Ah les souvenirs [Michaël]!

Ville jouxtant Las Vegas, Henderson City abrite les quartiers des cadres supérieurs. Les maison à la Desesperate Housewife se succèdent les unes aux autres. Mais attention, toute la ville n'est pas sous la protection du dôme.
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Jimmy Chesly

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Jimmy Chesly

» 02 mai 2017, 08:59

Avant

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Dans la demeure de Michaël Ealer, dort un petit garçon à l’étage, un petit Benjamin comme il m’a dit qu’il s’appelait. Non, je n’ai pas fait le monstre des bacs à sable, je suis arrivée, j’ai sonné, il était 20heures sa petite esclave, au physique spéciale, m’a reçu. Comme j’ai dis que je l’attendais,j’ai pris mes aises et je suis allée m’installer. Entre nous le gamin je m’en fous, mais il a été collant. Et qui je suis, pourquoi t’es là, tu connais mon papa…

Les progénitures, grand mal me garde d’un jour d'en supporter une. Bon, entre nous, les enfants, je fais celle qui n’aime pas ça, mais j’adore ces petites créatures, sauf que ça ne charme pas beaucoup les hommes, les femmes maternelles, ou alors ceux qui ont un souci avec môman.
Et de toutes façons ce n’est pas parce que j’adore ces petites choses que j’apprécierais d’en avoir le corps déformé, même pour un temps réduit. Enfin déformé, les Nephilim n’ont pas les soucis des humaines, mais…rien que l’idée d’avoir un ventre boursouflé d’un gamin…non. L’adoption, ne l’oublions pas, est une chose géniale. Ou le vol…mais c’est un peu radical.

Bref, sur ces apartés charmants, je me retrouve à crapahuter dans le bureau de Michaël Ealer. J’entends sa mortelle l’appeler au téléphone. Elle écorche mon nom. Dephaïne O’Faïn…est-ce si difficile pour un américain que de le prononcer correctement ? Allons bon…

J’ignore à quelle heure Monsieur daignera arriver, mais dans son bureau à domicile, je suis assise dans son fauteuil, les jambes croisées, une musique posée en fond sonore, légère, j’ai branché mon téléphone sur sa borne MP3, non non pas de gramophone s’il vous plait, nous ne sommes pas des antiquités !
Certains, je ne dis pas…des vieux moyen-âgeux, très archaïques, enfermée dans leur petite façon de faire etc…mais pas là !

Et quand il arrive, je ne peux que lui sourire. Ah Michaël Ealer, Paris, les années 40, sous l’occupation allemande, un bel homme, que je retrouverais plus tard dans un costume de soldat américain, qui m’a toujours rendu, pleine d’émotion. A moins que ce ne soit un autre le G.I…Hum ? Je mélange, mais je sais que j’étais à Paris avec lui, un temps fugace….

Mon index devant mes lèvres je lui fais comprendre de ne pas parler, allons Michaël, laisses-moi faire. Je me redresse et au passage, je change pour la musique suivante, je viens poser mes mains sur son épaule, je prends l’autre et je lui souris.

[BBvideo=560,315]https://www.youtube.com/watch?v=T_uvgm2_hRk[/BBvideo]

-Bonsoir Berserker…Je colle mon corps au sien et je souris Je finis par murmurer dans un soupir. Paris, puis la Bastide bleue…

Que de délicieux souvenir…l’ardeur du Berserker, sa puissance, sa force….j’en ai des frissons rien que d’y penser. Je viens poser mon front contre le sien en souriant et me laisser porter par la musique…
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Lucy Hale

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» 07 mai 2017, 21:19

Mike est en train de voir avec Tara les derniers points de la machine, bien huilée, de la Garde de l’Hôpital. Ils reviennent ensembles sur les évènements de la journée, rares incidents, précisions sur quelles ou quelles personnalités est arrivés ou résident dans telle chambre le temps de quelques soins spécifiques. Des hommes politiques ou des stars américaines, un train train quotidien, à laquelle il faut faire attention. Particulièrement les visages mortels publics, il n’est pas question d’entacher la réputation de l’Ambassadrice et de son univers bienveillant.

