Chapitre 2: Escapes from the Matrix. feat: Lucy Hale (Flashback)

Sam écoute la voix du chanteur de black strobes expliquer qu’il est un homme. Qu’elle a beau être une jolie fille, qu’il peut l’avoir en moins d’une heure et qu’il est assez fort pour réussir tout ce qu’il veut. Elle adore sa voix grave. Elle adore son style macho. Elle a envie d’un mec dans son genre.

Depuis un an elle n’a pas eue une aventure. Il faut dire que la dernière c’est assez mal passée. Cette petite merde qui à filmé leurs ébats avant de les mettre sur le net a certainement du quitter Vegas. S’il ne l’a pas fait c’est qu’il doit être aussi taré qu’elle le pense, ou mort.

Difficile d’imaginer les répercussions que la sextape à eue sur la vie de Samara. La plus part des gens doivent se dire que c’est cool, que les compteurs d’amis sur les réseaux sociaux ont dut exploser. Certaines stars postent elles même leurs vidéos dans ce seul but. Mais ce n’est pas la réalité. En vérité, oui, elle a eue tellement de demandes et de commentaires qu’aujourd’hui encore elle n’a pas pu toutes les traiter. Mais la plus part sont des pervers qui y vont de leurs insultes sur le fait qu’elle est une merveilleuse salope très libérée. D’autres, plutôt puritains, l’on insulté copieusement à cause de son comportement, sans ce soucier qu’elle était une victime et non pas consentante. Marrant quand ils s’arrêtent sur certains détails plutôt tardif de la vidéo prouvant qu’ils sont bien allez jusqu’au bout du truc. Plus pervers que le pervers, celui qui se masturbe en la regardant avant de lui cracher dessus parce qu’elle n’est pas une bonne chrétienne et que la fellation devrait être un crime majeur punis de lapidation.

Les choses se sont taries depuis, heureusement. Son père à pris les devants et à engager tout son pouvoir pour faire cesser ces saloperies. Mais le mal était fait. Samara c’est consolée parce que papa était de retour, qu’il lui accordait attention et affection. Sans ça elle se serait déjà suicidée. Mais le retour de son père auprès d’elle valait bien tout le mal qu’on lui avait infligé.

Elle n’avait pas cherché à savoir pourquoi tout ça. Il y avait eue des questions, bien sur, mais la présence de son père les avaient toutes fait taire. Elle se foutait de tout ça pour peu que James Allen ne soit plus simplement le Maire de Las Vegas, mais avant tout son papa à elle.

Samara avait une sacrée réputation dans la ville du vice. Droguée, fêtarde, délinquante, elle avait été arrêtée à plusieurs reprises par les forces de l’ordre pour divers méfaits du plus anodin au plus sulfureux. Pour autant la vidéo n’avait pas détruit sa réputation plus que son égo. L’humiliation avait été le pire de tous les maux, avant même les commentaires acides de ses détracteurs ou de ses admirateurs. Pendant plusieurs mois la fille rebelle était devenu un fantôme qui hantait sa propre maison sans oser sortir. Elle ne mangeait plus et ne recevait de visite que celle de son père et des média qui le suivaient. Elle n’avait jamais parlé du contenu de la vidéo avec son paternelle. La honte était assez grande comme ça. Mais qui ne l’avait pas vue ?

Une thérapie plus tard Samara avait accepté de ressortir en ville. Il faut dire que l’existence de la vidéo était passé du grand spectacle à l’oubli tant son père avait fait la guerre à tous ceux qui osaient, ne serait-ce, que la regarder. Ressortir à Vegas, plus sage, mieux avec celui qu’elle avait passé sa vie à chercher, jusqu’à l’arrivée des emplumés. Inutile de ce demandé pourquoi elle les détestait autant. Son père avait de nouveau disparus. Et puis toutes les questions avaient commencés à ressurgir. Oui la sextape était une chose horrible qui avait démolie sa fille, pas autant que la drogue, l’alcool, les frasques vestimentaires à la limite de la vulgarité de certaines sorties, les « amis » qui passaient la voir parmi lesquels ont pouvait compter Marylin Manson, Asia Argento et d’autres figures de l’Amérique façon junkie. Pendant toutes ces années son père n’avait daigné lui donner signe de vie que pour la remettre à sa place façon « tu me fais chier connasse. » Puis le divorce, le rapprochement, peut-être pas assez médiatique, la vidéo, la popularité qui remonte et le père qui s’efface de nouveau.

