Le mandarain - Projets architecturaux pour le musée

Après la guerre civil, le Mandarin Oriental a transformé certains étages de son complexe pour accueillir des bureaux de luxueux dirigeants ayant décidé de vivre au milieu des Nephilim. Parmi ses clients, Edouard Osoto devenu un riche constructeur immobilier a décidé d'y louer des bureaux dont le luxe est à la hauteur de ses ambitions
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Satsobek Anahk

Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 17 déc. 2016, 11:23

Plusieurs semaines ont passé. Un employé zélé a rappelé notre équipe deux trois jours après ma rencontre avec Dawn Ludlow. Nous l’avons poliment remercié de son appel et convenu d’un rendez-vous au milieu du mois prochain pour exposer un véritable projet.

Comprenez bien que si je veux plus que tout foutre cette coincée-du-cul dans mon pieu pour la débaucher, je n’oublie pas mon principal objectif : mettre la main sur des artefacts pour m’offrir d’abord l’éternité et me laisser le temps de réfléchir à d’autres projets ambitieux.

Alors, mon équipe a travaillé d’arrache-pied. Nous avons passé un marché concurrentiel pour nous ressortir plusieurs architecture possible pour ce musée, testés des implantations différentes et consulter des banques prêtes à nous aider dans cette démarche. Evidemment, les banques américaines ont rapidement pris le pli du marché européen. Il est difficile de lever des fonds dans une ville qui a subi une pseudo guerre civile, même si personnellement, j’appellerai plutôt cela une guerre raciale.

Je suis raciste, je rêve de mettre leur ambassadrice à genou devant moi pour qu’elle s’occupe de ma virilité, mais ce ne sera pas demain la veille. Pour l’instant, ils nous dominent et je compte bien jouer dans leur camp tant que je ne serais pas à même de les écraser.

Mon équipe est prête et particulièrement briefée. Quatre assistants m’accompagnent et trois représentants, chacun d’un cabinet d’architecte différent. Un geek est présent pour la partie technique de la présentation : Diaporama, projection 3D holographique. Une assistante en psychologie cognitive va observer les différents représentants de la ville pour m’aider dans ma négociation. Elle a déjà monté un précieux dossier. Et j’ai surtout un autre homme à mes côtés. Oui, je suis sexiste et misogyne. Je pense que les femmes se font dominer par leurs hormones et qu’elles sont moins performantes au travail, surtout quand elles ont décidé de pondre.

Cet homme a lancé un appel d’offre pour un concours architectural. Il a retenu les sept meilleurs dossiers et nous avons payé plus d’un demi-million de dollars pour que les architectes mènent à bien leur projet. À ce jour, seuls trois cabinets restent. Ce sont ces trois hommes en costumes impeccables, rasés de prêts. De mon côté, je suis sur mon 31, mais Dawn Ludlow remarquera surtout la marque à mon annuaire, témoignant d’une alliance aujourd’hui disparue.

Nous sommes au Mandarain. Je l’ai retenu, car après mon expérience avec Sloan Monroe, je suis très content de leurs services et de la discrétion qu’ils savent offrir pour les réunion d’affaires. C’est donc en grand professionnel que je m’apprête à recevoir la délégation de la ville. Nous aurions pu prendre soin de ne pas requérir la présence du maire. Mais nous sommes allés beaucoup plus loin en réalité. Nous avons volontairement fixé cette date, le jour d’un déplacement du maire à Washington. Non, je ne veux pas mettre Dawn Ludlow sur une forme de piédestal. Si tel était le cas, je ferais taire les rumeurs sur le maire et elle. Qu’elle se démerde. Non, je veux simplement traiter avec elle. C’est risqué, elle n’a peut-être pas les moyens de nous fournir les terrains requis. Mais quelque chose me dit qu’elle n’est pas à ce poste parce que le maire la baise sur son bureau, mais parce que des Nephilim l’ont placée là.

Une série de limousines est allée chercher le staff de la mairie au Centre du Patrimoine et d’Architecture de Vegas. Je n’ai pas choisi Crystal Limousine. Je ne veux pas que Ludlow sache que j’ai étudié son parcours professionnel. Je sais beaucoup de choses sur elle. Mais l’incompétent que j’ai embauché n’a pas vu ce fameux tweet sur le compte de Dallas. Dommage ! Si je l’apprends, il est viré.

On m’informe de l’arrivée des limousines. J’observe par la baie vitrée leur arrivée, mais la délégation est cachée par l’avancée de l’entrée. Par contre, en face, je remarque la voiture du détective privé embauché par mon ex-femme. Je ne suis pas sûr, je vois mal d’ici. Elle compte faire appel de la décision. Je ne sais pas sur quelle base. Mais peu m’importe.

