Se lâcher n'est pas si facile. Du vin peut aider. [Edouard]

Après la guerre civil, le Mandarin Oriental a transformé certains étages de son complexe pour accueillir des bureaux de luxueux dirigeants ayant décidé de vivre au milieu des Nephilim. Parmi ses clients, Edouard Osoto devenu un riche constructeur immobilier a décidé d'y louer des bureaux dont le luxe est à la hauteur de ses ambitions
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Harper

» 15 janv. 2017, 16:39

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Je n’avais pas compris qu’il était déjà divorcé. Tout a été si vite. Je me rends compte qu’il doit vraiment m’apprécier pour s’être accroché autant, car j’ai été plutôt froide et distante avec lui. Ou alors il est complètement maso, ce qui nous ferait sans doute un point commun. Je suis un peu stressée à l’idée d’aller le rejoindre à son appartement. Cela fait longtemps que ça n’a pas été aussi sérieux avec quelqu’un. En général, soit ils n’ont pas la patience, soit je trouve quelque chose à leur reprocher avant que ce genre de moment n’ait eu le temps de se produire. Tout était plus facile quand je n’étais pas à Vegas. Étrangement coucher avec des hommes que je connaissais à peine ne me dérangeait pas et surtout, me plaisait. C’est sûr que c’était moins compliqué que ce qu’il se passe dans ma tête actuellement. Nous allons juste manger, et regarder un film si les silences entre nous s'installent. Sauf que je sais ce que ça veut dire. Un homme qui cuisine pour vous s’attend souvent à quelque chose en retour.

À défaut d’être prête émotionnellement à ce genre de nuit, je me suis préparée physiquement. Vous savez ce que c’est, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et ce n’est pas avec les jambes qui piquent que j’aurai réussi à me détendre. Je me suis faite jolie sans en faire trop. Je ne veux pas lui faire croire que je suis une fille facile ou que la partie est gagnée d’avance. Je ne connais que très peu cet homme. C’est vrai que je le trouve beau, gentil avec moi, patient et intelligent. Il a aussi beaucoup de caractère. Je dois dire que je ne m’imagine pas avec un homme qui ne sait pas ce qu’il veut. Même si je suis mal placée pour juger.

Je me retrouve donc devant la porte, dans une robe léopard et une bouteille de vin millésimé dans les mains. Je ne sais pas si ça va lui plaire. Le vin, pas moi. J’ai dû passer une bonne heure avec le vendeur pour me décider. Je ne suis pas fan de vin rouge, mais il en est tout autre pour le vin blanc. C’est pour cela que je suis là avec du rouge. Ça m’évitera de trop boire. Je veux garder mes esprits et le contrôle. Je ne voudrais pas tout gâcher parce que je suis pompette et que je parle trop. Je fais les choses bien cette fois. Il sort d’une histoire douloureuse, je n’ai pas envie de le blesser.

Je frappe quelques coups timidement. La porte s’ouvre et je lui souris.

J’ai oublié de te dire tout à l’heure que je rougis très facilement. Que je dis des bêtises quand je suis stressée et que tu m’impressionnes beaucoup.

Je risque de perdre mes moyens plusieurs fois. Je vais essayé de me contrôler le plus possible, mais je sais d’avance que cette soirée va être éprouvante pour mon petit coeur, si je n’arrive pas à trouver comment me détendre.

Tu es sûr que tu veux toujours m’inviter ?

S’il dit non, j’ai l’air con.

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 15 janv. 2017, 18:04

L’après-midi laborieuse m’a mis de mauvaise humeur. Un des architectes a baclé une partie de son travail, je déteste cela. J’ai décidé de le congédier, lui et son cabinet. Nous allons perdre deux à trois semaines, mais certains financiers ont remarqué ma façon de manager. Ils ont compris que le profit n’était pas ma recherche première dans cet exercice et cela me joue des tours. Alors, j’ai haussé le ton en leur rappelant le concours que nous avons signé. S’ils ne répondaient pas à nos exigences de planning, ils pouvaient être congédié et nous cédait de fait les droits d’exploitation.

En d’autres termes, j’avais foutu cet architecte à la porte et j’avais gardé ses plans. Il allait passer un sale quart d’heure à son retour. J’avais contacté le Mandalay et j’avais fait savoir que je recevais une hôte de marque ce soir. Il m’avait proposé une ribambelle de services, sommelier, cuisinier et m’avais bien sûr fait comprendre que gigolos et prostituées pouvaient être de la partie. Mais ce soir, nous ne saurions que deux. Je ne savais pas vraiment si elle viendrait. À vrai dire, j’avais été en colère cet après-midi, car j’avais peur qu’elle ne se pointe pas. J’aurais dû être plus ferme, mais il était encore tôt pour cela. Elle aurait décliné.

