Cadeau de la maison Keppers

L'aéroport international de Las Vegas accueille quotidiennement des milliers de touristes Dès la zone de débarquement, les premières machines à sous aident les touristes à patienter avant l'arrivée des bagages. Mais pour certains d'entre eux, leur vol aura été un aller-simple.
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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 11 oct. 2016, 21:30

Je vérifie une dernière fois mes mails, même si le pilote nous demande de passer nos équipements en mode avion. Je traite rapidement la plupart de mes courriers en les déléguant aux bons interlocuteurs. Je ne sais pas si je peux les qualifier ainsi, les dossiers seraient bien plus rentables si je m’en occupais, mais officiellement, je prends mes quinze premiers jours de vacances depuis cette satanée révélation.

« Ed ? »

Je dois les approcher sans me bruler les ailes et j’ai la candidate parfaite pour se sacrifier à ma place. Je tapote avec mon stylet sur l’écran de mon ordinateur portable. Sloan Monroe, sera-t-elle à la hauteur de sa réputation ?

« Ed ? »

Je lance une recherche sur Sloan Monroe, mais je ne trouve que des homonymes. La description qu’on m’en a faite ne me plait pas du tout. Je ne la sens pas et mon instinct ne me trompe que bien rarement.

« Ed ?
— Deux minutes…
— Ça fait une heure que tu dis cela, je te préviens à Vegas, tu éteins ton portable !
— Bien sûr ! »

Tu parles, gros con ! Il croit encore que je vole pour Vegas afin d’assister à son enterrement de vie de garçon. Je serai curieux d’apprendre la tête qu’il fera quand il découvrira qui s’envoie sa fiancée quand il part à Paris. Mais c’est cela de laisser les femmes sans surveillance.

Moi, j’ai embauché un détective privé pour vérifier qu’elle ne se faisait pas prendre en levrette par le premier livreur de sushi. Je me fous bien qu’elle me trompe, mais je n’ai pas envie d’attraper une cochonnerie par sa faute et surtout je veux divorcer. Je dois m’en occuper, mais je n’ai pas le temps.

« Édouard ? »

Je lève les yeux, car cette fois-ci, c’est un de mes gros poissons qui me parle, Monsieur Keppers.

« Oui ?
— Je viens de voir les actions.
— Oui ?
— Je suis surpris. »

Ah, il a enfin jeté un coup d’œil à son téléphone. Pas trop tôt. Ce type est tellement riche qu’il en oublie son OPA sur les actions du Wynn.

« Je sais.
— Laissez-moi vous remercier. Je connais une jeune femme qui pourrait vous organiser une soirée. Je vous garantis qu’avec elle, vous n’aurez pas envie de rester les yeux sur votre écran.
— J’en serai surpris. »

Il rigole et compose un numéro de téléphone.

« Loreleï Kane, j’écoute.
— Leï, c’est Richard, comment allez-vous ?
— Oh, Monsieur Keppers, c’est un plaisir de vous entendre ! Que puis-je pour vous ?
— Monsieur Keppers, j’en serais flattée.
— Vous êtes à Vegas Leï ?
— Eh oui, Monsieur Keppers, vous serez mon premier client de mon retour à Vegas.
— Cela se fête Leï !
— Bien évidemment Monsieur Keppers. Je m’occupe de tout et je vous attendrais à la sortie de votre avion privé. À tout à l’heure, Monsieur Keppers. »

Il raccroche et se tourne vers nous.

« Vous avez de la chance. Cette soirée sera inoubliable.
— Je n’en doute pas, Monsieur Keppers.
— Je vous en prie, appelez-moi Richard. »

Il faut que je te fasse gagner 50 millions de dollars pour avoir le droit de t’appeler Richard. Je me demande bien ce qu’a fait cette Loreleï Kane pour avoir le droit de t’appeler ainsi.

Je commence à faire des recherches sur cette fameuse Loreleï Kane en attendant que l’avion se pose.

