vite qu’il la prend, tout simplement parce qu’il répond dans son monde, alors Lou s’engage dans une conversation sans queue ni tête, essayant d’être aussi décalée que lui, elle ne sèche que peu de foi étrangement et ils sont toujours à dire des bêtises une fois arrivés au palais.

Les yeux fourmillant dans tous les sens, les serviteurs qui se précipitent sont de toutes sortes et elle regarde, sans perdre une miette, l’esprit immédiatement accaparée par la demande de l’hôtesse.

--Moi oui !

Lucy est étonnée que le Drayoir intervienne, ou essaye mais la rousse le remet à sa place et Lou hausse les épaules en souriant. Préférant se prêter au jeu, les mains de la Nephilim lui font passer une robe qu’on enfile comme un manteau et Lou la laisse serrer la taille en retenant sa respirant, pas trop, elle n’a pas envie d’étouffer alors qu’une créature lui noue les cheveux.

--Je sais pas si vous allez réussir à faire grand-chose avec mes cheveux.

Mais elle se laisse faire, regardant les autres, cela lui semble aller vite et elle se retrouve avec une lourde natte tressée sur le côté, qu’on lui ramène sur l’épaule, parfaitement serrée. Consciente que Le Barge revient à son côté parce qu’on l’a refourgué au Nephilim, elle lui sourit et lui demande encore une fois ce qu’il se passe, mais il parle du Prince avec sa diatribe curieuse et Lou finit par hausser les épaules.

Avançant à cette cour, c’est bien la première fois qu’elle se retrouve dans une telle situation, les silhouettes humanoïdes sont toutes un peu différentes, elle n’ose pas les dévisager de crainte de les vexer mais alors qu’elle glisse ses yeux, ils s’arrêtent inévitablement sur le Prince Pourpre, grande créature à l’allure féline mais à la peau étrange. Les stries sur son visage rappellent le réseau veineux, d’une couleur pourpre, marquant ses traits, dans cette étrange laideur, il y a quelque chose très beau et Lou se rappelle de ce qui a été dit. Elle n’a pas d’arme, alors elle baisse la tête, mais relève les yeux pour voir, elle ne sait pas ce qui faut faire et elle n’a pas envie d’imiter, au contraire, et elle remarque l’arrivée d’une jeune femme qui rejoint Déphaïne, elle ignore qui sait, mais elle la regarde et se demande ce qui va arriver.
Le Barge lui glisse une bêtise à l’oreille, il semble avoir compris que l’exagération de compliment n’est pas la bonne stratégie avec elle et elle se retient de rire, s’étouffant dans une quinte de toux à la place. Il est bête ce Barge !

Je regarde Déphaïne me sortir sa phrase et je lève un sourcil aussitôt. Le problème avec moi c'est qu'il faut pas me chercher, pas du tout. Surtout quand je sens que ma soeur ma cache un truc et qu'elle a pas les couilles de me le dire ! Je suis en mode furax.

Pardon ? Ha ouais, on va jouer à ce jeu là. Oh mon Dieu, oui j'ai bien dit Dieu, mhum reprenons, Oh My God, ouais on peut aussi le dire comme ça, ça fait plus sexe non ? Donc Oh My God (main sur les joues comme une fille je papillonne des yeux) la Vilaine Raven va pas laisser les humaines dirent ce qu'elles veulent. Bouhhhh au Bûcher !

Et j'avance en bousculant la Nephilim Rouquine avec mon épaule et je la regarde méchamment.

Joue pas à ce jeu là avec moi et joue pas tout court avec moi, t'es pas de taille.

Furax. Je suis furax et à cran. Déphaïne veut me trouver ? Elle peut. Je la défonce et je m'explique ensuite avec son Prince. Sérieux les enfants, j'en ai rient à foutre des Originels, alors pourquoi j'en aurais quelque chose à battre des Princes et autres conneries de ce genre ? Mais je la laisse faire son histoire avec Lucy non sans montrer que je suis grognon, mais on s'en fou, tout le monde à l'habitude. Mon regard s'illumine un cours instant quand le Lynx dévoile son arme de cette manière. Il m'arrache un sourire. Il est canon comme ça. Mais je finis par faire non de la tête et par détourner les yeux. Et finalement, vu que je fais la gueule, c'est moi qui finit par suivre le groupe et non l'inverse. Le Drayoir a toujours son arbalète sur son épaule, il n'a pas changé d'arme, peut être est-ce sa voleuse ? Le Barge dévoile la sienne et bien sûr les autres n'en ont pas. On sait donc qui on doit protéger et qui sont les Hommes à abattre. Oui, Hommes avec un H majuscule car tout le monde en fait partie ... *tousse*. Moi, je me baisse quand tout le monde s'arrête. Jambe tendue, on voit parfaitement mon cul. Je m'incline ? Non, je ramasse un caillou que je vire d'une pichenette, puis je croise mes bras en mettant mes doigts d'honneur bien en évidence sur chacun de mes bras. Et pour bien terminer l'insulte, je ne regarde pas le Prince Pourpre, mais Déphaïne pour voir si elle a encore autre chose à me dire ...