Son téléphone dérange, même en silencieux, il vibre et quand l’appel se fait sur le téléphone fixe du bureau, Michaël décroche un peu agacé. La voix de Judith lui parait étrangement paniquée, elle murmure, parle vite et il lui demande, un instant, de reprendre son calme et d’éviter la précipitation. La mortelle soupire.

--Il y a une femme pour toi, Déphaïne O’Faïn, je l’ai reçu et elle a décidé de t’attendre. Tu la connais ? –Malgré le nom écorché, Michaël sourit, l’inquiétude de Judith est à la fois justifiée, et injustifiée. Il soupire. –
--Oui, Ben est couché ?
--Oui.
--Bien,tu ne risques rien, j’arrive rapidement.

Quelques formules servent à la rassurer, Mike ne veut pas l’inquiéter, le problème n’est pas de faire confiance à Déphaïne mais la dame est parfois plus imprévisible que mauvaise, agissant selon ses humeurs et ses envies. Il n’a jamais réellement su déterminer ce qui pouvait lui passer par la tête, agissant selon ses inclinaisons du moment. Il ne l’a jamais vu tuer en tous les cas, mais elle a le don pour mettre les autres dans une phase incertaine, il comprend que Judith ne soit pas à l’aise.

Mike termine son rapport mais presse le pas tout de même pour sortir de l’hôpital, monter dans sa voiture et faire la route. Son visage plus soucieux qu’inquiet ou effrayé, reste fermé. La venue de Déphaïne n’a rien de mauvais, au contraire, mais est-elle bonne ? Voilà une chose dont il n’a pas la connaissance, un passé commun les unis, de quelques mois tout au plus mais qui l’a marqué.

Le 4X4 familial finit par rentrer dans l’allée, l’aura de la démone vient à son encontre, pour ne pas l’offenser, il ne presse pas le pas, il pourrait, il n’apprécie pas l’intrusion dans sa demeure, mais il n’en dit rien, préférant rentrer et faire signe à Judith de se taire avant même qu’elle ne parle. Il dépose un baiser sur son front.

--Rentres chez toi.

L’envie de poser des questions s’étouffent, elle le connait et son regard l’invite à ne pas en poser, elle hoche la tête et lui sourit, derrière elle, il ferme à double tour, et se retrouve seul dans la demeure avec un enfant à l’étage et une démone insaisissable en bas. Prenant son temps, Michaël s’approche de son bureau, entendant le son étouffé de la musique qu’elle s’est permise de mettre. L’appareil n’est pas à lui, une facétie de Judith, Nolan en utilise, sa femme aussi…mais lui. Il pousse la porte, et la voit, elle occupe la pièce par sa présence, c’est un fait, un signe de sa part, l’invite à ne pas parler.

Il rentre dans la pièce et referme, quand il se retourne la musique a changé, elle, elle est devant lui.Les premières notes le font sourire, la chanson est vieille, même pour Michaël Ealer, mais elle rappelle des souvenirs, il se laisse faire, bien volontiers, alors que lui, il glisse sa main dans le creux de ses reins et garde l’autre.

Michaël sent son corps contre le sien et il est troublant d’avoir ainsi près les formes de Déphaïne O’Faïn, il laisse son front contre le sien, un instant avant de repousser son visage et la regarder.

--La bastide bleue, une maison perdue près de aix, loin de tout, tu la possèdes toujours ? –Demande-t-il en souriant, se souvenant, il l’éloigne d’un mouvement souple pour la faire tourner et revenir vers lui. – Ne rentre plus ici en t’imposant quand je n’y suis pas. –Il la serre un peu contre lui, pour qu’elle ne le prenne pas mal, et embrasse la paume de sa main avant de la ramener contre son torse. –Tu ne peux pas toujours faire tout ce que tu veux en espérant que tes sourires me poussent à t’excuser Déphaïne.