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Hope

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Hope

» 11 oct. 2016, 23:50

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Leï était dans les temps. Non sans avoir couru un peu car la ville avait vraiment changé. Mais ce n'était pas si important. Un poisson sait toujours comment nager. Elle avait repris contact avec certaines collaborations qu'elle avait continué d'entretenir à travers des cadeaux, des cartes d'anniversaires et des appels, juste pour savoir comment allait la personne. Non, ces relations ce n'était pas les milliardaires, les patrons de casinos et les grands de ce monde. C'était le coursier de speedy, c'était le croupier du Wynn, c'était la danseuse du Circus, le portier du Ceasar palace. Elle avait donc réussit à prévoir cette soirée sans savoir qu'elle allait vite déchanté. Elle s'était bien sûr changé pour recevoir Monsieur Keepers et la grande limousine blanche et reluisante se tenait derrière elle. Elle laissa la porte s'ouvrir et quand il apparu, elle s'avança vers lui avec un grand sourire.

Monsieur Keepers, quel plaisir de vous revoir !
- Leï, vous êtes toujours aussi magnifique !

Il la prit dans ses bras et elle sourit en collant sa joue contre la sienne. Ils ne s'embrassèrent pas et quand ils reprirent leurs distances, elle se mit à rire doucement.

Vous n'êtes qu'un vil flatteur Monsieur Keepers.

Le sourire était doux et complice, bien loin de la relation qu'elle entretenait avec son propre mari. Et c'est là qu'elle regarda quatre hommes sortir de l'avion.

Des amis Monsieur Keepers ?
- Oui Leï, laissez moi vous présenter Stevens Marchals, mon directeur commercial, Voici Edouard Osoto, mon conseiller financier, David Steins, mon directeur marketing.

Loreleï serra les mains de chaque homme sans laisser le temps qu'on la lui garde trop longtemps et elle attendit pour la dernière personne.

- Et voici l'homme pour lequel nous sommes là. Charles Solis, mon conseiller juridique qui enterre sa vie de garçon Leï.

....

Loreleï regarde tour à tour Monsieur Keepers et Monsieur Solis. Keepers se régale car il sait parfaitement qu'il ne l'a pas prévenu pour cette soirée. Elle l'avait prévu différente.

Enterrement de vie de garçon ?

Elle pose la question inutilement en tendant la main au futur marié qui la lui serre.

Toutes mes condoléances. J'espère que votre contrat de mariage sera en béton, sinon votre père vous déshéritera sur le champs.

Loreleï vient de plomber un peu l'ambiance et elle regarde Monsieur Keepers.

Pensiez-vous que je ne connaissais pas les Solis Monsieur Keepers ? Charles Solis, vous êtes âgé de trente deux ans, vous êtes diplômés de Harvard et vous êtes un Maître du barreau. Vous êtes la cinquième sept fortune des Etats-Unis. Et, de ce fait, je vais devoir prendre mes dispositions pour que cette soirée soit la plus discrète possible.

Elle se baissa pour remonter sa jupe et elle attrapa sa jarretelle qu'elle fit descendre lentement. Elle la tendit au futur marié.

Mettez cela sur vos yeux votre soirée ne fait que commencer Monsieur Solis.

Les deux autres garçons pouffèrent pour l'aider et vérifier qu'il ne voyait rien. Loreleï se tourna en lançant un regard faussement méchant à Monsieur Keepers qui se mit à rire. Il lui caressa la joue avec le revers de son doigt.

- Vous m'avez manqué Leï.
Vous aussi Monsieur Keepers. Suivez moi Messieurs.

Et c'est ainsi qu'ils rentrèrent tous dans l'immense limousine qui pouvait les accueillir et que l'alcool commença à couler à flot, alors que Leï se mit en retrait pour envoyer différents textos et passer différents appels. Changement de programme, elle pouvait gérer. Mais un enterrement de vie de garçon, cela signifiait ne pas rentrer de la nuit. Et ça, elle ne l'avait pas prévu non plus ...
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Satsobek Anahk

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Satsobek Anahk

» 14 oct. 2016, 21:34

Fille de plumes et de paillettes, elle flotte vers son client, mon client. Il la flatte, elle pouffe, comédie parfaite d’une femme à laquelle je n’offrirais surement pas mon nom. Malheureusement, il le fait, me nomme me présente, échanges courtois avant d’embarquer dans le fast d’une limousine. L’alcool coule et les rails de coke attendent dans les étuis, en poche intérieur de mes collègues. Distant, rabat-joie, je reste en retrait.