.... Bon tu causes la diplomate ?
.... Putain tu me fous en rogne !
.... Vaux mieux que je sache pas pourquoi parce que t'aimeras pas mes commentaires ....

Bordel de merde, tu fais chier ! C'est quoi ton problème ?

Et voilà, exit le Prince et sa cour, je me tourne vers Princesse et je suis en colère.

T'accouches ?

Régler mes problèmes devant la Kabbale, j'en ai rien à foutre. Voyez nos faiblesses, mangez les et étouffez vous avec. Car on est bien plus fort que tout ce que vous pourrez nous faire. Parce que cette nana que j'incendie, je l'aime à en crever.

Alors putain Princesse crache ta couleuvre !

— T’accouches ?

Je sursaute. À qui parlait-elle juste avant ? À moi ? Mon problème ? Quel problème ? Je ne veux pas en parler. Pas maintenant, pas ici. Me ressaisir, je dois me ressaisir.

— Je…

Je m’avance vers le Prince pourpre et son épouse, non sans remarquer les doigts de Raven. Je sens déjà poindre quelques soucis et il est fort à parier que je doive encore subir une punition pour elle. Raven ne sait pas tout, elle ne sait pas le nombre de fois où je prends des punitions à sa place. Si elle se savait, elle m’en voudrait certainement, mais je refuse qu’elle souffre.

— Cher Prince, je vous remercie de votre invitation. Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses. Les événements récents me troublent et je ne sais pas encore très bien comment y réagir, ni même les interpréter.

Ce que je sais, c’est que le Prince Noir a déclaré avoir épongé ses dettes vis-à-vis du Prince Pourpre. J’ignore quel nouveau contrat ils auraient pu signer, si tant est qu’ils en aient signé un. Se pourrait-il qu’il s’agisse d’une décision unilatérale du Prince Noir ? Qu’aurait fait le Prince Pourpre en ce cas ? Ces deux Princes possèdent une frontière communes. Elles sont bien gardées, mais les deux leaders s’ignorent avec respect depuis que… Depuis des siècles sans doute. Chacun reste chez soi. Le Prince Noir était connu pour être le serf du Prince Pourpre. Cela aurait donc changé.

Je me suis inclinée respectueusement et j’attends qu’il m’invite à me relever. Cela s’éternise. Se sent-il vexé ?

— Redressez-vous Princesse Chesly ! Soyez rassurée, le Prince Noir souhaite s’émanciper, mais nous ne voyons pas de mouvements à nos frontières. Ils ont renforcé leur tour de guet. Il craint mon courroux.

Je me redresse et ne regarde pas derrière moi. Placée entre le trône, ses escaliers et mes compagnons de voyage, je ne les vois pas. L’armée du Prince Pourpre pourrait envahir le royaume du Prince Noir, il en a les moyens. Mais ils sont toujours restés sur leur ligne que se passe-t-il ? Et pourquoi ce vide, ce manque, cette frayeur qui m’envahit. Il se trame quelque chose.

-Y a pas que la taille dans la vie chérie.

Elle me bouscule alors que je souris et je trouve cela tout si amusant. Je devrais peut-être me plier d’avantage, me soucier qu’elle pourrait me faire mal, très mal, ou bien que sais-je, mais non. Non parce que je n’en ai pas envie, je ne suis pas comme ça et si elle est qui elle est, moi aussi.

La cour, les humaines, les Nephilim ma belle Capella que je réceptionne d’un baiser sur les lèvres, plus long qu’il ne faudrait, je savoure avec délectation, tenant la main du Prince. Et puis…oui et puis….

Je regarde. Le Lynx et son arme, le Drayoir et la sienne, le Barge et la sienne…est-ce qu’avant de revenir m’asseoir au trône je n’ai pas mis une main discrète au Drayoir et embrasser le Lynx avec délectation ? Si, tout à fait, j’ai même soufflé au Barge qu’on se verrait bientôt. Avec lequel j’ai déjà…tous ? On s’en fou, on sait que je suis gourmande et qu’ils sont kabbalistes !
Et que certain je les ai connu avant petite princesse corbeau….et oui.

Raven, que tu es indisciplinée, Le Monarque ne bouge pas, il regarde, je fais de même. Il attend. Installés dans son siège, et moi, au fond, je note tout plein de petits détails que ma vie de Nephilim m’a appris à retenir, comme le Prince m'a appris à retenir. La rousse regarde trop le blond, elle cherche son attention, ou elle aimerait l’avoir mais il se soucis plus de Princesse qui n’a pas l’air à son aise, quelque chose la tracasse et sous ses airs de connasse noircies, Raven ne l’est pas tant que ça…
Ce qu’il y a, c’est que leurs faibles expressions les trahissent, ça me plait, j’aurais du faire mentalist tient ! Le Prince se penche à mon oreille et parle dans sa langue, je souris, il me dit quelques mots, il me parle de ce qu'il a vu, rapidement.