« Vincent, vous avez votre caméra ? Zoomez sur cette berline beige. »

Je remarque un objet noir qui en ressort. Un objectif d’après Vincent. Bref, son détective semble prendre des photos des limousines. Quelque chose a donc fuité. Nous nous mettons en ordre de bataille et nous préparons à les recevoir. Je me frotte les mains.

Mon projet professionnel est ficelé, j’imagine mal la mairie le refuser. Les Nephilim par contre… Mais je me frotte les mains, car je sais les tourments qu’à rencontrer Ludlow. Pas mal d’hommes l’ont approchée tous pour des raisons pourris. Des avances très romantiques qui cachait un homme voulant lui voler sa place, un coach sportif qui l’a pelotée dans un ascenseur, un collègue éconduit qui a lancé des rumeurs sur elle. Mais par une chance incroyable (hum hum), elle a toujours tout découvert juste à temps. Alors, comment va-t-elle venir à moi ?

« Let the show begin ! »

Je frappe dans mes mains, je réveille l’équipe et surtout l’assistante en psychologie. Pauv’conne, j’aurais du choisir un mec.
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Harper

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Harper

» 17 déc. 2016, 14:58

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Voici un peu ma tête de ces derniers temps. Je ne sais pas pourquoi j’attire tous les abrutis de la ville. Les mecs qui me draguent alors qu’ils ont un bel anneau au doigt ou pire, la marque de celle-ci encore fraîche sur la peau. Ceux qui semblent être de beaux princes et se révèlent en réalité être de vrais cons. Et je passe sur tous les hommes aux mains baladeuses et à la verve fleurie. Avec ces dernières semaines, j’ai eu ma dose. Je ne veux plus entendre parler d’hommes pour le moment. Je suis persuadée que je vais finir vieille fille avec pleins de chats et acariâtre. Je n’ai jamais été aussi tentée par les femmes que ces derniers jours. Sans doute par la faute de Raven. Autant se plonger à tête perdue dans le travail.

Cela fait un mois et demi que j’ai perdu mes souvenirs et rien ne s’est passé dans ma vie de très révolutionnaire, autre que cette agression qui m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Il y a eu Lucy qui m’a fait peur aussi. Elle n’a peut-être pas tort, demander ma liberté n’est sans doute pas une bonne idée. Est-ce que ce que je lui ai dit et l’agression qui s’en est suivie sont liés ? J’essaye de ne pas le croire, mais je sais qu’il y a une possibilité pour que ce soit le cas. Est-ce que je dois me méfier de ce que je dis à Lucy ? Je le devrais probablement.

Il est normal que l’employé d’Edouard n’a rien vu concernant mon tweet à MatVei. Je n’ai pas été si insouciante. Je l’ai mp. Quand même. Est-ce qu’il a répondu ? Je n’ai pas vraiment laissé le temps à la joueuse de le faire. Est-ce que MatVei me recontactera un jour ? Il est peu probable. Il faut que je fasse mon deuil. Je ne rencontrerais jamais un autre homme comme lui. Mais est-ce que me rabattre sur des toquards est une excuse pour autant ? Je ne le crois pas.

Je n’ai pas vraiment oublié ma soirée avec monsieur Osoto. Je n’y ai pas pensé souvent non plus. Sachant que ce rendez-vous arrivait, je me suis demandée plusieurs fois comment ça se passait pour lui. Il n’y a jamais eu plus que de la compassion pour cet homme. Il est beau, c’est vrai, mais dans ma tête il n’est pas libre. Je ne l’imagine pas comme un futur prétendant au trône.

Il a des intentions de gentleman. Quand j’arrive avec mes collègues, je fais le tour pour serrer la main à tout le monde. Il est en bout de file, et il est la dernière main que je serre. Je ne sais pas pourquoi j’ai eu ce regard. J’ai vu son annulaire. Je ne le voulais pas, mais c’est comme si ma curiosité était plus forte que ma volonté. Il ne porte plus son anneau. J’en suis triste. J’espère qu’il va bien.

Bonjour Monsieur Osoto.

J’ai envie de lui dire que je suis heureuse de le revoir, mais les gens ne comprendraient pas autour de nous. Il est si facile de juger les apparences. La relation qu’on m’associe au Maire en est une preuve.

Je vais donc m’asseoir et j’attends qu’il nous expose son projet. De toute façon, il n’aura pas de réponse tout de suite, alors je ne parle pas beaucoup. Je pose quelques questions classiques, dont les réponses seraient certainement arrivées à un moment, même sans mon intervention. Il a un projet ambitieux. Il est important de savoir comment l’associer à cette ville pour respecter les objectifs que nous nous sommes fixés.

