Pour parler avec Drew, il faut un Carot Cake

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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 24 oct. 2016, 23:20

Il s’est passé du temps entre le moment où Andrew l’a viré de sa caisse, et aujourd’hui. Malheureusement, Lucy sait parfaitement que son amitié avec Lui est peut-être en train de s’effondrer –s’est effondrée- mais il est probable qu’il soit hors de question pour Elle, clairement, de simplement être à se dire que c’est la Fin. Depuis quand les histoires d’amitié n’ont pas un Happy End ? Longtemps sûrement, mais mieux vaut ne pas y réfléchir.

Quatre jours sans nouvelles, d’autres sans un mot une attitude glaciale et Lucy continuant à dire bonjour, parler beaucoup et toute seule, garder les cadeaux des représentant qui plairaient à Andrew rien que pour lui, les lui laisser en évidence, toujours en faisant comme si…comme si de rien n’était ? Non pas réellement. Andrew, Aka le nouvel Iceberg, Weyst souffle tellement le froid, qu’il reste souvent quelques cristaux dans sa barbe, faisant disparaître Lucy à petit pas. Si elle se rends moins à l’Area et emploi des employés à l’essai, ne convenant pas, c’est parce qu’elle a du travail à faire, et son cerveau sature un peu en ce moment. Mais il est clair que sa relation en difficulté avec Drew n’aide pas. Elle fait pourtant de l’avant.

Loin d’elle l’idée de comprendre son raisonnement, de voir ce qui ne va pas, elle pense avoir agis sans honte et elle a beau retourner ça dans sa conscience, ça n’a pas bouger de position. C’était la logique selon elle. Mais Lucy a sa propre logique, elle est déconnectée de la réalité, parfois capable de faire attention, d’autre pas du tout et aujourd’hui, alors qu’elle pensait son amitié infaillible, son lien le plus fort dans sa vie est en train de faire un échec critique.
Dans l’autre sens, comment aurait-elle agis ? C’est Lucy, si elle a confiance en quelqu’un, il en faut beaucoup pour que cela disparaisse. Elle apprend à regarder plus loin que le bout de son nez, elle aurait certainement dit okay, poser des questions, réfléchis et elle n’aurait pas laissé Andrew filer. En veux-t-elle à quelqu’un dans sa vie ? A part sa mère ? Non, parce que personne ne peut arriver à la cheville de cette femme dans le domaine. Alors forcément, elle sait pardonner, mais elle comprend aussi que Lui ne peut pas. Parce qu’il se sent trahis, alors que c’est idiot.

Qu’est-ce qui ruinerait l’amitié qu’elle a pour Lui ? S’il faisait quelque chose volontairement pour détruire l’Area. Mais elle ne se l’imagine même pas, c’est toute sa réussite l’Area, elle n’est pas intelligente pour un autre domaine, elle le pense, pas assez douée pour autre chose et pas assez volontaire pour trouver autre chose à faire, car elle aime travailler dans un endroit où elle se sent à l’aise, libre et tout ce qui va avec.
Bien entendu que tout cela lui pèse, il n’est pas question de le perdre, mais elle a l’impression de faire face à un mur. Un mur de son propre côté qui l’empêche de voir les choses clairement, comme un être humain devrait le faire et ça l’épuise. Retournée à un stade de son syndrome très basique, elle regarde sans comprendre.

Il pense qu’elle ne lui a pas fait confiance dans son silence, mais il n’est pas question de ça. Elle n’envisage pas même d’arriver à comprendre ça. Parce que c’est faux dans ses pensées. Totalement erroné et bête, mais après l’épisode Kaisa et sa surcharge de taf, elle est décidée, aujourd’hui, à avoir droit à plus que l’haleine fraicheur menthe glacée. Comment s’y prendre ? Elle n’en sait rien du tout mais au pire, si elle a pu débarquer en ayant décidé de parler à Séveride, alors maintenant, elle va pas faire autrement avec Andrew. Ce coup, y aura surement pas de pentacle.

Ses lunettes sur le nez, ils sont en train de fermer, plus de client, plus personne, seulement Andrew et Lucy et s’il veut sortir, il va devoir passer devant Lucy pour qu’elle ferme derrière lui, la grosse porte coulissante de l’Area et enclencher la sécurité. La porte est déjà fermée, par sécurité, ils ne laissent pas ouvert quand ils ne sont plus que deux. Elle a pourtant fermé et elle s’est dirigée à l’encadrement de la boutique, une tasse de café à la main, silencieuse, jusqu’à apercevoir la silhouette de Drew.

-- En haut, j’ai un carrot cake épicé au cream cheese. –Elle fait une moue. –La recette de mamie. –Elle semble réfléchir. La tronche du gâteau, il est passable clairement mais le gout est ce qui importe et le gout y sera. Lou n’aime pas faire la cuisine, sauf pour Thangksgiving ou ce genre de repas à la con. Elle fait un gratin de patate douce à tomber, mais il est si rare…la cuisine c’est une perte de temps, quand en cinq minute on peut commander. –Je l’ai fais moi.

Lucy qui cuisine, il faut s’appeler Andrew pour y avoir droit. Mais ça veut aussi clairement dire, faut qu’on parle.