Quand Princesse s’avance pour faire pardonner sa sœur, je sais que le Prince sera clément. Il ne s’attendait pas à moins. J’inspire, je n’aime guère l’ambiance avec le Prince noir, mais je sais que les choses risquent d’arriver.

Dépliant son corps tout en parlant, le Prince se relève, le bruit de son armure me parvient et je suis le mouvement, il descend les marches, une par une, ses pieds nus rappellent un mélange de patte de lion et d’Humain, il arrive à hauteur de la jeune femme . La voilà toute petite face à lui, elle a fini de parler, elle s’est redressée, mais elle peut constater que le Prince lui a tendu la main pour qu’elle se relève.

Je me tiens sur les dernières marches, visiblement contrariéequand je vois le mouvement à l’arrière, je hausse les yeux au ciel. Pauvre de nous, je n’ai pas une robe pour me battre en plus, mais je ne pense pas que je devrais me battre, sauf si cela devient nécessaire. Au pire je vais embarquer les humaines, dans un petit coin. Non je ne vais pas les entraîner dans une partie de courtisane avec des larges coussins pourpres, à la lueur de quelques chandelles et des victuailles gorgées d'orgonne qui feront que...Levez vous ces scènes lubriques de la tête! Nous n'avons pas que ça à faire!

Le Prince attire Princesse à lui pour la protéger et lui demander à l’oreille, après avoir soulevé quelques mèches de ses doigts entre ses griffes.

-Vous aussi, vous ne le sentez plus ?

Quoi, qui ça ?
Je suis jalouse ? Ah non, pas du tout, qu’il soit prévenant vers Princesse ne me dérange nullement, qu’il la défende au cas où la demoiselle de plume noire décide de sauter sur sa sœur, non plus. Mais alors, je n’aime pas ne pas tout saisir,ou qu’il ne m’ait simplement pas dit..je ne sais quoi.

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La réaction de Raven ne me surprend pas un seul instant, tout comme celle de Princesse non plus. Il serait quand même préférable que les deux soeurs se parlent avant d’enflammer complètement tout le château. Je n’aime pas le Prince Pourpre, je le dis comme je le pense. J’ai du respect pour la Kabbale et ses créatures, mais je n’aime pas celles qui utilisent les Nephilim. Je sais qu’habituellement, la balance penche plutôt à l’inverse, mais ce n’est pas une raison. Je l’apprécie encore moins maintenant que je le vois interagir avec les soeurs. Malgré le sourire que j'arbore, je sens mes épaules qui se crispent et mes muscles qui se tendent. Ma respiration est calme et mon regard fixe.

Raven ne va pas apprécier le geste de Princesse et je n’apprécie pas celui du Prince Pourpre. Un vase, une cruche, - ou que sais-je ce que c’était exactement- se brise en milles morceaux, détournant l’attention. Un courant d'air l'a sans doute fait chuter. Raven saura ce qu'il s'est passé. Cela me permet de me rapprocher de Princesse pour me retrouver face au Prince Pourpre, mais je ne plie pas. Nous sommes Nephilim, nous n’avons pas besoin de voleuse d’âmes pour nous défendre avec les créatures de Kabbale. J’en suis convaincu et je n’ai pas changé d’avis malgré les recommandations de Raven de me procurer une voleuse. Je suis capable de tenir la dragée haute au Prince Pourpre sans armes. Ses précautions ne lui sauveront pas la vie et si je me trompe, je me prendrais une belle raclée. Mais qu'il ne pose plus sa patte sur Princesse.

Le sanglier sait contre quel arbre il peut se gratter.

Qu’il n’oublie pas qui se trouve sous ses yeux. Quant à la question qu’il a posé à Princesse, on a tous tendu l’oreille.

Il y a une saison pour tout, et un temps pour toute chose sous le soleil. Un temps pour naître, un temps pour mourir; un temps pour planter et pour enlever ce qui est planté; Mon regard s’encre au sien… un temps pour tuer et un temps pour guérir... Je finis par lui offrir un grand sourire. Le Prince de la Kabbale se porte très bien et sait ce qu’il a à faire.

Je vais sans doute me faire déboîter par les sœurs pour cela, mais ça valait le coup de voir la tête du Prince Pourpre.

Je me présente, Severide, dévoué d'Hadès, Maître de la Kabbale.

J'ai mon sourire à la con. Qu’on ne touche pas à Harahel. Serait-il possible que les Princes des royaumes se soient associés pour se retourner contre lui ? Est-ce le danger que ressent Princesse ? Harahel a renié une partie de son clan et cela a fait le tour de tous les territoires. Si une rébellion contre le Prince de Kabbale doit avoir lieu, c’est le moment propice, alors que ses alliés sont dispercés. Je dois m’assurer que j’ai tort.

Nous n’allons pas user de votre hospitalité longtemps.