Quelques minutes de pause sont demandées. Plusieurs personnes quittent la pièce. D’autres sont sur leurs ordinateurs pour profiter de ce temps pour gérer leurs affaires. Je ne réfléchis pas à la façon dont va être perçu mon geste et je me rapproche de monsieur Osoto en souriant.

Votre projet plaît beaucoup.


Je n’ai pas dit qu’il me plaisait, car je pense qu’il le sait déjà. Je ne fais qu’observer les gens autour de moi. Je ne veux pas lui demander comment ça va. D’habitude c’est ce que je ferais, mais dans le contexte de notre rencontre, il se sentirait obligé de parler de sa femme et ce n’est ni le lieu, ni le moment.

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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 17 déc. 2016, 16:09

Aux yeux de l’assistance, la présentation se déroule sans accroc. De mon côté je relève deux mauvaises remarques et une petite boulette de la part d’un des architectes. Ce n’est pas faute de les avoir briefés. Je suis intransigeant, je ne pardonne pas la moindre erreur. Je ne changerais pas ce défaut, car c’est lui qui m’emmène au sommet.

Dawn Ludlow découvre mon visage professionnel. Tout est millimétré, je ne laisse pas la moindre place au doute. Je suis intransigeant avec les autres, car je le suis avec moi-même. C’est mon excuse pour être un salaud et j’en connais une qui va se faire virer ce soir même. La pause arrive comme prévue, mais mon assistante fait foirer une partie.

Cette conne n’a pas trouvé de meilleur jour pour être menstruée et elle a filé aux toilettes. Elle devait me faire un rapide topo sur la façon dont chaque représentant de la ville a réagi. Finalement, c’est Dawn Ludlow qui s’approche de moi et me synthétise le ressentiment général. Eh bien, je vais en virer un autre, celui qui me décrivait Dawn Ludlow comme une blonde parachutée. Je la trouve professionnelle. Le fait de ne pas parler de mon épouse est une autre démonstration qu’elle n’est pas aussi stupide qu’on la juge. J’ai bien fait de faire travailler dur l’équipe.

« Je l’espère. Les projets restent ajustables. »

En d’autres termes, si un détail ne convient pas, nous pourrons rectifier le tir. Qu’ils ne jettent pas le bébé avec l’eau du bain. La pause est de courte durée et nous allions reprendre avant même le retour de mon assistante. Elle est constipée en plus ? Je me retiens de regarder ma montre. Dawn Ludlow regarde la porte. Une femme attend une femme. Le geek allait relancer la dernière présentation.

« Attendons Mademoiselle Stevenson. »

Je défends mon assistante. Je ne justifie pas son retard, ce serait la mettre en porte-à-faux, je détourne l’attention en parlant à l’homme face à moi. Entre mysogine, nous nous reconnaissons.

« Quelque chose vous ennuie, Monsieur Bridges ?
— Non, non, on a tout notre temps. »

Il lève les yeux au ciel.

« Ah les femmes... rajoute-t-il pour mon plus grand plaisir.
— Malgré tout le désir que je porte à cette entreprise, Monsieur Bridges, je ne vous permets à personne de parler ainsi de mes associées. »

Sauvez par le gong ! L’associée entre à cet instant.

« Veuillez m’excuser ! lance-t-elle avec discrétion.
— Ne vous inquiétez pas, Monsieur Bridges faisait un brin d’humour. Il est très brillant. J’ai marché dans sa plaisanterie. »

Nous reprenons et finissons la présentation, je réponds à un jeu de question avec facilité. Aucune question ne nous surprends. Finalement, elle a bien travaillé la miss. Mais ce qui fait qu’elle ne sera pas viré ce soir, c’est uniquement la remarque de Bridges. J’ai lu son regard plein de désir sur elle.

« Comme vous le voyez, nous avons retenu trois axes de développement majeurs. Nous restons à votre entière disposition... » distribution de cartes de visite « …, mes équipes et moi-même, pour répondre à vos questions sur chacun de ces projets. »

Les architectes ont pour consigne de ne pas remettre leur carte de visite. Nous pilotons le projet. Les dossiers sont accompagnés de dossier de presse dans le cas où la Ville voudrait communiquer dès demain.

C’est le temps des salutations d’usage. Bridges se permet une remarque en saluant ma collaboratrice. Pauvre con qui pense avec sa bite.

Malheureusement, nous ne pouvons pas rester seuls, Mademoiselle Ludlow et moi-même. Nous ne pouvons rien échanger de plus personnel. Je ne forcerai pas le destin. Je les accompagne jusqu’à leurs deux limousines. Ce qu’ignore Dawn Ludlow, c’est que mon assistance m’a briefé. Elle a cru m’apprendre l’un des anciens postes de Mademoiselle Ludlow. Mais elle m’a appris qu’elle avait toujours un mot pour les chauffeurs de limousine et que je ferais bien d’en faire autant.