Le Berserker profite de la musique à la fin de ces mots en la faisant tourner encore. Le son est peut-être un peu trop « romantique » mais il n’est pas mauvais pour raviver des souvenirs agréables.

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» 10 mai 2017, 22:38

[BBvideo=560,315]https://www.youtube.com/watch?v=zqKZ_WIK5ms[/BBvideo]

Et je souris en revenant contre lui.

Bien entendu que mes sourires me permettent de tout me faire pardonner, je me colle un peu plus à lui, ah Michaël…tu as une puissance que tu ne sais pas admirer, je la vois, je la discerne, elle me fait de l’œil. Elle me fait soupirer.

Ma main glisse de son épaule pour courir jusqu’à son cou, venir caresser du bout des doigts, sa peau, et glisser à la naissance de ses cheveux derrière sa nuque, s’y enfoncer et un soupir mon autre main lâche la sienne et rejoint l’autre.

-Mets tes mains sur mes hanches Berserker…

Murmurais-je dans l’attente de continuer la danse, je me laisse porter, quelques instants, penses-tu que je vais bouder ? Que je vais le prendre mal ? Je voudrais, je pourrais, j’aimerais, mais je ne vais pas le faire. Je ferais encore ce que je veux demain et tu me pardonneras. Le danger que je représente est peut-être trop instable, mais suis-je dangereuse ?

Personne ne pourrait le dire à part Capella et Capella ne le dira pas. La surprise est parfois plus intéressante que la vérité. Allons, Berserker, profite. Devine sous mes vêtements les formes, les courbes, profite de chaque sensation, laisses-toi porter. Je détourne la conversation, regarde comme c’est aisé, je recommencerais demain si je le désire.

Demain ou jamais…
Mes yeux te dévorent comme des créatures de kabbales affamées, désireuses de se repaître, et ma bouche vient à la rencontre de la tienne, d’un baiser langoureux, suave, ma main glisse et chute, se faufile, la ceinture, si elle y est n’aura pas de raison d’exister longtemps.

-Crois-tu que je ne suis pas capable de faire toujours ce que je veux Berserker?

Je ris, suave, délicieuse, gourmandise que je représente, allons tu ne peux pas me résister, tu peux essayer, mais tu es un homme et les hommes craquent rapidement aux perspectives les plus enchanteresses. Tous. Ou presque.
Alors si tu le veux nous allons oublier tes prévenances et passer à mes désirs, sans que cela ne chagrine ton coeur guerrier. Il battra bien assez fort, pour que tu ne t'entendes pas penser...
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» 14 mai 2017, 23:33

Un frisson bien agréable chatouille la nuque de Michaëal Ealer quand les doigts de Déphaïne viennent l’effleurer. Ses yeux se ferment un instant, il inspire, se souvenant de contact passé, d’union d’un autre temps, d’histoire qui furent et il ouvre les yeux pour la contempler. Sans un mot, une parole ou un sourire, il glisse ses mains sur ses hanches, le regard sévère et l’air fermé. Loin d’être en colère, il sait qu’il doit cadrer la démone avant d’aller trop loin, ou avant qu’elle ne dérive dans ses capacités de séductrice. Contre Déphaïne O’Faïn il y a peu de place pour résister.

Ses mains se placent sur ses hanches et rapidement se laissent volontiers dérivés dans le creux de ses reins, il ne dit toujours rien. La rousse est imprévisible, il n’a jamais su déterminer à quels degrés elle se place, quand, comment, elle décide d’être ce qu’elle désire. Il ignore s’il l’a déjà vu dangereuse avec un mortel ou simplement délicieuse. C’est une féline qui joue avec des milliers de souris, les tenant sous ses griffes ou les laissant s’échapper, revenir. Faire ce qui lui chante, quand ça lui chante, un manque de cadre pour le Berserker si minutieux.

