Après la traque[Libre]
Posté : 03 déc. 2017, 16:25
Accroupie, Zoïla observe ce que l’on pourrait prendre pour quelques ordures abandonnées par le premier clochard venu, ayant trouvé refuge dans cet entrepôt désaffecté des alentours de Vegas. Il n’y a pas grand-chose ici, si ce n’est des débris s’accumulant en compagnie d’une poussière sableuse et de graffitis commun que les jeunes de la ville traitent comme une toile en perpétuelle mouvement.
L’Inca ne s’intéresse ni aux bombes de peinture abandonnée à la va vite quand elle est rentrée, ni même aux éventuels squatteurs longues durées qui se trouvent dans une autre partie de l’immeuble. Tout ce qui l’intéresse pour l’instant c’est de retrouver la trace de sa cible.
Attrapant un emballage de barre au chocolat, elle ramène le tout à ses narines et renifle, certains pourraient trouver ce qui va suivre dégoûtant, mais sa langue bifide de Nephilim vient humer l’odeur qu’elle cherche désormais. Elle sait qu’elle ne se trompe pas, au-delà de sa particularité reptilienne, elle pourrait se guider naturellement vers sa recherche…
--Alors ?
--Il est ici.
La voix chantante de Zoïla porte des timbres que certains qualifient d’hispanique, mais au-delà de cette sonorité chantante, il y a un vieux délecte qui a laissé ses traces, du temps de sa mortalité et de sa vie au cœur de Cuzco et du monastère des Acila. L’aymara est une langue qu’elle n’oublie pas et dont elle partage parfois les retrouvailles avec un ou deux Izanaghis.
Faisant signe à sa sœur, un simple hochement de tente accompagné d’une direction avec le menton, la guerrière avance lentement, sa voleuse d’âme n’est pas sortie, elle ne doit pas tuer son interlocuteur, ce ne sont pas les ordres, on lui a demandé de ramener vivant ce mortel, elle a pris la mission et même si Zoïla préfère largement les missions de reconnaissance en tant qu’éclaireuse, sur les différents terrains, la traque est souvent plus que plaisante.
Se rapprochant d’une porte, à pas mesuré, la Nephilim fait signe à sa partenaire d’attendre, puis deux nouveaux signes, elle s’apprête à pénétrer la zone sombre d’une nouvelle pièce, mais le bruit d’un mouvement et le geste d’un autre, elle use de sa rapidité Nephilim pour repousser son adversaire, dont la main brandit un vieux tuyau.
Elle n’a pas beaucoup de mal à maîtriser l’humain, aucun autre à lui passer ces attaches pour le menotter. Elle n’a pas de raison de le frapper, ni aucune de ne pas le faire, bien entendu, l’espèce humaine ne la dégoute pas, pas plus qu’elle ne l’adore, elle n’a aucun véritable avis sur eux, ils sont un fait dans la société Nephilim qu’elle accommode selon le clan d’appartenance. Sans cela, elle ne leur veut pas plus de mal, qu’elle ne se sent supérieure.
Inti s’en retournerait dans sa tombe. Inti, un originel qui a vu son empire mourir sous ses yeux lors de l’arrivée des conquistador, Inti, un paranoïaque qui pensait qu’il serait destitué par un de ses enfants, son frère n’a pas échappé à la mort, elle, ça a été plus compliqué, une longue cicatrice dans son dos est le seul témoignage de ce passé dont elle ne parle pas souvent et dont elle n’aime rien dire.
A une époque on murmurait qu’elle avait tué son père, la vérité est qu’elle n’a simplement pas pu le sauver. Elle était trop jeune, trop humaine, et trop prêtresse ou femme choisie de sa culture pour cela. Elle ignore pourquoi l’Elohim l’a épargné, peut-être parce qu'elle était encore "mortelle" mais à cette suite, elle n’a jamais eu plus qu’une idée en tête, servir les Originels. Il a fallu devenir Nephilim avant et surtout Skjaldmey.
Alors quand le mortel s’énerve, supplie, gueule, et passe du colérique au suppliant, elle se contente de le laisser, si ça peut lui convenir, ce n’est pas son problème. Elle aime les cris, qu’elle qu’il soit, ils rappellent que la vie est là. Zoïla déteste le silence, Pachad lui a laissé ce dégoût, le silence.
--Tu fais quoi maintenant?
--J'ai besoin d’orgone. –Dit-elle simplement, sachant déjà où aller. –Après je verrais les instructions de Gally. Toi ?
--La même chose, je pense.