Si je le pouvais, je partirais déjà. J’ai fait une promesse à Princesse, alors je la respecterai. Dès le lever du jour, j’irai me rendre compte de ce qu’il se passe aux frontières. Je laisserai les filles se rendre chez le Prince noir. Elles n’ont vraiment pas besoin de moi à leurs côtés. Le Lynx, le Barge et le Drayoir sont bien plus habitués que moi à tous ça. La diplomatie n'est pas mon truc. Je ne sais pas comment ils font pour rester de marbre. Je n’en suis pas capable.

Lucy Hale ne connait pas grand-chose au monde de Kabbale, les lectures ne font pas tout, elle ne sait rien du Prince, mais elle a confiance en ce qu’ils font, puisqu’ils sont chez eux. Elle ne peut rester sans ignorer Raven et Déphaïne, il y a une hostilité entre les jeunes femmes, mais l’une comme l’autre semble le savoir parfaitement. Quand elle demande au Barge s’il sait quelque chose, il hausse les épaules et parle de tout autre chose, lui demandant si elle a encore besoin de se faire désenvouter. Lou secoue la tête, elle n’arrivera jamais à avoir une conversation sérieuse avec lui et elle se contente de partir dans ce délire, qui lui donne envie de rire.

Parvenus à la cour, elle aurait pensé que les choses seraient plus aisées, mais ce n’est pas le cas, dans la parade de Déphaïne pour les amener face au souverain, elle se perds un peu. Les yeux de la jeune geek papillonne dans cette étrange endroit, la vaste salle, aux pierres lourdes et brutes s’étoffent de broderies et de décoration, à la fois similaire à un monde tel que le sien et quelques légendes, mais aussi, totalement éloigné.
Les hautes fenêtres sont fait d’un seul verre fin, très fin, mais ciselés pour former des arabesques indisciplinées et complexes, il y a des runes sur certains verres, un visage qui semble vous regarder. A la hauteur de sept marche, un trône royal, princier, peu importe, fait pour réceptionner la créature qui se nomme le Prince Pourpre.

Le nez baissé vers le sol, elle finit par le redresser, la bétise du Barge couvre à peine les mots qui tombent des lèvres de Raven. Princesse ne dit pas quelque chose, et sa sœur veut savoir. La rouquine se tient sagement, mais elle a la bougeotte, déjà. Elle détaille Princesse s’avancer et parler.

--Pardon mais qui est-ce que vous ne sentez plus ?

M alors qu’elle ne voit rien de mal, si ce n’est un échange courtois, son cœur sursaute en voyant Séveride faire. Un pas en sa direction, le Barge la retient ou essaye, mais elle défait son emprise. Elle n’a pas envie qu’on la retienne ou autre, a-t-elle peur pour Séveride ? En tous les cas, le vase l’a faite sursauter et reculer, prise au dépourvu.
Que veux dire le blond ? Lou a rien compris à ses paroles.

--Harahel est blessé ?

Elle parle un peu trop fort en direction du Barge, n’est-ce pas ce que veut dire Séveride ? un temps pour guérir…il n’est pas mort, mais il guérit. Quelque chose comme ça ! Lou sait qu’on l’a cru mort, peut-être qu’il a été grièvement blessé ?
Elle les regarde tous tour à tour, loin d’envisager les enjeux de la situation, ou de tout saisir, elle essaye pourtant, mais elle a du mal. Et puis Séveride qui s’interpose lui fait peur, peut-être que le prince croit Harahel mort et veut faire quelque chose à Séveride, mais Lucy ne veut pas qui lui soit fait du mal. Elle veut s’avancer mais on la saisit par le bras.

--Mais!

Marmone-t-elle entre ses dents.

Le palais du Prince m’émerveille toujours. J’ai toujours aimé les contes de fées. Après tout, moi non plus je n’ai pas volé mon prénom. Je tente de me raccrocher à quelques décors. J’observe les magnifiques bas-relief, les toiles exposées pour retrouver cette sérénité perdue. J’ai peur au fond de moi. Faudra-t-il me mettre des coups de botte aux fesses pour m’arracher à ma léthargie, m’arracher au bras de Séveride ? Raven ne manque jamais l’occasion de recueillir le meilleur de nous-mêmes.

Pourtant, mon discours a sonné creux, le Prince tente de rassurer. Les mouvements des troupes sont un signe à ne pas négliger. Meborack se caractérise par sa démesure. Ce royaume me rappelle celui de Tolkien, des batailles de masse, des créatures impressionnantes. Mais les morts ne disparaissent pas durant le générique de fin ! Alors, je contiens un soupir de soulagement. Pour envahir un tel royaume, le Prince Noir n’a pas d’autres choix que d’approcher les frontières. Son royaume, doté de peu de créatures volantes ne peut entamer une guerre rapide. Si guère il y a, il s’agira de batailles au sol.