Les yeux clairs de Michaël se posent dans ceux de Déphaïne, il garde le silence, il la détaille, sans bouger, la guidant dans la danse, sans pour autant se laisser totalement happer, il n’est pas sûr de ce qu’il ressent. De l’agacement ? Elle ne peut faire ce qu’elle souhaite, toute tentatrice qu’elle soit, toute Nephilim différente non plus. Dans cette demeure, il y a quelques règles qu’il ne veut pas transgresser, il pense à l’enfant déjà éprouvé et il ne désire pas le voir déstabiliser.

--Tu ne peux pas faire tout ce que tu veux Déphaïne, je ne suis pas une souris que tu tiens entre tes mains et que tu chahutes ainsi qu’il te plait de le faire.

Lâche-t-il plus mordant qu’il ne le voudrait, saisissant son poignet pour arrêter la danse et la regarder. Un instant, bien entendu qu’il devine chaque courbe de son corps, chaque forme précise de son être et il n’en a que des souvenirs délicieux,mais au lieux de se laisser emmener, il tient toujours son poignet dans sa main, mais il sait que la peine est perdue.

--Comment peux-tu être ainsi ? J’ai envie de te mettre en garde, de te demander de faire attention mais je sais pourtant, tout autant…que tu n’es en rien une créature cruelle, je ne sais même pas si tu as conscience de la cruauté. Tu ne t’y intéresses pas, non…tu aimes agir, pour voir comment les choses se déroulent et évoluent…peu importe le bien ou le mal et ça rends toujours aussi dingue qu’auparavant !

Le berserker ne comprends pas entièrement Déphaïne et la chose l’agace, il la relâche et se détourne, se dirigeant vers les enceintes et le téléphone pour changer la musique. Il n’est pas fâché, mais agacé et il préfère qu’elle en prenne compte. Comme par le passé, il n’arrive pas à la saisir ou la comprendre, mais il aime cela, tout comme il aime se laisse emporter par cette façon différente de faire…

Le son plus américain résonne, plus jazz, il sourit, et ferme un instant les yeux. En vouloir à la démone est peine perdue, il se sent pris d’avance dans son piège, et il soupire, cette fois, sa main se pose sur sa taille et la ramène à lui.

--Ne t’avise pas de crier victoire, ou de simplement te réjouir. Tu es…-Il ignore quel adjectif lui offrir et il se contente de soupirer en levant les sourcils.

Il ne saurait la définir, ni comprendre, ni mettre de mot sur chaque chose. Déphaïne O’Faïn lui parait une créature irréelle, posée là pour voir les gens vivre et agir et il se sent, comme à chaque fois pris dans son sillage, avec une envie d’y être pourtant, pour quelques instants.

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» 06 juin 2017, 09:42

[BBvideo=560,315]https://www.youtube.com/watch?v=R2LQdh42neg[/BBvideo]

Oh Michaël, tu es tellement…

Je me laisse aller à un rire, bien sûr que tu es une souris dans mes pattes de chatte, allons, je sais que je joue sur un fil, en allant trop loin ou pas assez, je sais !

-Désolé, je me réjouis quand même…

Je ne vais pas mentir ! Bien entendu que cela me ravit et m’amuse ! Je ne vais pas faire la gueule alors que je l’ai sous mes doigts à faire ce que j’ai envie ! Mais je ne suis pas là que pour me rappeler de bon souvenir, pas là que pour cela, j’ai des questions et des choses que je voudrais savoir, notamment sur la visite d’une petite blonde dans son antre.

Mais je profite encore un peu.

-Quelle torture que de m’apprécier n’est-ce pas Berserker ?

Soufflais-je lascive en venant me coller à lui, la main jouant toujours à la naissance de ses cheveux, j’ai encore envie de l’embrasser et je ne m’en prive pas, venant gouter ses lèvres délicatement, et si au lieu de parler, nous en venions à autre chose ?

Je sais que je le provoque, que me croire supérieur est une hérésie, mais si je venais à me sous estimer, à faire attention et à me plier à des choses qui mettent plus bas que terre, je ne serais pas Dephaïne O’Faïn !
Ainsi donc mes mains quittent les endroits d’occupation pour venir entre nous, jusqu’à défaire son pantalon pendant que nous dansons, je cesse de l’embrasser pour le regarder.