Elle hoche la tête avant de faire un clin d’œil à sa sœur et partir avec elle en direction d'un endroit où elle n'aurait pas besoin de faire beaucoup d'effort pour trouver de l'Orgone sans avoir besoin de perdre son temps avec un ou une mortelle.
L’Inca ne s’intéresse ni aux bombes de peinture abandonnée à la va vite quand elle est rentrée, ni même aux éventuels squatteurs longues durées qui se trouvent dans une autre partie de l’immeuble. Tout ce qui l’intéresse pour l’instant c’est de retrouver la trace de sa cible.
Attrapant un emballage de barre au chocolat, elle ramène le tout à ses narines et renifle, certains pourraient trouver ce qui va suivre dégoûtant, mais sa langue bifide de Nephilim vient humer l’odeur qu’elle cherche désormais. Elle sait qu’elle ne se trompe pas, au-delà de sa particularité reptilienne, elle pourrait se guider naturellement vers sa recherche…
--Alors ?
--Il est ici.
La voix chantante de Zoïla porte des timbres que certains qualifient d’hispanique, mais au-delà de cette sonorité chantante, il y a un vieux délecte qui a laissé ses traces, du temps de sa mortalité et de sa vie au cœur de Cuzco et du monastère des Acila. L’aymara est une langue qu’elle n’oublie pas et dont elle partage parfois les retrouvailles avec un ou deux Izanaghis.
Faisant signe à sa sœur, un simple hochement de tente accompagné d’une direction avec le menton, la guerrière avance lentement, sa voleuse d’âme n’est pas sortie, elle ne doit pas tuer son interlocuteur, ce ne sont pas les ordres, on lui a demandé de ramener vivant ce mortel, elle a pris la mission et même si Zoïla préfère largement les missions de reconnaissance en tant qu’éclaireuse, sur les différents terrains, la traque est souvent plus que plaisante.
Se rapprochant d’une porte, à pas mesuré, la Nephilim fait signe à sa partenaire d’attendre, puis deux nouveaux signes, elle s’apprête à pénétrer la zone sombre d’une nouvelle pièce, mais le bruit d’un mouvement et le geste d’un autre, elle use de sa rapidité Nephilim pour repousser son adversaire, dont la main brandit un vieux tuyau.
Elle n’a pas beaucoup de mal à maîtriser l’humain, aucun autre à lui passer ces attaches pour le menotter. Elle n’a pas de raison de le frapper, ni aucune de ne pas le faire, bien entendu, l’espèce humaine ne la dégoute pas, pas plus qu’elle ne l’adore, elle n’a aucun véritable avis sur eux, ils sont un fait dans la société Nephilim qu’elle accommode selon le clan d’appartenance. Sans cela, elle ne leur veut pas plus de mal, qu’elle ne se sent supérieure.
Inti s’en retournerait dans sa tombe. Inti, un originel qui a vu son empire mourir sous ses yeux lors de l’arrivée des conquistador, Inti, un paranoïaque qui pensait qu’il serait destitué par un de ses enfants, son frère n’a pas échappé à la mort, elle, ça a été plus compliqué, une longue cicatrice dans son dos est le seul témoignage de ce passé dont elle ne parle pas souvent et dont elle n’aime rien dire.
A une époque on murmurait qu’elle avait tué son père, la vérité est qu’elle n’a simplement pas pu le sauver. Elle était trop jeune, trop humaine, et trop prêtresse ou femme choisie de sa culture pour cela. Elle ignore pourquoi l’Elohim l’a épargné, peut-être parce qu'elle était encore "mortelle" mais à cette suite, elle n’a jamais eu plus qu’une idée en tête, servir les Originels. Il a fallu devenir Nephilim avant et surtout Skjaldmey.
Alors quand le mortel s’énerve, supplie, gueule, et passe du colérique au suppliant, elle se contente de le laisser, si ça peut lui convenir, ce n’est pas son problème. Elle aime les cris, qu’elle qu’il soit, ils rappellent que la vie est là. Zoïla déteste le silence, Pachad lui a laissé ce dégoût, le silence.
--Tu fais quoi maintenant?
--J'ai besoin d’orgone. –Dit-elle simplement, sachant déjà où aller. –Après je verrais les instructions de Gally. Toi ?
--La même chose, je pense.
Elle hoche la tête avant de faire un clin d’œil à sa sœur et partir avec elle en direction d'un endroit où elle n'aurait pas besoin de faire beaucoup d'effort pour trouver de l'Orgone sans avoir besoin de perdre son temps avec un ou une mortelle.