Pourtant le discours ne me rassure pas. En effet, le Prince Pourpre possède des créatures ailées, lui : des griffons essentiellement. Si le Prince Noir a placé ses hommes dans les tours, c’est qu’il craint une attaque. Alors qui menace l’autre ? Pourquoi le Prince Noir déclare ne plus avoir de dettes envers le Prince Pourpre ? Le premier prince porte son nom à cause des soleils souvent couchant. L’autre prince doit son nom aux longues nuits noires. Les frontières me semblaient établies. Les créatures du royaume de la Lune n’aiment guère se rendre dans le royaume des soleils couchants. Alors que se passe-t-il ?

Le Prince s’est rapproché et me demande si moi aussi j’ai senti sa disparition. Séveride intervient et le Prince recule d’un pas. L’offenser dans son royaume n’est pas la meilleure solution Sev’. Je ne voudrais pas finir dans ses geôles… Mais les tensions s’apaisent. Le Prince recule, il ne doit pas vouloir se battre sur plusieurs fronts. J’écoute Séveride et suis surprise qu’il connaisse si bien les discours de Pachad. C’est une bonne idée d’y faire référence, le Prince va le craindre. Il craint ce qu’il ne connait pas.

Lucy intervient. Aïe ! Qu’elle fasse attention, Dephaïne sait qu’elle n’est pas notre protégée. Le Prince ne craint pas les Infiltrés qui ne viennent jamais dans son royaume. Le Barge a compris, il la retient, mais elle persiste. Notre groupe grandit vite, c’est une bonne chose, mais nous devons apprendre à faire confiance aux autres. Si Raven me demande de me secouer, je dois le faire. Si le Barge demande de s’arrêter, on doit le faire.

Elle avance encore, je tends la main et lui saisit doucement le bras. J’espère que mon sourire suffise à la retenir. J’userai d’Orgone, mais autant éviter.

— Mais !

J’accueille donc sa surprise d’un sourire calme.

— Non, ne t’inquiète pas, mon père va très bien.

Je parle assez fort pour rassurer les autres créatures.

— C’est lui qui a amené la paix entre ces deux royaumes, Lucy. Alors les dernières rumeurs avaient rendu les créatures fébriles, mais tout va bien…

Mais je parle d’une vieille disparition, celle que les Insoumis les moins confiants ont colporté quand ils ont senti l’abandon du clan. Je ne parle pas de ce vide que je ressens en moi. Il n’est pas mort, mais quelque chose se trame. C’est plus sombre. Je dois pourtant rassuré tout le monde.

Le Prince l’a compris également et nous invite à dîner. Je l’imaginais se scandaliser, entrer dans un conflit, mais non. Il est calme et semble vouloir lui aussi maintenir la paix. Je suis perdue, moi qui d’habitude ressent si bien les autres. Nous sommes invités à un banquet. J’espère que le Roquefort ne leur a pas fait trop peur. Quoi que, on vante la cuisine de ce royaume. Durant le repas, je me colle à lui.

— Tu devrais admirer ses fresques et les champs magiques qui y circulent. lancé-je.

Oh oui, elles étaient belles. Voilà bien un prétexte pour qu’il use de son don. Il me faut savoir qui ment. Je discute et comprends que le Prince cache quelque chose, mais c’est fini. Il souhaite la paix. Vraiment. Me voilà donc plus souriante, mais la terreur ne me quitte pas. Le Drayoir lance une blague. Lui ! Il prend ma main en s’esclaffant. Je comprends. Elle tremblait. Prétextant la fatigue de l’ouverture du Portail, je demande à quitter l’assistance. Certains Nephilim vont veiller, les humains dormir, mais je le veux aussi, j’en ai besoin. Je n’ai pas envie de … Bref !

— Je vous souhaite une bonne nuit. Demain, nous partons avant l’aube.

Mon sourire disparait à la seconde où la porte de ma chambre se referme sur Séveride et moi. Je me maintiens sur un buffet et manque presque de perdre l’équilibre.

— Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie. Harahel va bien, des créatures relaient des messages. Mais il y a autre chose…

Frigorifiée malgré la douce chaleur, je décide de me coucher. Je suis pudique, un peu gênée, mais je me déshabille avant de me glisser rapidement et discrètement dans les draps. J’attends que Séveride se joignent à moi.

— Le lit est grand, prétextais-je pour qu’ils n’aillent pas dans l’autre lit. Je ne peux pas dormir seul. J’entends…

Je ne sais pas ce que j’entends, je suis incapable de l’expliquer. C’est comme la peur du noir. Mais même ses bras ne me rassurent pas, si toutefois il m’enlace. Je me retourne vers lui et l’embrasse doucement sur les lèvres.

— Fait… Je voud… J’ai… Je…

Ma main glisse dans ses cheveux, j’y dessine un petit pentacle pour qu’une fée de courage me souffle ces deux mots que je n’arrive pas prononcer.

— Besoin de toi… Fait moi oublier la nuit… Fait moi l’amour, Severide.