-Tu es sûr que je ne peux pas faire ce que je veux Berserker ?

Au final, ne l’ai-je pas mené jusqu’à l’instant que je voulais ? Hum ?
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» 08 juin 2017, 22:35

Michaël Ealer a parfaitement conscience que la démone joue avec lui, elle ne s’en cache pas et semble vouloir faire absolument ce qu’elle désire de lui. Il pourrait s’en vexer, s’ils n’avaient pas été intime par le passé, il sait par avance que quand Déphaïne veut quelque chose, elle l’obtient. Alors la question est que veux-t-elle aujourd’hui ? Il ne dit pourtant rien et soupire seulement, refermant sa prise sur son corps en la regardant alors qu’elle se délecte. Il n’y a pas d’autre mot.

Les yeux pleins de reproche à ses alanguissements de succube, elle titille son humeur. Il l’apprécie, oui et là est tout le problème ! Il l’apprécie comme il ne pensait jamais pouvoir le faire ou comme il n’aurait pas cru la chose durer. Et elle s’amuse encore avec lui.

Sa main vient saisir le poignet de la rousse, la dévisageant sans un mot alors que son pantalon est défait, il ne dit rien et se contente de la regarder, l’empêchant de faire ce qu’elle souhaite et d’aller plus loin qu’il ne lui ait permis. Avoir envie n’est pas la question, la laisser prendre le dessus n’est pas une excellente idée. Il ne veut pas lui laisser ce dernier mot et au lieu de cela, il la rapproche de lui pour souffler à son oreille.

--Tout dépend, si j’avais des cordes sous la main, tu ne ferais pas ce que tu veux Déphaïne..

Sa main passe le bras de la rousse dans son dos, sans la blesser et invite l’autre, à faire de même. Entre ses doigts, il tient les deux poignets fins de la jeune femme, en la dévisageant, le regard plus sombre et plus dominateur qu’il y a quelques secondes.

--Depuis quand tu es une infiltrée ?

Demande-t-il par curiosité, cette question lui trotte dans la tête depuis qu’il l’a su qu’elle était là. Elle est la nouvelle maîtresse de Dawn Ludlow après tout et il doute que le clan le plus fermé de leur univers, ou tout du moins, le plus complexe dans ses entrées et sorties ne lâche pas un de ses esclaves comme cela. Cela signifie donc qu’elle est devenue une infiltrée ? Est-ce un reproche ? Non en vérité, il ne l’aurait jamais pensé se diriger là-dedans, Déphaïne est une insoumise non-officiel.

Il l’a repoussé en disant cela contre le rebord du bureau, sans lâcher ses mains, il aimerait comprendre, pourquoi avoir choisir les Infiltrés ? Son genou se glisse entre les jambes de Déphaïne et il attend une réponse, qu’elle n’est pas obligée de lui donner bien entendu.
Il resserre son emprise sur ses poignets et la pousse à s’asseoir sur le bureau, il n’y a que peu de place entre toutes les petites choses mais ce n’est pas important.

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» 15 juin 2017, 10:12

Un rire délicieux s’empare de mes lèvres, éclats sensuels et voluptueux, un peu moqueur, un peu désinvolte, je ris doucement alors que ses mains tiennent mes poignets.

La position est très soumise, je me demande s’il ose faire ça à sa chère Vesta…couche-t-il avec Sa Seirim d’ailleurs ? Je m’en pose de ces questions. Des fois j’adorerais avoir aussi un petit peu de télépathie, ma curiosité…je serais absolument intrusive. En plus d’être collectionneuse, je suis curieuse !

Je ris avec délice, le corps cambré par la position qu’il m’impose et j’écarte mes cuisses pour glisser mes jambes autours des siennes. Langoureuse, sulfureuse, je finis doucement de rire en venant l’embrasser et tant pis s’il resserre sa position. Un peu de SM ? De BDSM ? De soumission et autre ?Allons bon, il peut parce que je lui autorise. Et vous n’avez jamais vraiment connu le Berserker si vous n’avez pas finis ligot par ses soins dans des positions absolument indécentes.