Absente de la toile, elle ressemble à ces fantômes qui n’existent que dans les mots, la rumeur. Ses condoléances m’arrachent un sourire, je m’en veux. Doit-on tous faire cette erreur pour ne jamais apprendre de ceux qui l’ont faite avant ? J’observe sa phalange, certain d’y trouver une alliance ou sa cicatrice claire autour d’un annuaire déformé par le poids d’une mauvaise promesse et d’un divorce.

La femme de cœur semble avoir mis dans le mil avec le roi de pique. As de trèfle, je les regarde en retrait. Le joker bouffon se demande ce qu’on lui réserve. Pute, sexe, drogue, alcool et plus si affinités. Pas marié, il trompe sa gueuse. Je n’aime pas ce monde, je n’aime pas mon monde, je les déteste. Je les snobe en restant sur mon smartphone et vérifie que 10 % des profits de Keppers viennent d’être virés sur mon compte. Je jette un coup d’œil à l’organisatrice, son réseau s’étend, sa toile se tisse. On ne peut la voler, on ne peut la braquer, toute sa valeur se trouve dans ses relations. Elle me rappelle un homme de talent, moi. La modestie ne m’étouffe pas, je décroche les yeux et trinque avec mes amis. Je porte le verre à mes lèvres, je ne bois pas en présence d’inconnue, surtout quand son QI dépasse celui de mes amis et le mien. Elle manipule, joue, flirte, mais ne perd pas le fil professionnel.

Je lis entre les lignes, dehors c’est la guerre et je crois qu’elle vient vers nous. Anges et démons ! Qui l’aurait cru ? Vegas a changé. Je regarde le ciel. Je m’ennuie déjà. Les lumières éclairent la limousine, chaque lampadaire traverse l’opacité des vitres.

Je pianote d’abord sur le rebord de la fenêtre, puis sur l’accoudoir et enfin un message sur le portable. Je lui présente mon écran : « Offrez-moi votre numéro. Professionnel. »

Professionnelle, compétente. Je ne dois pas la perdre, encore moins la conquérir, sans doute la fuir, mais je vais tenter de l’employer. Comme moi, elle s’offre le luxe de choisir ses employeurs, Keepers, victime de sa cliente. La fête commence, leur ruine également, mon enrichissement se profile.

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» 16 oct. 2016, 14:07

Il est distant, il n'est pas présent et malgré ces sourires, elle le remarque. C'est évident pour elle, vu qu'elle est en retrait de ce qu'il se passe autour d'elle. Il est donc facile de repérer ce qui cloche. Le téléphone de Leï vibre et elle fronce les sourcils.

Taisez vous tous, maintenant. Monsieur Keepers.

Elle le regarde pour lui faire comprendre quelque chose et elle décroche tandis que Monsieur Keepers baisse le volume de tout le monde.

Madame Keepers ! Quel plaisir de vous entendre !
Oui, je suis avec votre mari.
Mhum, mhum.
Non rassurez-vous. Je lui ai réservé des places pour lui et ses amis pour le spectacle du cirque. Ensuite ce sera une partie de poker où ils vont miser gros et nous finirons par un stip tease avec Honey. Voulez-vous que je vous envoie des vidéos Madame Keepers ?
Oh, je vous remercie Madame Keepers. Je vous passe Monsieur Keepers ?
Très bien, bonne soirée Madame Keepers. J'espère que nous nous reverrons bientôt.


Leï finit par raccrocher alors que l'atmosphère vient de tomber d'un cran.

- Le cirque du soleil ?
- Juste une strip teaseuse ?