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Andrew Weyst

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Andrew Weyst

» 25 oct. 2016, 13:56

Comment voir les choses différemment que cela : je me sentais trahi, et j’étais déçu, en peine même… mais malgré ça… malgré ça elle me manquait d’une certaine manière. Ma loulou me manquait… pas celle qui m’avait parlé l’autre jour dans la bagnole, mais la vraie Lou, celle avec qui je délirais, celle avec qui je déconnais, celle qui était vraiment mon amie, et encore plus, ma complice… une âme sœur peut être ? Oui, sans doute, mais le mot sœur était important… j’étais en peine, mais je n’arrivais pas à ne pas lui en vouloir… c’était plus fort que moi… alors j’avais pris quelques jours pour moi… pour démêler mes émotions, d’abord, et ensuite pour ne rien oublier de tout ce qu’elle m’avait dit, je les avais répétées sur un dictaphone et j’avais ensuite tout réécrit avant de glisser mes notes dans le tiroir secret de mon super bureau… ouais, trop la classe hein Bon, en fait c’était juste un tiroir à double fond disponible sur tous les modèles de cette référence, mais bon, chut ! J’adorais cette marque de mobilier qui donnait plein de compartiments secrets… genre, par exemple, dans mon lit, le sommier avait toute ses lattes creuses pour y cacher des documents secrets… oh ça se voyait bien ! Mais bon, c’est du matos de super héros, non ? Ouais, trop cool… et y avait même une petite tablette qui sortait du bois quand on la poussait comme il faut... j’avais toujours une revue cochonne, là, au cas où, pour les nuits de solitude, et j’avais même le compartiment à kleenex !

Enfin bref, j’avais pris quelques jours pour moi, sans aller travailler, sans rien dire à personne, j’vais teint mon téléphone et si Lou avait appelé ou envoyé un message je ne l’avait pas vu et je n’en avais rien eu à battre ! Mais comme le business ne se fait pas tout seul, j’avais dû retourner bosser, mais pas un mot à Lou… attention, je ne parlais pas de parler, juste d ne pas m’intéresser à elle, de l’ignorer complètement… voilà qui était une chose pénible n’est-ce pas ? Je l’avais ignoré ainsi tout le reste de la semaine sans me sentir gêné le moins du monde… j’avais été aussi froid et distant qu’on pouvait l’être, dédaignant même les cadeaux des représentants qu’elle me laissait volontairement, comme si je ne les voyais pas… alors même que j’aurai bien aimé les récupérer... mais pas venant de Lou… hors de question ! Et heureusement d’ailleurs qu’elle n’était pas là souvent… sans doute trop occupée à faire mumuse avec ses amis Nephilim… qui avaient apparemment su compter davantage que moi…

Non, pas de la jalousie… de la peine tout au plus… et j’avais aussi l’impression qu’elle ne voulait plus vraiment de cette amitié dans le fond, malgré les apparences… elle avait montré tous les signes, au final, de celle qui voulait faire capoter notre proximité… oh je savais bien que les relatons humaines, c’était pas son truc, mais il y avait des limites à ne pas franchir, n’est-ce pas ? Après tout ça ne l’empêchait pas de faire ce qu’il fallait quand elle le voulait vraiment…. Et là, elle ne l’avait pas voulu… alors stop l’excuse de l’asperge….

Enfin bref, nous étions en train de fermer l’area, il ne restait – comme par zazard – juste nous deux, et je me demandais sérieusement comment me barrer le plus vite… j’avais bien évidemment pensé à la planter là et la laisser fermer, mais on m’avait toujours appris à faire mon boulot comme il faut… surtout que la frangine m’avait pris à part pour me faire comprendre que, je cite « quelle que soit la merde avec Lou, il fallait y mettre un terme ». Mais je n’en avais pas envie… loin de là… je soupirais bruyamment, mettais mon armure (mon sweat-shirt) et m’apprêtais à sortir quand elle m’interrompit me parlant d’un carrot cake épicé au cream cheese… un peu mon péché mignon, il fallait le reconnaitre… mais je n’étais pas décidé à la suivre pour autant même si le fait qu’elle l’ait préparé maison montrait un gros, très gros effort de sa part….

Mais pas envie d’y répondre. Je hausse juste les épaules, comme si je n’en avais carrément rien à foutre… o, je n’en avais pas rien à foutre, mais je n’avais pas envie de répondre favorablement à sa demande, je n’irai pas chez elle pour gouter ce qui serait sans doute une tuerie…. Ou un truc infâme… c’était fifty-fifty ! Je soupirais de nouveau et levais les yeux au ciel, belle tentative néanmoins, je le reconnaissais, et je grimaçais un sourire.

« Pas envie d’aller bouffer ton pot de vin… »

Cruel, je sais, mais bon, d’un autre côté, ça ressemblait à quoi d’après vous ? Je me laissais tomber sur une chaise avant de finalement la regarder droit dans les yeux et lui lancer à la figure.

« Tout a été dit je crois, alors tu veux quoi ? »

Enfin il ne l’avait pas dit à haute voix, mais la manière de la foudroyer du regard… c’était clair, n’est-ce pas ?
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Lucy Hale

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» 25 oct. 2016, 15:36

Lucy reste l’épaule appuyée contre le montant de l’arcade, à regarder dans sa direction. Proposer d’envisager de fumer le calumet de la paix avec l’ingurgitation de la hache de guerre aurait pu fonctionner mais Andrew lui en veut beaucoup. Elle le sait, suffit de voir comment elle le gonfle à être seulement là dans la pièce. Ça fait mal, mais peut-être que c’est un juste retour des choses, Lucy ne sait pas trop. Elle n’a pas envie de lâcher l’affaire, il est hors de question de balancer onze ans d’amitié comme ça, même si c’est ce qu’il veut.
L’Area est calme, les figurines regardent pourtant les dirigeants du lieu, dans leurs expressions figées, le sourire en coin du Docteur Strange et son œillade un peu lubrique, l’attitude féline de Catwoman, l’air sévère de Batman, ils semblent tous avoir pris leurs positions dans l’opposition de Lou et Drew, même si les posters eux, n’ont semble-t-il pas envie de prendre part à tout ça.

La première réplique d’Andrew fait mal, mais elle se force à sourire, genre je l’ai bien mérité, la bouche serrée dans une grimace. Ce n’est pas un pot de vin c’est juste…un truc pour lui faire plaisir, un moyen d’engager la conversation, d’essayer en tous cas, pour montrer qu’elle vient en paix. Mais ça n’a pas fonctionné. Et ce regard, Lou pousse un énorme soupire, les épaules se relâchent, elle relève la tête et elle pousse une sorte de complainte agonisante.