-Une infiltrée ? Moi ?

Je mordille sa lèvre. Je ne vais ni affirmer, ni infirmer la chose, ça peut me servir. Je le ramène contre moi avec mes jambes.

-Que faisait Dawn par chez toi d’ailleurs ?

Oui, je veux savoir et je suis certaine qu’il va me répondre, s’il ne le fait pas ce serait dommage pour lui.

Une moue boudeuse s’affiche sur mes lèvres alors que j’essaye de remuer un peu les bras, histoire de le chercher encore un petit peu. Tenter de me défaire, faire semblant, sentir ses doigts se resserrer.

-ça commence à me faire un petit peu mal tout ça… Bougonnais-je. En plus, on est pas assez nu pour que ce soit drôle.

Souriais-je.

Bon il va me donner des informations sur Dawn et pourquoi elle est allée le voir ? J’aimerais bien savoir ! Je suis curieuse ! Je n’espionne pas ma protégée et je ne peux pas la forcer à venir me voir pour quoi que ce soit. Mais j’ai quand même un peu le droit de m’inquiéter ? Je ne la connais pas, je ne devrais pas mais les blondes sont généralement un peu…blonde. Et je ne voudrais pas que Sariel me tire la gueule parce que j’ai loupé quelque chose.

-Tu te souviens ? Mes talons glissent de mes pieds et je viens m’amuser à tirer le tissus de son pantalon, histoire de le faire descendre, avec la ceinture en moins,c’est facile non ? Je suis assez adroite avec mes pieds…avec tout mon corps…hum ?

Et son pantalon chute sur ses mollets. Voilà, là c’est intéressant.
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» 17 juin 2017, 10:32

Le rire de Déphaïne est insolent, envoutant et électrisant. Un frisson parcoure le dos du berseker, glissant le long de sa colonne vertébrale avant de se diffuser dans tout son corps et venir chatouiller son bas ventre. Il aime la sonorité de ce rire, tout comme cela lui plait de resserrer son emprise sur la démone, poussé au vice de la domination sans grande difficulté, par les soins de la succube. Glissé entre les cuisses de la rousse, elle peut désormais sentir l’expression masculine de la situation. Tout comme il ressent la chaleur qui émane d’elle, peu importe la musique en fond sonore désormais, il écoute avec attention toutes les petites notes qui émanent de son corps.

Il hoche la tête, oui, une infiltrée, elle. Sa main resserrée, il saisit ses cheveux de l’autre, pour la cambrer, tenir fermement sa chevelure, dégageant un espace pour venir embrasser sa gorge. Il l’empêche de choisir, de venir mordiller sa lèvre, de faire ce qu’elle veut. Après tout, elle a poussé le démon à ses instincts de luxure les plus primitifs, et son corps tendu prends le temps de passer aux choses sérieuses.

--Tu ne sais vraiment pas pourquoi elle est venue ? –Demande-t-il interrogateur, ramenant son visage à hauteur du sien. Il reste silencieux, quelques secondes. –Elle avait plusieurs hématomes à faire soigner, j’ignore qui lui a fait cela, et pourquoi, mais quelqu’un a touché à ta petite protégée.

Déphaïne a toujours mieux veiller sur ses mortels, que cela ait été fait par un humain ou par un Nephilim, il ne saurait lui dire. Il l’observe, alors qu’il la maintient toujours, il se fait du souci pour Dawn désormais, alors que la situation ne s’y prête vraiment pas. Et mieux vaut pour lui qu’il ne dise pas à Déphaïne qu’il pense à Dawn alors qu’ils sont dans cette position. Elle pourrait mal le prendre.

Après est-ce que la mortelle peut évincer la Nephilim quand les choses sont si intimes ? Non. Il redresse un sourcil quand il l’entend se plaindre et il décide de ne rien dire, la regardant de toute sa hauteur et quand il sent et comprends ce qu’elle est en train de faire, il se retrouve le pantalon sur les chevilles…

Relâchant brusquement Déphaîne, il défait la fermeture éclair qui tient certainement la robe, puis lla lui retire, sans douceur, saisissant le tissu au niveau des bras pour lui glisser le long du corps.