Quand on en a les moyens, Vegas devient la ville de tous les délices. J’avais refusé le champagne français et l’avais fait remplacé par un cocktail légèrement sucré et acidulé dans la glace. Vous comprendrez plus tard pourquoi. Des miniardises de luxe nous permettrait de discuter devant un home cinéma et l’intégrale de Tom Hanks en Blue Ray. J’ai regardé des extraits et demander à un assistant un résumé de seul au monde et de Forest Gump. Je les avais regardés, mais en avance (très) rapide. Pas mon truc !

Image

Je levais les yeux vers la chambre. Pour ce soir, j’avais choisi cette suite, parce que depuis le canapé, on pouvait apercevoir le lit super King Size, derrière les portes vitrées.

Je prenais une douche, me changeais et choisissais une tenue plus décontractée, ce qui dans mon univers se traduit par un costume et une chemise ouverte, sans cravate et la veste au vestiaire, tout de même. Propre, élégant, les manches légèrement retroussée, je m’installais dans un fauteuil devant une baie vitrée pour feuilleter un compte-rendu de Sloan.

Les lumières tamisées offraient une chaleureuse ambiance et je profitais de cet instant dans le calme. Je prenais mon téléphone et réglais quelques affaires avec elle. Elle n’allait pas assez vite à mon goût. Je ne prononçais rien de compromettant au téléphone, mais je lui faisais comprendre que ma priorité n’était pas le rapport qualité/prix de la mission, mais le rapport qualité/temps. Qu’elle bouge son cul ! Je raccrochais.

Quelques minutes plus tard, on frappait timidement à la porte. Dawn ? Le Manadalay était censé me prévenir de son arrivée pourtant. En même temps, elle connaissait tout le monde. Les manches légèrement retroussée, je posais mon dossier sur le boudoir. Si Dawn y jetait un coup d’oeil, elle ne verrait que des toiles de Nephilim. Pour l’instant Sloan bossait sur des sujets officiels, pour détourner l’attention. Rien dans cette suite ne pouvait me compromettre. J’allais ouvrir. Un coup d’oeil à gauche, des popcorns chauds venaient d’être apportés, un coup d’oeil vers la cuisine en marbre, sur une plaque réfrigérée, les mignardises nous attendaient.

J’ouvris la porte à une boule de nerf surexcitée.

« J’ai oublié de te dire tout à l’heure que je rougis très facilement. Que je dis des bêtises quand je suis stressée et que tu m’impressionnes beaucoup. »

Le vouvoiement avait disparu. J’avais une main sur la porte, l’autre sur le montant, bloquant le passage. Je la laissais poursuivre

« Tu es sûr que tu veux toujours m’inviter ? »

Ouais, je me suis donné tout ce mal pour te planter un rateau au moment fatidique. J’affiche un sourire, mais je continue de bloquer le passage. Je me penche vers elle comme pour prendre la bouteille, mais au lieu de cela, je dépose mes lèvres sur les siennes, sans insister.

« Voilà, comme cela, la pression est maintenant sur mes épaules. »

J’ouvre la porte en grand et ajoute :

« Tu es sûre que tu veux toujours entrer ? »

Je la débarrasse de la bouteille de vin, un grand cru. Du rouge, rare chez une femme.

« Une bouteille de vin ? C’est une façon de me dire que tu n’as pas l’intention de conduire ce soir ? »

Je la rejoins dans le salon avec la bouteille de cocktail et deux verres glacés.

« Je nous avais pris un cocktail sans alcool. Comme ça, si tu changes d’avis tu peux t’enfuir au volant de ta voiture. »

Je lui tends son verre.

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» 15 janv. 2017, 21:39

Wow si je m’étais attendu à un baiser comme ça direct. C’est que je ne sais plus où me mettre. Ce n’est pas que ça a été désagréable, mais plutôt inattendu. Je n’étais pas préparée et je suis prise au dépourvu. Je lui ai dit que je rougis facilement ? Non parce que là, je sens que c’est chaud au niveau de mes joues.

Voilà, comme cela, la pression est maintenant sur mes épaules.
Tu crois ?

J’ai une tête qui montre que je suis loin d’être de son avis. C’est lui qui m’a embrassé. Il a fait le premier pas. Il va attendre que je lui montre que j’ai envie de cette proximité. Il me demande si j’ai toujours envie d’entrer dans son appartement. Je peux encore faire marche arrière, mais dans quel intérêt ? Pourquoi je ferais ça ? Il est gentil avec moi et plutôt bel homme. Je n’ai techniquement rien à perdre. Je finis par m’approcher et je lui réponds par un baiser un peu moins vertueux que le sien, mais pas extravagant non plus. La main sur son torse tout de même, comme si je gardais une certaine distance.