Et Monsieur Keepers se met à rire alors que la voiture s'arrête.

- Vous connaissez Madame Keepers ?

Le futur marié, un homme finalement intelligent on dirait.

Si vous voulez passer des bonnes soirées, présentez moi vos femmes et vous comprendrez.

Loreleï sort et elle invite tout les garçons à en faire de même. Elle prend les devant et ils entrent dans un endroit très sombre et une lourde porte en bois se trouve devant eux.

Messieurs, vous avez une heure et demi pour trouver la clé qui vous fera sortir de ces pièces. Des bonus sont dissimulés un peu partout. Si vous sortez dans les temps, vous aurez le droit à ces bonus, sinon, et bien votre soirée sera bien morose. Sachez que le temps de jeu est d'une heure normalement et que seulement dix pour cent en sorte dans les temps. Je vous souhaite bon courage.

Qu'il le veuille ou non, Monsieur Osoto devra jouer aussi. Elle attend qu'il soit le dernier pour lui donner sa carte. Une simple carte blanche avec un L dessus.

Monsieur Osoto, je n'ai qu'un seul numéro de téléphone. Il est professionnel. Toujours et uniquement.

Elle ferme la porte et elle rejoint la régie pour suivre ce qu'il va se passer. La personne aux commandes les aidera de temps en temps pour leur donner des indices par téléphone si ils en ont besoin. Mais ce sera uniquement pour trouver la sortie. Pas pour les bonus. A eux de se débrouiller.
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Satsobek Anahk

» 16 oct. 2016, 21:43

[bbvideo=700,145]https://www.youtube.com/watch?v=s2NYAhUYk1o[/bbvideo]
Étrange appel téléphonique, de quelques mots, elle obtient un silence de plomb. L’étrangère impressionne par ses contacts. N’est-ce pas ce pour quoi vous l’employez ? Ils rient, j’ai envie de changements. La soirée s’annonce morne. Quel sera le programme ? Cirque du Soleil, poker, striptease ? Pitié ! La suggestion de la stripteaseuse me plait quand même. J’aime sa façon de bluffer, cette façon de tendre un bâton en silicone pour se faire frapper, alors que sa batte en aluminium attend sur le côté. Elle vend à madame Keppers un brin d’interdit et ses doutes s’estompent. Les hommes vont faire quelques bêtises. Mais une fois par mariage, c’est visiblement légal.

Note pour plus tard : divorcer.

Tout se mélange dans la tête de madame Keppers, embrouillée, l’a-t-elle cru ? Sans doute. Kane me tend sa carte marquant bien la limite de ses services. Elle ne m’amuse pas. J’ouvre la porte découvre un royaume inconnu, celui d’un vaisseau spatial digne du dernier Star Strek. Le vaisseau en perdition se crachera dans une heure trente. Quelle gentillesse de nous donner trente minutes supplémentaires. Nous prend-elle pour des cancres ? Je n’aime pas ce jeu, d’autant que mon téléphone passe hors réseau. Un brouilleur pour éviter aux naufragés de tricher.

Je dois néanmoins reconnaitre que Keppers a toujours su choisir ses associés. Il possède un don pour repérer les hommes et les femmes de talent. Alors, dans ma grande magnanimité, je décide de laisser le bénéfice du doute à Miss Kane. Je me prête au jeu, mais avec retenue.

La porte se referme, le compte à rebours commence et une lumière rouge scintille pour nous plonger dans l’ambiance. Elle pourrait m’imprégner, mais je n’aime pas les jeux. Je suis un compétiteur et j’aime gagner, broyer mes adversaires. Je vais devoir me faire violence pour ne pas les écraser, pour ne pas tenter de pulvériser le record. Le secret des Escape Games ne se révèle pas. Mais nous gagnons. J’ai donné quelques indices quand je commençais à m’impatienter. J’ai repéré un bonus, mais je le laisse à mes collègues. Je n’aime pas les putes, elles simulent mal. Enfin si c’est bien cela le bonus. Merde, je me prends au jeu.