Alors voilà, on en est là. Autour d'une putain de table. Mais c'était pas du tout ce que j'avais prévu ! Retour en arrière sur la réponse de ma soeur et de ce cher Prince Pourpre. Je l'ai lu un samedi. Et j'ai ressemblé à une vache à ruminer toute la journée sur ma putain de réponse ! Claire et limpide. Mais j'ai étouffé Raven, parce que Raven se fou de ce qui l'entoure. Moi, devant mon écran, je suis plus soft (je crois) et par politesse, j'ai laissé les autres répondre. Oh mais jolie petite soeur qui me dame le pion. Tu voyais déjà que j'allais faire une grosse connerie n'est ce pas ? Alors certains diront peut être : Mouais c'est pour l'intrigue ça ! Moi je vous dirais : Mais depuis quand Raven ne fait pas ce qu'elle sait faire de mieux ? C'est à dire foncer dans le tas !

Alors nous voilà assis. Je picore dans l'assiette, seulement quelques fruits que je connais. Je ne participe pas au conversation. Je suis aussi calme que la rivière ... Autant dire que cela n'est pas du tout pour rassurer les gars qui m'entoure. Bah oui, quand je ne cherche pas mon monde autour de moi c'est que je vais exploser bien plus fort plus tard ! Alors je regarde tout ce beau monde, je snobe en ne répondant pas, pas intéressé. Je fais mon sourire de pute à Déphaïne. Je n'attends qu'une chose, qu'elle fasse une connerie et je l'explose. Rien à foutre si je dois ensuite exploser le Prince Pourpre et son royaume. Non, rien à foutre. Car rien ne me fait peur !

Oui, je devrais sans doute avoir peur, des doutes etc. Mais laissons cela à Lil', sinon je serais pas moi, Raven ! Et puis, pendant tout le repas, j'ai pas arrêté d'ouvrir et de fermer ma main, mon poing. Comme si j'avais un objet de musculation dans la main. Heureusement la torture s'achève vite quand ma soeur se lève pour aller "dormir" avec Séveride. En voilà un qui a la queue qui frétille ! A votre avis, au lit, cela ne va être que politesse entre deux Princesses ? Moi, je finis par aller sur le balcon et je m'assoeis directement dessus en balançant mes pieds dans le vide.

Je suis furieuse. Furieuse contre ma soeur. J'ai mis bien plus de temps à comprendre que les autres que ma soeur était inquiète ? Sur la défensive ? Apeurée ? Je ne sais pas trop ce qu'elle a mais ce que je sais, c'est qu'elle aurait pu le dire il y a des bornes de cela ! Alors fissa on aurait ramener les humaines et ensuite et bien ceux qui voulaient seraient revenu ici. Mais non, ma très cher soeur a fermé sa putain de gueule ! Elle croit quoi ? Que je n'aurais pas su l'écouter ? Je lui en veut ! Je m'en veux ! Et je suis frustrée de ne pas avoir pu exploser une seule tête ce soir ! Sûrement qu'un des gars me surveille du coin de l'oeil mais c'est déjà trop tard. J'ai sauté dans le vide.

L'atterrissage se fait facilement et je me redresse alors que mes deux queues sortent du bas de ma colonne vertébrale. Je ne vais sans doute pas me transformer complétement, mais je ne suis pas humaine. Je suis Nephilim. Et mon sourire s’agrandit tandis que ma main s'ouvre et se ferme. Je finis par faire sortir un filet d'ombre d'un de mes doigts et je plisse les yeux. Quelque chose cloche. Oui, quelque chose cloche, mais vous savez quoi, mon sourire s'agrandit, parce que putain je vais exploser tout le monde !

Alors quoi vous connaissez ma direction voyons. Le royaume du Prince Noir. Oui, bien avant que l'intrigue ne soit dévoilé, j'avais déjà l'intention d'aller droit ver le problème. Oh, mais n'allez pas croire que je cherche le baston. Non. J'ai compris qui j'étais ici. J'étais la geôlière. La gardienne de cette prison. Oui, le pater n'a rien délégué, mais j'ai pas besoin de son approbation pour me prendre en main. Et puis, c'est un originel, un brin macho. Moi fort, moi pas avoir besoin de petites Janes. Mon cul oui ! Arrête de nous protéger et vie ta putain de vie ! Alors je me dis que Princesse étant bien plus futée que moi, elle a déjà du comprendre qui était Hadès. Et bien sûr comme c'est Princesse, sa version de Gardienne est bien différente. Gentillesse, apprentissage, coutume, elle est la gentille Gardienne. Et moi ? Bah je suis la chieuse. Je me pointe, tu dois m'ouvrir, faire profil bas et je me barre. Voilà ce que j'attends du Prince Noir. Il m'ouvre, je vérifie, je me casse. Rien de plus simple. Mais s'il veut pas me laisser rentrer, alors je fonce dans le tas comme un taureau. Mes queues s'agitent et mon sourire s'agrandit. Je ne me suis jamais sentie aussi bien qu'aujourd'hui !