--Oh Drew steuplait. –Trois pas en sa direction. –C’est pas un pot de vin déjà, c’était une super idée pour engager la conversation et ça a presque marché. –Lucy fait un sourire, amusée, son index s’est levé pendant qu’elle prononce le presque, comme pour ponctuer sa présence dans sa phrase. Elle perd sourire, et sa main se rebaisse. –Muai, presque je suis pas sûre. –Dit-elle pour elle-même en dodelinant de la tête. –J’ai fais un gâteau quoi !–Lance-t-elle comme si c’était un exploit, mais en la connaissant, cela en est un. – Déjà, c’est pas un pot de vin de toutes façons. J’aurais plutôt qualifier ça de piège. –Elle réfléchit. - J’aurais peut-être dû le mettre sous une énorme boite à chaussure taille géant, pour que t’aille le grignoter en dessous, et PAF ! Capture ! –Elle sourit encore.- Oh allez Drew merde !

Elle soupire, franchement, ce n’est pas génial comme situation avec ce regard de tueur qui veut tout dire, « on est plus ami », il fait mal, mais c’est pas possible de plus être ami comme ça, Lucy ne peut pas l’admettre. Devant lui, toute droite, elle le regarde en tordant ses lèvres, sans savoir quoi dire de plus.
Poussant un gros soupir, elle passe une main dans sa tignasse folle et elle secoue la tête.

--On va même pas essayer de parler ? Rien ? Que dalle ? On s’est tout dit, juste on choisit de même pas essayer ? 11 ans d’amitié qu’on fout en l’air–Un arrêt de Lucy laisse un peu de silence. -Je suis pas d’accord. –Décrète-t-elle.- Et si je dois venir à la rengaine tous les jours je le ferais. Si je dois faire venir un mec qui fait de la thérapie de couple, je le ferais. Parce que c’est hors de question qu’on s’arrête là. Onze ans de duo qui finit comme ça ? Si tu veux pas faire un effort encore, avec moi…

Lou se tait, un soupir, elle n’a pas envie de finir sa phrase. Elle a toujours pensé que les gens veulent parfois les choses qui arrivent. Elle n’arrive pas à comprendre qu’il ne veuille pas encore essayer de parler avec elle, d’arranger ensembles, parce que c’est bien à deux qu’on fait les choses, elle ne peut pas être la seule à le vouloir. Parce que si on accepte que ça se finisse, ça veut aussi qu’on voulait un peu que ça se termine.

--Je t’aime moi ! –Oui un amour d’amitié. –Alors mince ! Je dois faire quoi ? Parce que je sais pas, je sèche, je fais un gâteau, c’est un pot de vin, si je fais autre chose, ça va encore être un truc négatif, ça a pas de sens. Je suis Lucy, je suis pas douée, et j’ai fais un putain de gâteau que j’aime même pas.

Oui, elle n’aime pas le carot cake, alors mince !

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Andrew Weyst

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Andrew Weyst

» 25 oct. 2016, 21:08

Oh Drew steuplait ? Elle était sérieuse là ? Il fallait que je réponde à son pas dans ma direction juste parce qu’elle avait pris du temps pour m’appâter ? Bordel non… non, je lui voulais encore… je ne voulais pas qu’elle souffre, je voulais du temps pour décider comment réagir. Du temps, ni une semaine, ni un jour, ni un mois, juste du temps jusqu’à être prêt à estimer que je pouvais de nouveau lui faire confiance, à estimer que nous serions de nouveau possiblement aussi proche… avant de défaire quelque chose, il faut penser à ce que l’on ne pourra plus faire une fois cela défait… et ce proverbe était valable dans l’autre sens, comme l’exposait un excellent bouquin de fantasy « Ne fais jamais ce que tu ne peux défaire avant d'avoir réfléchi à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait. » Et à partir du moment où elle avait commencé à trahir ma confiance, il y avait une perte innommable… je savais que je voudrais que l’on revienne trois ans en arrière… Tout y était tellement plus simple : ni mensonge, ni vérité, juste des faits : elle avait encore assez de respect pour moi pour que tout se passe bien… je regrettais cette époque, avant qu’elle ne prenne ses distances lentement, à cause de ses petits secrets. Elle avait eu ses choix, et là, elle voulait en effacer les conséquences… car quand il avait fallu en parler, elle m’avait tout balancé dans la gueule et j’en étais encore à digérer… à digérer les infos comme à digérer sa réaction… et encore une fois, j’avais besoin de temps… je restais silencieux - comme souvent, vous me direz… il n’y avait tout simplement rien à dire, rien qui ne serve à quelque chose. J’aurai pu être méchant, mais pas cette fois. Pas envie… et puis bon, elle était assez punie comme ça, non ? Mais elle s’était infligée elle-même cette punition…

« Huit ans… »

Je reprenais ses propos mais c’était tout… je lui faisais par là-même bien comprendre qu’elle était la responsable pour ces huit ans d’amitié... car j’en excluais bien évidemment les années qui s’étaient déroulées depuis ses petites cachotteries… attendez, le fait qu’elle ait des secrets a la regardait bien volontiers, mais qu’elle me prenne pour un imbécile, beaucoup moins… alors je n’insisterais pas plus sur ce point, j’avais juste dit ce qu’e j’avais à dire et aucune de ses blagues n’adoucirait mon humeur pour le moins morose… mais puisqu’elle ne comprenait pas, alors je devais peut être être plus clair n’est-ce pas ? Alors soit, j’allais être plus clair.

« Tu m’as beaucoup blessé, Lou, et comme pour une vraie plaie, il ne faut pas juste un bisou magique pour que ça guérisse… il faut un bon pansement et du temps pour que ça cicatrise, alors n’infeste pas tout en venait y refoutre e couteau s’il te plait. Tu veux parler, alors soit, parle, personne ne t’en empêche, mais bon, avant cela comprends bien mon point de vue… je remets en cause ces dernières années, je remets en cause la confiance qu’il y avait entre nous, je remets en cause la vérité de notre duo…je n’ai jamais rien eu contre les jardins secrets… mais avec ces dernières années… je ne te connais plus vraiment… mais parle, parle, tant que tu veux pour ce que valent tes paroles de confiance ces dernières années… »

Ouais, bon, j’allais m’arrêter là… et le fait qu’elle ait fait ce gâteau.

