Travail et plaisir, tout un programme. [Osoto]

Après la guerre civil, le Mandarin Oriental a transformé certains étages de son complexe pour accueillir des bureaux de luxueux dirigeants ayant décidé de vivre au milieu des Nephilim. Parmi ses clients, Edouard Osoto devenu un riche constructeur immobilier a décidé d'y louer des bureaux dont le luxe est à la hauteur de ses ambitions
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Harper

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Harper

» 26 nov. 2017, 19:09

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Il semble que je n’arrive pas au bon moment, quand je découvre une jolie rousse quittant la suite de mon boss. Je la croise dans le couloir de l'hôtel, un sourire amusé sur les lèvres. Aucun doute qu’elle va se demander ce qu’il me passe par le tête et pourquoi cet air sur ce visage, car jamais nous ne nous sommes rencontrées et elle ignore certainement qui je suis. Comme je l’ignore encore, elle est dans le monde des antiquités et il est fort probable que je vienne à lui chiper quelques affaires sous le nez.

Je m’arrête devant la porte d’Osoto et je frappe quelques coups. Je suis effrontée, mais pas assez pour entrer. Voir l’homme dans le plus simple appareil après avoir passé un bon moment ne me dérangerait pas, mais mon patron n’est pas connu pour avoir le meilleur des caractères. Si avec moi cela s’est plutôt bien passé jusque là, je ne donne pas cher de ma peau si je venais à pousser le bouchon un peu trop loin.

Jolie comme un coeur, je me pointe dans une petite robe fleurie - loin de ce que je lui ai habitué à voir jusque là. Mes fringues habituels ne coutant rien, je ne voyais aucun intérêt à ce défi qu'il m'avait donné. J'ai trouvé un nouveau plaisir chez ces grands créateurs que je n'avais jamais osé porter avant.

Quand il m’ouvre enfin, je minaude et lui tend sa carte bleu - tristounette de la lui rendre - en la tenant devant mon visage coincée entre deux doigts, puis me mets à sourire en entrant.

Vous m’impressionnez, je n’ai pas réussi à atteindre le plafond.

Il n’est pas difficile de remarquer la place de chaque chose dans cette suite et je me dirige immédiatement vers ce qui semble être le bar de Monsieur. Je nous sers deux coupes de champagne et fais ma petite curieuse.

Elle était très jolie cette femme…

Je me retourne pour lui faire face avec les deux coupes, mais je ne la lui tends pas encore.

Nephilim ?

Oh qu’il ne mente pas. Cette fille avait un cul de dieu et ses cheveux… Une Nephilim pure et dur. J’en mettrais ma main au feu. Je lui tends la coupe et s’il refuse de la prendre, je la vide cul sec.

Au plaisir.

Il faut bien trinquer à quelque chose et après avoir passé du tend avec le beau Jimmy, je ne peux qu’être d’accord avec ce toast.

Alors, c’est quoi le prochain boulot ?

Dans quel pays m'envoie-t-il ? Quel artefact vais-je devoir trouver pour lui ? Quelle vie va envahir mon esprit ? Je commence à aimer plonger dans le passé de tous ces objets magiques.

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 26 nov. 2017, 20:39

Quand on frappe à la porte, Osoto pense à Déphaïne. Il regarde sur le canapé si elle avait pu oublier quelque chose. Elle n’avait laissé que sa bouteille de champagne bien entamé. Alors quelle surprise de découvrir Sloan dans l’embrasure de la porte. Il prend la carte de crédit tendu avant de s’écarter pour l’inviter à entrer.

« Peu importe le plafond tant que vous avez trouvé chaussure à votre pied. »

Même s’il aime être bien élevé, il la détaille de la tête aux pieds en s’arrêtant une seconde sur ses fesses. Étrange de la voir dans une telle robe ! Magnifiques !

« Elle était très jolie cette femme…
— Trop jolie…
— Nephilim ?
— Trop jolie, répète-t-il pour confirmer les doutes de Monroe. »

Elle le serre deux coupes de champagne et il trinque avec elle.

« Au plaisir.
— Au plaisir.
— Alors, c’est quoi le prochain boulot ? »

Il laisse échapper un très bref rire et se dirige vers une vitrine d’où il sort le premier artefact qu’elle lui a ramené.

« J’ai bien peur que ce soit elle notre prochain boulot… »

Il retourne vers son bureau en continuant ses explications.

« Elle voudrait récupérer quelques pièces de collections rares. Elle aime collectionner certaines œuvres et leurs artistes aussi accessoirement. Je n’ai pas compris ce qu’elle voulait précisément avec nous, mais j’aimerai éviter de l’avoir comme ennemi. Et qui sait ? Si nous l'aidons, elle pourrait nous mettre sur la piste de quelques artéfacts. »

Il décrocha un post-it d’une pile et inscrit quelques lettres dessus.