De là à imaginer un coup monté de James Allen pour redorer sa popularité ce serait aller trop loin. Il n’aime pas sa fille mais il ne pourrait quand même pas faire une chose pareille. En revanche la débauche d’énergie pour mettre fin à ce scandale pourrait bien couvrir autre chose. Est-ce que quelqu’un aurait voulus s’en prendre à lui plutôt qu’à elle ?

Jusque là l’idée qu’il est servi ou protégé ses intérêts plutôt que sa fille n’appelait pas de réponses. Celle-ci finirait par détruire l’illusion dans laquelle se berçait Samara au sujet de l’amour de son papa pour elle. Mais maintenant qu’il n’est plus là…

La première question c’est de savoir qui à vraiment posté la vidéo, ou se trouve son ex, ce bâtard, et essayer d’avoir des réponses. Après tout, même s’ils sont connus depuis peu les emplumés jouent depuis bien plus longtemps que depuis l’annonce de leur existence. Et même sans eux, les politiques ne sont pas avares de saloperies pour se tirer dans les pattes.

Devant l’entrée de l’Area 51 Samara ce dit qu’elle devrait laisser tout ça derrière elle. Elle s’apprête à partir pour Paris, remuer cette merde n’aura que des effets négatifs. Elle risque de réveiller des fantômes au moment ou elle se décide à se reconstruire une vie.

Elle soupire, retire les écouteurs de ses oreilles au moment ou Johnny Cash entame Hurt en débutant par l’idée qu’il a commencé sa journée en se faisant mal.

Samara pousse les portes en remontant son sac Prada sur son épaule avant d’arranger ses cheveux en les rassemblant sur sa nuque. Elle cherche du regard la personne responsable. Pour cette fois elle espère que sa popularité ne sera pas remarquée. Au royaume du Geek elle ne devrait pas être trop connue. Enfin c’est ce qu’elle espère.

Lucy baille, à s’en décrocher la mâchoire, ses lunettes sur le nez, ses cheveux lâchés autours de ses épaules, elle n’a pas beaucoup dormi, son maître est passé cette nuit et après un agréable repas tardif, une discussion interminable, des rires et un peu de plaisir sur le matelas, elle a du se lever tôt pour ouvrir l’Area. Jace a du s’en aller dès qu’il l’a entendu descendre. Ce n’est pas important, ils ne passent pas énormément de temps ensembles, elle l’aime bien, ils s’entendent bien, mais cela ne va pas plus loin. C’est plutôt suffisant, à vrai dire, c’est même niquel. Elle peut passer plusieurs jours, presque deux semaines sans le voir, mais il revient toujours, elle ne sait pas trop ce qu’il fait dans les détails et elle ne veut pas savoir, si elle éprouve de l’amitié et du plaisir en sa compagnie, les choses ne sont pas plus poussées. Au moins c’est facile, c’est clair et malgré toute la bonne volonté du monde, Jace ne lui fait rien d’éprouver de plus compliqué.

L’Area est occupé par une team venue jouer ensembles, louant les pc les plus éloignés du centre de la salle pour faire un des nouveaux donjons de légion avec une haute performance graphique pour en admirer le visuel, ils se marrent tous plutôt bien, un peu bruyant mais ce n’est pas ce qui dérange ici. Lou les regarde de temps en temps en échangeant par mail avec un fournisseur pour sa prochaine commande pour la boutique.
A coté d’ailleurs, il doit y avoir une dizaine de client, tous occupés à feuilleter les arrivages ou à découvrir des nouveaux trucs. La jeune femme admire son petit monde avec un sourire aux lèvres, elle aime son univers et ce qu’elle a construit, alors forcément, c’est un peu de fierté qui se dégage d’elle, satisfaisant son existence.

Laissant retomber sa tête en arrière, ses doigts glissent en dessous de ses lunettes pour frotter ses yeux, un café ne serait cruellement pas de refus, mais elle a la flemme. Son regard tombe en direction de la machine à café qu’elle aperçoit par-dessus le rebord du comptoir, dans la petite salle de repos et elle trouve une motivation pour se relever. Pour une fois,, elle a passé une robe, s’arrêtant au dessus des genoux comprenant une ceinture à la taille dont la boucle est le lion des Stark. Légère, agréable, le voile s’agite sous ses mouvements, pendant qu’elle se fait un café, mettant la capsule à son emplacement et lançant la conception du breuvage.