Mon amie Lucy sait que je suis ici. Elle viendra me chercher si j’ai besoin.

Je lui souris. J’imagine donc qu’il finit par me faire entrer. C’est joli ici, mais ce n’est pas vraiment chez lui, alors je ne suis pas vraiment impressionnée. Il n’y a que ses tableaux qui forcément attirent mon attention et ce grand lit que j’essaye par tous les moyens de chasser de ma vue. C’est un peu difficile.

Tu connais personnellement ces Nephilim ?

Je parle des auteurs de ces toiles bien évidemment. La question n’est pas non plus posée par hasard. Lucy n’a pas tort. Si cela se trouve, c’est un Infiltré ou peut-être un profane. Cela faciliterait beaucoup les choses.

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Satsobek Anahk

» 15 janv. 2017, 23:08

Ah ! Elle prend enfin l’initiative avec ce baiser. Moins chaste, plus passionné, mais une main entre elle et moi nous sépare, prête à me repousser si je devenais trop entreprenant. Elle me parle de Lucy, son chaperon. Je prends cela pour un prétexte en fait. Avec tous les mecs qu’elle a rencontré dernièrement, je ne serais pas surpris qu’elle invente des histoires. Genre : si je n’appelle pas toutes les heures, Lucy nous envoie la police.

Dawn ne s’attarde pas tellement sur la décoration et moi non plus. C’est joli, mais impersonnel. Je la laisse survoler le dossier pendant que je vais chercher un plateau d’entrée que je laisse nonchalamment sur la table à manger.

Je m’approche d’elle et regarde ce qui l’attire. Je ne m’intéresse guère à ce qu’ils ont dessiné sur les premières planches. Ma main passe devant elle pour tourner les pages et lui montrer les tableaux que je cherche à acquérir pour le musée. Contre elle, je montre des photos prises à la sauvette chez des collectionneurs privés. Tout contre elle, je respire son parfum.

« Ceux-là m’intéressent. Je n’avais jamais vu cela, tu as remarqué la taille de leurs ailes ? »

On y observait des peintures d’un entraînement entre deux Skjaldmeyjar. J’ignorais leur nom, mais elles étaient célèbres dans le microcosme. Lia et Sutton.

« Je ne pense pas en connaître. »

Je trinque avec elle avant de préciser ma pensée.

« De là d’où je viens, il n’y en a pas, enfin à ce qu’on dit. Je suis pas dupe. Ils sont présents partout, surtout à Washington, mais en dehors de Vegas, ils restent plutôt discrets. S’il y a des Nephilim dans mon entourage, ils ne me l’ont pas dit. J’imagine que tu en connais beaucoup, n’est-ce pas ? »

Vegas est contrôlée par les Nephilim, je ne suis pas ici pour faire de l’harmonica non plus. Je sais très bien où je mets les pieds. Jamais les démons n’auraient laissé une femme telle que Dawn à la tête d’un projet si important. Je sais parfaitement qu’elle bosse pour eux.

Je tire une chaise pour qu’elle s’installe et je reste derrière elle, les mains délicatement posées sur ses épaules, je commence un massage du bout des doigts à travers le tissus de sa robe. Limite un col roulé, je vous jure…

« Je me suis demandé si tu étais une Nephilim. À leur place, j’en aurais mis à un tel poste. Je ne suis pas surpris que tu sois si douée, il ne pouvait pas y mettre n’importe qui. »

Je sais qu’elle n’aime pas les compliments. Elle a beau dire, elle gère bien son équipe. La dichotomie entre la professionnelle et la jeune femme assise devant moi est assez troublante. Je pense que je parviendrais à en faire une femme dangereuse et venimeuse rapidement. Il y a de la rancoeur en elle, cela se sent.

« Certaines toiles te plaisent ? »

Je la laisse parler, puis après quelques instants. J’ajoute sur le même ton, avec le même naturel un : « Et ça tu aimes ? » Elle vient de tourner la page sur un paysage de Kabbale. Mais, moi je parle de sa robe que je dézippe légèrement. Elle était trop serrée à mon goût pour laisser passer mes doigts sur ses épaules. Je ne la déshabille pas encore, je me contente de la masser à même la peau.

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» 16 janv. 2017, 08:29

Tout en regardant les peintures, il me fait remarquer un détail sur l’une d’elles. On voit deux Nephilim se battre et il est attiré par la taille de leurs ailes. J’ai vu Harahel, ces Skjaldmeyjar que l’on peut reconnaître, sont minuscules à ses côtés. Pour seule réponse, il a droit à un sourire.