--Pas d’orgone.

Précise-t-il après l’avoir mise à nue, interdiction d’utiliser l’énergie Nephilim pour la suite. Toujours serré contre elle, il vient attacher ses bras avec les manches de tenue, reliant le tout à sa gorge, il est impossible pour elle de se détacher sans déchirer son vêtement et elle devrait rentrer nue. Mike la regarde, une humaine normale aurait quelques douleurs dans la situation, légères, qui lui ferait, -si elle aime cela- dégager de l’orgone sans qu’il ait même eu besoin de la toucher. Après cela, il irait à l’hétaïre, une envie de voir Alex et peut-être de partager un encordage sur une humaine….

Quoi qu’il en soit, Mike est désormais nu et ses mains ont saisi le corps de Déphaine….

La musique s’est arrêtée depuis un petit moment, la démone est toujours attachée sur lui, les affaires du bureau sont éparpillées sur le sol, il dépose quelques derniers baisers sur sa gorge, ses mains défont l’emprise, il la garde contre lui, assis l’un à l’autre, ses mains caressent son dos. Coucher avec la sans clan est toujours aussi bon, sur son corps, quelques marques témoignent de la domination dont sait faire preuve le Berserker, il aime procurer du plaisir par la douleur à ses partenaires, mais les tissus ne laissent pas les marques des cordes, ce qui est dommage, il effleure les rougeurs de sa peau avec tendresse

Les mortelles de l’Hétaïre sont des créatures appréciant la soumission, le mot esclave serait erroné, la relation entre le dominant et la soumise est galvaudé par des règles précises, la confiance…et le fait est que le maître fait de sa dominé, son bien le plus précieux. Il ne s’agit pas seulement de traiter comme une moins que rien la créature qui s’abandonne. Mike a appris cela avec des mortelles durant ses voyages après son départ du clan Asmodéen, avant de trouver Vesta, aujourd’hui il ferait honneur à l’humaine qui fut sa domina….

Il l’embrasse encore une fois.

--Tu as eu les informations que tu voulais sur Dawn ? –Car il se doute bien qu’elle n’est pas venue que pour le plaisir de le revoir, ce serait insultant de le laisser croire cela.

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» 26 juin 2017, 14:13

Cambrée sur son corps, son sexe entre mes cuisses, sans orgone, je transpire et les perles de sueur glissent sur ma peau alors que je pousse un dernier gémissement, un sourire sur les lèvres. Michaël Ealer est désormais tendre et je viens prendre un baiser à ses lèvres avec une gourmandise dévorante.

J’aime me sentir ainsi vivante, le sexe me rend vivante et les liens défait, je pousse un soupir en dépliant mon corps, j’ai envie qu’il me regarde, j’aime qu’il me regarde. Les contours parfaits de ma silhouette, la forme de mes seins, le plat de mon ventre, la fermeté de mes cuisses….oui je suis narcissique et un peu vaniteuse, mais allons bon, ça ne fait de mal à personne !

-Non il m’en manque un peu… Ah Dawn, qui t’a battu ? Je n’en sais rien, je ne passe pas ma vie à t’observer, il faudrait que j’ai quelqu’un qui te surveille à ce rythme…mes bras retombent et je pousse son torse vers le sol, j’aime bien rester à califourchon sur lui. J’aimerais que tu me dises ce que tu sais sur elle, s’il te plait. Dawn Ludlow est une créature mortelle intéressante, si vivante, si étrange, si amusante….une exception dans son acquisition, si tu savais…mais je veux me renseigner et savoir ce qu’elle peut cacher. Tu veux bien m’aider ? Je serais très sage…ou pas du tout. Et dans ces cas-là, je te chevaucherais jusqu’à l’aube…

Je ris doucement, glissant de son bassin pour m’allonger sur lui, j’ai encore très envie de Michaël, il manque un ou deux mortels pour libérer de l’orgone à l’admiration de nos ébats, enviant les privilèges du démon d’ainsi me posséder, le sexe durcit à l’idée de pouvoir le faire et restant à des places lointaines jusqu’à ce qu’ils soient conviés. Voilà ce qu’il manque….