« Est-ce que vous voulez bien refuser de faire ce qui est écrit sur ce mot ? »

Il voulait vérifier si l’artefact fonctionnait. Si tel était le cas, bien malgré elle, elle allait devoir obéir aux instructions écrites sur le papier.

« Dansez ! »

Il avait inscrit un ordre innocent. Il avait mis du temps à traduire les textes traitant de cette artéfact. Cela lui avait permis comprendre les fonctions de cet artéfact, mais il n’avait jamais pu le tester. Et si ça marchait ? Combien de temps cela allait-il durer ?

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Harper

» 28 déc. 2017, 15:33

Je me mets à sourire quand il me dit que notre prochain boulot risque d’être la rousse que je viens de croiser dans le couloir. Celle au cul d’enfer ! Elle aurait l’allure du grand baraqué de l’autre jour, j’aurais moins apprécié, mais même si Dephaïne semble inoffensive à première vue, je garde en tête qu’elle puisse être au moins aussi dangereuse que lui. Cela fait grimper en moi l’adrénaline et j’adore ça.

Elle n’a pourtant rien d’une relique.

Il finit par m’expliquer ce qu’elle voudrait et en même temps, ce qu’on pourrait en retirer. C’est sûr qu’avec mon don, m’approcher d’une telle fille serait super pratique. De plus, dire que je bosse pour elle, plutôt que pour le Boss qui lui est humain, me permettrait de moins flipper devant monsieur Muscles, si je venais à avoir le malheur de le croiser. Mourir jeune - aussi jeune - n’est pas dans mes objectifs

Je le regarde d’une drôle de façon quand il me demande de ne pas faire ce qui est écrit sur son post-it.

Euh… d’accord.


Ce mec est vraiment étrange, mais bon, je peux m’y habituer. Tant qu’il ne me fait pas flipper, les trucs bizarres ça me va. Après tout, je suis bizarre pour beaucoup de monde aussi. Seulement, si pendant quelques secondes rien ne se passe, mes hanches se mettent à bouger doucement.

En même temps, vous me demandez quelque chose de difficile.

Et c’est ainsi, que je ne résiste plus, que je me laisse envahir et que je me mets à danser. Seulement, c’est triste de faire ça seule.

Venez avec moi. Vous devriez essayer, vous êtes toujours si tendu.

Je lui tourne autour, ma main caresse sa joue et cache à l’intérieur le fameux post-it que je compte bien lui faire lire à mon tour. Ce ne serait pas drôle sinon.

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 29 déc. 2017, 11:58

Osoto esquisse un sourire en l’observant danser. Il ne juge ni l’apprécie cette danse. Ce serait comme prendre du plaisir auprès d’une prostituée. Si certains éprouvent du plaisir, Osoto n’apprécierait pas. Il n’a jamais payé les services d’une callgirl. Il n’aime pas la comédie, mais il sourit en découvrant que Sloan est contrainte de danser.

« Vous ne jouez pas le jeu. » C’est possible après tout. Elle lui montre le mot, il le lit, mais aucune envie ne le prend. L’auteur semble donc immunisé à la lecture de son ordre. Heureusement, car il compte bien abuser de ce pouvoir.

Ne nous y trompons pas. Osoto ne se paie pas de prostituées, car elles ne l’excitent pas, mais contraindre les autres à agir contre leur gré le satisfait.

« Merci, vous pouvez arrêter. » Pourtant, rien ne se passe (au demeurant).

Il prend alors un briquet et décide de bruler le post-it. Le charme est alors rompu et la demoiselle est à nouveau libre d’obéir ou de désobéir.

« Je vais devoir approfondir avec des Nephilim et des humains. Vous pensez qu’ils iraient jusqu’à mettre leur vie en péril contre leur gré ? »

Non, il ne compte pas contraindre Sloan à plus qu’une danse et s’il doit tenter de forcer quelqu’un au suicide, ce ne sera pas elle. Elle est trop précieuse.

« En tout cas, merci de votre collaboration. Je l’ai fait devant vous pour parce que je ne voulais pas vous manipuler. Je tiens à préserver notre relation de confiance. Et puis grâce à la carte de crédit, j’espère en savoir assez sur vos désirs pour vous donner envie de continuer de travailler pour moi. »

Il l’invite à s’assoir et la dévisage un peu plus.