J’ai besoin de savoir s’il connaît des Nephilim, s’il est initié ou désire l’être. Ça rendrait ma présence beaucoup moins pénible, car je n’ai pas envie de le plonger dans ce monde si ce n’est pas ce qu’il désire. Malheureusement, il m’assure qu’il n’en connaît aucun. Par contre, il pense que ce n’est pas la même chose pour moi.

Je n'en connais pas beaucoup personnellement, non.

Est-ce que je vais m’arrêter là ? je n’ai pas l’intention de lui dire que je suis infiltrée, ni même qu’on me considère comme une esclave dans ce clan. La honte ! Mais je ne peux pas lui mentir non plus, si je veux connaitre sa position sur les Nephilim.

J’en connais un en particulier.

Son massage ne me dérangeait pas, jusqu’à ce qu’il dézippe ma robe. Je trouve que ça va un peu vite. Je ne suis pas là depuis dix minutes, que la robe est prête à tomber. Je ne suis pas là pour ça. Pas vraiment en tout cas. Un petit peu d'intimidation devrait le refroidir. Je n'en sais rien. Je me fais peut-être des idées sur ce qu'il est vraiment en train de se passer.

Tu le connais sous le nom d’Hadès.

D’accord, Harahel et moi on ne s’entend pas très bien, voir pas du tout, mais il a un nom qui impressionne alors je m’en sers. Je ne pense pas qu’il m’en voudra. Au pire, je vais le prévenir de ce que j’ai fait. Il me fera une remarque ou deux et je rentrerai chez moi.

Je me relève précipitamment. Je ne me sens pas à l’aise ni avec ce que je suis en train de faire, ni avec ce que je vais dire.

Écoute, je t’apprécie beaucoup, mais je suis venue pour apprendre à te connaître pas pour… enfin, tu vois. J'ai le regard fuyant. Okay, je n'assume pas du tout. Mais je suis sûre d'une chose. Il faut que tu oublies tout ce que Bridge t’a dit sur moi. Si c’est ce genre de fille que tu cherches, je ferais mieux de partir.

Je ne veux pas être ce genre de fille, je ne l’ai jamais voulu, alors soit il accepte, soit on arrête tout maintenant. Avant que je m’attache, c’est mieux. Je l’apprécie, mais l’intérêt de ne pas être avec un Nephilim, c’est que je ne suis pas obligée de coucher avec lui - il n'y a pas de danger de mort s'il n'a pas assez d'orgone pour se défendre. Il est assez intelligent pour comprendre que je veux plus qu’un plan cul. Je peux comprendre s’il n’est pas prêt. Il sort d’une relation sérieuse, il veut peut-être s’amuser maintenant. Seulement, il ne s’amusera pas avec moi.

Je suis désolée. Je pensais que tu l'avais compris.

Il peut voir que je suis désolée. Je ne voulais pas le tromper. On était juste pas sur la même longueur d'onde.

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» 16 janv. 2017, 16:33

Elle me dit connaître un Nephilim répondant au nom d’Hadès. Loin d’être brillant en mythologie, je connais néanmoins ce nom. Depuis la révélation, je m’instruis énormément sur le sujet. Je rencontre des difficultés, bien des charlatans prétendent détenir des vérités sur les Nephilim, mais je pense avoir trouvé quelques bons contacts. Preuve en est ce dossier, ces toiles.

« Hadès ? Ah oui quand même. Je ne sais pas si j’ai envie de le connaître lui. Moi, je n’en connais aucun. J’ai eu peur que tu nous en fasse le reproche durant les sélections. »

Je ne sais pas quoi répondre d’autres. Je ne connais rien aux Nephilim et c’est bien difficile. Mais j’ai du mal à la croire quand elle dit connaître le diable. Est-ce qu’elle dit cela pour faire peur aux mecs qui lui pincent les fesses à longueur de journée ? Cela me parait un peu difficile à avaler. Je ne sais pas.

« Enfin, si je connais l’ambassadrice, mais simplement à la télé. Comme tout le monde en fait. »

Mais la voilà qui bondit de sa chaise. Qu’est-ce qu’elle peut être compliquée, cette fille ! C’est elle qui me roule une pelle, mais ensuite c’est moi qui vais trop vite. Tant mieux, j’aime bien la difficulté, alors je vais me venger gentiment.