Ses pensées ne sont pas trop occupées, elle fait simplement son café, décidée à le boire rapidement pour se requinquer. Lou n’apprécie pas trop de se la jouer mollassonne, alors, c’est clair qu’après s’être bu son breuvage chaud, elle inspire un grand coup et se décide à bouger un peu. Papillonnant dans les allées d’ordinateur, elle va poser ses mains sur les épaules de deux joueurs, son visage apparait entre eux pour regarder les écrans.

--Alors, ce chasseur spé bête ?
--J’adore ! Tu te réveilles Lou ?
--Ouep!
--Nuit sur quel jeu ?
--Star Wars…des fois que je croise Chewbacca…-Elle pouffe à sa private Joke et tapote leurs épaules. –Je vous prendrais en duel si vous voulez plus tard !
--Grave.

Les laissant dans un beau sourire, elle se redresse et remarque à peine que le début de la lignée continue à cliquer frénétiquement en usant aussi du clavier, alors qu’ils ont la tête tournée vers l’entrée, ce n’est pas rare qu’une jeune femme passe la porte, mais que ce soit une fille connue du visage vegan, c’est pas la même chose. Lou, à vrai dire, ne fait pas de rapprochement, pas dans l’immédiat, elle délaisse ces messieurs pour se diriger vers la jeune femme, toute souriante.

--Bonjour! Bienvenue à l’Area, je suis Lucy–Elle pense la connaitre, mais elle n’en a aucune idée, pourtant il arrive à Lou de traîner sur les sites peoples mais c’est surtout pour connaître l’actualité de certaines célébrités qu’elle suit de près. –Je peux vous aider ?

Quête du poste : Rencontrer un nouveau personnage +1000xp

Samara observe la salle et sent les regards des garçons, au fond, qui se posent sur elle. Elle n’est vraiment pas dans son élément ici. Le temple du Geek. D’une certaines façon ces types représentent tout ce qu’elle exècre. Ils se réfugient dans leurs mondes virtuels pour oublier à quel point la réalité leur fait peur. Elle ne devrait pas les juger, après ces mois enfermés chez elle à ressentir la crainte de sortir, mais elle ne peut pas s’en empêcher. Elle se sent mal à l’aise et ça doit se voir. Samara hésite, elle peut encore faire marche arrière, quitter la boutique, tout laisser tomber et préparer son départ pour Paris. Elle tousse. Elle a envie d’une cigarette.

- Bonjour mademoiselle. Hum… Je… Je cherche quelqu’un.

Comment expliquer le but de sa visite sans en dire trop ? Et puis il est si difficile de faire la différence entre eux, les humains, et les emplumés. Si elle tombe sur l’un d’eux, elle risque d’avoir plus de problèmes que de réponses.

Les emplumés, ici, l’idée lui semble ridicule. Elle sourit en essayant de reprendre contenance.

- Ecoutez, j’aimerais pouvoir parler en privé si c’est possible, je voudrais trouver quelqu’un capable de m’aider à remonter jusqu’à…

Jusqu’au connard qui m’a salit dans mon intimité au point de me pousser au suicide. Encore une fois elle rencontre des difficultés à expliquer sa situation sans en dire trop.

- Jusqu’à une personne qui aurait posté une vidéo sur internet. Quelque chose qu’il n’aurait pas dut faire. J’ai les moyens de bien rémunérer la personne qui pourrait faire ça pour moi, et je suis certaine que mon père lui serait très reconnaissant.

Pour l’instant il vaut mieux éviter de dire qui est son père, sauf si cette fille est tellement coincée dans son univers qu’elle n’a pas encore compris qui elle avait en face d’elle. C’est tout à fait possible, et d’une certaine façon ça arrange bien Samara. Si la personne qui accepte son travail peut ne pas faire la relation entre elle et la fille de la vidéo qui finit dans une situation digne du pire porno amateur... c’est aussi bien.

- J’aimerais aussi éviter trop de questions et je peux ajouter un bonus financier pour ça. Je ne sais pas si je suis au bon endroit, mais un ami m’a dit que je pourrais peut-être trouver ce que je cherche ici.

Un ami… Quel blague, un coup de bluff. Samara tente sa chance en venant à l’Area. D’abords parce qu’elle n’a pas d’amis, et que si elle en avait ils ne viendraient certainement pas se fourrer ici en compagnie des paumés de la société. Oui, c’est vrais, elle est méprisante, surtout pour une droguée qui à un casier judiciaire bien fournie. Mais ce qu’on ne comprend nous fous la trouille. Et si Sam aurait pu finir comme eux, elle a le sentiment qu’elle c’est battus plutôt que de fuir lâchement. Le point de vue n’est pas forcément juste, d’un univers virtuel à un paradis artificiel il n’y a pas beaucoup de différence, sinon la façon de l’appréhender ou de le consommer. En revanche, eux, ils ont des amis.