Il reste douze minutes, aucun bonus n’a été révélé. Le futur pendu allait commettre l’irréparable : franchir la sortie ! Je tends la canne du docteur Who pour l’empêcher d’activer le bouton ouvrant la porte des capsules de sauvetage.

Ils me lancent des regards hagards.

« Voyons ! Il nous reste quarante minutes, pour découvrir quelques bonus. »

J’offre au marié le premier. Keppers découvre le sien. Voilà qui m’agace ! Je n’avais pas trouvé celui-là. Pris au jeu, je découvre deux autres bonus et prive donc le dernier larron de tout bonus. Qui sait, si ces friandises ne me plaisent pas, je lui en laisserai peut-être un.

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Hope

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» 21 oct. 2016, 12:53

Elle observe ce qu'il se passe de la cabine et elle s'interroge que l'énigmatique Monsieur Osoto. Elle pourrait mettre Lucy Hale sur le coup pour avoir quelques informations sur lui, mais elle sait que cela deviendrait Infiltré. Cela l'ennui. Elle n'a pas réussi à trouver un autre hacker aussi bon que Trillian ou Sam. Elle aimerait garder son indépendance (toute relative et illusoire) sur ce qu'il se passe pour ses clients. Elle fait donc quelques recherches internet, mais ce n'est guère concluant. Non, elle ne sait pas y faire. Sam lui avait configuré sa veille pour qu'elle soit toujours au courant de qui et qui. Des derniers potins que ce soit politique, people. Cela lui prenait de lire tout cela, mais elle avait une tête, c'était donc fait pour s'en servir.

Elle était à la sortie quand ils ouvrirent la porte et elle les félicita. Le futur marié se présenta pour montrer le premier bonus.

Félicitation, il s'agit de quasiment la fin de votre soirée. Le Voodoo Lounge vous ouvre ses portes et pour les plus téméraires, vous pourrez utiliser le fil qui relie les deux casinos pour des sensations fortes.

Des cris, des tapes dans le dos mais l'un d'eux fait un peu la tête.

-J'ai le vertige, c'est bon !

Loreleï sourit. Ils ne sont pas tous obligés de le faire. Elle regarde celui de Monsieur Keepers et elle continue.

Celui-ci, c'est votre fin de soirée au Zumanity. Il y aura bien sûr un petit bonus pour qui le souhaite.

Monsieur Keepers avait l'air agréablement surpris. La dernière fois, il n'avait pas pu y aller et c'était l'un des spectacles pour adultes le plus réputé. Elle se tourne vers le dernier jouer qui doit être déçu de se rendre compte que les bonus sont pour tout le monde.

Ces deux là représente votre début de soirée. Une table privée au Bellagio pour jouer au Black Jack. Monsieur Lester sera votre croupier. Il est le médaillé d'or de Vegas depuis cinq ans maintenant. Autant vous dire que la partie sera difficile. Nous avons convenu avec Monsieur Lester qu'une mise de départ vous serez attribuer à tous et chacun. Si vous réussissez à garder votre mise de départ, vous aurez le même temps bonus pour votre fin de soirée. Si votre mise baisse, le temps baissera, si votre mise grimpe, ...

Elle s'arrête là, ils ont bien compris le principe.

Le suivant est votre repas. Il vous faudra reprendre un peu de force et le dîner s'effectuera dans le noir.

Bien évidemment, certaines demoiselles, nues, viendront les servir. A eux de voir comment ils voudront que cet instant se passe.

Suivez-moi je vous prie.


Elle espère que la soirée va leur plaire. Et si elle en est quasiment certaine pour trois d'entre eux, elle se pose la question pour le dernier. Comment faire pour qu'il s'amuse ? Si il n'est pas à la fête, elle ne pourra rien changer à cela.
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Satsobek Anahk

» 21 oct. 2016, 20:25

Quelle déception ! Les bonus profitent à tout le groupe, je déteste les sports d’équipe. Il y a toujours un con pour faire perdre l’équipe et un prétentieux pour s’attribuer le mérite des victoires. Je m’ennuie, je m’ennuie profondément. Je ne suis pourtant pas ingrat, je remarque bien que notre organisatrice de soirée s’évertue à nous divertir. Elle ne manque pas de talent, mais elle ne prononce pas les mots magiques. Orgone, Nephilim, esclaves.