Tant pis, mes lèvres traînent sur le corps de Michaël Ealer, et s’il commence à me répondre, j’irais jouer avec son sexe pour le faire grandir entre mes lèvres, j’ai envie qu’il me réponde avec le souffle saccadé, mon plaisir et mon jeu...

-Alors que sais-tu ?
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» 07 juil. 2017, 19:18

Son dos contre le sol et Déphaïne sur lui, Michaël glisse son bras derrière sa tête, histoire de se redresser un peu. Bien entendu il admire le corps nu de la démone alors qu’elle se prélasse avec délice, fière de sa petite victoire et d’avoir au final, poussé le berserker à ce qu’elle désirait. Car il ne fait nul doute pour Michaël qu’elle escomptait bien finir de cette manière, mais pourrait-il vraiment se plaindre !? Ce ne sont pas les longues conversations agitées qui plaisent en compagnie de la rousse, non qu’elle ne soit pas capable d’en avoir, mais si elle est meilleur dans un domaine, c’est dans celui de la séduction et de sa retranscription physique.

Il lui manque des informations, il hausse ses yeux au ciel avant de les fermer et se contenter de la ressentir évoluer sur son corps. Il n’a pas forcément envie de réfléchir, simplement de profiter, la pièce parait étouffer d’une chaleur moite et il faudrait qu’il se dresse pour ouvrir la fenêtre, mais il n’en a pas envie.

--Tu comptes bien de toutes façons faire ce que tu as envie et tu as envie de passer ta nuit à gémir en ma compagnie. –Il n’ouvre pas les yeux et se laisse aller à un soupir. –Son acquisition…elle n’est pas un objet que tu vas pouvoir rajouter à ta collection. –Lui dit-il en la regardant, Michaël n’aime pas sa façon de parler et il saisit son poignet pour l’empêcher d’aller plus bas. –Est-ce que tu as conscience de ça ?

Il ne sait pas trop avec Déphaïne, elle parait tellement loin de tout cela qu’il n’y a jamais rien de concret en sa compagnie. Il lui fait confiance mais il n'arrive pas à oublier qu'elle aime faire d'abord ce qui l'amuse..
Il préfère la relâcher et s’asseoir, pas question de se laisser faire pour ses désirs, il n’a pas de raison à se plier à ses désirs. Bien entendu qu’il la sait bienveillante, mais il n’aime pas les termes utlisés, comme si Dawn était une marchandise que l’on acquiert. Il ne devrait point avoir d’émotion pour cette mortelle, mais elle est attachante et il réagirait probablement pour n'importe quelle autre. Bien entendu invoqué le secret professionnel ne servirait à rien, attrape son pantalon pour l’enfiler en se remettant debout.

--J'ignore ce qu’elle peut cacher, ce n’est que la seconde fois que je la vois. Il y a trois ans, elle a été ramené à l’hopital, elle était enceinte et l’esclave de Matveï Dallas, son maître et le père de son bébé. C’était pendant la période d’accroissement des naissances, je la revois pour la seconde fois aujourd’hui, blessée sans gravité. Je ne sais rien de plus de Dawn Ludlow.

Mike a ouvert la fenêtre du bureau pour laisser rentrer l’air de la nuit, il se dirige vers la sortie de la pièce pour aller se chercher à boire, qu’importe ce que fera Déphaïne mais elle ne le chevaucherait pas comme elle l’espérait. Elle lui a passablement coupé l’envie en vérité avec ses façons de parler de l’humaine qu’elle a sous sa protection. Une acquisition…

Il ouvre le frigo pour en sortir une bouteille d’eau en plastique et se servir un verre.

Verrouillé

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