- Vous pensez pouvoir m’aider, sinon ce n’est pas grave. Finit-elle en continuant de s’asséner que ce n’est pas une bonne idée. Elle est d’ailleurs sur le point de faire demi-tour en s’excusant d’un faux sourire.

Lou va à l’avant de l’inconnue, avec un grand sourire aux lèvres, la jeune femme a l’air intimidé, mais elle est bien assez jolie pour être à l’aise ici. Mais les belles femmes timides, ça existe aussi alors Lou ne va pas porter de jugement, ça risquerait de lui rappeler une grande brune à l’air désespérée d’être jolie à un restaurant japonais. Elle n’aime pas quand elle se laisse porter par ses raisonnements, après cela peut donner des aventures intéressantes…comme penser qu’un homme avec un certain bonnet est un clochard. Son esprit sourit à cette pensée, et elle préfère se présenter à la brune qui lui dis alors qu’elle cherche quelqu’un.

Un oh de surprise sur ses lèvres, Lou lui montre la salle, d’un geste de la main.

—Employés ou habitués ? Si vous avez son prénom, ce sera plus facile.

Pas sûr si l’on connait l’aisance de la rouquine à se souvenir d’un prénom. Mais elle devrait pouvoir l’aider au besoin, Lou ne s’imagine pas du tout qu’elle vient pour quelque chose de spéciale, de très spéciale, cela fait longtemps que Trillian n’a pas eu de demande physique, peut-être même que cela n’est jamais arrivé, elle tient à son anonymat sur ce sujet là, sa double identité secrète de super-héros cybernétique, un autre genre de Batman…mais qui sauve pas les filles et ne combat pas des méchants totalement barrés.

Mais la demoiselle enchaîne, parler en privé, remonter jusqu’à…jusqu’à quoi ? Elle intéresse Trillian, et Lou la regarde pourtant d’un air intrigué, interrogateur, la tête penchée sur le côté, dans l’attente e savoir la suite de ses propos. Déjà, dans sa tête, elle se demande qui lui a dit de venir à l’Area, et surtout qui s’est permis de le faire. Elle n’aime pas trop ça, mais elle en tiendrait informer Jace au moment voulu, bientôt. Elle la laisse parler et au moment où elle s’apprête à partir, Lou a l’air un peu surprise.

--Désolé, je ne peux pas vous aider, mais je transmettrais..

Lucy a l’air désolé, vraiment et elle va totalement la laisser partir, non sans lui dire de repasser dans un grand sourire. Une fois la jeune femme partie, la rouquine vérifierait de qui il s’agit, parce qu’elle a au final une vague idée, mais alors, rien de concret. Quand elle découvre qu’il s’agit de Samara Allen, la fille du maire, elle comprend tout le sens de ses propos. Lucy sourit. Bien, Trillian va avoir du boulot.

La journée file assez rapidement pour la geek, elle a tout de même fait en sorte de suivre la trace de la jeune femme via son téléphone, le gps de sa voiture si elle en a un, tout cela en se renseignement facilement sur la demoiselle. Le réseau des infiltrés est inviolable, ou presque, mais il faut connaître les codes…quant à la trace de Lou, il va falloir s’accrocher, parce qu’elle peut donner un sacré fil à retordre et ne se privera pas de faire exploser les appareils de celui qui veut s’amuser. Trillian est très joueuse, et elle n’a pour autant aucun scrupule à faire ce qui lui ait demandé.

Donc quelle que soit la situation de la fille du maître, le soir, vers minuit, son téléphone reçoit un sms.

[encart titre="0111010001110010011010010110110001101100011010010110000101101110"]Je suis Trillian, votre ami vous a bien renseigné, on m’a transmis votre demande. Connectez-vous à votre ordinateur vous aurez le nom.[/encart]

Elle ne peut pas renvoyer de SMS, puisque le numéro n’existe pas et il doit y avoir un bug à son téléphone vu le nombre de chiffre. Non ? En tous les cas, elle a tout le choix de faire ce qui est dit ou pas. Lou se trouve dans sa batcave, pas question de révéler ses talents à des inconnus, encore moins d’avouer de quoi elle est capable, en tous les cas, elle a déjà fait ses recherches, il n’est pas compliqué de quelle vidéo elle voulait parler en tous les cas. Lou ne l’a pas visionné, parce qu’elle comprends que ce n’est pas quelque chose de voulu, sinon elle ne chercherait pas ! Elle a remonté la trace en tous les cas et elle sait qui a fait cela, mais elle ne pourrait avoir la réponse qu’en se connectant…

- Sortez! SORTEZ MERDE! BARREZ-VOUS DE CHEZ MOI.