« Et okay, tu as fait un gâteau pour m’amadouer, tu veux des applaudissements ? Trouve quelqu’un d’autre… je n’ai clairement pas envie de manger, là… »

Je soupirais et concluais.

« Donne-moi une seule bonne raison de croire que ce soit de tes paroles ? Donne-moi une seule bonne raison de te permettre de regagner ma confiance, ou au moins d’essayer… »
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Lucy Hale

» 25 oct. 2016, 22:27

Lucy ne comprend pas les huit ans, elle fronce les sourcils essayer de faire l’idiote, de paraître elle-même est peut-être bien jouée, mais elle est angoissée. Angoissée de ne pas comprendre les détails qui sont nécessaires pour appréhender les réactions des autres, l’impression d’avoir régressée se fait grandissante, de se retrouver en jeune fille qui sourit mais qui ne comprends pas tout. Pourtant, elle est là devant lui, heureusement qu’elle ne comprend pas la cruauté de ces huit ans, pas dans l’immédiat, mais en comprenant, elle baisse le regard. La cruauté est une chose que Lucy accepte à une certaine dose, elle peut la recevoir au moins trois fois de ses amis avant de ne plus le supporter. Sentiments trop commun d’une enfance aux bases déséquilibrées, elle donne sa chance aux gens jusqu’à arrêter. Andrew l’a viré de sa caisse, première cruauté.

La seconde, il veut les amputer de trois ans leur lien, d’accord, elle com…non, elle ne comprend pas. Malheureusement, c’est un fait impossible pour elle, faire mal à quelqu’un, au fond, il faut le vouloir, une petite part de soit doit en avoir le désir, de la revanche, on donne pas cela à un ami, et Lucy se déconnecte un peu de la réalité. Elle essaye d’envisager au-delà de son esprit fermé, de voir les choses autrement, de les considérer d’un autre point de vue. Mais c’est trop difficile.
Il parle, annonce la remise en cause de ce qu’elle est, de ce qu’ils sont, il a raison ? Est-elle différente ? Certainement. Est-elle une autre personne ? Elle l’ignore.

Lou encaisse silencieusement, n’est-ce pas entièrement tout de sa faute ? Mentir, ne pas dire, dissimuler…il est horrible de penser qu’elle n’a pas envie d’être le vilain petit canard de tout ça, elle ne comprend pas, à quel moment, il n’est plus capable de la considérer comme Lucy hale, son amie, persuadée de voir une menteuse dans toute sa splendeur. C’est vrai ? Oui, littéralement ça l’est, mais il ne regarde pas plus loin que le bout de son nez. Ils sont amis, point, il ne veut plus lui faire confiance, parce qu’elle a caché des choses, d’accord, si un ami ne sait pas laisser le droit à l’Erreur, alors, qui sont-ils réellement ?

Elle se rapproche de lui, petit pas, par petit pas et le regarde, alors c’est vraiment ça ? Elle le dévisage, sans envie de pleurer, sans douleur, il est cruel, trop et elle ne supporte pas la cruauté, pas faute de le savoir pour lui pourtant. Alors Lucy se tient droite, devant lui, elle le dévisage de toute sa hauteur, va-t-elle répondre ? Que dire pour qu’il ait confiance à nouveau en elle ?
Le poignet droit de Lucy se serre, la grande inspiration qu’elle avale par le nez est calme, et soudain, son poing tombe sur le nez de Andrew, une sacré poigne la rouquine. Pas une poigne de petite femme sans défense, Lucy fait du combat depuis assez d’année, elle a fracassé le visage d’un gars il y a quelques années, un gars qui en voulait à son tiroir caisse. Elle fait mal.

--Désolé, ça traduit plutôt bien ce que je ressens et comme moi et les mots…. –Les yeux clairs de Lucy le dévisagent alors qu’elle se recule d’un pas ou deux.

La relation Andrew et Lucy n’est pas faite que de calin, de tendresse, ils savent se foutre un coup bien placé pour recadrer les choses. Quand l’un fait le con, l’autre sait le remettre à sa plae et d’accord Lucy a fait une erreur mais là c’est trop. Lucy ne peut pas le supporter, elle ne devrait même pas avoir à lui dire un truc pour qu’il ait confiance, bordel, elle est pas non plus devenu un clone d’elle-même alors crotte !

-- J'ai fais une erreur, JE LE SAIS, mais putain tu m’avais promis de jamais être cruel.

Qu’est-ce qu’il veut après tout ? Qu’elle se mette dans tous les sens pour valoir de nouveau quelque chose à ses yeux ? Non, c’est pas possible, elle ne peut pas. Elle ne veut pas chercher un regard, un sourire, une approbation de lui, et attendre après lui, la douleur est trop grande à supporter, elle ramène trop de mauvais souvenir, et c’est cruel. Elle a fait une Erreur, de trois ans, elle sait, mais bordel, non, il ne la connait plus, ce n’est pas possible. Elle lui dit l’aimer –d’amitié- et lui, il fait genre de la mettre à l’épreuve. Lucy ne peut pas le supporter, c’est la pire cruauté qu’il puisse le faire, comme si elle était impardonnable et il ne se rend peut-être même pas compte, qu’elle va croire dure comme fer, qu’il sait parfaitement là où ça fait mal et qu’il fait en sorte de faire bobo comme il faut, jusqu’à un point de non retour.

Grandir? Oh merde, elle a un passé, elle ne peut pas l'ignorer et ils en sont là, bientot, il va aussi lui demander de faire une épreuve de fear factor pour avoir sa confiance? Elle est en colère, contre eux deux, elle qui n'a pas parlé et lui qui lui en veut pour ça, mais ils vont faire quoi? Simplement ne pas arriver à surmonter? Ils vont exploser comme ça ? Et ils vont faire quoi de l'Area et des amis? Divorce amicale à l'amiable? Bordel, ils valent mieux que ça!