« De votre côté, vous connaissez des artéfacts ? Je voudrais que vous gardiez les oreilles ouvertes à ce sujet. Je vous donnerai les moyens d’aller les dénicher. »

Il trinque avec elle et boit une petite gorgée, quand ils en auraient fini à ce sujet, il discutera certainement des dépenses effectuées avec la carte de crédit. Elles ne le dérangent pas, il lui avait donné carte blanche et elle en avait bien profité. C’est ce qu’il souhaitait. Il n’était pas assez riche pour supporter de tels frais. Personnellement. La carte était rattachée à une entreprise. Les différentes entreprises d’Osoto ou de ses clients avaient l’habitude de payer de tels caprices à certains employés. Des traders, des communicants qui ramenaient une dizaine de fois ce qu’ils dépensaient. Comme Sloan. L’artéfact qu’elle venait de ramener avait une valeur inestimable. En revanche, les dépenses effectuées en disaient long sur les désirs de ceux qui prenaient ce type de carte. Quand son employé désirait partir ou que les relations se tendaient, Édouard n’hésitait pas à se servir de certaines dépenses pour faire chanter son interlocuteur, mais Sloan avait trop de valeurs. Il devait, il devra faire autrement. Elle pourra surement abuser de la situation, cela ne le dérangeait pas, tant qu’elle lui ramènerait des artéfacts. Mais sait-on jamais, elle pourrait vouloir les garder et cela l’ennuyait.

Lui cacher la vérité sur les artéfacts n’était qu’une solution à court terme. Elle aurait rapidement compris, elle n’aurait pas apprécié et ensuite, elle l’aurait entubé. Osoto cherchait un moyen de conclure un pacte sur la durée, quitte à ce que ce soit une solution équitable pour une fois, voire même à l’avantage de Sloan.

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» 29 déc. 2017, 14:30

Les règles sont faites pour être enfreintes sinon quel intérêt ?

Il me demande d’arrêter, pourtant, je n’en ressens pas l’envie et je continue de danser jusqu’à ce qu’il brûle le papier. La sensation qui s’en suit est étrange. Je suis passée d’un moment d’euphorie à un vide soudain - la douche froide.

Je vois.

Je m’écroule sur son canapé. Assise de façon décontractée, je l’observe tout en me demandant ce qui peut bien passer dans le crâne de cet homme ? Il est dangereux, mais c’est encore un lionceau au milieu des lionnes.

Vous voulez qu’on essaye ?

Sourcil relevé, l’idée me plait. Faire quelque chose de fou ne me dérange pas, au contraire, ça m’excite. J’adore l’adrénaline au point de chercher toujours les sensations fortes.

Vous seriez bien le premier homme à ne pas chercher à vous servir de moi.

Petit clin d’oeil. Il n’est pas obligé de jouer au petit ange avec moi, cela fait longtemps que les Anges sont sorties de l’ombre et qu’on a compris à quoi s’attendre.

Oh alors, c’était juste pour connaître mes désirs ?

Quelle idée, ça lui aurait couté moins cher de me demander.

Et vous avez appris quoi ? Que j’étais superficielle, que j’aimais m’envoyer en l’air avec de beaux garçons musclés aux pratiques sexuelles bizarres, que j’ai un goût pourri pour la mode et que je me nourris que de malbouffe ? Voyons, vous n’aviez pas besoin de me laisser votre carte pour savoir ça.

Je lui souris. Franchement, je serais lui, je serais quand même dégoûté.

Tant que personne n’essaye de me tuer, mon désir de travailler pour vous ne devrait pas s’estomper tout de suite. Vous avez vu combien vous me payez ?

D’accord, ce que je lui trouve coûte beaucoup plus qu’il ne m’offre, mais avez-vous déjà essayé d’écouler des oeuvres d’arts au marché noir ? Déjà, ça prend du temps et pour une fille comme moi, c’est quatre-vingt pourcent de risques de se faire zigouiller gratis. Hum, hum, non non. Il m’offre l’argent et la sécurité, je ne vais pas me plaindre.

J’enquête là-dessus. Je suis quelques pistes, souvent d’autres sont passés avant moi, mais avec vos ressources ça devrait être plus simple d’arriver à temps.

J’ai toujours les oreilles grandes ouvertes. Je n’ai peut-être pas l’air comme ça, mais même si je le voulais, je ne pourrais ignorer l’existence de ces artefacts.

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» 29 déc. 2017, 18:59

« Vous voulez qu’on essaye ?
— Oui. »

Oui, mais il ne mettra pas sa vie en danger. Il pourrait lui ordonner de sauter d’un hélicoptère. En revanche, elle n’est pas obligée de savoir qu’elle est assurée par un élastique. L’idée le démange. Il va réfléchir à une solution efficace, une solution qui garantit qu’une femme lisant son message est capable de se défenestrer sans sourciller.

« Vous seriez bien le premier homme à ne pas chercher à vous servir de moi.
— Je me sers de vous et, en échange, vous vous servez de la carte de crédit. »

Édouard a une très mauvaise opinion des femmes. Dawn vient de prouver qu’elle n’était pas si différente. Alors, pour une fois qu’il travaille avec une femme capable, il ne tient pas à la nourrir de faux espoirs. Il préfère que les choses soient claires entre eux deux.