Le Lynx mâche une pâte de fruit, il a l’air d’aimer ça et il sourit, Lucy est en entre lui et le Barge, sous surveillance parce qu’elle est du genre à s’agiter, Joe à Sa gauche, il a une main sur sa cuisse, mais il ne parle pas beaucoup. Par contre, les filles, elles, elles parlent, et pia pia pia et piapiapia. Ce n’est pas que ça le saoule, mais une dans chaque oreille en train de s’extasier ou de faire des commentaires, ça lui flanque un coup derrière la nuque.

Dans sa tête, il repasse ce qui s’est passé tout à l’heure, il n’aime pas trop, Laura lui a demandé s’il comprenait quelque chose, il a répondu oui. Il comprends que Princesse a été Princesse, elle a rassuré tout le monde pour éviter un conflit alors que Séveride jouait le protecteur, et que sa conne d’humaine infiltrée –Le lynx ne déteste pas Lucy, mais il oublie pas quel Seirim elle a !- se mettait à s’agiter.
Il se recule sur son siège, le tremblement de Princesse et la main de Raven, il les remarque et garde un œil dessus, déjà, il a compris ce qui allait se passer. Inspirant, reniflant, il boit son vin dans la corne et déglutit, essuyant sa bouche en passant le bout de ses doigts autours, il se redresse, sans rien dire et se contente de faire un signe de tête au Drayoir puis au Barge.

Contournant sa chaise, alors que Princesse et son petit chéri s’en vont, il se rapproche de Capella, sans courbette, mais il interrompt sa conversation avec Déphaïne (peut-être ?) l’avant bras sur un des dossiers, il se penche entre elles.

--Salut Cap’, ça va ? –Il dépose un baiser sur sa bouche, rapide, et inspire. –Je te laisse sous surveillance la petite brune et la petite rouquine. Joe et Lucy, je te fais confiance pour ça ? –Il regarde Déphaine pour lui adresser la parole. –Je te connais pour savoir que tu préfèreras leur laisser leurs choix, parce que ça t’amuse, mais si y en a une des deux qui me confie que tu as merdé avec. Je te défonce et pas dans le sens qui te plait le plus.

Tapotant l’épaule de la rousse, il lui fait un clin d’œil et se redresse, tendant les mains vers le ciel pour se détendre, sa nuque craque dans un mouvement et il regarde vers le balcon où est parti Raven. Sérieusement, elle pense qu’elle va pouvoir aller toute seule ? Sans lui ? Ou Eux ? Qu’il va rester là à manger des pâtes de fruit en discutant sur un ton léger et en rigolant comme un coincé ? Elle se fout mais une griffe d’originel dans l’œil. –Ils doivent en avoir des géantes !-
Et puis, de toutes façons, il comptait pas juste rester là pendant que Raven va faire mumuse et si le Drayoir ne veut pas venir, ou le Barge, tant pis !

Sauf que l’un comme l’autre ont déjà suivit Raven par-dessus la rambarde, Le Lynx a à peine eut le temps de les voir sauter qu’ils sont déjà plus là. Levant les yeux au ciel, il se dirige vers le Balcon, tranquillement, pas besoin de faire le pressé. Que Raven soit la Gardienne et qu’elle l’ait décidé, pas de souci, les gars ne la suivent pas pour la protéger, mais y en a un qui va quelques part, les autres suivent. Pourquoi pas tous finir dans la chambre de Princesse ? Là ça sera marrant aussi, mais pas pareil, et au fond, les gars, ce qu’ils préfèrent, c’est suivre Raven, leur choix !

Le cœur du Lynx tambourine sous l’excitation, alors que discrètement deux silhouettes sont tombés sur le sol et se sont mises à courir, laissant leurs formes se changer, Le lynx chute à son tour sur le sol et se redresse dans un mouvement.

La peau du démon finit de se griser, d’un point naissant sur son torse pour se propager sur sa peau, courir sur son épiderme, jusqu’à chasser la moindre trace de chair « humaine », sur son front deux cornes se dressent, suivant la forme de son crâne avant de se redresser vers le ciel, la kabbale a laissé sur elle des gravures qui descendent jusqu’à la base et continuent sur le front du démon en des arabesques ressemblant étrangement à des scarifications, mais cela n’en est pas, sinon ça serait quand il est sous forme humaine.

Son iris est devenue jaune et la pupille s’est allongée et amincie, comme celle d’un serpent. Il cligne des paupières, mais ce sont deux latérales qui apparaissent par en dessous les normales. Le reste de ses traits restent humains si ce n’est les dents aux canines et voisines pointues, même ses lèvres sont devenues grises. Son menton s’est rallongé d’une excroissance de même matière que les cornes, ses oreilles ont pris la forme pointue de celle d’une chauvesouris, sans pour autant pousser, juste, ce sont pas des oreilles d’elfes !
Le haut de ses vêtements s’est déchirés au niveau de ses épaules, deux pointes cornues ont poussé à la hauteur de ses bras, elles aussi gravées, et faisant courir jusqu’à son torse des scarifications de chair qui prennent toute la place. Une queue frappe le sol, des mains agrémentées de griffes tombent le long de son corps, des scarifications dans son dos mais aucune aile de sortie.