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Andrew Weyst

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» 25 oct. 2016, 23:11

Peut-être avais-je été un peu trop loin… j’aurai eu du mal à le dire parce que j’étais en colère, en colère contre elle, en colère contre ce que les Nephilim avaient fait d’elle aussi… oui, un peu de tout… pourquoi d’ailleurs ? n cet instant, j’aurai dit justement parce que ça faisait mal, à un autre moment, avec plus de recul j’aurai peut-être trouvé une autre raison, une véritable raison, mais là en cet instant je ne voyais qu’une seule chose : que si on en était là, c’était de sa faute… juste de sa faute, et elle pensait qu’en demandant pardon sous prétexte qu’on pardonne aussi facilement qu’on coule un bronze chaque matin on devrait tout oublier et repartir comme si de rien n’était ? Non, cela ne marchait pas comme ça, et elle me connaissait trop bien pour le savoir… cette erreur me blessait toujours… une erreur… ben voyons, à ce niveau-là je n’appelais pas ça une erreur… c’était bien pire, elle, elle s’en foutait sans doute royalement de m’avoir blessé à ce point… et au final, c’était peut-être ainsi qu’elle était devenue… je la dévisageais alors que j’attendais une réaction, qu’elle dise quelque chose quoi, merde Qu’elle me montre que j’avais tort…

Je restais silencieux et j’attendais, espérant quelque chose de sa part sans savoir quoi exactement… mais j’attendais d’elle une preuve que rien n’était perdu… même si je ne comprenais pas précisément ce qu’elle aurait pu faire… je ne savais pas quoi en penser… je plongeais mon regard dans le sien et je croisais mentalement les doigts. Et je me montrais patient. J’étais doué pour ça… très doué. Trop sans doute….

Toujours est-il que je ne le vis pas venir son coup de ^poing dans le pif… ma tête partit en arrière et je sentis un liquide bien particulier m’envahir la cavité nasale alors qu’elle reprenait la parole… avais-je vraiment été cruel… je revoyais mes propos, mais j’avais du mal à capter en quoi j’avais pu être cruel... mais alors que je me pinçais le nez et que je sortais un mouchoir de ma poche pour éponger un peu… je saignais. Logique.

« Un donné pour un rendu je suppose… »

Tout ce que je disais, j’admettais peut-être ne pas l’avoir volé, ce pain, mais de là à le trouver complètement mérité… je ne savais pas exactement. Je n’avais pas de réponse à lui apporter. Putain que j’avais mal au nez… je tentais de respirer et ressentais une vive douleur… mais bon, je tâtais le terrain, ça ne semblait pas cassé… ou alors ça n’avait pas bouger, j’irai à l’hosto après, pour le moment j’avais plus important à faire… j’entrouvris la bouche en un très léger gémissement douloureux, pour respirer plus facilement… voilà, c’était mieux et malgré la douleur qui me faisait voir rouge, je tachais de réfléchir à la situation… et maintenant ?

Et maintenant ?

Et bien maintenant nous étions toujours dans cette même impasse…impasse dans laquelle elle nous avait mené… dans tous les cas, je chuchotais plus que je ne parlais alors, la voix nasillarde à cause de son coup de poing.

« Lou… t’es conne quand même… t’aurais pu éviter de me péter un truc… et ensuite…. Bordel ça fait mal… je te l’ai dit putain, je m’en branle que tu aies des secrets… mais tu t’es éloignée à cause de ça… Et au final, tu veux que tout redevienne du jour au lendemain comme avant ? Je ne peux pas bordel… je le voudrais mais je le peux pas ! Je suis pas comme toi… j’ai besoin de temps… je ne peux pas te pardonner ou te refaire confiance du jour au lendemain, tu saisis ? Même si je voulais… même si je voulais je me retrouverais à douter à chaque fois que tu diras quelque chose… je n’y peux rien… »

Je soupirais un grand coup et ce soupire m’arracha un gémissement de douleur avant de finalement reprendre, en m’approchant suffisamment d’elle pour lui poser les mains sur les épaules… que je foute du sang partout… là, c’était la dernière de mes préoccupations.

« Et je ne t’ai jamais demandé de me dire tout ce que tu m’as dit putain… j’en dors mal la nuit tant j’en ai à digérer… et quand bien même, tu m’as tout balancé dans la gueule, comme si tu voulais pas que je puisse tout ingurgité… bordel… t’es pas capable de distiller un peu les infos ? T’étais obligée de tout me refiler comme ça ? Distiller l’info, tu connais ? Putain ça fait mal… »

Ouais, la fin de la phrase n’avait aucun rapport avec son début, mais ouais, putain ça faisait mal… je portais la main à mon nez pour pincer de nouveau… c’était comme des chutes du Niagara…. Elle ne m’avait pas loupé….

« Et tu peux pas trouver un truc pour soigner ça, bordel ? »

Putain ça me pissait le sang entre les doigts malgré mes efforts…
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Lucy Hale

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Lucy Hale

» 26 oct. 2016, 17:34

La colère de la rouquine grandit peu à peu, elle ne comprend plus rien, elle voit et entends Andrew, mais elle ne comprend plus. Il fait mal et c’est sa faute, il reste un mur face à elle et il la blesse, juste retour des choses peut-être, mais elle est blessée et elle ne peut s’empêcher de lui envoyer une. L’air fermé de ses traits, elle s’est fait mal à la main, mais pas assez pour réaliser la portée de son coup ! L’esprit enveloppé par la douleur et parce qu’il va à son tour trop loin, la martelant de parole difficile, elle réalise qu’elle ne pourrait jamais lui faire comprendre pourquoi. C’est difficile d’appréhender tout cela, c’est aussi injuste de lui reprocher, qu’elle de ne pas l’avoir placé dans la confidence. Mais a quel point les choses auraient changés s’il avait su ? Cela aurait été pire ou meilleure, elle ne le saura jamais.
Le sang qu’elle voit sur le visage de Drew lui rappelle cette nuit bourrés où ils avaient voulu faire un pacte de sang, finissant à l’hosto pour des points de suture sur Lucy parce qu’elle s’était un peu raté, à rire comme des débiles. Mais cette fois, pas de rire, juste de l’incompréhension réciproque.

