Re: Comme si elle était déjà pas assez énervée la Raven.
Posté : 12 sept. 2016, 12:56
Une vie triste ? Elle pourrait l’être s’il était seul, mais malgré les parts d’ombre dans son existence, son existence n’est pas malheureuse. Il est seulement strict, ce qui ne convient pas à tous, mais il reste droit, il ne dérape jamais, sauf ici, et le berserker ne s’octroie que fort peu d’incartade. Il reste quelqu’un de calme, quand il ne se laisse pas faire par ses sentiments impulsifs, d’attentifs et de bienveillant. Raven pense qu’il ne sait pas se contrôler, mais il ne rectifie pas, il sait parfaitement tenir son comportement, mais parfois, la difficulté dépasse tout le reste. Il n’est pas infaillible. Un déséquilibre s'est crée durant ces trois années.
Poser au sol, il continue de l’écouter, nul honte à se faire faire une morale par une jeune nephilim, la science de Mike n’est pas infuse et il ne connaissait pas ce pan de sa personnalité. En même temps, il ne sait que peu de chose de Raven, hormis ce qu’elle dégage et ce qui lui plait.
--On me le dit souvent.
Avec d’autres adjectifs, ennuyeux, rabat-joie, strict et autres. Le Nephilim ne se formalise guère de cela, il faut de tout pour faire un monde et il faut aussi des créatures pas drôles pour raisonner un peu les plus farfelus, il n’envie pas les curieux ou les originaux, il ne saurait y faire. Il se laisse même taquiner par ses compagnes, sans rien dire, mais il faut croire que ces bousculeries ne lui déplaisent pas, c’est un jeu de couple, dans lequel May était/est une championne. A croire qu’il n’a que peu d’intérêt.
Raven lui décroche un sourire, cette fille…elle est…obsédante pour le berserker. Mais il n’en pipera jamais mot, au contraire, ce n’est pas son genre. Hilary pourrait expliquer combien cela a été compliqué leur début. Elle donne un avis intéressant, le contrôle est ce qui lui est venu à mesure de son expérience, elle ne connait pas son expérience, dommage d’être chez les Vestales, il n’y a pas toujours été. Mais le clan des Asmodéens ne lui convenaient pas, et Vesta est venu à son encontre. POur le reste, il ne veut pas la laisser dans l’illusion.
--Le pouvoir du berserker ne se traduit pas que par la colère. La fureur dans lequel je m’engage est une fureur sacrée qui doublera tes capacités naturelles de Nephilim, elle ne va pas aux adversaires. Nous ne sommes pas en plein champs de bataille, il se déforme donc. Tu l’as senti, quand nous avons rencontré Kaylee et Kurt, face à des Elohim, je ne désire que les massacrer.
Dieu et les anges, le poussant dans une rage sanguinaire, ce dieu injuste qui a rejeté au final l’un de ses plus fervents serviteurs par le passé. Aujourd’hui, il suit Vesta car elle est juste, même si l’on peut s’accommoder de ce point là.
Il la détaille, et pourquoi pas ? Pour autant il ne donne pas sa réponse dans l’immédiat, intrigué par la rencontre, il faut l’avouer, fermant un instant les yeux, il inspire. Se mettre en colère est facile, la colère se réveille avec peu de point maintenant. Il s’est déséquilibré tout seul, en trois ans, peut-être qu’il pourrait trouver d’autres réponses. Le fait est qu’il ouvre les yeux, reptilien de nouveau, il va monter un à un les stades de sa propre colère, cette fois, c’est son dégout de Dieu et de ses anges qu’il se laisse porter. Il va lever une à une les barrières de ces choses, mais avant de s’y mettre.
--Essayons.
Enerverait-il Raven, il l’ignore, mais cette fois, il se laisse gagner volontairement par la colère, pas forcément le pouvoir, mais ses prorpres ressentiments dont il connait si bien les méandres. L’injuste du Créateur, sa vie passée à le servir, son rejet abrupt à cause de sa nature, les lois surnaturelles du divin, son refus de simplement mourir, pour le satisfaire. Son envie de vivre, ses siècles d’abandon à sa nature, sans plus prendre en compte sa part humaine incapable d’accepter et cette colère qui vient aussi de sa nature la plus profonde, la nature démoniaque brutale de se dresser face à la lumière et de la rejeter.
Ce qu’il a fait aux hommes comme aux femmes, cette conciliation et sa propre acceptation de ce qu’il est, grâce à sa Seirim sont des choses acquises. Mais au fond, la colère ne s’éteint jamais, accepter d’être un nephilim violent et brutal et vouloir tout de même aussi garder la raison et le calme, se tenir pour ne pas brutaliser ceux qui l’entourent par un comportement plus abject, qu’il ne saurait l’accepter. La dualité de se comprendre, s’accepter, mais ne jamais pardonner ce qui a été : l’injustice d’Eloha sur un être qui fut durant des années de sa vie, son prédicateur dévoué. Ainsi apprendre que si Dieu le refuse de part sa nature, il ne peut s’en vouloir à lui-même de ces années perdues, mais il peut en vouloir à ce Divin sans jamais tendre l’autre joue.