« Écoute, je t’apprécie beaucoup, mais je suis venue pour apprendre à te connaître pas pour… enfin, tu vois.
— Je suis content que tu dises ça parce…
— Il faut que tu oublies tout ce que Bridge t’a dit sur moi. Si c’est ce genre de fille que tu cherches, je ferais mieux de partir.
— Qu’est-ce que…
— Je suis désolée. Je pensais que tu l'avais compris.
— Je crois qu’il y a pas mal de malentendus, ou plutôt de maladresses. Pendant la réunion, tu avais mal à l’épaule, j’ai cru que tu apprécierais. C’était maladroit. »

Je ne l’invente pas (triche de RP), elle s’est tenue l’épaule plusieurs fois. Je tire la chaise pour qu’elle se rassied. De mon côté, je m’installe sur l’autre chaise. Je suis proche, mais suffisamment loin pour garantir qu’il n’y aura aucun contact.

« Si je croyais une seule seconde ce que disait Bridges sur toi, je ne t’aurais jamais invité. J’ai envie de quelqu’un avec qui le courant passe, qui soit intelligente et drôle. J’aimerai bien une complice. J’ai laissé personne regarder ce dossier, tu vois. »

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» 17 janv. 2017, 08:45

D’accord, le moment est gênant. Il était peut-être inévitable aussi. Avec tout ce qu’il m’a mis dans la tête, toutes ces histoires avec Bridge. Tout cela, c’est de sa faute, même si je n’en suis pas consciente. Il a de la chance de finir par me rassurer, car j’étais prête à partir, mais il a peut-être raison, cette soirée a commencé sur des malentendus. Je ne sais plus où me mettre. Ma réaction a peut-être été excessive. Il me dit que je suis drôle, intelligente et que c’est une complice qu’il veut. Je ne peux m’empêcher de me sentir flattée. Je suis émotionnellement fragile et il me dit tout ce que j’ai envie d’entendre… enfin, pas totalement tout, mais la soirée ne fait que commencer. Mal à l’aise, j’ai du mal à le regarder dans les yeux, mais je me fais violence.

Je suis désolée, ma réaction a été un peu excessive … je pense.

Je prends sur moi, souffle un bon coup et je le rejoins. J’ai cru qu’il avait pour intention qu’on couche ensemble ce soir. Maintenant qu’il m’a confirmé que ce n’était pas le cas, je sens un poids s’échapper de mes épaules.

Je suis donc la première à voir ces tableaux ?

J’essaye de changer de sujet et de reprendre la conversation là où elle aurait dû être avant que je ne panique et gâche tout.

Pourquoi ?

Cela me fait prendre conscience que je ne sais rien de lui. D’où vient-il ? Où a-t-il grandi ? A-t-il des frères et soeurs ? S’il veut savoir, je lui raconte tout, ma mère, mon père, mes frères, pourquoi j’ai arrêté les études, pourquoi je suis devenue chauffeur de limousine et pourquoi j’ai pris le large à la révélation. J’avais besoin de changer d’air. Un fiancé qui vous laisse tomber en public, puis tout ce que vous croyez qui part en fumée… n’importe qui aurait pu réagir de la même manière. C’est tout du moins, ce que j’espère qu’il pensera.

J’essaye de ne pas être trop pipelette. Je l’écoute attentivement. J’essaye de le comprendre, de savoir ce qu’il lui passe par la tête. Finalement, le vin n’est pas si mauvais et avec le plat ça passe bien, ce qui me détend. Je ris plus facilement sans doute.

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» 17 janv. 2017, 22:34

« Excessive ? Je ne sais pas. Tu sais, je préfère que tu me dises ce que tu penses. »

Gentille, mielleuse, elle me donne de l’urticaire par moment. Mais j’écoute attentivement sa vie car elle m’intéresse, j’apprécie les gens qui s’en sortent à la force du travail. Ce qui m’intrigue, c’est sa naïveté, sa façon d’être toujours gentille. À croire qu’on pourrait la violer, qu’elle dirait encore merci.

Il n’y a que ce Matveï Dallas qui l’énerve, preuve qu’elle le hait autant qu’elle l’aime. Je ne m’attarde pas sur l’humiliation d’être plaquée en public après des fiançailles annoncées, je ne prends pas le risque de parler de lui. Trop de colère. Mais le reste, elle parle. L’heure tourne. Les plats sont froids, des crevettes, déjà décortiqués, des sushis, des amuses-bouches. Elle boit un peu, mais je prends garde à ne pas trop la resservir. Elle panique vite, elle pourrait penser que je veux la saoûler pour la sauter. Non non, je veux bien pire. Je veux qu’elle saoûle les gens pour mieux les manipuler. Est-ce que j’arriverais à lui faire commettre un meurtre ?

Je reste discret sur ma vie personnelle, alors forcément, cela l’interpelle.