Beaucoup plus à l’aise, il sourit avant de se lancer comme ses petits camarades, trouvant les silhouettes, les rattrapant même dans la course, oui, ça c’est plus leur truc sincèrement ! Les gars suivent Raven parce que franchement, elle pensait qu’ils allaient rester le cul sur une chaise à bouffer des bons petits plats et en rigolant comme des princiers ? La griffe dans l’œil ! Elle va voir le Prince Noir, et bien eux aussi !

--Quoi qu’est-ce que t’as ?

Il arrive à sa hauteur et sourit, en courant, cette fois, c’est à son tour, c’est comme ça, fallait pas faire un groupe. Alors quoi, qu’est-ce qu’elle a ? ça lui plait pas ? Mais rien à foutre ! Ils sont à courir dans le royaume de Meborack, en pleine nuit !

Ce qu’il aime cette gonzesse putain ! Et le groupe ! Ce qu’il aime ce putain de groupe !

Il me défonce ? Et pas dans le sens que j’apprécie…oh c’est mignon, je peux tâter de tes gros biceps le Lynx ? Et un peu plus ?

Franchement, vous me faciliter la tâche, j’avais même dis à Capella en mp, tu me récupères Lucy, discrètement, moi ils me font pas confiance ! A tords ou à raison ? Je suis Dephaïne, vous avez la réponse non ?

Les enfants fuguent, les ado baisent et moi je garde Lucy et Jo. J’adore ! Je souris à Capella, en mordillant ma bouche, un rien exaltée, un rien joueuse. L’intrigue ? Oh oui, l’Intrigue…moi je suis navrée mais est-ce que j’ai une tête à aller crapahuter dans la nuit chez le Prince noir ? Non ! En plus, je n’ai aucune envie de donner des raisons à ce prince pour emmerder mon Monarque. Bien entendu, rien n’est tombée dans l’oreille d’une sourde et je m’en occuperais. De toutes façons y en a deux qui sont restés…on verra à l’aube !

En plus, je me vois très très mal accompagnée Raven. Vous imaginez ?

Coucou Raven, je viens avec toi ! T’es contente hein ?

Non…non du tout ! De toutes façons moi on m’a confié de surveiller Jo et Lucy et je suis très serviable. Le Lynx a cependant raison, je leur laisse le choix…je suis pas de celle qui font autrement ! Oh des fois, je ne dis pas, je triche un peu…mais pas si souvent…

Une fois qu’il s’est tiré, ce cher Lynx qui me défoncera pas comme j’aime si je fais une bétise, j’attrape la main de Capella et l’entraîne avec moi en riant. L’archétype de la princesse qui coure avec ses dames de compagnie ! Vous l’avez ?

Je m’arrête à hauteur du Prince pour l’embrasser avec une passion débordante, et il laisse échapper un rire à la fin, son regard me demande d’être raisonnable, mais je le suis toujours…ou presque !

J’entraîne Capella à hauteur des demoiselles et attrapant Lou puis Jo, je leur souris.

-Venez, on va s’amuser, je vais vous faire découvrir le palais !

Bon comme je connais pas Jo qui est en PNJ dans cette histoire, elle, elle s’excuse mais va aller dormir ! Restons entre PJ non mais !

-Bon courage, on a pas de boule QUIES ici ! Et je pense que ta chambre est à côté de celle du petit duo qui s’est excusé. Je souris, bon, mon intention est clairement de blesser Lucy dans la suite de mes propos, parce que comme ça, je suis la gentille qui va veiller sur elle pendant que tout le monde la laisse.C’est sadique ! Hum…mais non allons ! C’est de l’opportunisme. Oh allez les filles Princesse et Severide sont en train de baiser ou faire l’amour, peu importe. S’excuser pour aller dormir en compagnie d’un homme, je l’ai fais des milliers de fois ! Et je vous assure, que ça veut dire ce que ça veux dire !

Je ris, comme si je ne faisais que parler de cela à la légère, mais j’observe bien les traits de la rouquine. En toute logique, je n’en sais rien s’ils sont allés baisés ou pas, ça aurait pas été le cas, j’aurais sorti pareil, juste histoire que Lucy préfère rester avec moi. Ou me voit comme une amie, une personne à qui se raccrocher, c’est de la manipulation !
Je suis une vilaine, je ne peux pas m’en empêcher… rien ne dit que ça va marcher! Je bouderais du coup !

-Un garde t’accompagne Joe, tu ne risques rien dans ton lit, c’est une promesse.

Je caresse son épaule, pour toucher la demoiselle. Petite créature de kabbale, toi qui te cache sur cette peau, je t’adore déjà.
Et nous voilà à trois !

-On y va !

Ce n’est pas une question, on y va ! Je ris avec délice, entraînant Lucy par la main, mais qu’est-ce que je vais lui faire ? La dévorer toute entière ? ou pire ? Hum…bonne question !