Un grognement de sa bouche, réponse au prêté pour un rendu, la couleur du vitae brûle à son œil, elle inspire un coup et retire sa veste pour la rapprocher du nez de Drew et lui poser doucement dessus. Elle ne voulait pas le blesser autant, il a l’air d’avoir mal et maintenant elle se dit qu’elle n’aurait pas dû. Elle entends ses paroles chuchoter et cette fois elle s’énerve, pestant plutôt contre ce geste à son encontre.

--Je ne te demande pas à ce que tout redevienne comme avant putain ! Je te demande à ce qu’on évolue, qu’on essaye, j’ai l’impression que tu veux même pas essayer. Je veux pas rester à ça ! Tu comprends pas ? Je sais pas sur quel pied danser, je sais pas ce que je peux faire, essayer de faire, envisager de faire, alors non, on va pas repartir comme en 40, mais on peut essayer de faire quelque chose ! –Elle le laisse gérer avec sa veste, partie derrière le comptoir vitré pour trouver la trousse de soin. –Ah merde, de merde je voulais pas te faire mal. Me dit pas que je t’ai fracturé le nez, fait chier fait chier.

Il gémit de douleur, paniquée, tremblant un peu, elle défait tout pour trouver la petite boite blanche, qui va sûrement pas être très utile. Elle se redresse, pensant qu’elle n’est probablement pas là et elle s’arrête pour le regarder, ses mains sur ses épaules, elle le fixe d’un air désespéré.
Il ne dort pas bien depuis les révélations, elle lui a tout balancé dans la gueule, un hochement négatif de la tête.

--Je voulais que tu saches, je me suis dis que tu comprendrais un peu plus. Je suis désolé Drew, je savais pas quoi faire, je me suis laissée emporter par l’idée que j’allais définitivement te perdre. Je savais pas…-Elle ferme les yeux et les ouvres. –Met mon gilet dessus, je cherche la trousse de secours.

Elle se faufille en courant et disparait vers la salle de repos, ouvrant le petit meuble dans un mouvement brutal, qui fait vasciller la machine à café et le petit frigo au-dessus, mais elle trouve ce qu’elle veut. La trousse à pharmacie de secours, il doit y avoir de l’eau oxygénée. Revenant vers lui en fouillant, elle la pose sur le comptoir, déchire des pochettes de compresse, avec les dents, c’est plus rapide et trouve la petite bouteille.

--ça va jamais suffire, je voulais pas…mais je sais pas foutre de gifle. –Elle fout l’eau oxygéné dessus et en imbibe le tissu plus que nécessaire.-ça va piquer..-Dit-elle doucement en rapprochant le papier, il va falloir lui foutre dans le nez. –De la glace, il faudrait de la glace.-Elle en a dans le congèle, ou elle a au moins un paquet de frite surgelées. –Drew, je suis désolé, pour tout. Je fais que de la merde, tu es habitué à ça, mais pas à ce point, je peux pas dire que je m’en veux pas, si je m’en veux, mais je t’en veux de me donner l’impression que rien ne s’arrangera, parce que c’est pas possible. Tu veux du temps, je comprends, mais tu comprends aussi que je vais m’imaginer tout et n’importe quoi, jusqu’à me dire que ça va merder, je m’imagine jamais les pires choses dans la vie, au contraire, mais ça veut pas dire que j’angoisse pas à ce qu’elles arrivent. Alors, je fais quand même tout, même pas le meilleur, pour m’expliquer, non mais c’est tout moi ça. Je fonce tête baissée, je suis un bourrin…viens, on va chercher de la glace…-Elle prends sa main en attrapant la pharmacie d’un autre côté. –Non mais c’est tout moi, je débarque chez Hope pour qu’on s’explique, je fais pareil avec Séveride, j’attends pas, je sais pas attendre, c’est pas bon d’attendre, ça casse tout et je me retrouve à t’en coller une parce que tu es méchant et que je suis stupide et que les choses vont pas bien et que tout merde en ce moment. Mais je devrais pas oublier que tout va pas si mal, mais tu parles, non, bien sûr, je fais comme je crois bon de le faire. Et Dieu sait, non pas lui, et Godzilla sait que je suis pas bonne dans la logique, j’essaie de faire au mieux mais ça sonne selon ma logique, ma logique est pas bonne, si elle était bonne, ça se saurait. Oh merde Drew, va falloir à l’hôpital, ça te fait mal ? Ah putain, je t’empêche de dormir la nuit, pourtant, si tu savais, je t’ai même pas raconté ma storyline, non mais sérieux, sérieux, mais…

Avalanche de mot accompagné de geste, Lou a oublié le filtre, le frein et l’arrêt du blabla, embarquant Andrew en haut pour lui coller délicatement un sac de frite surgelé enveloppé dans un torchon, pour pas que ce soit trop froid, sur le nez et s’emportant dans des délires de parole sans queue ni tete, où elle se reproche dans un monologue toutes ses fautes mais en insistant qu’elle croit vraiment qu’il ne veut pas faire d’effort, parce qu’elle le croit et tout et elle continue. C’est la première fois qu’elle stresse autant, mis ce n’est pas n’importe qui, c’est Andrew et puis, les longs blablas, ça la connait, Sariel y avait eu droit quand elle l’avait rencontré. Ça doit être dans son code source.