« Moi ? J’ai deux frères. Il y en a un qui est journaliste. Il a écrit un article sur une transaction financière que j’ai faite. Il y a eu des licenciements, il se servait de cela devant les parents pour m’en vouloir. Il voulait juste sortir un article. Je lui ai dit. Depuis, il ne m’adresse plus la parole. »

On papotte, c’est décousu, mais voici certaines répliques sincères.

« Non, non, je ne veux plus lui adresser la parole. Ce n’est pas à cause de l’article, après tout, des hommes et des femmes ont perdu leur travail. Je peux même pardonner qu’il ait fait cela pour lancer sa carrière. Non en fait, c’est à cause de mon autre frère que je lui en veut. John s’est lancé dans la politique, mais cela lui réussissait malheureusement. Je dis malheureusement, parce que la chute a été vraiment brutale pour lui. Notre frère a plombé sa campagne avec des révélations d’ordres privées. Il a publié des photos de lui avec sa nouvelle compagne. John voulait nous la présenter, elle vivait dans l’ombre durant les élections, ça lui faisait de la peine. John était en instance de divorce, sa femme ne vivait plus chez lui depuis six mois, mais il le cachait avant le vote. Mon frère a tout balancé, photos prises en douce durant le repas de famille. Je te fais pas de dessin : élection perdue, Emma l’a très mal vécu, leur couple était trop récent pour s’en remettre. Un vrai désastre, il ne s’en est jamais relevé. C’est pour ça que je ne veux pas reparler à ce… traitre. La famille, c’est sacrée »

Silence...

« Tu dois me trouver hypocrite, moi le mec divorcé qui dit que la famille, c’est sacrée... »

À un autre moment, j’ai dû évoquer le sujet de mes parents. Mais cela a très vite tourné court. Décédés d’un cancer tous les deux, ça plombe l’ambiance. Heureusement, ce ne fut pas le sujet principal.

On parle, on rigole plus facilement. Quelques contacts se font, mais je garde mes distances. Elle se livre un peu, je découvre le prénom de Lily.

« Oui, j’aime bien Vegas, je vais m’installer. J’hésite entre un grand appartement dans le centre et Henderson. Qu’est-ce que tu me conseillerais, toi, à ma place ? »

Evidemment, je sais qu’elle vit à Henderson. Chacun sait de quel coin viennent les collègues le matin. Les remarques sur les bouchons, etc… Enfin pour Dawn, ce sont plutôt les raccourcis empruntés.

« Oui, je sais, mais j’ai envie de connaitre ton avis. Tu me verrais où ? »

Je lui montre la suite d’un grand geste du bras.

« C’est impersonnel, c’est sans âme, non ? C’est le pied pour bosser, mais pour vivre, bof. »

Je lui prends la main pour qu’elle se lève et je l’invite à me faire rêver.

« Imagine que c’est mon appartement, comment tu me le décores. »

Je prends une des baguettes pour le riz et lui met dans la main. « Allez c’est ton pinceau ou ta baguette magique ! » Je ne sais pas si elle se prête au jeu ou non.

« Tu sais pourquoi je te demande ça ? Tu m’as parlé de toi, de ton passé, de ta famille, mais j’aimerais te connaître toi, savoir ce que tu aimes, ce que tu n’aimes pas. »

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» 20 janv. 2017, 09:10

Finalement, après que j’ai failli tout gâcher, la soirée reprend son cours et agréablement. J’aime le fait qu’il me parle de lui, de la façon dont il a grandi, de ses proches. Je suis triste pour les épreuves qu’il a vécu. Il a beau tout réussir professionnellement, il semble bien seul au final. On a peut-être ce point commun après tout.

La famille c’est sacré oui.

Je lui souris. C’est un peu hypocrite venant de ma part, sachant que je suis partie trois ans loin d’eux, sans appeler tous les jours pour donner des nouvelles. J’avais besoin de temps pour moi et ils ont été très compréhensif. De toute façon, ils n’oseraient pas dire le contraire de peur que je parte à nouveau. Cela me rend encore plus coupable d’envisager de prendre à nouveau le large. Il n’y aurait pas les Infiltrés, je ne serais déjà plus là. Mais partir et cette fois sans Swann, ce n’est pas forcément une bonne idée. Je sais ce que font les Templiers aux initiés. Je l’ai appris à mes dépends.

Non pas du tout. Il est parfois nécessaire de faire des choix pour notre bien. Ce divorce ouvre une nouvelle page de ta vie. Tu es libre de faire tout ce qu’il te plait, et tout ce dont tu as envie.

Je ne veux pas dire qu’on n’est pas libre lorsqu’on est marié, mais on ne peut plus se permettre d’être égoïste. Nos choix ne sont pas les mêmes et ce n’est pas pour autant qu’on les regrette. C’est juste différent.