Et la colère gonfle et pulse dans ses veines, laissant apparaître la forme démoniaque serpentine, comme à peine, déployant désormais dans son dos, deux ailes gigantesques et lourdes traînant dans la poussière de ce monde poussiéreux aux crochets épineux.
Poser au sol, il continue de l’écouter, nul honte à se faire faire une morale par une jeune nephilim, la science de Mike n’est pas infuse et il ne connaissait pas ce pan de sa personnalité. En même temps, il ne sait que peu de chose de Raven, hormis ce qu’elle dégage et ce qui lui plait.
--On me le dit souvent.
Avec d’autres adjectifs, ennuyeux, rabat-joie, strict et autres. Le Nephilim ne se formalise guère de cela, il faut de tout pour faire un monde et il faut aussi des créatures pas drôles pour raisonner un peu les plus farfelus, il n’envie pas les curieux ou les originaux, il ne saurait y faire. Il se laisse même taquiner par ses compagnes, sans rien dire, mais il faut croire que ces bousculeries ne lui déplaisent pas, c’est un jeu de couple, dans lequel May était/est une championne. A croire qu’il n’a que peu d’intérêt.
Raven lui décroche un sourire, cette fille…elle est…obsédante pour le berserker. Mais il n’en pipera jamais mot, au contraire, ce n’est pas son genre. Hilary pourrait expliquer combien cela a été compliqué leur début. Elle donne un avis intéressant, le contrôle est ce qui lui est venu à mesure de son expérience, elle ne connait pas son expérience, dommage d’être chez les Vestales, il n’y a pas toujours été. Mais le clan des Asmodéens ne lui convenaient pas, et Vesta est venu à son encontre. POur le reste, il ne veut pas la laisser dans l’illusion.
--Le pouvoir du berserker ne se traduit pas que par la colère. La fureur dans lequel je m’engage est une fureur sacrée qui doublera tes capacités naturelles de Nephilim, elle ne va pas aux adversaires. Nous ne sommes pas en plein champs de bataille, il se déforme donc. Tu l’as senti, quand nous avons rencontré Kaylee et Kurt, face à des Elohim, je ne désire que les massacrer.
Dieu et les anges, le poussant dans une rage sanguinaire, ce dieu injuste qui a rejeté au final l’un de ses plus fervents serviteurs par le passé. Aujourd’hui, il suit Vesta car elle est juste, même si l’on peut s’accommoder de ce point là.
Il la détaille, et pourquoi pas ? Pour autant il ne donne pas sa réponse dans l’immédiat, intrigué par la rencontre, il faut l’avouer, fermant un instant les yeux, il inspire. Se mettre en colère est facile, la colère se réveille avec peu de point maintenant. Il s’est déséquilibré tout seul, en trois ans, peut-être qu’il pourrait trouver d’autres réponses. Le fait est qu’il ouvre les yeux, reptilien de nouveau, il va monter un à un les stades de sa propre colère, cette fois, c’est son dégout de Dieu et de ses anges qu’il se laisse porter. Il va lever une à une les barrières de ces choses, mais avant de s’y mettre.
--Essayons.
Enerverait-il Raven, il l’ignore, mais cette fois, il se laisse gagner volontairement par la colère, pas forcément le pouvoir, mais ses prorpres ressentiments dont il connait si bien les méandres. L’injuste du Créateur, sa vie passée à le servir, son rejet abrupt à cause de sa nature, les lois surnaturelles du divin, son refus de simplement mourir, pour le satisfaire. Son envie de vivre, ses siècles d’abandon à sa nature, sans plus prendre en compte sa part humaine incapable d’accepter et cette colère qui vient aussi de sa nature la plus profonde, la nature démoniaque brutale de se dresser face à la lumière et de la rejeter.
Ce qu’il a fait aux hommes comme aux femmes, cette conciliation et sa propre acceptation de ce qu’il est, grâce à sa Seirim sont des choses acquises. Mais au fond, la colère ne s’éteint jamais, accepter d’être un nephilim violent et brutal et vouloir tout de même aussi garder la raison et le calme, se tenir pour ne pas brutaliser ceux qui l’entourent par un comportement plus abject, qu’il ne saurait l’accepter. La dualité de se comprendre, s’accepter, mais ne jamais pardonner ce qui a été : l’injustice d’Eloha sur un être qui fut durant des années de sa vie, son prédicateur dévoué. Ainsi apprendre que si Dieu le refuse de part sa nature, il ne peut s’en vouloir à lui-même de ces années perdues, mais il peut en vouloir à ce Divin sans jamais tendre l’autre joue.
Et la colère gonfle et pulse dans ses veines, laissant apparaître la forme démoniaque serpentine, comme à peine, déployant désormais dans son dos, deux ailes gigantesques et lourdes traînant dans la poussière de ce monde poussiéreux aux crochets épineux.