Samara en connais quelques ‘un, pas tous, loin de là, mais il y a un ou deux visages de gens qui fréquentent sa maison plus que régulièrement. Pas une journée, même lorsqu’elle est absente, ou il n’y a pas du monde chez elle. La nuit drogue et musiques s’enchaînent jusqu’à l’aube ou le calme revient jusqu’à la vague suivante de squatteurs. Samara à l’habitude de dormir dans sa chambre malgré le remue-ménage au rez-de-chaussée. Ce qu’il y a d’avantageux avec les camés c’est qu’ils ont souvent tout ce qu’il faut pour compenser un état désagréable. Tu fais une parano, prends un rail de coke, tu es trop énervé ou anxieux, prends un excta, trop speed, prend de l’héro, trop mou… ect… la drogue devient une espèce d’organiseur qui soumet le corps aux désirs de l’individu. Tu veux dormir malgré le bruit, prends un cachet. Les drogués peuvent être de véritables psychiatres, ou l’inverses. En tout cas elle n’avait pas viré les gens de chez elle depuis un Bad Trip au LSD.

Les gens passent devant elle, qui tient la porte ouverte, certains penauds, d’autres grincheux, d’autre encore à peine conscient de l’état dans lequel ils vont retrouver la rue, à moins qu’ils ne se cachent dans un coin du jardin en espérant que Sam ré-ouvre ses portes. C’est un peu sa version de l’area 51, ses geeks à elle qui dégagent à la file.

Elle en trouve deux, encore en train de baiser dans une des chambres, et qu’elle jette dehors à peine habillés.

Enfin seule. Elle regarde de nouveau le sms. C’est quoi ce numéro ? Quant elle était partie de la Zone, elle s’en était voulu. Elle avait ris, dans la voiture, en se traitant de gourde. Qu’est ce qu’elle avait espéré, que les choses se passent comme dans un film de James Bond. Agent Allen, Samara Allen, triple zéro ! Un pirate informatique comme dans Matrix, oué, dans un temple du jeu vidéo. Encore, elle savait, elle, que le Lion n’était pas l’emblème des STARK, mais celui des LANNISTERS. Mais elle aurait peut-être une conversation sur les boucles de ceintures avec la rouquine dans une autre vie.

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En débardeur et culotte noire elle retourne dans sa chambre et s’installe devant le PC. Elle l’ouvre et hésite à l’allumer. Ça ressemble tellement à une blague, une mauvaise blague. Pourtant elle veut savoir. Si son père… Si son père avait des ennuis, par exemple ? S’il n’était pas reparti mais qu’on l’avait poussé à la laisser, cette fois ? Un espoir fou qu’il puisse, non pas la délaisser, mais l’aimer, ou avoir trouvé de l’amour pour elle suite à leur dernière mésaventure. Lou avait fait passer le message, elle serait largement remerciée si ce n'était pas une mauvaise blague. Samara se mord l’ongle du pousse et prend sa décision.

Elle a passé la journée à tourner entre LAX et les agences de voyages et d’organisation pour son départ à Paris. Quelqu’un qui l’aurait suivi via les GPS du téléphone ou celui de la voiture n’aurait eue aucun mal à faire les déductions de son départ prochain. Pourtant elle n’en a parlé à personne. Elle aurait pu le dire à son père, ou à son amie disparue. Mais justement, elle n’avait plus ni l’un, ni l’autre.

Elle allume le PC. Wake Up Néo… Toc Toc.
Et maintenant, elle fait quoi ? Elle ne peut même pas prévenir qu’elle est connectée. Comment l’autre va le savoir? Elle est vraiment conne de croire à toutes ces bêtises, tomber dans le panneau et courir comme une benêt chaque fois que quelqu’un lui tend un bâton pour qu’elle puisse se faire battre. Elle s’apprête à refermer l’ordinateur. Elle en a les larmes aux yeux. Quelque soit ce qui s’affiche ensuite, elle va devoir frotter ses paupières, retrouver une vision claire et non plus troublée, pour le lire.