On parle de ses parents décédés, c’est triste, mais viennent d’autres sujets beaucoup plus légers. On rit, on partage, on se souvient, on se promet. La soirée est agréable et je passe un bon moment. Je n’arrive cependant pas à lui répondre sur l’endroit où il devrait vivre.

J’habite un petit quartier d’Henderson, c’est vraiment agréable, mais ça n’a rien à voir avec la ville. Tu sembles beaucoup sortir pour ton travail. Peut-être qu’un appartement en ville te correspond mieux. Je me mets à rire, un peu gênée. Je suis désolée, je ne te suis pas d’une grande utilité.

Au final, cette soirée m’a aidé à mieux le connaître, mais pas encore assez pour pouvoir lui répondre avec certitude. Ce n’est pas bien dramatique, nous avons encore le temps. Sa spontanéité me fait craquer, beaucoup plus que lorsqu’il est là à tout contrôler. Je me mets à rire. Je ne vais quand même pas lui dire comment il devrait s’installer. Je finis dans ses bras alors qu’il veut en savoir plus. Nos regards plongent l’un dans l’autre, mais trop pétocharde, je ne l'embrasse pas alors que j'en ai envie, plus que tout à l'heure.

Je suis d’accord.

Je reprends mes distances, attrape mon sac et prends la direction de la porte. Je me retourne tout de même avant de la franchir.

Tu voulais te faire un avis sur Henderson et connaître mes goûts ? Alors suis-moi.

J’ai un grand sourire. J’ai l’intention de conduire, mais s’il n’est pas rassuré, on prendra un taxi. Le long de la route, je lui parle d’Henderson, et je l’informe tout de même que c’est une maison de filles. Je lui explique que j’ai eu des colocataires, mais plus maintenant. Je ne lui parle pas trop de Lindsey, Lidrya et Swann. Il sait juste qu’elles sont mes amies.
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Le temps passe vite, on est déjà arrivé. J’entre pour allumer les lumières et le laisse me suivre d’une petite révérence.

Mi Casa es su Casa

Je prends sa veste et retire mes chaussures pour la première fois, ce qui me fait perdre une dizaine de centimètres et je l’attrape par la main pour qu’il me suive. On arrive dans un grand salon séjour, mais c’est pas là où je veux l’emmener. Il peut quand même voir quelques photos de Lidrya, ou de Lindsey, mais pas de Swann. Bizarre tiens.

Les amies dont je te parlais.

Je ne veux pas lui dire ce qui est arrivé à Lindsey, je n’en sais rien. Quant à Lidrya, je ne compte pas révéler sa vraie nature.

La nuit est belle, on va un peu dehors ?

En passant, je prends par la cuisine pour sortir une bouteille de champagne. La nuit est belle, il faut en profiter.

Tu voulais voir les avantages d’Henderson.

Je retire ma robe alors qu'il a le regard ailleurs. Oubliez l’idée que je le fais avec sensualité. C’est plutôt comme retirer un vieux pansement bien collé. Je me dis que si je réfléchis trop, je ne le ferais jamais.

Et je voulais voir si tu savais t’amuser.

L'air mutin, je me mets à rire et file dans l’eau, me fichant bien de la dentelle que je porte.

Ne me dis pas que tu ne sais pas nager.

Je fais du sur place, attendant qu’il me rejoigne... s'il ne le fait pas, je reste dans l'eau quand même.

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Satsobek Anahk

Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 20 janv. 2017, 23:23

« Libre ? Je ne sais pas, Dawn. La société est ainsi faite qu'ils ne sont pas beaucoup ceux qui embrassent cette liberté à bras le corps. »

La partie n’est pas perdue et le jeu prend encore plus d’enjeu. Mes problèmes familiaux, la traîtrise de mon frère semble l’amadouer, comme si elle se nourrissait de ma peine. J’aime cela. J’y vois une forme de gentillesse, mais il suffit d’un pas pour qu’elle jouisse de cette même détresse. Je veux la transformer, qu’elle fasse mal aux gens et qu’elle s’en délecte ensuite. Vais-je y parvenir ?

Elle me surprend et je m’inquiète un peu quand je la vois prendre son sac et filer vers la sortie. Mais cette issue de secours se transforme en invitation à la découvrir. Je la laisse conduire, je lui fais confiance sur ce point, mais avait-elle vraiment prévue que Lucy vienne la chercher ? J'ai pris un petit attaché-case, je n'avais que cela. Je ne voulais pas laissé le dossier sur le boudoir, j'ai également pris les Blue-ray, plus par jeu que par envie de les regarder.