Mes richesses permettent de me payer mes caprices. Mais les voitures de sports, les orgies sur des yachts m’ont lassé. Je ne sais même pas ce que je cherche à Vegas. Aurait-elle pu m’offrir quelque chose qui aurait pu me faire plaisir. Je ne pense pas, je ne le sais pas moi-même.

Quand elle explique les règles du Black Jack, son histoire de temps bonus, elle réussit à capter mon attention. J’éprouve un plaisir pervers à l’idée de manipuler leurs destins. Mais je déchante aussitôt quand elle parle d’un croupier. Oui, le Black Jack à Vegas se joue contre un croupier. La soirée débute donc sur cette fabuleuse partie d’un ennui mortel. Le sabot compte un nombre de cartes impressionnant. Inutile d’essayer de les compter.

Du coup, je ne comprends pas la stratégie. Je me limite à compter le pourcentage de chance que j’ai de gagner. Je ne suis pas mauvais, mais qu’est-ce que je m’ennuie. Heureusement, par un heureux hasard, j’ai une excellente troisième main. Alors, je réalise un split, je double ma mise. Cette partie me permet de prendre une légère avance. J’effectue quelques calcul. Si une partie dure deux minutes en moyenne et si je me couche à chaque manche, je reviendrais à ma mise initiale.

Alors, je ne m’accroche pas du tout. Monsieur Keppers me demande si le bonus. Les autres joueurs se tournent alors vers mademoiselle Leï demandant s’ils peuvent avoir des indices sur le bonus. Le croupier répond qu’il ne connaît pas un client qui ait été déçu.

Cela ne me plait pas. J’aime le contrôle, j’aime la compétition, mais je hais les sports d’équipe. Alors, je les laisse. Je réalise que grand bien m’en prend, car ils finissent tous par perdre, à l’exception de monsieur Keppers.

« À Vegas, c’est toujours la banque qui gagne. »

Voilà ma première phrase ! Monsieur Keppers me balance une remarque, je n’y répond pas. Comme prévu j’ai presque retrouvé ma mise initiale.

Dommage, j’aimerais bien que Charles, le futur pendu, gagne. Ce serait drôle qu’il vive un moment inoubliable et qu’il refuse de se présenter à l’autel. Quelle rigolade ! J’imagine déjà l’expression de la mariée.

Je reprends mon téléphone et envoie un message à Sloan. Je lui demande de me faire signe quand elle sera à Vegas. Nous voilà donc embarqués pour ce repas à l’aveugle. Nous avançons en posant la main sur l’épaule de celui qui nous précède. Mon premier contact charnel aurait été avec un homme. Bravo, miss Leï. Je suis médisant, car mine de rien, cela plait à tout le monde sauf à moi. L’hôtesse qui nous a accueilli souffrait de cécité. Mes comparses ont profité de l’occasion pour la mater sous toutes les coutures. Cela m’interpelle. Une partenaire aveugle doit avoir quelques trucs à enseigner ou quelques astuces pour nous faire grimper au rideau.

Avant d’entrer je jette un regard à Loreleï Kane. Je lui demanderai quel bonus nous avons manqué à la fin de la soirée. Je doute qu'elle ne me réponde. Pour le moment, je m’ennuie, mais elle n’y peut rien. Je déteste perdre le contrôle, ne pas avoir le plein pouvoir. Mais pour le moment, je suis loin de me douter que les serveuses sont nues.

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Hope

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» 22 oct. 2016, 09:33

Il l'énerve ! Il l'énerve !