Alors, c’est John, un nom bien commun qui conduira la voiture de Dawn Ludlow. Pourquoi, parce que j’ai fait semblant de m’intéresser à lui pendant mes propres trajets. Sa fille a eu une opération, une simple appendicectomie. Je salue Mademoiselle Ludlow, pas un mot plus haut que l’autre. La pauvre va se retrouver à faire 5 kilomètres avec le misogyne. Je vais pouvoir frapper.

Première frappe, au moment où le chauffeur allait refermer la porte, je me place légèrement devant lui.

« Bonsoir monsieur Lewis. » Je l’appelle par son nom de famille. « Alors, l’opération de votre fille ?
— Tout s’est bien passé, Monsieur Osoto.
— Vous m’en voyez ravi.
— Merci Monsieur. »

Je prends la poignée de porte.

« Je vais refermer la portière. »

Il s’écarte, se dirige vers la poste de conduite. La longueur de cette limousine me laisse un peu de temps. Mes yeux se pose sur Dawn Ludlow en veillant bien à n’accrocher que son regard. Je soupire légèrement.

« Merci pour votre écoute, Mademoiselle Ludlow. »

Je les laisse partir et après deux minutes, j’estime que le goret aura réussi à balancer une blague sexiste. Je prends alors mon téléphone et lui envoie un SMS.

Dawn Ludlow
… mais aussi pour votre professionnalisme. J’ai apprécié votre discrétion.


Elle comprendra que j’ai apprécié qu’elle ne parle pas de mon alliance disparu.

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Harper

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Harper

» 17 déc. 2016, 17:05

J’apprécie beaucoup l’éducation de Monsieur Osoto, ainsi que son état d’esprit. J’aime qu’il sache se faire respecter. Qu’il soit professionnel, fort dans ses attentes et en même temps respectueux envers son équipe. Cet homme a tout pour plaire. Il est triste que sa femme ne puisse pas l’attendre. En même temps je peux la comprendre. Cet homme est occupé en permanence, il n’est pas toujours présent pour elle. La solitude est difficile à vivre, encore plus quand c’est l’homme qu’on aime qui nous manque. Heureusement, ils n’ont pas d’enfants. Dans leur malheur, ils ont la chance de n’être que deux à souffrir.

La réunion se passe. Je suis sûre que le Maire va apprécier de pouvoir mettre en avant un tel projet. J’ignore au contraire pourquoi Osoto pense que les Nephilim pourraient ne pas aimer son musée. Il leur fait honneur pourtant. Je sais d’avance que si les déchus veulent quelque chose qui vous appartient, ils sauront se le procurer. Je suis peut-être ingrate de penser ça. Ils m’ont toujours donné ce que je désire. Seulement, je ne suis pas aveugle. Si je suis naïve sur ma condition, ce n’est pas la même chose pour d’autres. Après, je ne leur jette pas la pierre, je connais beaucoup d’humains qui sont pires qu’eux et qui aimeraient bien me voir loin du Maire et des affaires de la ville.

Gentleman jusqu’au bout, je lui souris avant de le quitter. Ma main reste peut-être un peu plus longtemps que les autres dans la sienne. J’ai bien remarqué sa gentillesse auprès de notre chauffeur. Décidément, il ne fait que marquer des points. Je suis sous le charme. Je ne sais pas si je me fais des illusions, mais je crois qu’il en est de même pour lui. Ce regard que nous avons échangé dans la limousine ne m’a pas laissé de marbre. Je ne lui ai répondu que d’un signe de tête. Je n’ai pas osé parler au milieu de tout le monde. Je suis trop gênée de dire une bêtise devant témoins.

La limousine prend la route et je n’écoute pas vraiment ce qu’il se passe dans l’habitacle. Mon esprit est encore à la recherche d’un bout de cet homme. Le souvenir de ses gestes, de sa voix, de ses expressions ou encore du contact de sa peau. Alors quand mon portable vibre et que je lis le message, je me mets à sourire en rougissant bêtement. J’ai l’impression que tout le monde dans la limousine sait ce qu’il est en train de se passer ce qui me met dans tous mes états. Je lui réponds tout de même. Ne pas le faire serait mal poli.

Vous pouvez me faire confiance. J’ai apprécié vous revoir.


Je n’ose pas en mettre plus. Je marche sur des œufs avec cet homme. Je ne sais pas vraiment où il en est dans son mariage. Je ne veux pas souffrir, alors je me protège de toutes les situations compliquées. Peut-être nous reverrons nous bientôt. J’attends ce moment avec impatience.

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