Je découvre une maison d’architecte originale, l’intérieure est décorée avec soin, même s’il manque d’âme. J’ai l’impression qu’il manque de vie étrangement. Il est personnalisé, mais il y manque quelque chose tout de même. Je remarque une photo, elle me précise leurs prénoms. Je me les suis répétés plusieurs fois. Je veux m’en souvenir. Mais l’une d’elles me rappelle quelqu’un. Je ne m’attarde surtout pas. Je chercherais sur Internet en rentrant.

J’aime la révérence qu’elle exécute, elle tombe de haut en retirant ses talons. Elle a vraiment conduit avec. Je suis impressionné, mais nous ne nous attardons pas. Dawn a la bougeotte, elle m’entraîne dehors et je découvre la piscine. Piscine, champagne, voici un cocktail intéressant. Elle semble aimer la spontanéité, j’observe les alentours plus que les environs, quand elle me demande si je sais m’amuser. Je me retourne. Elle a perdu cette robe que je ne pouvais à peine toucher avant de se jeter à l’eau.

« Il n’y a pas de piscine de là d’où je viens ! »

Je lui fais signe de se retourner. Hors de question qu’elle me voit me déshabiller. Oeil pour oeil ! En boxer et dos à elle, j’attrape la bouteille de champagne et fais sauter le bouchon bruyamment pour qu’elle se retourne.

Mon corps n’a pas la perfection des Nephilim, mais je tiens la dragée haute à pas mal de mannequin. Pour être frais et dispo, je fais pas mal de sport le matin, du rameur essentiellement. Cela ne me permet pas uniquement d’entretenir mon corps, mais d’oxygéner mon cerveau, de me détendre aussi. Je ne la laisse pas mater plus de temps que celui qu'elle m'a offert, je la rejoins dans l’eau.

« Tout va bien, j’ai pied ! »

Je la rejoins, attrape la bouteille de champagne et bois une gorgée à même le goulot, avant de lui tendre la bouteille. Quand elle la saisit, je la prends dans mes bras, la place dos contre mon torse et l’enlace pour regarder la vue. Vegas s’étend sous nos pieds.

« La ville a bien changé. »

Des arbres, une végétation dense et exotique, des tours décapitées et des casinos en construction. J’embrasse Dawn sur la joue. Je ne m’attendais pas à ce que cette soirée passe par une piscine. On ne s’ennuie pas avec Dawn. Bien, un bon point pour elle. Me trahira-t-elle ? Je n’en doute pas. Mais le fera-t-elle comme je l’entends ? Je sais qu’elle n’aime pas les compliments, alors je vais lui en faire un.

Je prends ses cheveux avec délicatesse et penche sa tête en arrière. Je verse du champagne sur ses cheveux et l’embrasse sur le front. Je l’invite à me faire face et l’embrasse sur le nez puis les lèvres. Comme elle est pétocharde, je balance mon compliment pour la détendre.

« Au propre comme au figuré, tu es pétillante une femme pétillante. Je suis content d’avoir croisé ta route. »

Je la sers dans mes bras et observe les alentours. Nous nous sommes séparés du bord. J’ai pied, mais je prétends le contraire.

« Attention, je n’ai plus pied. »

Est-ce que je sais nager ? Je n’ai pas fait que du rameur d’appartement, donc oui, bien sûr. Nous parlons, rions, je laisse planer le doute sur mes capacités à nager. S’il doit avoir un autre baiser, elle devra en prendre l’initiative désormais. Elle devra trouver si je sais nager ou non, mais je ne ferais pas semblant de me noyer. Je bois un peu, rien pour être saoul. On s’amuse bien. La bouteille sur le rebord, je l’attrape par la taille et la soulève au-dessus de moi.

« You are the queen of the world ! » lancé-je dans un jeu, parce que nous avons parlé du Titanic dans sa piscine. Ne cherchez pas, une histoire de glaçons manquant au champagne, dans le contexte c’était drôle. Mais du coup, son corps se dévoilent à moi.

« Je, waouh… désolé, je… »

Je la déshabillerai bien totalement, alors je la fais redescendre et la regarde sérieusement.

« Je vais éviter de recommencer, disais-je un sourire, sinon je vais vouloir te déshabiller totalement. »

Je sortirai en premier de la piscine, nous y avons passé un temps certain, encore à discuter. Elle est bavarde, mais intéressante. J’attrape un peignoir pendu à côté d’une grande douche extérieure et revient avec pour qu’elle puisse s’y réfugier. Je lève les yeux au ciel pour ne pas regarder.

« Dépêche-toi, je dois pouvoir résister trois secondes à l’envie de te regarder. »

Verrouillé

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