Elle est en retrait, elle les observe. Ils s'amusent. Mais les sourires de façade de Monsieur Osoto ne sont que des leurres. Il serait facile pour elle de tout changer, pour lui, mais si il était son seul client. Et ce n'est pas le cas. Alors, elle continue d'être discrète et quand ils entrent pour le repas dans une pièce réservé pour eux où le champagne coulera à flot, elle reprend son téléphone pour faire des recherches plus poussées sur lui. Certains mets seront à déguster à même la peau de ces demoiselles aux courbes voluptueuses. Ils en auront chacun une s'ils le souhaitent.

Elle finit par trouver que la famille Osoto est riche, mais cette information ne lui est d'aucune utilité. Elle s'en doutait déjà. Edouard Osoto est marié, il ne fait donc pas partie des riches célibataires et il n'est donc pas référencé dans les top cent régulièrement publiés. Financier, il bosse dans différentes banques. Bien à priori. Il a donc un portefeuille fournit de clients. Voilà quelque chose qui pourrait intéresser Loreleï, mais cela ne lui sert pas non plus. Il semble propre sur lui, mais comme tous les hommes qui sont présents.

Il va falloir que Loreleï se fasse une raison. La soirée se passera comme elle doit se passer sans Nephilim venant parasité tout cela. On lui apporte une assiette qu'elle picore un peu. Et agacé, elle préfère continuer à lire la veille qu'elle a. Elle se demande ce que fait Jimmy. Non que cela l'intéresse vraiment. C'est juste parce que cela l'ennui de ne pas savoir. Comment le rendre fou, si elle ne sait pas ce qu'il fait ? Elle finit par poser son téléphone. Non décidément cette soirée à un goût amer. Elle déteste ne pas faire plaisir à ces clients. Et qu'il le veuille ou non Monsieur Osoto est devenu son client par l'intermédiaire de Monsieur Keepers. Alors, il va falloir qu'elle ait une conversation avec lui. Quand ils seront au Voodoo Lounge, il aura peut être aux toilettes, elle en profitera donc à ce moment là pour lui parler.
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» 31 oct. 2016, 13:58

Malgré ses efforts, elle ne parvient pas à me divertir. Je n’ai pas envie d’être là. Malgré mes soi-disant vacances, je travaille. Je noue des relations plus proches avec ces trois hommes que je hais. Rien ne me plait chez eux. Je n’aime pas beaucoup les gens, il faut dire. Je trouve un intérêt dans ce restaurant, je me sens plus loin d’eux, plus loin de leurs regards affamés. Mais leurs rires gras m’insupportent. Ils n’ont donc jamais mangé sur la peau de leur partenaire. Je les plaindrais presque. Je mange pour me nourrir. Je découvre que la privation de la vue m’empêche d’apprécier les saveurs. Je cherche ce que je mange et je n’aime pas chercher. Perte de plaisir, perte de gout, perte de contrôle.

Je suis content de voir l’heure avancer, les excursions se terminer. Cela me rapproche de la fin de soirée. À la sortie du restaurant, je change la batterie de mon téléphone portable pour placer la seconde. Cela m’évite de passer pour un imbécile en recherche de prise de courant à longueur de journée. Mes acolytes rient toujours et commentent leurs caresses, la façon dont ils pensent avoir profité de la situation. Loreleï Kane continue de s’affairer et je sens une pointe d’exaspération quand elle me regarde.

Nous arrivons à une autre soirée, je n’accroche pas non plus. Quel intérêt de faire la fête au dernier étage d’un building si cela ne dérange pas les voisins. La vue ? Allez en France et vous découvrirez ce que c’est qu’une véritable vue.

Nous sommes très loin de ce que je recherche. Mes amis s’amusent avec quelques danseuses. Pensent-ils sincèrement que ses femmes s’intéressent à eux ? Je laisse faire et décide de m’éclipser pour aller pisser. Je suis face à l’urinoir, mon sexe en main quand Loreleï me rejoint. Je ne fais pas de commentaires. Elle se vantait d’être une professionnelle. Je ne pense pas qu’elle soit venue ici pour se mettre à genou devant moi et soulager ma frustration.