Les infiltrés connaissent la journée en son intégralité de Samara Allen, tout ce que fait Lucy maintenant, elle le rapporte sur les serveurs privés, et puisqu’elle a passé son temps à la suivre via la technologie, elle ne s’est pas privée de rapporter tout en détail, elle part à Paris. Comme il s’agit de la fille du maire, Lucy n’a pas oublié de prévenir Vesta, pour la simple et bonne raison que James Allen appartient au clan des Vestales ! Elle ne sait pas si cela lui est important, ou utile, mais elle préfère ne pas laisser l’information de côté. Elle fait son rôle de lien entre clan et Vesta est son amie aussi, mais là, c’est pour le boulot, Lucy sait faire la part des choses !

Le numéro de vol, la compagnie, l’heure de départ et d’arrivée, Lou a tout garder pour le transmettre, et puis, elle a cherché aussi les explications de cette sextape. Dans un rp de Vegas 2013, Jace lui expliquait que les infiltrés peuvent se courcircuiter entre eux, car ils ne se connaissent pas tous, le but est qu’au moins un, parviennent à la finalité désirée. Lou n’a pas oublié cette information, en faisant ses recherches, un des hackers du clan est venu lui parler sur l’ordinateur, en lui demandant ce qu’elle cherchait. L’ayant déjà trouvé, elle a posé des questions.

Pourquoi la sextape de Samara Allen était dans les sauvegardes du clan ? Pourquoi les mises en ligne venait des serveurs infiltrés ? Pourquoi les pistes avaient été brouillé quand le Maire avait tout fait pour la retirer ? Pourquoi aussi, une bande de petit hacker avait été nommé et donc arrêté pour ne pas avoir cesser ?

Chaque réponse avait obtenu des questions.

Un infiltré avait pour mission de se faire élire à la tête de Vegas, quoi de plus intéressant que de dégrader la réputation de l’obstacle humain, puisqu’il ne pouvait pas simplement le tuer, même dans un accident de voiture des plus simples ? La sextape de la fille Allen était parfaite ainsi pour détruire le tout et à vrai dire, l’esclave humain de cet infiltré avait filmé cet exploit dans le seul but d’avoir une sextape et de la mettre en ligne.
Cela fait, il avait omis la persévérance d’un père à sa fille, ou tout simplement d’un humain, l’échec de l’idée a noté, les tribunaux humains s’en mêlant et ceux malgré l’avocat ou le juge infiltrés peut-être, James Allen avait donc collé au cul de tous les potentiels détracteurs. Les petits malins avec des procès au cul, le mec de la vidéo disparue, et l’arrêt de la diffusion.

Le souci c’est que si c’est sur Internet, cela le sera toujours. Les infiltrés ont cette vidéo, elle n’est pas disparue, elle est juste perdue dans les méandres du deepweb.

Marvin apparait sur l’écran de Samara Allen une fois son ordinateur lancé, Marvin, le robot du voyageur galactique, H2G2 pour le film. Il pénètre par le côté droit de son écran, avec son déhanché traînant et il vient s’installer au centre. L’animation passé, une fenêtre de discussion s’ouvre, le petit underscore clignote….

[encart titre="Trillian dit"]Bsr Samara, je suis Trillian. Votre quête se termine. L’objet de votre demande a été mis en ligne par un certain Blain Smith. Blain Smith est mort à Vegas il y a quatre ans. Le dossier relatif à cet homme vous est transmis.[/encart]

Lou a du inventer un mensonge au passage, elle ne va pas révéler que les infiltrés ont fait cela, encore heureux, mais Blain est mort et ne lui en voudra pas de lui coller cela sur le dos. Une fenetre de téléchargement apparait sur l’écran de la jeune femme, l’antivirus, les pare-feu et tout le bordel ne servent à rien quand la geek veut pénétrer dans un pc, elle va probablement y installer un cheval de Troie qui se chargerait de récupérer toutes les informations nécessaires pour l’avenir, sans qu’il soit possible de le détecter.

[encart titre="Trillian dit"]Avez-vous des questions ?[/encart]

Trillian est en sécurité dans son antre, pas possible de remonter à elle ou quoi que ce soit, les infiltrés perfectionnent jour après jours les programmes, elle ne laisse que la trace du dossier à Samara, un truc bateau, carte d’identité, rapport sur sa mort et tout le bordel. Maintenant elle peut mettre un nom et un visage sur le prétendu coupable.