« Oh alors, c’était juste pour connaitre mes désirs ?
— Pas uniquement. Je voulais vous dédommager pour le travail fourni.
— Et vous avez appris quoi ? Que j’étais superficielle, que j’aimais m’envoyer en l’air avec de beaux garçons musclés aux pratiques sexuelles bizarres, que j’ai un gout pourri pour la mode et que je me nourris que de malbouffe ? Voyons, vous n’aviez pas besoin de me laisser votre carte pour savoir ça.
— Je n’avais pas encore fait le lien avec les beaux garçons musclés, encore moins sur les pratiques sexuelles bizarres. En revanche, pas mal de femmes doivent vous jalouser. La plupart auraient pris trente kilos à votre place. »

Il ouvre un tiroir et sort le dossier de Sloan. Ses dépenses sont analytiquement ventilées par catégorie et la malbouffe tient une place importante dans le budget.

« Tant que personne n’essaye de me tuer, mon désir de travailler pour vous ne devrait pas s’estomper tout de suite. Vous avez vu combien vous me payez ?
— Moi ? Oui, j’ai vu. Mais, vous ! Non, car vous n’avez pas atteint le plafond. En revanche, je n’assure pas votre sécurité. Je paie les factures pour la sécurité que vous avez choisi. »

Donc si quelqu’un tente de la tuer, c’est à Sloan de se défendre avec la sécurité qu’elle aura mise en place, avec les moyens payés par Édouard.

« Il y a deux artéfacts que je recherche en priorité. La fontaine de Jouvence et le terreau de Jade. On prétend que le premier se trouve en Kabbale et je ne compte pas y aller. Essayez de la ramener, mais avant cela, je voudrais que vous vous renseigner sur le Terreau de Jade. »

Il lui fait glisser une enveloppe qui contient bien peu d’informations.

« Selon ses touristes, le terreau permettrait de faire pousser des Fleurs de Jade sur Terre. Elles ont la capacité de soigner les plus graves blessures. »

Le dossier contient des informations sur des touristes. Visiblement, ils sont partis en Kabbale après avoir été placés sur une longue d’attente par les Vestales. Sans doute que leur famille ne correspondait pas aux critères pour être prioritaire.

La dernière feuille présente une jeune femme magnifique.

« Princesse Chesly. Ce n’est pas un titre, mais son prénom. Elle a le don de voyager en Kabbale et on raconte qu’elle en sait beaucoup. Peut-être pourriez-vous la rencontrer et lui poser quelques questions. On raconte qu’elle a le cœur sur la main. La convaincre ne devrait pas être difficile. »

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» 04 févr. 2018, 13:48

Sa réponse me fait sourire en grand. J'ai peut-être trouvé un acolyte capable de me suivre dans mes délires. Bien que je suis déjà capable de sentir une certaine liberté avec Jimmy, mais le jeu n'est pas le même. Si Jimmy est Nephilim le risque est beaucoup moins grand, même s'il parait beaucoup plus fou. Sans vraiment les connaitre, j'ai déjà vu des reportages à la télévision sur leurs prétendues capacités. Régénération et vitesse, le cocktail gagnant, mais si le risque mortel n'existe pas, où est l'intérêt ?

Mon Boss est canon. Pas mon style, mais je ne peux nier qu’il est plutôt beau gosse. Dommage qu’il soit aussi coincé. Je suis pourtant sûre qu’il me charrie quand il parle de mon salaire. Il ne faut pas qu’il me lance sur ce terrain. Après, c’est toujours pareil, qu’il fasse gaffe, je me lasse vite de tout. Son fric ne me retiendra pas si je n’ai pas autre chose de plus stimulant que ça, alors quand il sort le dossier, je suis toute ouïe.

Il y a deux artéfacts que je recherche en priorité. La fontaine de Jouvence et le terreau de Jade.

Rien que ça !?.

Cela fait des siècles qu’on cherche la fontaine de jouvence. Pourquoi pense-t-il que je suis capable de réussir là où nombreux ont échoués ?

Pourquoi le terreau de Jade ? Je n’en ai jamais entendu parler.

Je stoppe l’enveloppe dans sa course et l’ouvre pour en découvrir ses trésors.

Princesse ? Sérieux ? Ses parents n’avaient pas un peu le melon ?

Je me marre. Voilà un nom bien difficile à porter pour qui ne s’assume pas. Par contre, Chesly, je connais bien.

J’ai une piste pour commencer.

Mon beau Jimmy, on dirait qu’on va se revoir.

Autre chose à me communiquer ?

On dirait que je vais devoir mettre les pieds en Kabbale. J’en avais envie de toute façon, mais il parait que les frontières sont interdites aux profanes désormais. Ce n’est pas ça qui va m’arrêter. Je vais déjà trouver Jimmy, pour en apprendre plus sur cette Princesse, ensuite on verra.

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