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Andrew Weyst

Andrew Weyst

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Andrew Weyst

» 27 oct. 2016, 19:12

Bon, okay, j’avais mal, mais bon, en même temps, vous avez vu la bastos qu’elle m’a mis dans le pif ? Comme si j’en voulais au tiroir-caisse… que dalle ! Je gémissais un peu avant même de pouvoir dire quoique ce soit d’autre. Mais apparemment elle n’avait pas fini de parler… putain Lou tu fais chier ! A tous les coups tu m’avais pété le nez au passage…. J’avais mal bordel… j’étais pas douiller, mais quand même… enfin, pas douillet… bon, okay… un peu… mais normal quoi… on me pète le nez je cris aïe… je vais pas chouiner mais bon, y a des limites à mes seuils de tolérance à la douleur…

D’ailleurs en parlait de douleur, il y en avait une autre, de douleur, auditive… c’était ça le gros problème de Lou, au moindre stress, elle parlait à tort et à travers, elle parlait, elle parlait, elle parlait… et franchement ça me saoulait d’avance, mais je n’y couperai pas… je devais supporter en silence sans doute ce qu’elle disait… mais bon, au lieu de parler dans le vide dès le début, elle commença par des choses sensées… et je dois vous avue que sa vision des choses me surprenait… aucun effort, moi ? Mais bordel je ne faisais que cela, des efforts, pour réussir à digérer la situation… elle ne pouvait pas ne pas imaginer que j’avais besoin de de temps avant de me lancer dans une direction ou autre ? Non, elle stressait trop… je ne levais pas les yeux au ciel et je me retenais de soupirer pour ne pas me faire mal… ouais, je suis pas maso, de base… donc on allait éviter ce genre de trucs… je prenais son gilet et l’appuyais sur le pif en attendant la glace, le coton, et l’anticoagulant…

Et vite, j’étais pas hémophile, mais j’avais l’impression de le devenir en cet instant, tant ça coulait ! Putain elle m’avait pas louper…. En même temps… en même temps quand on prend des cours d’auto-défense comme elle, logique qu’elle sache taper… mais bon, on tape pas les copains, ça se fait pas merde….

Et elle continuait de parler, encore et encore, et encore, et putain… trop d’eau oxygénée…. Me retient un gémissement… ça va piquer qu’elle disait… ouais, mais si je voulais mettre de la chaux ou du sel sur une plaie ça aurait fait pareil ! Je gémissais bien malgré moi alors qu’elle continuait de parler… oh j’écoutais… connement je retiens souvent ce que dit Lou dans ce genre de situation - non pas qu’une beigne de sa part soit courant bien sûr, mais disons que quand Lou stress, elle laisse échapper parfois une perle ou deux…. Oh je ne revenais pas dessus mais bon, au moins j’apprenais des trucs, comme par exemple qu’elle avait revu Hope, ou Séverine… elle aurait pas dû… elle le savait j’en suis sûr… pour ça qu’elle l’avait fait en douce… fut un temps – encore une fois - elle m’aurait un peu demandé mon avis...

Pareil quand elle me parla de sa storyline… ne ps m’avoir raconté… je suis pas sûr d’en avoir envie… j’ai déjà assez à ingurgiter, n’est-ce pas ? Je la regardais en fronçant les sourcils avant de finalement lui mettre une tape derrière la tête et la bâillonner de la main, restant silencieux, et savourant le silence avant qu’elle ne se débatte. Putain le silence… le rêve… je la maintenais aussi longtemps que possible, lui lançant même, toujours nasillard…

« Lou… écoute… le silence… »

Manière subtile de lui dire « ta gueule » ? Ouais, je l’avoue… je soupirais avant de finalement la regarder dans les yeux et lui sourire… j’avais l’air fin avec mon coton dans le pif tiens….

« Ça va aller je pense… et si jamais ça enfle d’ici demain on ira à l’hosto… »

Je soupirais avant de lui dire, sur un ton doux mais ferme…

« Bon, écoute… laisse-moi encore quelques jours et on reparle de tout ce que tu m’as dit, et ce que tu as oublié de dire, en plus posé, okay ? Pas de gueulante et autres, juste besoin que tu me redises des trucs plus clairement... » ,

Putain j’avais mal…. J’allais devoir me coltiner l’hosto je le sentais…
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Humain
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Lucy Hale

Humain

Lucy Hale

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Lucy Hale

» 27 oct. 2016, 20:57

Il est difficile pour Lucy de se retenir de parler, stress, inquiétude, c’est un flot incommensurable de parole qui se déversent, pour noyer littéralement son ami, mais elle parle. Elle fait toujours ce genre de chose, elle parle pour combler les possibles silences, pour donner son avis, pour positiver, pour des tas de raison ! Si elle ne parle pas, c’est qu’elle est malade, et encore, ne supportant pas de se retrouver claquée par de la fièvre ou autre, elle reste hyperactive, à se donner à fond, jusqu’à ce qu’on la force à se mettre au lit.
La rouquine s’en veut, mais il l’a aussi cherché, elle perd ses moyens en ce moment, elle aurait pu seulement s’empêcher de pleurnicher et de dire d’accord avant de partir. Mais ils ont trop de Background ensemble, trop de passif, trop d’épreuves partagées pour se mettre des barrières. Mais elle sait aussi qu’elle est mauvaise en révélation, mauvaise en patience et pour accepter la fin de quelque chose.

Hope le sait et Séveride aussi maintenant d’ailleurs.

Elle peut faire l’autruche aussi, mais il faut avouer que ça arrive de moins en moins, la fuite c’est un peu trop nase à son goût aujourd’hui. Elle essaye de surpasser ça, quitte à clasher ou à faire tout capoter. Remarquez, elle fuit toujours, mais c’est un privilège réservé à Drew pour le préserver. Elle ne supporterait pas de le condamner et c’est ce qui a tenu ses lèvres tout ce temps.

Montés au Loft, gilet sur le pif, Lou en mode aide-soignante peu délicate –en même temps, elle a plus l’habitude d’être le tank tout en délicatesse, ou la mago à sort de bourrin, que la délicate elfette archère !- essaye d’aider le nez de Andrew à se tenir un peu.
L’odeur du sang ne lui plait pas, cette senteur métalique, cette impression poisseuse sur ses mains,, la vue du sang en grosse quantité lui déplait, ça n’aide pas au stress, elle en a sur les mains et elle s’en soucie peu pour autant, s’essuyant sur le bas de son t-shirt au passage.