Je termine et me lave les mains. Loin d’être idiot, je me doute des raisons de sa présence. J’imagine qu’elle a peur que je fasse un mauvais rapport à Monsieur Keppers. Je me trompe ? Je m'en moque.

« Êtes-vous en mesure de m'obtenir une entrevue avec Sloan Monroe, mademoiselle Kane ? »

Voilà ce qui m'intéresse à Vegas

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Hope

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» 30 nov. 2016, 13:27

Tout homme a un prix. Tout humain a un prix. Tout Nephilim aussi.

Est-ce que le prix de Loreleï c'était Jimmy Chesly ?

Elle est toujours ici à Vegas en tout les cas. Ici, car Jimmy est ici. Si il n'était pas revenu, elle ne serait pas revenue. Pas tout de suite en tout les cas. Mais les choses vont et viennent et se précipitent parfois. Alors quand l'asiatique en face d'elle finit par donner son prix, elle ne sourit pas. Il n'y a aucun signe de satisfaction dans sa posture ou sur son visage. Aucun signe comme quoi elle a enfin gagné. Non, il n'y a rien de tout cela. A la place, elle lève son téléphone et elle pianote sur le clavier tactile qu'elle a sortit de son fourreau pour voir apparaître une photo de la jeune femme.

Dans soixante douze heures, rendez vous au Mandarin Oriental. A l'accueil, dites que vous venez de ma part. Mademoiselle Monroe vous y attendra.
Je le regardais droit dans les yeux et je me retournais pour sortir alors qu'un homme entrait. Il était un peu stupéfait, mais surtout murgé. Alors il eut ce sourire qu'ont tous les hommes quand la partie est déjà gagnée. Et aussitôt il mit ses mains sur la poitrine de Leï. Elle haussa un sourcil et elle attendit quelques secondes, mais à priori, il prenait cela pour une invitation. Alors elle se pencha à son oreille et elle lui dit quelques mots. Il blêmit et il enleva rapidement ses mains pour la laisser sortir. Quand la porte claqua il regarde l'autre l'homme et il se mit à rire.

- Quelle salope cette fille. Vous en avez bien profité ?

Et il alla lui aussi aux pissotières pour se soulager alors que Loreleï reprenait son rôle d’hôtesse parfaite. Tout en discrétion, aussitôt aux côtés des hommes s'ils avaient besoin d'elle, mais sinon, toujours à l'écart pour les laisser profiter de cette soirée. Elle eut le temps d'envoyer un sms à Lucy. C'était elle la hackeuse des Infiltrés. Sariel voulait qu'elle reprenne les rênes de Vegas en tant que fixer. Alors, elle n'allait pas le décevoir surtout ... Même si elle n'avait aucune envie de traiter avec les Infiltrés, elle était mariée avec l'un d'eux.

Dites moi Mademoiselle Kane, aurons nous l'occasion de rencontrer une ou plusieurs Nephilim cette nuit ?

Les autres hommes sont d'un coup très intéressé et Leï les regarde silencieuse. Les touristes, elle sait géré. Mais maintenant, le tourisme que propose Vegas peut être très différent.

Vous en avez déjà rencontré Monsieur Keepers.
Oh mon Dieu c'est vrai ? Oh mince, il ne faut pas dire Dieu c'est bien cela ?

Il regarde un peu partout pour essayer d'en trouver, mais dans cette boîte de nuit, il y a beaucoup de belles femmes, des mannequins aussi, humaines. Il est parfois difficile de faire la différence dans la pénombre. Sauf si les Nephilim veulent se montrer très clairement.

J'aimerais bien danser avec l'une d'elle !

Moi j'aimerais bien autre chose si tu vois ce que je veux dire.

Les rires se succèdent et Keepers la regarde.

Que souhaitez vous Monsieur Keepers ?

La demande doit être formulé très clairement. Il peut bien la nuancé. Mais que veulent-ils ? Les rencontrer ? Danser avec ? Ou bien coucher avec ? Ils ne connaissent pas la vérité ... S'ils savaient qui étaient ces monstres, ils ne demanderaient pas à les toucher !
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