Le combo de la claque derrière la tête, qui lui fait pousser un petit cri, puis le baillon en mode main sanglante, accentuant l’odeur dans ses narines, ne l’empêche pas de parler, ou d’essayer. Quand il prend la parole, elle se calme, laissant les bras retomber le long de son corps , attentive à ce qu’il va lui dire. Elle tends l’oreille et puis…il lui balance son « ta gueule » déguisée, qui la fait ronchonner, puis, bouger la tête dans tous les sens, en espérant se dégager, ce qui arrive.

Défaite de son étreinte et l’odeur du sang au plus profond de son odorat, elle le regard avec cet air désolé, attristé et pourtant kawaï, des yeux qui le fixent alors qu’il sourit avec son air pas frais, ses narines éclatées et son air d’ours fatigué. Une petite mine penaude à la Lou, elle hoche la tête, sans oser l’ouvrir encore, pour dire qu’elle a compris. Dans quelques jours, reparler, elle attendrait, promis, sans refaire l’idiote et elle inspire.

--Mets –bien le paquet de frite sur ton nez. –Conclue-t-elle en lui imposant le sachet presque sur le nez, sans le faire, pour éviter de le blesser encore. –Reste dormir là, promis, je parlerais pas plus que le nécessaire, juste, un peu, comme d’habitude. Si y a un problème, je peux rester à côté. Si tu veux, on peut aller à l’Atrium, pouf, t’auras plus rien après. Mais si tu veux pas, je comp…-Elle s’arrête, réalisant qu’elle repart dans sa tirade et le fixe. Alors, plutôt que d’être incapable de se contrôler, Lou ramène son pouce et son index rapprochés entre eux devant ses lèvres et mime de cadenasser ses lèvres et lui tends la clé. Avant de se rétracter, rouvrir et dire. –Tu la jettes pas hein !- Et se receler les lèvres.

Un petit air penaud et un sourire maladroit mais complice, le bruit d’une cuillère tombant au sol attire son attention. Guizmo, sur le comptoir de la cuisine est en train de laper le glaçage du gâteau, sans se faire prier, entamant de le bouffer….

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Andrew Weyst

Andrew Weyst

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Andrew Weyst

» 27 oct. 2016, 22:01

Bon, ouais, je suis pas en état de rentrer là, la Blue Beetle risque de finir à la fourrière mais bon, tant pis… j’irai la chercher et Lou paiera l’amende… pourquoi Lou ? Parce que si elle m’avait pas pété le pif, ben j’aurai pu rentrer et je l’aurai déplacée… et ben tant pis… je haïssais les épaules et entrais dans le loft à sa suite, ne cherchant même pas à réfléchir et me laissant tomber sur le canapé sans même chercher à voir ce qu’il pouvait y avoir dessus… avec elle j’avais tout vu je crois… même le pire… et quand j’y pensais, sans doute surtout le pire ! Je soupirais malgré la douleur que cela m’infligeait et regardais un peu les lieux alors qu’elle lui recommandait de bien garder les frites sur ma gueule… mais enfin bon, ça allait gâcher… elle avait pas un simple pain de glace comme tout le monde… non parce que bon, au lieu de m’en servir de glace, j’aurai préféré les bouffer, tout simplement… enfin bon, je m’en accommoderai…

Moi oui… mon ventre non, il protesta d’ailleurs alors qu’elle continuait à jacasser… ouais, à ce niveau-là, on parle de jacasserie, tout simplement… parce qu’elle parlait même plus, c’était au-delà de ça… ça me saoulait… mais je l’écoutais, préférant ne pas réagir alors qu’elle mentionnait l’atrium... je ne voulais rien avoir à y faire… et si elle ne le savait pas, alors bon, je me contenterai de dire non, si elle le proposait de nouveau… je ne voulais rien avoir à faire avec cet endroit qui me filait – allez savoir pourquoi - froid dans le dos… je ne savais pas pourquoi, je n’aurai pas su le dire, mais bon, allons, il y avait d’excellent hôpitaux bien loin de ce que faisait l’atrium et bien loin des Nephilimaces…

Finalement elle me dit – Godzilla la bénisse - qu’elle allait se taire et elle fit mine de se cadenasser la bouche… je ne pus que sourire et faire mine de prendre la clef, et, sans prendre acte de sa « supplique » pour faire mine de l’avaler… problème réglé… et je lui fis un clin d’œil avant de mieux me caler dans le canapé, apercevant du même coup la cuisine et le chat… je ne dis rien mais le chat interrompit son léchage de glaçage pour me défier du regard, un regard lourd de sens, comme s’il savait tout sur ce qui s’était déroulé ces derniers jours et qu’il m’accusait… je ne disais rien mais ne détournais pas le regard, le fixant jusqu’à ce que, avec la dignité féline, il se désintéresse de moi pour continuer le glaçage puis, attaquant la chair du gâteau et ne le trouvant pas à son gout il s’en détourna pour vernir nous rejoindre…

Il sauté sur le canapé et vint sur mes genoux pour y enfoncer sans la moindre trace de compassion, les griffes pour se coucher… alors, machinalement, je commençais à le gratouiller… et cet enfoiré me bava sur le futal… c’est de la saleté ce chat, je vous le disais… je faisais alors mine de le chasser et il se contenta de me regarder, se relever et venir fouiller les poches de mon sweat de sa tête, cherchant les éventuelles croutes de fromage… un chat quoi…

Puis, finalement, même si le carrot cake était abimé, je me tournais vers Lou… j’allais pas gacher, si ? Et ça restait du carrot cake.

« Bon, et ce gâteau… tu m’en trouves un morceau intact ? Et Osef pour le glaçage… »

Je décalais les frites de ma gueule pour ça…

« Et t’as du coton ici ? Que je me bourre le pif pour absorber ? Et un analgésique... j’ai le crane en vrac sans cesse… »
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